nos mèdailles à turin....
#31
Posté 21 février 2006 - 13:25
Merci a eux
#32
Posté 21 février 2006 - 13:30
J'ai bien cru que Poirée allait tout faire foiré mais il s'est bien rattrapé le bougre Au moins il nous a permis d'avoir un suspens d'enfer
Il lui manque plus que l'or maintenat, peut etre pour le mass start, il a plus le choix maintenant
#34
Posté 21 février 2006 - 15:21
oui j' essaye d' anticiper les résultats et hop je clic...C'est quasiment du direct lancien
J'ai bien cru que Poirée allait tout faire foiré mais il s'est bien rattrapé le bougre Au moins il nous a permis d'avoir un suspens d'enfer
Il lui manque plus que l'or maintenat, peut etre pour le mass start, il a plus le choix maintenant
#38
Posté 23 février 2006 - 10:41
he he hemerci l'ancien grace a toi je fais des economies je n'achete plus le journal.
#40
Posté 23 février 2006 - 13:26
#41
Posté 23 février 2006 - 19:37
plaisirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrMerci Lancien
#42
Posté 24 février 2006 - 10:59
#44
Posté 04 mars 2006 - 16:19
Et puis Pontarlier, capitale olympique française, la Franche-Comté, le Doub "Petite Sibérie française" sous les feux de la rampe MDR! (Journal télé régional FR3 Franche-Comté, lun 27 fév, mer 1er mars et puis l'hilarante Cérémonie des médaillés au Conseil général du Doubs Ah, ces doubistes! Très cartésiens, très "émotion contenue"! )
Eux, ce sont des champions authentiques qui redonnent confiance et amour dans le sport, qui redonnent du sens aux termes performance sportive, pas des starlettes de sports pourris par le fric et les médias...C'est beau. Je vais essayer de suivre beaucoup plus les sports d'hiver maintenant et celà pendant toute l'année et leur faire de la pub.
Ceci dit, en furetant çà et là, on découvre que les journaux ont déjà bien essayé de miser sur des calandriers photos cucu la praloche (très en vogue depuis les DdS du SF...) de nos skieuses pour populariser leurs disciplines très méconnues...
cf. Filles du froid par "Sport"
Il le sentait vraiment qu'il allait réussir à la faire sa médaille, lui, au vu de ce qu'il disait avant les Jeux . C'en est encore plus fort. Il avait prévenu, il revenait en pleine forme au fur et à mesure que le jour-J approchait malgré une blessure grâve récente, il avait fait le meilleur entraînement, tout le monde était au courant qu'il y croyait mais eux n'y croyait pas, il part 30ième et il les explose tous comme annoncé humblement mais clairement. RES-PECT. :
Pas mal la revue de presse, non?
#45
Posté 04 mars 2006 - 16:32
Quelques articles sur ce gamin bien sympa avant le silence radio de quatre ans qui va suivre...
Jason Lamy Chappuis 19 ans.........en combiné nordique individuel....
à noter qu il a sauter a 132 m....
pas de MEDAILLE........mais une trés belle 4é place à 20 secondes du vainqueur...bravo à ce bel espoir.....
Et un lien vers des sites français sur le saut à ski et le combiné nordique tant qu'on y est.
Jason Lamy-Chappuis : Envol Olympique
Parution: SPORT#79
Jason Lamy-Chappuis, 19 ans, est la révélation de la saison en combiné nordique. Un champion que les Yankees nous envient... car il a la double nationalité franco-américaine.
Parce qu'il pratique le combiné nordique, une discipline dans laquelle il faut enchaîner le saut à skis et le ski de fond et qui reste très confidentielle en France, Jason Lamy-Chappuis est inconnu du grand public. À 19 ans, même s'il est l'un des espoirs de médaille tricolore des Jeux de Turin, il n'intéresse pas encore les médias et encore moins les sponsors. Un sponsor, Jason pourrait pourtant en trouver un facilement : il est en effet une publicité vivante pour le Club Med. « Mon père, qui est français, et ma mère, qui est américaine, se sont rencontrés dans les années 80 au Club Med de Copper Mountain, dans le Colorado, où ils étaient moniteurs de ski, raconte le jeune homme. J'ai passé les trois premières années de ma vie dans ce club, ce qui était une vie plutôt spéciale, parce que j'étais le seul enfant à vivre là-bas».
Le kid de Bois d'Amont
En 1990, les parents de Jason s'installent à Bois d'Amont dans le Jura, l'un des hauts lieux du ski nordique, où, pour se fondre dans le paysage local, il se met à pratiquer ski de fond et saut à skis. « Les entraînements de sauts avaient lieu le vendredi soir et c'est cette perspective qui me faisait tenir toute la semaine à l'école », se souvient Jason. Pour le « kid » de Bois d'Amont, tout cela n'est qu'un jeu. Pour son entourage, en revanche, il devient vite évident qu'il a des aptitudes exceptionnelles. « Déjà rapide en ski de fond, il s'est révélé encore plus doué pour le saut, raconte Nicolas Michaud, son ancien entraîneur devenu aujourd'hui le patron de l'équipe de France. Même si je ne lui ai jamais dit, afin qu'il ne se monte pas la tête, je sais depuis qu'il a 12 ans, que Jason est taillé pour devenir champion olympique. » Ce que le staff français ambitionne pour Jason, c'est une victoire aux J.O. de 2010 à Vancouver, pas à ceux de 2006, auxquels il n'est même pas censé participer. « Pour être sélectionné, il fallait s'être classé quatre fois dans les quinze premiers lors des épreuves de Coupe du Monde entre décembre 2004 et janvier 2006. Ce que je n'avais jamais réussi une seule fois de ma vie, rigole Jason. Donc jusqu'au mois de novembre dernier, je ne m'imaginais pas une seule seconde me qualifier pour Turin.» Mais, en deux mois, Jason passe du statut de non-sélectionnable à celui de leader de l'équipe de France. Entre début décembre et fin janvier, il dispute douze épreuves de Coupe du Monde et se classe douze fois dans les quinze premiers, signant au passage les deux premiers podiums de sa carrière.
Futur pilote chez Air France
Cette explosion prématurée au plus haut niveau donne rétrospectivement des sueurs froides à ses entraîneurs, qui savent qu'ils ont failli perdre leur champion à deux reprises. « À cause des études, tout d'abord, parce que Jason est un élève brillant. Au centre d'entraînement de Prémanon, nous n'avions pas les moyens de l'épauler. Évidemment, après avoir décroché son bac S avec mention bien il y a deux ans, nous avons mis des profs à sa disposition afin qu'il puisse suivre comme il le voulait sa licence de maths, explique Nicolas Michaud. Le second problème est financier. J'ai un budget de 4 000 euros par an pour le rémunérer. Or, comme il a la double nationalité, l'équipe américaine l'a approché pour qu'il rejoigne ses rangs en lui proposant 60 000 euros de salaire annuel et un gros contrat de sponsoring ». Jason, loyal, ne daigne pas répondre à l'appel des sirènes américaines même s'il précise que leur approche était diplomate: «Oui, ils ont demandé mais c’était plutôt amical. En fait, ils ont trois bons combinés et il leur manque un peu un quatrième. Mais c’est hors de question pour moi.»« J'ai été formé en France par des entraîneurs français qui m'ont fait découvrir et aimer ce sport, et à qui je dois tout. C'est donc à eux que j'ai envie d'offrir mes futures victoires, avec eux que je veux les partager, explique-t-il. Je me sens beaucoup plus français qu'américain après tant d'années en France, même si j'ai hérité de leur fameux fighting spirit, qui fait qu'en compétition, je suis toujours galvanisé et gonflé à bloc.» La semaine prochaine, à Turin, c'est sous les yeux de toute sa famille américaine, «des éleveurs de bétails babas cool du Montana qui font le déplacement en Europe pour la première fois de leur vie », qu'il tentera d'offrir à la France une médaille en combiné nordique, avec quatre ans d'avance sur le planning prévisionnel. «Je ne me mets pas de pression, car je suis encore très jeune et je veux disputer les Jeux de 2010 et ceux de 2014. Mais dans tous les cas, j'ai besoin d'une médaille. Après avoir passé l'an dernier mon premier brevet sur des avions monomoteurs, je me destine à devenir pilote de ligne. Je veux entrer chez Air France et avouez quand même, que lorsque je passerai l'oral de leur concours, ça serait assez classe de glisser dans la conversation que je suis champion olympique », conclut malicieusement le futur commandant Lamy-Chappuis. Avec lui, le combiné nordique tricolore a en tout cas quelques belles heures de vol devant lui.
Claire Raynaud
http://www.freesport...
Sports
Combiné nordique. À 19 ans, le Français signe une 4ème place prometteuse.
Jason Lamy-Chappuis prend son envol olympique
par Dino DIMÉO
QUOTIDIEN : mercredi 22 février 2006
Combiné nordique, sprint
Or : Felix Gottwald (Aut)
Argent : Magnus Moan (Nor)
Bronze : Georg Hettich (All)
Jason Lamy-Chappuis n'a rien à regretter en terminant derrière un trio déjà gagnant le 11 février lors de l'épreuve individuelle. Il refusait de toute façon, d'emblée, l'étiquette de « médaillable » que certains voulaient lui attribuer avant ces Jeux. L'Autrichien Felix Gottwald, en or hier à Pragelato, n'a laissé aucune chance à ses deux compères Magnus Moan et Georg Hettich. Le premier n'imaginait que la victoire tant il se sentait en forme. Le second a été forcé de rendre les armes : «Dans la dernière montée, j'ai vu Felix partir. Je me suis dit que c'était fini.» Gottwald, 30 ans, s'était déjà distingué à Salt Lake City avec trois troisièmes places. Dans l'épreuve du sprint disputée sur 7,5 km, l'Autrichien a attaqué dans la dernière bosse, laissant le Norvégien et l'Allemand se partager l'argent et le bronze. Après avoir récupéré, le médaillé d'or a expliqué : «C'est un moment très spécial pour moi, j'ai atteint le sommet de ma carrière sportive. J'avais un très bon pressentiment ces derniers jours, car je me sentais très bien en ski de fond. C'est formidable, quand on s'entraîne pendant des années, d'obtenir le titre tant espéré.»
«Avions.» Le jeune espoir français du combiné (Libération d'hier), lui, a franchi la ligne 22 secondes plus tard, après avoir tenu le rythme infernal des trois fondeurs jusqu'au sixième kilomètre. Gottwald, en or lors du concours par équipes, et en argent en individuel, fait donc le plein, même si une petite gêne à cause des affaires de dopage qui touchent les Autrichiens a accompagné ce résultat (lire page 25). Gottwald s'est énergiquement défendu : «J'habite Ramsau car j'y ai une fiancée et Walter Mayer (1) n'a jamais été mon entraîneur.»Tout le monde s'accorde donc à dire que les trois meilleurs du moment se sont logiquement imposés. Il manque juste le Finlandais Hannu Manninen, pourtant déjà assuré de remporter la Coupe du monde 2005, qui justifiait : «J'ai été malade pendant quatre jours. Je n'avais pas mon ski ni la puissance nécessaire pour revenir sur les meilleurs.» Derrière ce que Sylvain Guillaume, l'ancien médaillé d'argent d'Albertville, qualifie d'«avions», la quatrième place de Jason est plus que prometteuse. Ému, Fabrice Guy, l'ancien champion olympique, en était tout chose : «C'est une belle relève. Ça ouvre tellement de belles choses pour l'avenir de ce sport méconnu en France.»
L'Allemand Hettich, qui finit 13 secondes devant le jeune Français, fut miraculeusement vainqueur du saut le matin (il n'en revenait pas lui-même). Il s'est donc élancé le premier en course, avec cinq secondes d'avance sur Jason Lamy-Chappuis. Le jeune Jurassien, sans doute un des meilleurs sauteurs du circuit des combinés en ce moment, avait terminé deuxième du saut presque une contre-performance pour lui avec un bond à 132 mètres. Un vent tourbillonnant a légèrement perturbé l'épreuve, la retardant et nivelant quelque peu les différences. Dans de meilleures conditions, Lamy-Chappuis aurait pu vraiment partir en tête du sprint s'il avait bénéficié d'une plus grosse avance en saut (en combiné, les points sont convertis en temps selon le barème de 4 secondes par point). Fabrice Guy analysait néanmoins : «Il a fait une super course de fond. Il progresse à chaque fois. Et, sur 7,5 km, il a montré qu'il était en mesure de gérer une avance.» Jason a tenu le rythme, restant au contact de gars potentiellement beaucoup plus forts que lui. Déçu d'échouer au pied du podium ? Pas le moins du monde : «Ce sont mes premiers Jeux et je visais une place dans les dix premiers. Après c'est une autre histoire. On était huit pour trois médailles et tout s'est joué dans la dernière bosse. Avec Hettich, on s'est entraidés au début. On l'avait déjà fait en Coupe du monde. Mais là, ce sont les Jeux. Derrière, ça remontait assez vite. Ensuite, quand ils ont accéléré, je n'ai pas pu suivre.»
Jason Lamy-Chappuis sait parfaitement qu'il lui faut progresser en ski s'il veut gravir un palier. Et, sur sa marge de progression, il a la confiance de ses 19 ans. Fabrice Guy également : «Le plus dur dans notre discipline, c'est de progresser en saut, et lui, il saute super bien.» Pour l'occasion, Fabrice Guy se souvient de ses premiers podiums : «J'avais 21 ans. Lui, à 19 ans, il en a déjà fait deux en sprint. C'est de bon augure pour les prochains Jeux.»
«Concentre-toi !» Dans l'aire d'arrivée, Nicolas Bal, 27 ans, deuxième «combiné» français engagé dans ce sprint, est bien sûr très déçu de sa 27ème place. Il reconnaît qu'il n'avait pas toute sa tête : «À un moment je me suis dit : "Concentre-toi sur ta course !" En fait, je suivais dès que je le pouvais la course de Jason. Je le regardais dans la montée, je cherchais à savoir où il était.» Celui qui partage sa chambre avec lui en avait oublié qu'il participait lui aussi aux Jeux olympiques.
Dans les tribunes très clairsemées, les supporters venus d'Autrans (Isère) ou du plateau de Mouthe (Doubs), les deux berceaux du ski nordique, font un foin d'enfer en plus de la famille de Jason. Parmi eux, Jacques Gaillard, l'entraîneur de l'équipe tricolore qui a décroché l'or à Albertville, venu spécialement assister à un exploit du «petit». Il est reparti rassuré : la relève bleue est en piste.
(1) Entraîneur autrichien exclu à Salt Lake City en 2002.
SPÉCIAL J.O. D'HIVER 2006
Jason Lamy-Chappuis pense déjà aux Jeux de Vancouver...
NOUVELOBS.COM | 21.02.06 | 17:35
À seulement 19 ans, il sait que sa quatrième place dans le combiné nordique est pleine de promesses.
Quatrième de l'épreuve de sprint du combiné nordique aux Jeux olympiques de Turin mardi 21 février, Jason Lamy-Chappuis s'est donné rendez-vous dans quatre ans à Vancouver.
Le Français d'origine américaine, âgé de seulement 19 ans, a payé ses lacunes en ski de fond pour échouer à un peu moins de 13 secondes du podium.
"Je suis content de cette quatrième place. Pour mes premiers Jeux, c'est génial", a-t-il dit.
Mais Lamy-Chappuis, sous ses airs d'agneau, est un compétiteur féroce.
"Je ressens quand même une petite pointe de déception car la médaille et le podium n'étaient pas très loin", a-t-il ajouté.
"Je ne suis pas encore assez fort en fond. Mon seul regret est sur le concours de saut."
L'épreuve a été arrêtée après le passage de 16 concurrents en raison d'un vent trop fort. Puis la girouette a tourné dans le mauvais sens pour Lamy-Chappuis, deuxième du concours avec un saut à 132 mètres.
"Dans quatre ans, j'aurai 23 ans"
"Quand la compétition a été arrêtée, on avait le vent dans le dos. Quand ça a repris, on l'avait de face et cela nivelle les valeurs", a expliqué le jeune Français, dont le point fort est le saut.
Avant le départ du fond, Lamy-Chappuis s'est entretenu avec l'Allemand Georg Hettich, qui partait cinq secondes avant lui.
"On s'est parlé et on s'est dit que l'on allait collaborer sur les premiers kilomètres", a-t-il dit.
"Quand les gros ont accéléré, j'ai lâché dans la dernière bosse."
Lamy-Chappuis, 11e du 15 km individuel la semaine dernière, sait toutefois qu'il a le potentiel pour voir beaucoup plus haut.
"Dans quatre ans, j'aurai 23 ans. Je serai à maturité physique pour le fond", a-t-il promis.
(Reuters)
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