Ben y a pas eu de matchs. Laval venait clairement chercher un 0-0, ce qu'ils avaient déjà fait l'an dernier dans le match le plus ennuyeux au Montpied de ces dernières années. Cette fois heureusement, le compteur a été vite débloqué. Alessandrini, qui paraissait moins en jambes que d'habitude en début de match, obtenait un pénalty sur l'un de ses dribbles que Privat transformait !
Derrière Laval tentait tant bien que mal d'égaliser, et se procurait 2 actions potentiellement dangereuses mais à chaque fois, la frappe n'était pas cadrée. Fin de mi-temps assez ennuyeuse et 1-0. Scelzo (qui a donné seul le coup d'envoi, pas de Parra finalement), Dato, Ric, Pierre, Canale et Baby venaient nous faire un p'tit coucou à la mi-temps, merci c'est sympa
Dès la reprise Privat encore lui, doublait la mise sur une jolie action perso. Un peu de chance sur l'effacement du premier défenseur mais une superbe conclusion ! Du coup Laval lançait 2 attaquants, mais ils n'auront plus d'occasion sérieuse jusqu'à la fin. A l'inverse, ainsi découverts, Clermont se jetait à l'abordage pour soigner sa différence de buts. Le troisième but de Privat était refusé pour un "ascenseur" peu évident de sa part sur le corner qui précédait. Un lob parfait d'Alessandrini l'était également, pour une main cette fois assez nette de Privat. Un Privat décidément partout : idéalement placé pour marquer enfin son premier hattrick de la saison, le gourmand Sauvadet l'oubliait complètement et préférait envoyer une mine dans un angle bien trop fermé.
Au final Clermont a assurré et rassurré les mauvaises langues qui lui prédisent le National à la moindre défaite (
), avec une défense qui n'est certes pas la meilleure sur le papier mais avait déjà le mérite d'être composée de joueurs jouant tous à leur vrai poste, une première depuis longtemps. Placé arrière droit, Moullec a fait un nouveau très bon match, tout comme le jeune 33 (oublié son nom ?) titularisé pour la première fois au Montpied, très bon dans son rôle. Lubasa a aussi montré qu'il mérite sa place, laissant sur place son adversaire de nombreuses fois. Les seules déceptions sont venues du banc : au lieu de porter le coup fatal à une équipe de Laval complètement démunie, ils n'ont pas pesé. Haquin n'a pas touché un ballon - c'est encore ce qu'il fait de mieux en même temps - , Namli a voulu trop en faire, et Sauvadet a joué la carte perso sur sa seule action dangereuse.
