298 réponses à ce sujet

[Parigot_Paris]

Rien ne vaut la parka Stade Français pour affronter le froid au Stade de France !

[Arverne03]

L'AUSTRALIE est tellement faible aujourd'hui, que je ne vois par les bleus être en danger face à un tel adversaire !   

[Parigot_Paris]

L'AUSTRALIE est tellement faible aujourd'hui, que je ne vois par les bleus être en danger face à un tel adversaire ! 

TAIS-TOI DONC, MAUDIT ! Tu vas nous porter la poisse !

[julien]

chutes de neige probable sur Saint-Denis demain vers 20h...

[Alligator427]

L'AUSTRALIE est tellement faible aujourd'hui, que je ne vois par les bleus être en danger face à un tel adversaire ! 

Si on regarde cette tournée moi non plus, mais cet été ils ont tapé les boks, qui pourtant carburaient déjà à plein régime. Et on ne peut pas dire que l'edf soit en place.
Ce sera plus équilibré que beaucoup d'observateurs le pensent à mon avis.

Avec probablement les wallabies qui craquent en fin de match.

[julien]

En Île-de-France, les premiers flocons gagnent les Yvelines dès le début de soirée de samedi, puis s’étendent à l’ensemble de l’agglomération parisienne avant le milieu de nuit. Les chutes de neige peuvent se poursuivre durant 4 ou 5 heures, donnant des cumuls de 1 à 5 cm de neige.

 

Match annulé?

[l'exil]

Pour 2cm de neige et une température de 1°C?

[julien]

Pour 2cm de neige et une température de 1°C?

 

ben oui

2 cms de neige on peut pas jouer!

[l'exil]

M.... j'aurais dû prévenir mes juniors la saison dernière.

[Alligator427]

ben oui
2 cms de neige on peut pas jouer!

🤣🤣
Julien tu me fais rire.

[Eastern Outpost]

Les wallabies sont épuisés et prêts pour le depart de Charles de Gaulle.

 

Branlée prevue. La défense australienne sera à tire l’(P)arigot demain soir.

Rien ne vaut la parka Stade Français pour affronter le froid au Stade de France !

 

N’y a pas de neige en (ton) octobre, notre cher Parigot et notre cher optimiste Julien  

 

Tu gagnes le stade grace a ton Vespa ?

[el landeno]

Avec le XV de France, Emmanuel Meafou retrouve l'Australie, pays où il a grandi : « Je suis Français et fier de l'être »

Emmanuel Meafou, le deuxième-ligne surpuissant de l'équipe de France et du Stade Toulousain, affrontera pour la première fois le pays où il a grandi, l'Australie, samedi (21h10), au Stade de France. Avec beaucoup d'excitation et d'émotion. Mais sans regret.

C'est un grand moment pour Emmanuel Meafou. Rétabli du virus grippal qui l'avait écarté du match face aux Fidji (34-21, le 15 novembre à Bordeaux), le colosse de 2,03 m et 143 kg d'origine samoane affrontera quelques-uns des joueurs qu'il croisait parfois lors de rencontres entre collèges ou académies, du temps où il évoluait à Brisbane, Melbourne ou Sydney. Il aurait pu jouer avec ces Wallabies, mais il a préféré porter le maillot des Bleus dès l'obtention de son passeport français et la fin de sa période d'inéligibilité (5 ans).

 

 

Ce samedi (21h10), au Stade de France, il évoluera pour la première fois devant l'un de ses frères et l'une de ses soeurs, venus spécialement d'Australie. « Je sais que c'est un match qui a beaucoup de sens pour lui, confiait cette semaine son partenaire du Stade Toulousain Thibaud Flament, avec qui il fera encore la paire, en deuxième ligne. Depuis son arrivée à Toulouse, il a toujours voulu jouer pour l'équipe de France. Aujourd'hui, c'est comme s'il avait rendez-vous avec son histoire. » C'est cette histoire que Meafou a bien voulu nous raconter mercredi à Marcoussis, entre une causerie en salle et une séance de muscu.

« À quoi penserez-vous, samedi soir, quand vous pénétrerez sur la pelouse du Stade de France ?  Ça sera un moment particulier qui me renverra forcément au choix que j'ai fait il y a quelques années de préférer jouer pour l'équipe de France que pour l'Australie. Ça sera comme la concrétisation de ce choix. Je pourrais me dire, aujourd'hui, je suis là où je voulais être, je suis Français et fier de l'être.

 

Emmanuel Meafou, entre Oscar Jegou et Hugo Auradou, lors des hymnes d'avant France-Galles (43-0), le 31 janvier 2025. (F. Faugère/L'Équipe)

 

 

Vous pourriez presque chanter les deux hymnes !
(Il rit) Je pourrais, mais je vais me concentrer sur la Marseillaise. Parce que je n'ai pas envie de faire une chose qui pourrait être interprétée comme un regret d'avoir choisi la France.

 

« Quand j'étais là-bas, ça n'a jamais été un rêve absolu de jouer pour les Wallabies. Mon objectif était juste de devenir rugbyman professionnel pour faciliter ma vie et celle de ma famille »

 

 

 

De l'extérieur, on a l'impression que cette décision de jouer pour les Bleus n'a pas été si difficile à prendre...
Pas du tout, en effet. Quand j'ai fait ce choix, j'étais en France depuis six ans (il est arrivé au centre de formation de Toulouse en décembre 2018), ce pays était devenu ma maison. Dès que je me suis entraîné avec le quinze de France, alors que je n'étais même pas éligible, j'ai su que je porterai un jour ce maillot bleu. Avec ma femme, on s'est toujours sentis très à l'aise dans ce pays.

 

Vous sentiez-vous moins à l'aise chez vous, en Australie ?
Non, ce n'est pas ça. Mais quand j'étais gamin, là-bas, ça n'a jamais vraiment été un rêve absolu de jouer pour les Wallabies. Mon objectif était juste de devenir rugbyman professionnel pour faciliter ma vie et celle de ma famille. À l'époque, je regardais presque davantage les matches des Blacks ou de la France que ceux de l'Australie.

« Le XIII, j'adore le regarder. Mais je n'étais pas assez fort pour y faire carrière. Il me manquait la vitesse et cette capacité à répéter les efforts »

 

 

 

Vous avez commencé par le rugby à XIII, en plus, le sport le plus populaire en Australie...
Oui ! Le XIII, j'adore le regarder. Mais je n'étais pas assez fort pour y faire carrière. J'y ai joué de 6 à 16 ans, mais il me manquait de la vitesse et cette capacité à répéter les efforts. C'est un sport qui te demande de courir énormément, et à l'époque, je n'avais pas un physique adapté à cette débauche d'énergie. Du coup, j'ai fini par bifurquer vers le XV parce que mes potes du collège y étaient. Et très vite, j'ai vu que j'y prenais plus de plaisir.

Comment en êtes-vous alors venu à quitter votre pays pour rallier la France et le Stade Toulousain ?
L'idée est venue de mon agent. À l'époque, j'avais 17 ans. Il a sondé les clubs français pour savoir s'ils étaient intéressés par un joueur de mon gabarit. Trois ont répondu : le Stade Toulousain, Lyon et Toulon. Et j'ai choisi Toulouse.

 

Emmanuel Meafou (ici face à Tommy Reffel, sous les yeux de Thomas Ramos et Damian Penaud) a fêté sa première sélection lors de Galles-France (24-45), le 10 mars 2024. (A. Mounic/L'Équipe)

Comme une évidence ?
Non. Parce qu'à ce moment-là, en France, je ne connaissais que Toulon. Comme je regardais beaucoup de XIII, j'étais fan de Sonny Bill Williams, qui a porté les couleurs du RCT (2008-2010). J'étais fan aussi de Tana Umaga (Toulonnais entre 2006 et 2010 comme joueur et entraîneur). Mais le joueur préféré de mon père était Jerome Kaino, qui était alors au Stade Toulousain (2018-2021). Quand on vient d'une famille d'origine samoane, comme moi, on suit beaucoup les performances des All Blacks. C'est donc Jerome qui a fait la différence (sourire).

« J'ai toujours adoré faire des passes après contact, rester debout le plus longtemps possible »

 

 

 

S'intègre-t-on facilement dans le rugby de mouvement du Stade Toulousain quand on a votre physique ?
Ça va. Au bout des six premières semaines, je savais déjà que j'essaierai de rester le plus longtemps possible dans ce club. Parce que c'est un jeu qui me plaît. J'ai toujours adoré faire des passes après contact, rester debout le plus longtemps possible. Le ballon ne m'a jamais brûlé les mains. Quand j'étais petit, je jouais beaucoup au volley ou au basket.

L'Australie n'a-t-elle jamais essayé de vous rapatrier ?
Si, une fois. J'ai un très bon pote, qui a été aussi mon entraîneur à l'Académie des Waratahs de Sydney, qui m'a proposé de revenir au club pour jouer en Super Rugby en 2021 ou 2022. Mais le choix le plus simple était de rester en France.

« Mes parents, mes deux frères et mes deux soeurs sont tous en Australie. Mon rêve est de remporter cette Coupe du monde (2027). C'est aussi le rêve de mes coéquipiers français »

 

 

 

Vous arrive-t-il de vous projeter sur cette Coupe du monde 2027 qui aura lieu chez vous, en Australie ?
Oui, ça sera quelque chose d'incroyable. Ici, en France, j'ai l'habitude de jouer devant des potes qui sont devenus comme des membres de ma famille, mais jamais devant ma vraie famille. Mes parents, mes deux frères et mes deux soeurs sont tous en Australie. Avoir peut-être la chance de jouer devant eux dans leur pays me remplit d'enthousiasme. Mon rêve est de remporter cette Coupe du monde. Et c'est aussi le rêve de tous mes coéquipiers français.

 

Emmanuel Meafou n'est pas malhabile ballon en mains et aime le jeu de passes (ici lors de la défaite contre l'Afrique du Sud, 17-32, le 8 novembre 2025, à Saint-Denis) (P. Lahalle/L'Équipe)

Vous disiez récemment dans un entretien à la Dépêche du Midi que vous aviez perdu le plaisir de jouer pendant de longs mois la saison dernière. Comment l'expliquez-vous ?
Depuis mon arrivée en France, j'ai toujours progressé. J'ai démarré au centre de formation, je suis monté en pro, j'ai fait des matches comme remplaçant, puis comme titulaire, et je suis devenu international. Pour la première fois, la saison passée, j'ai senti que je ne progressais plus, comme si je faisais un blocage mental.

J'avais même l'impression de régresser. Quand j'ai vu que Josh Brennan, un très bon joueur, était passé devant moi dans la hiérarchie des deuxième-ligne, je me suis mis à surjouer, à essayer de faire des gestes un peu trop compliqués pour repasser devant. C'est là, en essayant de forcer les choses sans grand résultat, que j'ai perdu le plaisir de jouer. Je me suis mis la pression tout seul.

Comment avez-vous fait pour redevenir vous-même ?
En revenant à des choses plus simples, en évitant de me prendre la tête. En tant que rugbyman, je mène quand même une vie assez incroyable. Alors, ça ne sert à rien de baisser la tête quand on est remplaçant ou hors groupe. Il y a des choses qui sont plus dures que ça dans la vie.

Au fait, comment expliquez-vous que vous n'ayez toujours pas marqué le moindre essai en 10 sélections avec les Bleus ?
(Sourire) C'est vrai que j'ai ça en tête, mais le plus important reste la victoire. Ça ne sert à rien de marquer 100 essais si ton équipe ne gagne pas un match. Ici, il y a des joueurs qui vont un peu plus vite que moi pour marquer des essais. »

[Bon Chasseur]

qq'un voit les Bleus foutre une p'tite branlioute aux Australios là ? Un réveil est tjrs possible. Et les Aus, c'est un peu faiblard du Reblochon. Nouvelle expression en vogue. On voit bien les Bleus galérer médiocrement ...mais... la piste d'une équipe tout simplement supérieure avec notamment un pack plus dominateur que celui des Oz, est bien possible.

[Alex chocolatines]

 

ben oui

2 cms de neige on peut pas jouer!

Ah ben surtout si il y a des congères de plus de 4 cm de haut, c'est chaud...

[el landeno]

Kite, Lemoto, Minto, De Klerk, Leota, Condon : la jeunesse australienne est-elle pillée par le Top 14 ?

Ces derniers mois, cinq teenagers australiens ont été recrutés par des clubs français, au grand désarroi de Rugby Australia. Cette situation pourrait conduire au versement d'indemnités de formation à l'international.
Quand on mesure 2,04 m et qu'on pèse 147 kg, ce n'est pas évident de s'éclipser ni vu ni connu. Pour cette raison et d'autres, bien plus sensibles, le départ d'Australie du dénommé Visesio Kite a fait du barouf en mars dernier. C'est d'abord une question d'âge. Formé chez les Queensland Reds, le giga pilier ou deuxième-ligne n'avait que seize ans au moment d'embarquer dans l'avion vers la France et d'atterrir au Stade Rochelais.

Mais c'est vite devenu une question de principe. « La France a largement la capacité de produire ses propres joueurs, a ronchonné au printemps dernier Dan Herbert, le président de la fédération australienne (Rugby Australia), tout en annonçant un déficit de l'ordre de 20 millions d'euros. Ils n'ont pas besoin de débaucher nos joueurs à un âge si jeune. Nous ne le faisons pas (il oublie que son pays a puisé tant et tant dans les ressources des Fidji, Samoa et Tonga), la plupart des autres pays ne le font pas ; nous allons donc porter le sujet devant World Rugby. »

JIFF après trois années de formation, sélectionnable après cinq ans de résidence
Le cas Kite est symbolique mais d'autres gouttes d'eau ont fait déborder ce vase. Ces derniers mois, outre le néo-Crabos rochelais, les teenagers Heinz Lemoto (troisième-ligne, Toulouse), Declan Minto (ailier, Bayonne), Adrian De Klerk (talonneur, Montpellier) et « Hopo » Leota (pilier droit, Racing 92) ont fait le même calcul/chemin. Après trois années de centre de formation, ils seront JIFF. Et après cinq ans de résidence, ils pourront jouer pour la France. Ajoutons qu'un autre minot australien devrait passer un essai à Bayonne prochainement, et que Toulouse avait recruté en 2023 le jeune espoir « aussie » Ted Condon (2,04 m, 133 kg). C'est beaucoup, sans doute trop.

Rugby Australia voudrait savoir à quoi riment les alinéas consacrés aux jeunes joueurs (sans précision d'âge) dans le règlement de World Rugby. Les articles 10 et 11 indiquent que « les fédérations (et/ou leurs membres) qui effectueraient des approches non autorisées auprès des jeunes joueurs et/ou tenteraient de les "débaucher" seraient passibles de sanctions » et que « toute fédération qui manquerait à son obligation de sanctionner ses membres ou ses organes constitutifs, qui ne respecteraient pas le présent protocole et son esprit, serait à son tour passible de sanctions. » Contacté, World Rugby n'a pas souhaité apporter de commentaires.

« Chez eux, ça passe par les lycées et les universités. Les quatre franchises du Super Rugby n'ont pas la structure de nos académies (...) C'est triste à dire, mais c'est un rugby pauvre »

Pierre-Henry Broncan, entraîneur adjoint des Wallabies à la Coupe du monde 2023

Que faire face à l'effervescence d'agents qui furètent de plus en plus dans les catégories de jeunes et surtout face au consentement des parents ? « Et puis, en face des propositions des centres de formation du Top 14, l'Australie n'en a aucune d'équivalente, explique Pierre-Henry Broncan, entraîneur des Wallabies à la Coupe du monde 2023. Chez eux, ça passe par les lycées et les universités. Les quatre franchises du Super Rugby n'ont pas la structure de nos académies. Et ces franchises ne font pas assez jouer les jeunes. C'est triste à dire mais c'est un rugby pauvre. » Certes, les U18 viennent d'administrer deux roustes à leurs homologues néo-zélandais mais « les Wallabies sont très faibles depuis des années chez les moins de 20 ans », rappelle Broncan.

Le Top 14 réfléchirait à des indemnités
D'après nos informations, aucune réunion formelle de World Rugby ne s'est tenue sur le sujet « Kite ans Co », mais de nombreuses discussions ont eu lieu dans les couloirs. Conscient qu'une telle politique agressive envers de jeunes joueurs pourrait nuire à son image, le Top 14 réfléchirait à l'instauration d'indemnités de formation à l'international. En parallèle, le projet de création d'équipes juniors en Nouvelle-Calédonie ainsi qu'à Wallis et Futuna, qui évolueraient dans un Championnat local avec les Fidji par exemple, pourrait ralentir la traque, hors des eaux nationales, de piliers et deuxième-lignes aux mensurations exceptionnelles.