4354 réponses à ce sujet

[Gourine63]

Les marvels quoi... moyen de chez moyen et rarement très intéressant dans leur contenu.

Les seuls qui sauvent un peu le tout:
Avengers qui a un scénario rondement mené, une mise en scène bonne, des scènes d'actions classes et toute en maîtrise.

Puis Deadpool qui prend a contre pied le film traditionnel de super héros avec son irrévérence et son brisage constant du quatrième mur.

Deadpool j'approuve complètement, c'était rafraîchissant et je me suis régalé tout au long de la séance.

Pour le reste, Marvel a ses mauvais côtés et ses bons, avec une tendance à gâcher totalement le premier film et à s'améliorer par la suite, exemple:

Iron Man qui est nul, Iron Man 2 qui est moins nul et Iron Man 3 que j'ai franchement kiffé.

Idem pour cap'tain America qui est nul aussi, le 2 bien mieux réalisé et le civil war qui est pour moi un chef d'oeuvre d'action et de scénario.

Les Thor même chose, 1 nul, 2 nul et le troisième que j'ai trouvé pas si mal.

Le fait que pas un de ces films ne soient du même réalisateur d'un épisode à l'autre participe grandement à tant d'écart de qualité.

[Vince']

Civil War un chef d'oeuvre d'action et de scénario?

 

Mouais franchement, j'ai trouvé la scène principale d'action entre tous les héros asssez ridicule dans ce décor d'aéroport totalement vide et sans ambiance. A titre de comparaison la scène d'action finale de Wonder Woman se déroulant sur un tarmac d'aéroport aussi est bien mieux. Le fait que la scène ce déroule de nuit apporte des éclairages et effets de lumières bien plus intéressants.

Les acrobaties sont bien exécutés dans civil war mais c'est tout ce que j'accorde. Le combat final entre Captain America et IronMan dans un décor enfermé, alors qu'on doit avoir de l'épique et de l'espace dans ce genre de film.

 

Puis quand tu découvres le plouc qui sert de méchant, je n'y crois pas une seconde. Que ce soit les moyens matériels dont il dispose ne pouvant absolument pas lui permettre de manipuler les supers-héros comme il le fait mais ses motivations sont aussi ridicules.

Il reproche aux Avengers les dégâts collatéraux lors du second film Avengers. Alors qu'ils ne sont pas responsable du conflit et qu'ils avaient ce qu'ils pouvaient pour sauver un max de personnes lors de cet événement.

 

Enfin juste amicalement, n'essayez pas de défendre les films marvels avec moi. C'est peine perdue.  

[Gourine63]

Effectivement, discuter cinéma avec quelqu'un qui a aimé au moins une chose dans Wonder Woman, toulousain de surcroît, pas moyen de s'accorder

Sérieux Wonder Woman, je me suis endormi pendant la séance , et pourtant je suis bon public hein, j'en ai vu des films de merde mais alors comme celui-là, je n'ai jamais autant regretté ma place de cinéma...... Quoique, y'a match avec le Roi Arthur de Guy Ritchie

[tekilapaf]

Detroit...film qui va devenir incontournable d'ici peu.

 

Violence suggérée, sans voyeurisme, mais glacante. Je suis resté scotché dans mon fauteuil. C'est fort de réaliser un film historique si bien fait. Il faut aller voir ce film, c'est un peu leur "sentiers de la gloire" , relatant une période vraiment moche de leur histoire, sans se voiler la face.

 

Je ne comprends pas la polémique débile aux States, ce public qui ne valide pas le chef d œuvre  parce que c 'est pas un réalisateur black qui a fait de film. Des fois je comprends vraiment pas les schismes des ricains. 

 

Ce film n'aura pas de prix a cause de ce "detail", mais il marquera sans doute l'histoire a posteriori dans quelques années.

 

Mention speciale au jeu d'acteur de Will Poulter, impeccable.

[Vince']

Je vais faire l'effort d'aller le voir au cinéma Detroit car c'est une grosse attente pour moi ce film.

Je ne vais jamais voir de film au ciné à l'exception de ceux qui m'intriguent vraiment.

[dim50]

Ah c'est sûr que quand on voit les lancers francs d'Andre Drummond à Detroit, c'est sacrément violent...

[alainpower]

Effectivement, discuter cinéma avec quelqu'un qui a aimé au moins une chose dans Wonder Woman, toulousain de surcroît, pas moyen de s'accorder

Sérieux Wonder Woman, je me suis endormi pendant la séance , et pourtant je suis bon public hein, j'en ai vu des films de merde mais alors comme celui-là, je n'ai jamais autant regretté ma place de cinéma...... Quoique, y'a match avec le Roi Arthur de Guy Ritchie

C'était tellement débile le King Arthur de Ritchie que ça en devenait jouissif...

Wonder Woman c'était pas génial mais y a 2 points positifs y a Gal Gadot et y a pas Kev Adams.

Les marvels quoi... moyen de chez moyen et rarement très intéressant dans leur contenu.

Les seuls qui sauvent un peu le tout:
Avengers qui a un scénario rondement mené, une mise en scène bonne, des scènes d'actions classes et toute en maîtrise.

Puis Deadpool qui prend a contre pied le film traditionnel de super héros avec son irrévérence et son brisage constant du quatrième mur.

Et encore Deadpool une fois la première moitié assez fun passée tu retrouves les clichés traditionnels de dame en détresse et l'écriture formatée Marvel.

[Silhouette]

Detroit...film qui va devenir incontournable d'ici peu.

 

Violence suggérée, sans voyeurisme, mais glacante. Je suis resté scotché dans mon fauteuil. C'est fort de réaliser un film historique si bien fait. Il faut aller voir ce film, c'est un peu leur "sentiers de la gloire" , relatant une période vraiment moche de leur histoire, sans se voiler la face.

 

Je ne comprends pas la polémique débile aux States, ce public qui ne valide pas le chef d œuvre  parce que c 'est pas un réalisateur black qui a fait de film. Des fois je comprends vraiment pas les schismes des ricains. 

 

Ce film n'aura pas de prix a cause de ce "detail", mais il marquera sans doute l'histoire a posteriori dans quelques années.

 

Mention speciale au jeu d'acteur de Will Poulter, impeccable.

L'appropriation culturelle est un probleme tres pregnant ici, et particulierement sensible. En gros l'idee que meme les oeuvre parlant des noirs americains ne peuvent pas etre faites / ne sont pas confiees aux noirs americains... c'est un vrai souci, par exemple dans le tres (tres tres) bon "Get out" de Jordan Peele, il y a eu une petit polemique parce que l'acteur principal est britannique, et n'a donc jamais vecu cette societe americaine et son racisme latent.

[Bad Zé]

L'appropriation culturelle est un probleme tres pregnant ici, et particulierement sensible. En gros l'idee que meme les oeuvre parlant des noirs americains ne peuvent pas etre faites / ne sont pas confiees aux noirs americains... c'est un vrai souci, par exemple dans le tres (tres tres) bon "Get out" de Jordan Peele, il y a eu une petit polemique parce que l'acteur principal est britannique, et n'a donc jamais vecu cette societe americaine et son racisme latent.

Le pays s'est construit contre les indiens, puis contre les noirs. Le racisme est quasi constitutionnel aux USA.

Après il y a quand même quelques exemples de cinéma fait par des noirs pour les noirs (Spike Lee, Singleton, certainement d'autres...) et puis surtout Roots dans les 70ies.

[l'exil]

Le pays s'est construit contre les indiens, puis contre les noirs.

 

puis contre les Hispaniques ....

 

dans quelques années, la proportion d'américains blancs va pour la 1ère fois passer sous les 50% aux USA... dès 2019 pour certaines catégories, notamment les jeunes. C'est l'amorce du déclin selon pas mal d'Américains...

 

Fin du HS

[Palmer Eldritch]

Le pays s'est construit contre les indiens, puis contre les noirs. Le racisme est quasi constitutionnel aux USA.

Après il y a quand même quelques exemples de cinéma fait par des noirs pour les noirs (Spike Lee, Singleton, certainement d'autres...) et puis surtout Roots dans les 70ies.

 

Les USA se sont surtout construits sur un principe de communautés non assimilées, vivants les unes à côtés des autres dans une compétition constante et un paix relatives (WASP, irlandais, hollandais, italiens, polonais, russes, un peu français, chinois, coréens, latinos,etc). Toute leur culture, leur législation, leur art même leur conception de l’urbanisme et de l'architecture sont pénétrés de cette conception : un patchwork où chaque "race" (le mot est couramment utilisé là bas) doit faire valoir ses droits, et construire la loi (notamment devant les tribunaux).

 

L'histoire des noirs, des indiens ou des latinos sur le continent américain sont très différentes les unes des autres, et les inégalités (euphémisme) dont ils souffrent quotidiennement ne relèvent pas des mêmes principes . Il y a d'ailleurs, il me semble, assez peu de solidarité entre les minorités aux USA.

 

Quand je parlais de The Wire à un mec dans un bar aux USA, le mec m'a répondu avec un sourire un peut condescendant que c'était un "guilty pleasure" pour les blancs. Quand on connaît la qualité absolument objective de la série, il n'y a plus rien de rationnel quand on touche à la question raciale aux USA.

[Silhouette]

Le pays s'est construit contre les indiens, puis contre les noirs. Le racisme est quasi constitutionnel aux USA.

Après il y a quand même quelques exemples de cinéma fait par des noirs pour les noirs (Spike Lee, Singleton, certainement d'autres...) et puis surtout Roots dans les 70ies.

On pourrait dire la meme chose du Royaume-Uni, dont la prosperite a ete construite quasi entierement sur les colonies.. 

 

Mais sinon oui, il y a quelques exemples (on peut rajouter quelqu'un comme Samuel L Jackson par exemple), mais c'etait surtout pour noter que cette question de "qui fait quel film" et "qui joue dans quel film" reste tres sensible ici.

 

Les USA se sont surtout construits sur un principe de communautés non assimilées, vivants les unes à côtés des autres dans une compétition constante et un paix relatives (WASP, irlandais, hollandais, italiens, polonais, russes, un peu français, chinois, coréens, latinos,etc). Toute leur culture, leur législation, leur art même leur conception de l’urbanisme et de l'architecture sont pénétrés de cette conception : un patchwork où chaque "race" (le mot est couramment utilisé là bas) doit faire valoir ses droits, et construire la loi (notamment devant les tribunaux).

 

L'histoire des noirs, des indiens ou des latinos sur le continent américain sont très différentes les unes des autres, et les inégalités (euphémisme) dont ils souffrent quotidiennement ne relèvent pas des mêmes principes . Il y a d'ailleurs, il me semble, assez peu de solidarité entre les minorités aux USA.

 

Quand je parlais de The Wire à un mec dans un bar aux USA, le mec m'a répondu avec un sourire un peut condescendant que c'était un "guilty pleasure" pour les blancs. Quand on connaît la qualité absolument objective de la série, il n'y a plus rien de rationnel quand on touche à la question raciale aux USA.

Ca a un peu change, mais on reste effectivement sur une culture qui consiste a s'entourer / vivre entourer de personnes partageant des memes idees, heritage, etc.. ca facilite la vie de tous les jours pour les individus (par exemple, j'ai jamais entendu aucune affaire de boucherie halal, ou quoi que ce soit ici: elles sont dans les quartiers musulmans, et les gens que ca gene ne les voient pas), mais sur le long term ca donne tres peu (trop peu) de mixite et de communication entre groupes, et en dehors des tres grandes villes, beaucoup de personnes n'ont meme jamais parle a un membre d'un autre "groupe ethnique" (le terme de race n'est plus trop trop utilise).

[dim50]

Le pays s'est construit contre les indiens, puis contre les noirs. Le racisme est quasi constitutionnel aux USA.
Après il y a quand même quelques exemples de cinéma fait par des noirs pour les noirs (Spike Lee, Singleton, certainement d'autres...) et puis surtout Roots dans les 70ies.

Si Spike Lee pouvait éviter de refaire des scénarios pour les jeux vidéos, on ne s'en porterait pas plus mal remarque

[Bad Zé]

Les USA se sont surtout construits sur un principe de communautés non assimilées, vivants les unes à côtés des autres dans une compétition constante et un paix relatives (WASP, irlandais, hollandais, italiens, polonais, russes, un peu français, chinois, coréens, latinos,etc). Toute leur culture, leur législation, leur art même leur conception de lurbanisme et de l'architecture sont pénétrés de cette conception : un patchwork où chaque "race" (le mot est couramment utilisé là bas) doit faire valoir ses droits, et construire la loi (notamment devant les tribunaux).
 
L'histoire des noirs, des indiens ou des latinos sur le continent américain sont très différentes les unes des autres, et les inégalités (euphémisme) dont ils souffrent quotidiennement ne relèvent pas des mêmes principes . Il y a d'ailleurs, il me semble, assez peu de solidarité entre les minorités aux USA.
 
Quand je parlais de The Wire à un mec dans un bar aux USA, le mec m'a répondu avec un sourire un peut condescendant que c'était un "guilty pleasure" pour les blancs. Quand on connaît la qualité absolument objective de la série, il n'y a plus rien de rationnel quand on touche à la question raciale aux USA.

Sans être un spécialiste de sociologie américaine, je crois quand même les communautés blanches (intégrant les asiatiques) sont bien assimilées au sens oû les émigrés eux mêmes se sentent Américains, en dépit de tous ce qui différencient ces mêmes communautés. D'ailleurs ils en adoptent assez rapidement les reflexes et notamment le principe ultra inégalitaire, en vogue depuis les années Reegan, le tout amplifié par une stratification de la société ou l'on voit l'éduqué supérieur blanc mépriser non seulement le noir et le latino, mais aussi le "sous éduqué" blanc, d'où certainement le vote Trump de ce dernier.
Bon The Wire effectivement n'épargne personne, mais à ma connaissance n'a pas eu un succès en rapport avec sa qualité. Ceci expliquant cela.

Si Spike Lee pouvait éviter de refaire des scénarios pour les jeux vidéos, on ne s'en porterait pas plus mal remarque

J'avais bien aimé ses films moi perso.

[le nougatier]

Bon The Wire effectivement n'épargne personne, mais à ma connaissance n'a pas eu un succès en rapport avec sa qualité

 

 

The Wire est une des meilleurs série qui puisse avoir était écrite* il y a même des universités qui s'en servent pour des cours de sociologie justement.

http://bigbrowser.bl...te-de-nanterre/

 

Après j'aimerai bien assisté à ses cours et voir ce qui est dit, et s'il y a des critique de la série ou si ils s'en servent comme d'une vérité absolue.

 

Car il faut néanmoins ne pas oublié que cela ne reste qu'une oeuvre de fiction, et une oeuvre faite par un homme qui a un point de vu et oriente forcément les choses suivants ses yeux à lui. Rien n'est objectif dans ce bas monde et toute oeuvre doit être critiqué.

 

Quand à The Nigth of c'est une excellente série même si la pour le coup je la trouve un peu trop caricatural sur la partie prison et transformation du personnage principale.

Et il faudra un jour que je regarde la série originel anglaise Criminal Justice qui a inspiré les américains.

 

*même si pour moi il y a un grosse erreur dans l'écriture du personnage de Cheese qui me gâche un peu le truc  et ne la rend pas parfaite.