1ère apparition dans le groupe pro demain.
Yep , après son premier match officiel avec la N3 le week-end dernier.
Posté 10 février 2023 - 20:09
1ère apparition dans le groupe pro demain.
Posté 11 février 2023 - 08:16
Jeudi, Yohann Magnin est arrivé pile à l'heure du rendez-vous, affichant une étonnante décontraction à quarante-huit heures de la réception de l'OM. « Ça va être une belle fête pour le club et la ville, prédit le milieu de terrain de 25 ans. On a la chance de ne pas avoir la pression du résultat. On veut faire plaisir à notre public et prendre des points. » Au club depuis l'âge de 12 ans, Magnin (sous contrat jusqu'en 2025) a franchi toutes les étapes avec le Clermont Foot, sans passer par le centre de formation qui n'existait pas encore à l'époque.
Le Clermontois est pourtant parvenu à atteindre le monde pro après avoir décroché une licence en STAPS. Son parcours atypique a été marqué par deux deuils en 2020 et une grave blessure quelques mois plus tard. Il s'est relevé pour atteindre son objectif de jouer dans l'élite comme il en avait fait la promesse à son père.
« Vous avez signé votre premier contrat pro en janvier 2019 à presque 22 ans. Était-ce une évidence pour vous de devenir footballeur professionnel ?
J'ai toujours vécu pour le foot. Secrètement, j'en rêvais. Mais c'était quelque chose d'inatteignable pour moi. Un rêve beaucoup trop lointain. Alors quand j'ai signé ce contrat pro, c'était une étape incroyable. Six mois auparavant, j'étais sur les bancs de la fac. On me l'aurait dit, je n'y aurai pas cru. J'ai l'esprit de compétition, je me remets tout le temps en question, je sais ce que je suis capable de faire. Je ne l'ai pas vécu comme la ligne d'arrivée, au contraire.
« J'avais besoin du foot pour aller mieux mais chaque entraînement et chaque match me ramenaient tellement à mon père que ça me détruisait un peu plus. Je ne prenais plus aucun plaisir à jouer... »
Yohann Magnin
La crise du Covid et l'arrêt des compétitions ont perturbé votre parcours. Mais vous aviez retrouvé une place dans l'équipe en Ligue 2, lors de la saison 2020-2021 avant de vous blesser. Que vous reste-t-il de cette saison ?
Elle est particulière car j'ai perdu mon papa le 26 octobre. Les obsèques ont eu lieu le 30 octobre. Le lendemain, j'ai tenu à jouer à Valenciennes (3-1). Deux mois jour pour jour après mon papa, je perds ma grand-mère paternelle. À partir de ce moment, il y a eu une bascule psychologique. J'avais besoin du foot pour aller mieux mais chaque entraînement et chaque match me ramenaient tellement à mon père que ça me détruisait un peu plus. Je ne prenais plus aucun plaisir à jouer. J'étais en pilotage automatique jusqu'à ma blessure en avril (contre Amiens, le 14 avril, 3-0), tout seul, sur un appui. C'est clairement mon corps qui a dit stop. Mon esprit n'en pouvait plus. Ç'a été la pire saison de ma vie même si au bout il y a la montée.
Cette blessure n'était-elle pas finalement un soulagement ? Vous aviez « une bonne excuse » pour vous arrêter...
C'est exactement la sensation que j'ai eue. Les premiers jours, je me suis posé des questions. Je me suis demandé si la vie ne me reprenait pas tout ce qu'elle m'avait donné de positif. Puis j'ai pris du recul : j'aurais préféré que cela n'arrive pas, mais j'avais besoin de couper. Ça m'a permis de me reconstruire mentalement. Et quand je suis revenu, j'étais un autre joueur.
Comment s'est passée votre reconstruction ?
Si je n'avais pas eu ma maman, mon petit frère et ma copine, et mon mental, je ne sais pas ce que ma carrière serait devenue. Je me fais opérer le 20 avril. On me dit que le délai le plus rapide pour revenir c'est six mois. J'ai regardé un calendrier et j'ai vu que six mois après, c'était le 20 octobre. Je me suis alors dit que je jouerais le 23 octobre, en réserve ou en pro. Symboliquement, cette année de cauchemar avait démarré le 26 octobre (2020), je voulais rejouer au foot pour me dire que j'avais gagné. Le 23 octobre (2021), j'ai joué avec l'équipe réserve et j'ai clôturé cette année difficile.
Vous souvenez-vous de votre première apparition en Ligue 1 ?
Oui. C'était à Reims (défaite 1-0, le 28 novembre 2021), j'étais entré pour quinze minutes. Mais ce que je retiens surtout, c'est ma première titularisation. C'était au stade (Gabriel) Montpied, contre Lens (2-2, le 1er décembre 2021). J'avais toujours connu le stade avec 2000 spectateurs. Là, ils étaient 12 000. Et je marque de la tête. Ça ne m'arrive jamais (rire). Il y a un centre (d'Akim Zedadka, aujourd'hui à Auxerre), je ne sais pas pourquoi, j'y vais. J'ai un petit black-out. Je vois le ballon au fond des filets. C'est comme si mon père m'avait donné ce but. Ça restera le plus grand moment de ma carrière, rien ne pourra dépasser ça.
À quoi avez-vous pensé après ce but ?
(Ému) À mon père. Sur mes protège-tibias, j'avais la photo de mon papa avec mon petit frère et moi-même. Je les ai montrés à la caméra en levant le doigt vers le ciel. C'était sa célébration quand il jouait au foot. Ce but était pour lui et aussi pour ma mère et mon petit frère. Sans eux, je ne serais pas revenu.
« Depuis cette année noire, je ne me fixe plus de barrières »
Yohann Magnin
Depuis quelques matches, vous portez le brassard, qu'est-ce que ça représente ?
C'est une responsabilité. On représente le club sur le terrain et en dehors. On doit se montrer exemplaire. Si le coach me l'a donné, c'est qu'il me fait confiance et qu'il est satisfait de moi. En tant que Clermontois, petit garçon qui rêvait de jouer au Clermont Foot, et qui y joue depuis ses douze ans, être capitaine de l'équipe professionnelle en Ligue 1, c'est fort. C'est un bel accomplissement, même si ce n'est pas fini.
Que vous a dit Pascal Gastien quand il vous a remis le brassard ?
Il ne me l'a pas vraiment dit. Je l'ai vu posé sur mes affaires. Je pensais qu'il s'était trompé, je l'ai tendu à "Jo" (Gastien). Et il m'a dit qu'il avait décidé de ne plus être capitaine pour des raisons qui lui appartiennent. J'ai dit : "Bon OK, je le veux bien". Il était à ma taille. J'étais un peu surpris et content. On a eu de bons résultats depuis (sourire).
Malgré ce que l'on pourrait croire, vous n'êtes pas beaucoup plus calme que Johan Gastien sur le terrain...
Je lève pas mal les bras. Ma mère me reprend, elle me dit d'arrêter de les lever car on ne voit que ça. J'essaie d'y travailler. Je suis un compétiteur. Je ne suis pas méchant sur un terrain mais je veux gagner quoi qu'il arrive. Je veux être le meilleur, aider mon équipe au maximum. J'ai toujours été conscient de ce que je savais faire et de ce que je ne savais pas faire. Je n'ai jamais été considéré comme un phénomène. J'ai franchi les étapes lentement, mais sûrement. Depuis cette année noire, je ne me fixe plus de barrières. Je suis quelqu'un d'humble mais très ambitieux. Je compte atteindre mes objectifs. Et si c'est au Clermont Foot, tant mieux. »
Posté 11 février 2023 - 20:58
Posté 11 février 2023 - 21:00
Clermontois voyous !
Posté 11 février 2023 - 21:09
Posté 11 février 2023 - 21:09
Posté 11 février 2023 - 21:14
Clermontois voyous !
des hooligans
Posté 11 février 2023 - 21:14
Match perdu pour Clermont sur tapis vert
Posté 11 février 2023 - 21:15
Je propose un retrait de 12 points contre le Clermont Foot pour relancer le Julienomètre
Posté 11 février 2023 - 21:18
Je ne sais pas quel est le problème en dehors du stade mais il y a quand même un gros problème avec les supporters de foot en france
Posté 11 février 2023 - 21:29
Visiblement des ultras marseillais ulcérés par les reproches faits au Marseillais pour sa tenue du topic infirmerie ont voulu en découdre avec des cybers !!!Je ne sais pas quel est le problème en dehors du stade mais il y a quand même un gros problème avec les supporters de foot en france
Posté 11 février 2023 - 21:34
Posté 11 février 2023 - 21:58
Ils jouent trop bas Clermont
Il faut pas accepter de laisser le ballon comme ça
Posté 11 février 2023 - 22:12
Un coup à niquer le julienomètre pour de bon!
Posté 11 février 2023 - 22:12
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