j'ai pas aimé :
comme tout le monde le robrol, le ressort comique des jeux du pays de galle c'est le mystère, perceval explique on arrive pas à visualisé, là ca marche pas
le duo perceval et karadoc commence effectivement à s'user mais bon il sont incontournables
et bien sur la jeunesse d'arthur, je vois pas le projet à part donner un role a un des ses enfants, peut etre que ca s'affinera dans le deux, ou pas.
J'ai aimé :
Sting ! Putain cette présence !
Cornillac : au poil
Galiene (oui oui) : dans un role à contre emploi, il fait très bien le salopard, ce sourire de petite pute qu'il arbore par moment est magnifique. Seul défaut : 5 bon kilo de trop, il est confit, ca gêne sa gestuelle alors que son role exigerait de la souplesse.
De manière générale la trame politique est maitrisée, Astier est un analyste politique qui s'ignore peut etre, d'une grande finesse, les sketch des pegus nous l'avait montré.
Lancelot : oui il est incapable de prende une décision, Lancelot , c'est Zemour, c'est Trump. Le mec qui passe sa vie à traiter de nul les gouverants, une fois au pouvoir que fait il ? Il rase le royaume, les caisses sont vides, l'économie à l'arrêt. Kammelott sonne creux, on ne voit pratiquement pas un serviteur, l'armée semble réduite à peau de chagrin les miliciens saxons formant le gros des troupes. Il ne maitrise rien (la frontière laissée sans surveillance) et se fout au fond de tout à part de ses obsessions : Guenièvre, il l'a retient prisonière à défaut de la posséder. Il aurait pu dans le livre V mais déjà il s'est planté dans tout la longueur. Lancelot est un incapable ce n'est pas un hasard si c'est ce mot qui sort quand Arthur ne peut l'achever.
Puis il y'a le Duc d'Aquitaine. Débonnaire et smpathique au point de passer pour un con. Mais il s'en fout bien au contraire c'est une arme redoutable. C'est un habile stratège ce Duc. Arthur lui tombe tout cuis dans le bec, il ne rate pas l'occasion, quoi qu'il n coute, il le libère. Il a besoins de fringue, comme par hasrd les seuls qu'il pourra accepter appartenait à son père (souvient toi d'ou tu viens) Il ne veut pas rencontrer la résistance ? Il l’amène à Gaune, Arthur ne se méfie pas, quand il se rend compte de la supercherie c'est trop tard. Et cette pique :"il parait que vous avez donné le pouvoir à Lancelot", tu t'es barré comme un lache et on le sait ! De Duc, il est ceinture noire troisième dan de passif agressif.
Et arrive Bohort. Je le trouvais insuportable dans la série, dans ce film il est boulversant.
Bohort a peur de tout, mais Bohort est gouverné par des principes supérieurs à sa peur. Il est d"une fidélité absolue à la table ronde et à ses principes. Il a compris le projet et c'est le seul, rassembler les humbles autours d'un projet qui les dépasses, qu'ils ne comprennent pas. La collation est prétexte à se rassembler, à dialoguer. La table ronde c'est la démocratie, tout le monde est seigneur. Bohort pendant dix ans a entretenu la mémoire d'arthur et de la table, il est le feu sacré qui brule en son millieu, au contraite du père Blaise le vrais lache qui a tout renié jusqu'au Christ (vous avez remarqué le costume avec les symboles paiens ?) Il a surpassé sa peur et quand arthur est attaqué par les saxons, il a le courage de s'opposer. Perceval est inconscient, il ignore la peur, Bohort la dépasse ce qui en fait peut etre le personnage le plus courageux de Kaamelott. A l'inverse Perceval est d'un fidélité absolue à l'homme, la valeur qui le conduit par dessus tout c'est l'amitié, s'il avait pu il aurait suivi Arthur en exil. Perceval n'est pas courageux il est inconscient mais il suivra partout Arthur, c'est lui une fois encore qui l'accompagne à la fin chez les saxons, inconscient du danger.
Intervient Merlin, pendant des années on s'est évertué à en faire un enchanteur, alors qu'il est druide bordel de merde !! Merlin pour peu qu'on le laisse bosser tranquille est capable d'accomplir de grandes choses (rappelez vous les pêches en conserve) et la il cartographie les souterrains, libère tout le monde et permet d'attaquer kamelott. Bref laissez Merlin tranquille.
Les pégus : alors oui ils sont moins drole, mais au fond ca colle bien. Ils gueulent toujours sauf que là ils savent pourquoi. Ils gueulent par obligation, sous Arthur au moins il y'avait du plaisir. Mais si les temps semblent durs, ils s'en sortent pas si mal. Après tout le fils de Rhoparz prétendant de la fille de Karadoc déclare : "mon père a du pognon" et c'est probablement vrais (vous avez remarqué sa tenue impeccable ?) et Guetenoc veuf éploré n'a pas perdu au change en troquant sa vieille bique pour une jeune et jolie pouliche. Les pegus c'est le peuple résilliant mais ignorant et corrompu qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et qui n' a que faire des grands projets politiques tant qu'ils ont l'aisance matériel. Les taxes explosent ? On s'en fout tant qu'on arrive à frauder quitte a etre pitoyable face aux milliciens.
Leodagan et la team carmélide sont ceux qui m'ont le plus fait rire sur le film, les scènes d’engueulades familiales c'est une valeure sur chez Astier. Mais ce bon Leodagan il a bien changé des années à becher les blettes l'ont rendu plus sage. Il était un peu comme lancelot (ah ca si j'étais le roi ca tournerait plus rond) il semble avoir compris qu'il n'avait pas les épaules pour porter un projet politique, son boulot c'est chef de guerre. Et à la perspective du retour de Pandragon il rate pas l'occasion de pactiser avec les burgondes. Sauf qu'il est incapable de les conduire, ca c'est le destin d'Arthur, mener une bande débiles vers la lumière. Il semble presque heureux au final de retrouver son cornichon de gendre.
Arthur au fond n'a pas changé, toujours dépressif (il est pret à mourir dans kaamelott) et sous probation des dieux (Excalibur qui a des ratés) Mais malgré lui il ne peut s’empêcher de conduire son peuple vers la lumière et de fédérer les peuples car c'est son destin. La table ronde est restaurée, et prendront place autours d'elle un roi burgonde et un chef saxon dont on ignore les vrais intentions.