
Parra Morgan
#8131
Posté 07 juin 2021 - 14:45
Envoyé de mon SM-A505FN en utilisant Tapatalk
#8132
Posté 07 juin 2021 - 17:01
41 pour Brock... impressionnant. Mais pour moi son plus grand exploit restera le drop de plus de 40 mètres excentré contre le RCT à Sainté, les radeux n'ont toujours pas compris...
- brockette, jm12 et leberger aiment ceci
#8133
Posté 07 juin 2021 - 18:24
41 pour Brock... impressionnant. Mais pour moi son plus grand exploit restera le drop de plus de 40 mètres excentré contre le RCT à Sainté, les radeux n'ont toujours pas compris...
Eric Bayle non plus
- jm12 aime ceci
#8134
Guest_Laduree_*
Posté 07 juin 2021 - 18:26
41 pour Brock... impressionnant. Mais pour moi son plus grand exploit restera le drop de plus de 40 mètres excentré contre le RCT à Sainté, les radeux n'ont toujours pas compris...
60 mètres. Et le même a Rennes.
#8135
Posté 07 juin 2021 - 19:05
C'est une citation ? Tu peux me dire d'où ?
Je peux te le dire mais ça sera pas gratuit !

#8136
Posté 07 juin 2021 - 21:01
Je peux te le dire mais ça sera pas gratuit !
Ca vient de la version portugaise de Mass Effect, avoue ! (ou bien As intermitências da morte de Saramago)
Je vais voir si j'ai des câbles en cuivre qui traînent chez moi pour te payer.
#8137
Posté 08 juin 2021 - 07:38
Ca vient de la version portugaise de Mass Effect, avoue ! (ou bien As intermitências da morte de Saramago)
Je vais voir si j'ai des câbles en cuivre qui traînent chez moi pour te payer.
Ça pourrait quand on sait ce qui arrive au héros au tout début du second jeu, mais non.

J'accepte également les bijoux au cas où.

#8138
Posté 08 juin 2021 - 21:11
#jouelacommeellandeno
C'était mi-décembre, dans un entretien accordé à L'Équipe. On avait amené Morgan Parra à évoquer son avenir, sa fin de contrat en juin 2022, la suite éventuelle de sa carrière. Alors qu'on glissait gentiment l'idée de « passer le relais tranquillement », le demi de mêlée avait coupé : « Tranquillement non ! Je ne sais pas faire. Je reste un compétiteur. Si c'est tranquillement, ça ne sert à rien. »
Sept mois plus tard, la phrase prend tout son sens. Parra, qui était devenu une sorte de doublure de l'explosif Sébastien Bézy, est redevenu, à 32 ans, le meilleur Parra. Celui qui porte l'ASM, par son caractère, sa science du jeu et son jeu au pied. Samedi dernier, alors que Clermont jouait la qualification pour les barrages face à La Rochelle (25-20), il a enquillé vingt points. Le même total qu'il y a trois semaines dans un autre rendez-vous capital, face à Toulon (25-16). À l'issue de cette rencontre, Marc Lièvremont, celui qui l'avait lancé en équipe de France en 2008, lâchait au micro de Canal Plus : « Ce qui m'a frappé c'est son expérience, sa lucidité, son calme. À aucun moment il n'a perdu son sang-froid. Il a dégagé beaucoup de sérénité. »
Une analyse presque inattendue quand on se souvient de la situation du début de saison. « Ç'a été compliqué pour Morgan, se souvient Alexandre Audebert, ancien partenaire sous le maillot clermontois, devenu aujourd'hui observateur avisé. Mais depuis janvier, il est redevenu le taulier. Quand on voit la manière dont l'équipe joue quand il est là, l'influence qu'il a sur l'équipe sur le jeu au pied et dans la gestion, il n'y a rien à dire. Au final, la concurrence de Bézy l'a sûrement boosté. »
La façon dont Parra a repris la main est un tour de force. De septembre à décembre, l'ancien demi de mêlée de l'équipe de France était le plus souvent spectateur d'un Sébastien Bézy à l'intégration foudroyante. Plus rapide, plus vif, plus percutant en attaque, l'ancien Toulousain apportait du peps et un sens de la conclusion que son aîné ne possède pas (4 essais lors de ses 6 premiers matches). Dans cette période, la situation de Parra a empiré quand il a contracté le Covid. « J'ai cumulé tous les symptômes : température, courbatures, perte du goût, perte de l'odorat, la tête qui tourne, la toux, etc. Tout sauf des problèmes respiratoires, racontait-il dans L'Équipe en décembre. À l'arrêt pendant un mois, il a traîné sa fatigue au moment de reprendre. « Ça m'a quand même rendu un peu fou, disait-il. Après deux mois de confinement, deux mois de préparation, j'avais l'impression d'être bien, et derrière je chope le Covid. C'est comme si je repartais de zéro. »
Dans sa saison, la bascule s'est faite début 2021 lors d'une victoire clermontoise à Pau (31-42, le 10 janvier). Depuis cette rencontre, Parra n'a plus loupé un match. Et il a renversé la concurrence (voir infographie), profitant en partie de la convocation de Bézy dans le groupe France pendant le Tournoi puis de son replacement temporaire en numéro 10. Mais imposant surtout sa manière de faire.
"J'ai été vite bluffé par son âme de leader né,
sa capacité à prendre en main un match et à avoir une autorité naturelle sur son paquet d'avant
Alexandre Audebert, ancien partenaire de Morgan Parra à Clermont
Comme lors de sa première saison à Clermont, en 2009-2010, alors qu'il avait 20 ans, qu'il devait prendre la relève de Pierre Mignoni et que Clermont restait sur trois défaites consécutives en finale. « Il venait de Bourgoin, un club très familial avec cet esprit de clocher et arrivait à Clermont, une grosse écurie, avec des cadres partout, des étrangers, se souvient Audebert. Bref, il a fallu qu'il trouve sa place. Et sur les trois premiers mois, il essayait de rentrer le plus souvent possible à Bourgoin quand il avait des jours de repos, pour reprendre de la confiance et retrouver son environnement. Mais très vite ensuite, son expérience et sa maturité précoce l'ont aidé à s'intégrer. J'ai été vite bluffé par son âme de leader né, sa capacité à prendre en main un match et à avoir une autorité naturelle sur son paquet d'avants. Avec les forts caractères de l'époque, ça n'était pas donné à tout le monde. »
Onze ans plus tard, les ingrédients sont les mêmes. Morgan Parra fait jouer l'équipe à sa main et enquille. Il reste sur une série de 33 coups de pied réussis d'affilée, la deuxième meilleure performance de l'histoire du championnat derrière les 41 unités de Brock James en 2009. En coulisses, il est aussi une sorte de porte-parole, souvent envoyé en conférence de presse. Et quand le vent ne tourne pas dans le bon sens, il n'hésite pas à s'engager. Comme au moment de l'annonce du départ surprise de Franck Azéma fin février : « C'est à nous, au groupe, de décider ce qu'on veut vraiment faire de cette saison. Un entraîneur n'a pas la main sur tout, ce n'est pas lui qui joue le week-end. »Après la défaite à Toulouse (36-27), fin mai, il cinglait : « Si on n'est pas capable de garder cette envie, c'est qu'on ne mérite pas de rentrer dans les six. »
Lundi soir, sur France 3 Auvergne, Morgan Parra a gardé le même cap. Sur une question liée à sa réussite au pied, le demi de mêlée a remis le collectif en avant : « Aujourd'hui j'ai de la réussite, mais j'espère aussi que l'équipe en aura. Il faudra faire un gros match. » L'ASM n'y est pas vraiment parvenue cette saison. Mais elle est toujours vivante, largement grâce à son numéro 9. Et pour Alexandre Audebert, il y a une évidence : « Si Clermont veut s'imposer à Bordeaux-Bègles samedi (en barrages), il faudra un grand Parra. Sinon ce sera très compliqué. »
- Sushi, el landeno, clem123 et 1 autre aiment ceci
#8139
Posté 09 juin 2021 - 14:49
41 pour Brock... impressionnant. Mais pour moi son plus grand exploit restera le drop de plus de 40 mètres excentré contre le RCT à Sainté, les radeux n'ont toujours pas compris...
Pas aussi beau que l'essai magnifique de Zirak sur le même match ou la pénalité de Parra face au Racing en quart.
- Sastre au Ventoux aime ceci
#8140
Posté 12 juin 2021 - 22:02
- BisonF aime ceci
#8141
Posté 24 juin 2021 - 06:52
Il a tout simplement pris les clés du camion et amene le groupe a se dépouiller pour atteindre son objectif et aller chercher la qualification dans des matchs à haut risque contre Toulon, Toulouse et La Rochelle.
L homme atteint par le covid et annonce comme finissant par les prophètes de malheur est redevenu en qques semaines le leader indispensable qui donne le tempo, secoue le cocotier et dirige la manoeuvre au poste le plus stratégique qui soit, ou la vitesse n est rien si elle n est pas d abord au service d un cerveau clairvoyant et d un caractère bien trempé.
Les champions ne meurent jamais et l architecte de nos deux titres majeurs est de cette race là. Debout dans la tempête et meilleur que jamais face à l adversité.
- pof, brockette, Murena et 3 autres aiment ceci
#8142
Posté 24 juin 2021 - 07:26
La performance de Morgan Parra sur cette fin de saison est bluffante et elle dépasse largement son rendement exceptionnel en tant que buteur.
Il a tout simplement pris les clés du camion et amene le groupe a se dépouiller pour atteindre son objectif et aller chercher la qualification dans des matchs à haut risque contre Toulon, Toulouse et La Rochelle.
L homme atteint par le covid et annonce comme finissant par les prophètes de malheur est redevenu en qques semaines le leader indispensable qui donne le tempo, secoue le cocotier et dirige la manoeuvre au poste le plus stratégique qui soit, ou la vitesse n est rien si elle n est pas d abord au service d un cerveau clairvoyant et d un caractère bien trempé.
Les champions ne meurent jamais et l architecte de nos deux titres majeurs est de cette race là. Debout dans la tempête et meilleur que jamais face à l adversité.
pas mieux j'adore
#8143
Posté 24 juin 2021 - 08:44
......
#8144
Posté 15 août 2021 - 16:26
Merci
Envoyé de mon SM-G950F en utilisant Tapatalk
- Binche63 aime ceci
#8145
Posté 15 août 2021 - 20:07
Voila :
EVENEMENT
Morgan PARRA « Toujours autant d'envie »
Que retenez-vous de cette longue saison qui s'est achevée il y a deux mois maintenant ?
Du très bon et du moins bon. Ça a été une saison longue et difficile notamment sur le plan physique, et il ne faut pas oublier que nous avons eu plein d'événements extra-sportifs avec le décès dÉric de Cromières, un début de saison compliqué, mais aussi une défaite directe en quart de finale contre le Racing, l'annonce du départ de Franck Azéma, pas mal de mouvements au sein du club bref ! Au final, on sen est sorti avec des moments difficiles, je suis fier du groupe car on est allé chercher une place dans les six et un ticket pour la Coupe d'Europe ce qui était vital pour nous.
Comment se remet-on dune telle saison sur le plan émotionnel ?
Jai toujours essayé de voir les choses positives, d'apporter le maximum sans me prendre la tête, mais le plus important restait l'équipe. On est passé par des moments très durs, on a réalisé de très mauvais matchs. On est arrivé à croire en quelque chose en phase finale donc c'était une saison riche malgré la désillusion !
Quel a été votre programme durant ce mois de vacances j'imagine essentiel après une saison de treize mois ?
Le plus important pour moi c'était de profiter de ma famille, tout simplement. Je voulais relâcher en faisant totalement autre chose, on a un calendrier très resserré donc c'était essentiel que je profite de mes proches et de mes amis.
Larrivée officielle de Jono Gibbes vous a-t-elle soulagé du poids médiatique lié au départ de Franck Azéma ?
Pas plus que cela à vrai dire. Quand Franck a démissionné, les joueurs l'ont accepté et ont vite compris. Après nous sommes tous humains, certains avaient des liens plus forts que d'autres avec Franck donc je pense que ça a pu être difficile pour plusieurs joueurs. Ensuite, ce qu'on voulait c'était un entraîneur compétent, qui pouvait nous apporter beaucoup. On a un groupe jeune avec beaucoup de choses à apprendre il fallait quelqu'un de solide et Jono, par tout ce qu'il a fait chez nous puis en Ulster et La Rochelle, est un grand entraîneur. Maintenant les joueurs ont vite basculé, les affaires liées au départ de Franck ne nous regardent pas, on est concentré sur la nouvelle saison.
Qu'est-ce que vous attendez justement de Jono Gibbes ?
D'abord un « gros » manager. Qu'on retrouve le haut de tableau et qu'on soit à nouveau compétitif sur les deux tableaux. Nous devrons être présents et rivaliser avec les meilleurs du championnat, c'est le plus important. Il faut retrouver un état d'esprit et que l'ASM soit à nouveau identifiée à son rang.
Une vraie équipe de l'ASM c'est quoi justement ?
Déjà c'est une équipe qui joue un beau rugby, on a été une équipe qui faisait plaisir à voir jouer et aujourd'hui on a envie de régaler le public. Les gens n'attendent que de revenir au stade et ils veulent retrouver une équipe qui gagne à la maison. Par le passé on était très dur à prendre et je ne sais pas ce qui a fait qu'on a eu autant de défaites à la maison mais maintenant c'est passé. Là le but premier c'est de retrouver du caractère dans cette équipe.
Vous allez entamer votre 13e saison à Clermont, comment sentez-vous le groupe à trois semaines de la reprise ?
Je le sens bien, c'est sûr qu'aujourd'hui il y a un nouvel élan, un nouveau staff, ça donne une nouvelle façon de travailler et c'est bien pour tout le monde. On apprend différemment mais je ne cracherai jamais sur le passé et sur les victoires que l'on a pu avoir grâce à l'ancien staff. Aujourd'hui le groupe est impatient, tout le monde veut travailler. Alors la préparation physique c'est bien mais ce qui nous anime c'est le début du championnat et rentrer le plus vite possible sur le terrain.
Vous avez été déchargé du rôle de capitaine la saison passée, est-ce que ça vous a soulagé ?
Avec l'arrivée de Sébastien Bézy, j'avais parlé avec Franck Azéma au début de saison pour laisser le capitanat pour plusieurs raisons. D'abord je ne voulais pas qu'on me dise : « Je joue car je suis capitaine, je suis indispensable, etc ». Et ensuite, je me suis dit que c'était l'occasion de laisser des leaders émerger. Je ne représente pas le futur du club et je trouvais important que des jeunes joueurs prennent le relais et qu'il n'y ait pas un ou deux joueurs qui assument leurs responsabilités. Mais voilà le but était vraiment de faire émerger des jeunes.
Quels leaders voyez-vous justement émerger cette saison ?
Chez les avants comme chez les trois-quarts il y a beaucoup de joueurs que je vois percer. LASM est un grand club et ce sont ces jeunes-là qui doivent prendre ma place, assurer la relève, et passer derrière des joueurs plus expérimentés.
Est-ce que vous n'êtes pas un peu le « papa » de ce groupe finalement ?
Non je ne me vois pas comme ça. Comme je l'ai dit, je suis encore compétitif et je ne suis pas un donneur de leçons, ça n'a jamais été mon tempérament. Je ne suis pas là pour ordonner aux plus jeunes quoi faire à l'entraînement. Je suis encore là pour prendre du plaisir et me régaler, je pense toujours avoir quelque chose à apporter. Mais je suis là pour les mecs si certains ont besoin d'aide sur des phases particulières bien sûr.
Quelles erreurs commises l'année passée vous et vos coéquipiers devront-ils éviter cette saison ?
Gagner à domicile est l'un de nos objectifs. Mais de manière plus globale, il nous faudra être compétitif tous les week-ends, on doit retrouver les bases. En défense et en conquête, on a été en dents de scie toute la saison, quand un secteur allait, l'autre avait des défaillances et vice versa. Cette saison il faut qu'on tourne à des gros standards, nous devons être performants à chaque match. On a trop de secteurs où on est passé à côté. Et dans ce Top 14 incroyable et impitoyable, il faudra être tueurs. L'année dernière, il y a un paquet de matchs que nous ne devons pas perdre et qui, au final, ont pesé sur notre classement. Et je tiens à rappeler que les joueurs avaient évidemment leur part de responsabilité, ce n'était pas uniquement le staff.
Êtes-vous préparé à retrouver le bruit du Michelin ?
On n'est pas encore préparé mais en tout cas on le veut. On est pressé de retrouver notre public, on sait aujourd'hui l'importance qu'ont les supporters dans le rugby moderne. Et avec le stade qu'on a, il y a tous les atouts pour qu'il soit plein, qu'il y ait une ambiance de folie. C'est vraiment une fierté, quand notre stade est bondé c'est magnifique.
Quels sont vos objectifs personnels pour la saison qui arrive ?
Tout simplement prendre du plaisir, rentrer dans les six et aller au bout dune compétition. Parce que les phases finales c'est beau mais il faut être champion. Mais tout le monde veut gagner évidemment et ce sera à nous d'être performant toute la saison. Plus personnellement je ne suis pas fini ! Pour moi la base c'est d'une, d'avoir ce plaisir de jouer, au-delà du métier c'est une passion. Et ensuite c'est physique. Est-ce que je serai toujours capable de prendre les charges d'entraînement la semaine et celles du match les week-ends ? À partir de là, je pourrai continuer, j'ai envie de continuer et d'avoir la grinta pour gagner tous les week-ends.
Il y a un an vous avez émis le souhait de partir de Clermont, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
Je ne me suis jamais exprimé là-dessus, et ce qui est interne reste en interne, maintenant je suis complètement passé à autre chose. Aujourd'hui je suis pleinement investi à Clermont comme vous le voyez dans mes réponses (rires) et tout ce qui s'est passé la saison dernière est derrière moi.
Entraînez-vous toujours au CUC Aubière ?
Non, j'ai arrêté il y a deux ans car cela me prenait beaucoup de temps. Mais je me suis régalé et c'est toujours quelque chose que j'ai aimé faire, j'ai d'ailleurs passé les premiers diplômes d'entraîneur et Jai donné quelques coups de main à Riom (club de Fédérale 3, N.D.L.R.) et cette année s'il faut passer aider un club ce sera sans souci.
De quoi déjà penser à une reconversion ?
Non, non je ne pense pas à la reconversion parce que je me régale encore à jouer. Maintenant, ça a toujours été dans ma tête je ne suis pas du tout dans l'optique de partir sur l'entraînement tout de suite.
Avez-vous suivi la tournée des Bleus en Australie ?
Oui j'ai un peu suivi, personne ne les voyait faire un résultat en Australie et on a montré que la formation française et le rugby français en général avaient de gros atouts et un gros réservoir pour préparer la Coupe du monde. On a de grands talents et encore plus aujourd'hui avec cette tournée, on voit que l'équipe de France a tout pour s'inscrire sur le haut du tableau et pour gagner surtout ! On a fait plusieurs finales, demies mais on na jamais pu ramener la Coupe du monde en France et j'y crois fermement aujourd'hui.
Vous avez définitivement tourné la page de l'équipe de France
Il faut rêver c'est important (rires) ! Mais non je suis lucide, il y a de très bons jeunes, une grosse génération qui travaille bien. Je suis le premier supporter des Bleus et je suis l'équipe de France et j'espère comme je lai dit qu'ils ramèneront ce titre, c'est tout ce que je peux leur souhaiter !
Est-ce que vous avez des regrets aujourd'hui vis-à-vis de votre parcours ?
Non, non, ça devait être comme ça, c'est mon histoire Ça s'est arrêté comme ça, je n'ai aucun regret, j'ai toujours tout donné pour l'équipe je n'ai jamais triché donc non aucun regret.
Avez-vous le sentiment que vous et votre génération avez essuyé les plâtres pour la génération actuelle ?
Peut-être Je pense qu'on s'est rendu compte de certaines choses qui n'allaient pas dans le système, mais comme je l'ai dit je ne regrette rien de ce qu'il m'est arrivé. Je n'ai aucune rancune, je suis content de voir l'équipe de France tourner car il le faut et aujourd'hui j'espère sincèrement qu'ils ramèneront quelque chose de cette prochaine Coupe du monde !
Gardez-vous toujours un il sur Bourgoin ?
Ouais bien sûr je suis toujours en contact avec les gens du club ! Je suis passé à un gros tournoi de l'école de rugby de Bourgoin, et des choses ont changé positivement. Ils ont envie de revenir en Pro D2 au moins dans un premier temps. Ils ont fait revenir Pascal Papé pour faire bouger les choses, ils essaient de retrouver une âme avec des joueurs qui sont déjà passés par le club. Sébastien Tillous-Borde arrive aussi avec son expérience, des gens mettent les moyens sur le CSBJ donc pour toutes ces raisons je suis rassuré en voyant le futur du club et j'espère que des bonnes choses !
Il a l'air motivé le gamin !!!
Une prolongation ne serait pas exclure après avoir lu ces lignes
Modifié par JB 03, 15 août 2021 - 20:47 .
Mise en forme
- rueducourage, manu01, Myril et 19 autres aiment ceci
2 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet
0 members, 2 guests, 0 anonymous users