Dans La Montagne du jour, un article est consacré à Vito Kolelishvili. pas franchement rassurant.
Vito Kolelishvili, un avenir très flou.
Victime d'un KO lors du match aller à La Rochelle, le flanker géorgirn est depuis à l'arrêt complet, sans perspective sur un éventuel retour sur les terrains.
Perdu de vue depuis le 6 octobre ! Absent donc depuis trois mois, le Géorgien récupère (très) doucement d'une nouvelle commotion, subie sur le terrain de La Rochelle qu'il dût quitter dès la 6ème minute.Reverra-t-ton Kolelishvili sur les terrains cette saison ? "Je ne sais pas, souffle Franck Azéma. Personne ne sait quand il pourra rejouer".
Que sait-on réellement de l'état de santé du troisième ligne clermontois qui n'a joué jusque là que 58 minutes (dont 52 à Pau, le 15 septembre) cette saison? A La Rochelle, le KO a été avéré, mais selon le coach "il n'était pas plus mal que ça après le match. Le problème, c'est qu'il n'y a pas eu un retour à de bonnes constantes les jours qui ont suivi. Avec son passif, on a préféré axer sur la prévention, on ne pouvait pas l'exposer".
De quoi est fait le quotidien du joueur en fin de contrat avec l'ASM en juin prochain? "On le fait se reposer, poursuit Azéma. Aujourd'hui, il fait beaucoup de soins au stade, on essaye de le restimuler. On évolue par paliers. Parfois, il peut faire un peu de vélo, ou de piscine. mais il n'a droit à aucun effort violent".
Le rugby au second plan.
Il va de soi que Kolelishvili (29 ans) est suivi de très près par des spécialistes. "Plusieurs même, précise l'entraîneur. L'objectif aujourd'hui est de savoir comment il va récupérer le mieux possible. Le concernant, je n'ai pas envie de parler rugby, mais de la santé d'un homme, de son bien-être à retrouver. Vito est en effet en fin de contrat chez nous, mais à ce jour, c'est secondaire".
Alors que l'année 2018 a été marquée par l'arrêt prématuré des carrières du Briviste Petrus Hauman (31 ans) et du Gallois Sam Warburton (29 ans), tous en raison d'une répétition de commotions, on peut s'interroger sur la suite de la carrière de Vito Kolelishvili".
Article de Christophe Buron.