Alorsse c’est un chasseur marseillais il est au cabanon dans les calanques un dimanche matin avec ses potes et il raconte sa chasse.
Alorsse les amis, je sors dans la garrigue avec mon chiengue et mon fusile et que vois-je ? Fan des pieds, un sanglier ! Une bête ééééénorme, au moinsse cent-cinquante kilogs. Alorsse j’épaule mon fusile mais j’avais oublié de mettre une cartouche dans le fusile ! Et la bête me charge, vié con ! Je mets une cartouche, j’épaule, je tire : pangue, entre les deux yeux. Alorsse je sors mon couteau de chasse de trente centimètres, je découpe un cuisseau, je me le mets sur l'épaule et je m’en vais.
Plusse tard je vois les fourrés bouger. Bonne Mère ! Un cerfe ! Une bête ééééénorme trois cent-cinquante kilogs ! Alorsse j’épaule mon fusile, mais j’avais oublié de remettre une cartouche ! La bête me charge ! Alorsse je remets une cartouche dans le fusile, je tire, pangue ! entre les deux yeux ! Je prends mon couteau de chasse de cinquante centimètres, je découpe une cuisse je me la mets sur l’autre épaule et je m’en vais.
A ce moment là son portable sonne, le chasseur décroche : Mamangue, je suis au cabanongue avec des copaingues, là je peux vraiment pas ! dimanche prochain, juré, je t’aime Mamangue !
Bon, où j’en étais ? demande le chasseur marseillais.
Tu avais une cuisse sur chaque épaule.
Ouais, ben je lui ai bouffé la chatte à cette salope, vié ! 