Champion du Monde
Posté 02 février 2022 - 18:52
merci, j'étais persuadé que c'était officiel
Les journaux en avaient fait des caisses, au point que le président de l'USAP ne pousse la gueulante, après ça s'est calmé, les négos ont surement repris dans le calme et la discrétion, je n'ai rien vu qui annonce ça officiellement (chez nous), pourtant certains médias l'ont déjà inscrit dans les recrues 
Champion d'Europe
Posté 02 février 2022 - 20:03
merci, j'étais persuadé que c'était officiel
J'ai cependant entendu de nombreuses sources affirmer que c'était le cas officieusement, All Rugby considère par exemple que c'est acquis.
Joueur de 1ère série
Posté 13 février 2022 - 21:07
Selon le Midol, le sudaf GELANT va rejoindre le R92.
Ni pour ni contre, bien au contraire!
Posté 13 février 2022 - 21:13
Selon le Midol, le sudaf GELANT va rejoindre le R92.
Drôle de choix, c'est pas comme ça que l'ambiance du gymnase va se réchauffer!
Champion d'Europe
Posté 13 février 2022 - 21:22
Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux
Posté 13 février 2022 - 21:23
Drôle de choix, c'est pas comme ça que l'ambiance du gymnase va se réchauffer!
Champion d'Europe
Posté 19 février 2022 - 17:07
Le Racing poursuit son recrutement fidjien en enrôlant l'ailier des Zèbres et par ailleurs champion olympique Asaeli Tuivaka : https://www.rugbyram...987/story.shtml
Ce dernier remplacera donc Teddy Thomas alors que Juan Imhoff devrait finalement poursuivre son aventure francilienne.
Champion du Monde
Posté 19 février 2022 - 17:11
Drôle de choix, c'est pas comme ça que l'ambiance du gymnase va se réchauffer!
Logiquement il aurait dû signer à Auch.
Champion d'Europe
Posté 21 février 2022 - 15:24
Juan Imhoff vient de prolonger de deux saisons : https://www.rugbyram...272/story.shtml
Guest_Laduree_*
Posté 21 février 2022 - 15:34
Juan Imhoff vient de prolonger de deux saisons : https://www.rugbyram...272/story.shtml
J'vais reprendre des moules tiens.
Champion du Monde
Champion d'Europe
Posté 21 avril 2022 - 20:01
Jusqu'ici, aucun membre du premier cercle de Fabien Galthié (*) n'avait émis l'envie ou l'hypothèse de s'engager dans un autre projet une fois la Coupe du monde 2023 terminée. À un an et demi de l'échéance, on savait que le temps des questionnements était venu. Tous les membres du staff attendaient la fin du dernier Tournoi - couronné d'un Grand Chelem, le premier depuis douze ans - pour se pencher sérieusement sur le sujet de leur avenir personnel, tous ayant bien conscience que les places sont chères, rares ou verrouillées dans les clubs de Top 14.
Rester avec les Bleus jusqu'à la Coupe du monde 2027 a bien sûr quelque chose d'aguichant, la jeunesse de cette génération de joueurs autorisant les plus belles des promesses au moins jusque-là. Encore faut-il connaître les desiderata du chef de cabine Fabien Galthié, qui, lui, vient de prolonger son contrat avec la FFR jusqu'en 2027. Comme l'a rappelé récemment le président Bernard Laporte, c'est le sélectionneur, et personne d'autre, qui construira son staff pour la seconde période de son mandat. Le sélectionneur ne doit pas ignorer que plusieurs de ses lieutenants sont l'objet de convoitises.
Pendant le dernier Tournoi, il ne s'est pas écoulé une semaine sans que la presse anglaise ne relaie l'appel, formulé par un ancien international ou sélectionneur (Clive Woodward pour ne citer que lui), au rapatriement de Shaun Edwards par le premier Eurostar post-Coupe du monde. Pour l'instant, la seule chose qu'on savait de la composition du staff des Bleus après la Coupe du monde en France, c'est que Galthié en resterait le patron. On en sait désormais une autre : Thibault Giroud sortira du cercle.
L'ancien bobeur (48 ans) a signé au Racing 92 pour quatre ans. Passé par le foot américain et le rugby à XIII, il connaît les contraintes du travail quotidien dans un club, de Top 14 (Section Paloise, Biarritz du temps des Galactiques, Toulon) ou d'ailleurs (Saracens et Glasgow). Pour le club de Jacky Lorenzetti, c'est un coup, et un gros. En recrutant celui qui a transformé le châssis et le moteur des joueurs du quinze de France, le Racing augmente son pouvoir de séduction, en particulier sur des joueurs désireux de travailler (ou retravailler) avec Giroud.
« On a travaillé dans l'anticipation, pour que tout le monde sache où on va et avec qui on y va, explique le manager Laurent Travers. C'est la conjonction de deux réalités qui fait qu'on en est arrivé là : d'un côté, les personnes en charge actuellement de la préparation physique du Racing ont fait savoir leur envie d'arrêter, de partir vers d'autres projets d'ici 18 ou 24 mois. D'un autre, Thibault Giroud était en fin de contrat en 2023. On est entré en contact avec lui, on s'est mis d'accord et on en est très heureux. Nous avons informé le sélectionneur Fabien Galthié et le président Bernard Laporte. Je n'ai aucun doute sur le fait que l'engagement de Thibault pour que la France soit championne du monde à la maison sera total. Je veux aussi insister sur une chose : nous sommes pleinement satisfaits du travail de Gilbert Gascou et Michel Mori (les responsables de la préparation physique). Ils sont avec moi depuis des années. Je sais leur qualité et leur fidélité. Avec Gilbert, on était déjà ensemble à Montauban. Il y a quatorze ans ! »
Si l'arrivée de Giroud est un joli coup pour le Racing, elle constitue, en miroir, une perte importante pour Galthié et le staff des Bleus. Désiré par le sélectionneur - ils avaient collaboré ensemble au RC Toulon en 2017-2018 -, exigé même, Giroud faisait partie des éclaireurs - au même titre que Laurent Labit - greffés au staff de Jacques Brunel dès la Coupe du monde au Japon, à l'automne 2019. Histoire de ne pas perdre de temps, et si possible d'en gagner. Pour lui, Galthié a créé un poste sur-mesure, qui n'existait pas avant : directeur de la performance. Avec sa méthodologie et son équipe, Giroud a su en quelque sorte dégraisser le mammouth. Transformer le profil athlétique de plusieurs joueurs. Et aider à ce que l'équipe de France soit plus en phase avec certaines exigences du rugby international.
(*) Dans ce cercle, on trouve, outre Galthié et Giroud, Raphaël Ibañez (manager), Laurent Labit (entraîneur de l'attaque), William Servat (entraîneur des avants et des tâches spécifiques), Shaun Edwards (entraîneur de la défense), Karim Ghezal (entraîneur des avants, spécialiste de la touche)
Champion d'Europe
Posté 22 avril 2022 - 09:39
Juan Imhoff vient de prolonger de deux saisons : https://www.rugbyram...272/story.shtml
C'est cool. Il deviendra alors le premier joueur dans l'histoire du club à avoir remporté un titre dans les années 2020 (prédiction) et le fameux titre de 1990.
Enfin remarque, non c'est pas vrai. Chavancy aussi. Enfin pour Imhoff, j'espère juste qu'il sera encore en forme pour 2027. Les Pumas comptent sur lui.
Champion d'Europe
Posté 04 mai 2022 - 06:05
Le temps ne change rien à cette affaire. Laurent Travers utilise toujours le vouvoiement quand il s'adresse à son président. Le couple qu'il forme avec Jacky Lorenzetti a beau avoir bientôt dix ans d'âge - il est le plus ancien dans le paysage tourmenté du Top 14 -, entre eux, ce sera toujours à tu et à vous. Si Travers possède un sens certain de la déférence due à son patron (c'était le cas avec Revol à Castres), le « Commandante Lorenzetti » ne se départit jamais de son principe de fidélité, loyauté envers ses managers.
« J'ai besoin d'affectif dans le travail, d'avoir une totale confiance. Et la confiance se gagne dans le temps, indique le big boss. Avec Laurent, on n'a presque plus besoin de s'expliquer les choses. Il sait par exemple depuis longtemps que son président a horreur qu'on ne réponde pas au téléphone quand il appelle (sourire). Ça fait vieillard et sénile mais il y a des collaborateurs qui sont avec moi depuis vingt-cinq ans, du temps de Foncia. »
Autant Lorenzetti aime qu'on en vienne vite au fait quand on a quelque chose à lui demander, autant il privilégie le temps long pour son club et ses entraîneurs. Il y a dix ans, malgré la motion de défiance portée par 32 joueurs contre le management de Pierre Berbizier, Lorenzetti avait soutenu celui qu'il appelait Jésus, et viré le meneur de la fronde Sébastien Chabal, le rugbyman le plus célèbre de France en ce temps-là. Le président avait l'habitude de répondre que « Pierre Jésus Berbizier »« était en CDI au Racing. » Il pourrait dire la même chose de l'apôtre Toto (Laurent Travers). « Je me suis reproché de ne pas avoir assez défendu Toto quand il s'est fait attaquer en fin de saison dernière. J'ai paré les attaques de l'extérieur mais je ne suis pas monté au créneau assez tôt contre les attaques venues de l'intérieur. C'était pourtant les plus dures. »
« L'arrivée de Thibault Giroud, c'est le premier acte de notre réorganisation, dit Lorenzetti. Il arrivera chez nous après la Coupe du monde 2023. Dans ce dossier, toute notre action a été guidée par la volonté de ne pas nuire à l'équipe de France. Bernard Laporte et Fabien Galthié ont été prévenus, informés. Pour chapeauter le secteur médical, nous allons enregistrer le retour de Sylvain Blanchard (ancien médecin de l'OM parti à l'AS Monaco l'an dernier). »
Quant au nom du successeur de Laurent Travers, la réflexion est déjà lancée, sachant que tout tourne autour de la Coupe du monde 2023. Au Racing, la singularité vient du fait que c'est « Laurent qui choisira son successeur » (dixit Lorenzetti) et Travers qui rédigera la fiche de poste puis fera passer les entretiens d'embauche. « Je garde en tête ce que m'a dit le président, renseigne Travers. Je dois recruter quelqu'un en évitant absolument de lui faire ce que je n'aurais pas aimé qu'on me fasse. Ce quelqu'un sera le patron du sportif, à cent pour cent. Ce ne sera pas un autre moi. On cherche quelqu'un capable de maintenir l'ambition du Racing, de faire grandir le club en gagnant. Quelqu'un pour gagner et durer. »
« Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que Laurent (Travers) sera, dans un futur proche, le président de notre directoire »
Jacky Lorenzetti, président du Racing 92
« On ne construit pas pour trois ans, abonde le patron. Pourquoi ne pas promouvoir Dimitri Szarzewski ? Il a entraîné les cadets, les espoirs, mais ce n'est que sa deuxième saison avec les pros. Il sait qu'il doit être patient. Il monte en gamme et il a tout pour devenir un futur manager. » La question du « qui » n'est pas tranchée, celle du « quand » non plus. « Bien sûr, on s'est posé la question de la lassitude, de l'érosion du message, explique le président. Toto est là depuis dix ans. J'ai entendu ce qui se disait des dernières années de Guy Novès à Toulouse. On a rectifié année après année certaines choses dans le staff mais Laurent est toujours resté le meilleur patron sportif possible pour nous. »« Si on estime que c'est bien pour le club, on est de grands garçons, on saura faire une année de plus ou une année de moins », résume Travers.
« On ne s'interdit rien ni sur le timing, ni sur la nationalité, dit Lorenzetti. Ni sur le fait que Toto puisse garder la main jusqu'en 2024. Il y a des clubs où le président se prend pour l'entraîneur, pas ici. On va être clair : si Patrick Serrière (directeur général et figure du club) nous quitte à la fin de la saison, c'est parce qu'il souhaitait quelques prérogatives sur le sportif. Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que Laurent sera dans un futur proche le président de notre directoire tandis que je serai président du conseil de surveillance, chargé de fixer les grandes orientations stratégiques. » Dans la cinquième République du Racing, on sait qui est à l'Élysée et qui garde Matignon.
Au moment d'attaquer cette saison, le Racing avait vingt-deux casseroles sur un feu vif. Vingt-deux joueurs de son effectif en fin de contrat. Vingt-deux migraines en puissance. « Je reconnais mon erreur, dit Lorenzetti. Ce n'était pas la bonne stratégie. On n'aurait pas dû se retrouver dans cette situation. »
Ce grand brouillard d'incertitudes a perturbé l'équipe pendant les premiers mois, tout en accaparant la chefferie qui aura donné beaucoup de son temps dans ces négociations. « C'était perturbant, nous disait Antoine Gibert récemment. Parce qu'au-delà de perdre un collègue ou un super joueur, on ne savait pas si on allait perdre un ami d'enfance, parfois un frère. »
« Il était capital que nous protégions les fruits de notre formation »
Jacky Lorenzetti
À l'arrivée, Lorenzetti et Travers sont parvenus à renouveler quatorze joueurs en fin de bail (des historiques comme Chavancy, Ben Arous et Imhoff, des enfants du club comme Chat, Kolingar, Diallo, Le Garrec, Gibert, mais aussi Chouzenoux, Gogichashvili, Spring, Oz, Bresler). Même s'il n'a quasiment pas pu jouer pendant deux ans, le Racing a tenu aussi à prolonger l'aventure avec le malheureux Fabien Sanconnie dont la greffe au genou gauche n'avait pas pris.
Le point de compression a donc fonctionné. Malgré le rentre-dedans de certaines grosses écuries du Top 14, l'hémorragie a été contenue. « Il était capital que nous protégions les fruits de notre formation, en tout cas le plus possible, insiste Lorenzetti. Deux vont nous quitter, Teddy Baubigny (Toulon) et Georges-Henri Colombe (La Rochelle). Pour respecter le salary cap, tous les joueurs que nous avons renouvelés ont consenti une baisse de salaire. Et malgré cela, la balance départs-arrivées penche dans le sens des départs. On a engagé six recrues tandis que neuf joueurs vont nous quitter. »
Parmi ces neuf, deux compagnons au long cours, présents au club depuis 2012 et 2014 : Teddy Thomas (La Rochelle) et Maxime Machenaud (Bayonne), et deux garçons que le Racing aurait bien aimé conserver, Yoan Tanga (La Rochelle) et Kurtley Beale (Waratahs). « Kurtley s'est extrêmement bien intégré dans l'équipe, indique Lorenzetti, mais le sélectionneur australien ne lui a pas laissé le choix : pour la Coupe du monde, il devait rentrer (malgré ses 95 sélections, il ne bénéficie pas de la jurisprudence Giteau). Mais il y a une possibilité pour qu'il revienne avec nous juste après la Coupe du monde. »
Pour répondre au départ imprévu de Beale, le Racing a attiré Warrick Gelant, un champion du monde sud-africain, titulaire contre le Canada et la Namibie pendant le tournoi au Japon en 2019. Arrière ou ailier des Stormers, explosif mais souvent freiné par les blessures, Gelant (26 ans, 10 sélections) trimbale sur son dos l'étiquette du futur grand espoir Springboks depuis qu'il a dix-sept ans. Au Racing, il rejoindra un autre champion du monde, Trevor Nyakane, recrue arrivée en avance.
À l'Arena, la saison prochaine, il faudra ouvrir grand la porte de derrière pour faire entrer « le tank ». C'est le surnom de Asaeli Tuivuaka (26 ans), champion olympique à 7 avec les Fidji, actuellement au Zebre de Parme. Son histoire est touchante : il a perdu son frère aîné, décédé pendant un entraînement avec son équipe à 7, et a pensé tout arrêter. « Mon frère voulait jouer un jour pour l'équipe nationale mais n'a pas eu cette chance, a raconté Tuivuaka. J'ai décidé de réaliser son rêve. »« Il a la même morphologie que Tuisova et joue au même poste, signale Travers. Il n'a pas encore son niveau mais on espère qu'il va y arriver. » Deux autres Fidjiens, qui ont l'avantage d'être JIFF (Joueur issu des filières de formation), débarqueront au Plessis en provenance de Brive : le numéro 8 Kitione Kamikamica (26 ans) et le talonneur Peniami Narisia (24 ans). Un autre talonneur, venu de Nevers avec un diplôme d'ingénieur en poche, Janick Tarrit (23 ans) a été engagé.
Travers connaît même sa première recrue pour la saison post-Coupe du monde. « Jordan Joseph reviendra avec nous, il lui restera alors une année de contrat. Si on a songé le récupérer quand on a su que Tanga partait ? Non, un prêt de six mois aurait été un coup d'épée dans l'eau. À Pau, on laisse à Jordan du temps pour évoluer. »
Equipe de France
Posté 04 mai 2022 - 08:33
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