Contre l'UBB c'est complet.
Il y a plein de blocs complets, mais il reste quand même des places à vendre ; en tout cas, je pense que ce sera plain samedi 27/12 pour voir les seconds couteaux de l'UBB ! ![]()
Posté aujourd'hui, 08:21
Contre l'UBB c'est complet.
Il y a plein de blocs complets, mais il reste quand même des places à vendre ; en tout cas, je pense que ce sera plain samedi 27/12 pour voir les seconds couteaux de l'UBB ! ![]()
Posté aujourd'hui, 08:36
Posté aujourd'hui, 09:11
« La bodega, c'est après le match, pas pendant » : pourquoi des supporters de rugby ont créé un collectifOnze associations de supporters de clubs de Top 14 et de Pro D2 se sont réunies dans un collectif lancé début décembre. Ils dénoncent des tarifs de billetterie en augmentation, une programmation trop tardive des matches, mais aussi une « américanisation des stades ».Si on devait créer la playlist du rugby français, deux chansons se battraient probablement pour la première place : Les Yeux d'Émilie, de Joe Dassin (1978), et Le Chasseur, de Michel Delpech (1974). Deux morceaux, diffusés tous les week-ends dans les stades, qui illustrent une des doléances du Collectif des supporters de rugby (CSR), lancé début décembre : « préserver une ambiance authentique, portée par les supporters eux-mêmes et non par des dispositifs artificiels ».
« Ça devient un peu partout pareil, constate Florian Alonso, membre de ce collectif et président du récent club de supporters du Stade Français "Virage Lutèce". Par exemple, à l'entrée des joueurs ou dès la fin du match, il y a les sonos à fond dans les stades. Je préférerais qu'on entende les supporters ! Et puis c'est tout le temps les mêmes musiques en boucle. La bodega, c'est après le match, pas pendant. D'abord, c'est Les Yeux d'Émilie, après c'est Claude François... », continue-t-il. Ajoutons aussi à la liste la Pena Baiona, mythique hymne de l'Aviron, qu'on entend partout, même quand les Basques ne sont pas du tout concernés par l'évènement.
Préserver l'âme du stadeSous ces reproches qui peuvent prêter à sourire se cache un vrai sujet : celui de l'uniformisation des ambiances. La musique couvre les chants des supporters et c'est l'âme du stade qui se retrouve muselée. « Chaque club est différent, chacun a son identité. Alors pourquoi essayer de stériliser tout ça ? C'est dommage », regrette Gwenaël Nanjod, responsable des réseaux sociaux du Club des Bagnards Rochelais.
Le Toulonnais Julien Perpere, président de l'association « Les Fils de Besagne », parle lui d'une « une américanisation des stades » : « On a le speaker qui crie, qui nous explique quand il faut taper dans les mains, quand il faut agiter le drapeau qui a été posé sur notre siège, comme ça tout le monde a le même, etc. À Toulouse par exemple, dès qu'il y a un temps mort, on a les mêmes chansons qui sont bassinées à fond. Nous, on a envie que les stades vivent par leurs supporters et leur ferveur. »
« Si on retourne 15 ans en arrière, quand Max Guazzini faisait ses shows au Stade de France, nous à Toulon, on rigolait ! poursuit Perpere. On se disait mais quelle mascarade, quand même, ils font des karaokés géants au Stade de France, ça ne ressemble à rien ! Mais aujourd'hui, on n'est pas loin d'avoir la direction du club qui nous propose des karaokés à Mayol. C'est là qu'on voit l'évolution. »
Les Fils de Besagne, groupe des supporters du Rugby Club Toulonnais, lors d'un match des Varois à La Rochelle le 19 mars 2019. (F. Porcu/L'Équipe)Alors pour tenter de se faire entendre, onze associations, qui se sont rencontrées au fil des années et des déplacements, se sont regroupées. « Le rugby se professionnalise et nous, clubs de supporters, on rencontre de plus en plus de problématiques que personne ne porte. On s'est dit qu'il fallait s'unir », résument ces suiveurs qui, dans un contexte de forte hausse de popularité du rugby et du Top 14, se sentent parfois délaissés (la saison dernière, le Top 14 a enregistré un nouveau record d'affluence, en augmentation de 6 % par rapport à la saison précédente).
« À La Rochelle, on a déjà eu des remarques de personnes qui nous demandaient de nous rasseoir ou de taper moins souvent sur les grosses caisses. Ces personnes-là, il faut qu'elles restent devant la télé. Un stade, ça doit vivre ! »
Gwenaël Nanjod, du Club des Bagnards Rochelais.
« Les clubs travaillent de plus en plus "l'expérience spectateur", comme on dit. Mais il ne faut pas qu'ils oublient la vraie base, ce qui fait vraiment l'identité d'un club, c'est-à-dire ses supporters, qui ont leurs chants, leurs couleurs et qui poussent sans arrêt derrière l'équipe. L'idée, ce n'est pas de rester assis en tribune, sans bouger et sans faire de bruit, développe Nanjod. À La Rochelle, on a déjà eu des remarques de personnes pas loin de nous en tribune qui nous demandaient de nous rasseoir ou de taper moins souvent sur les grosses caisses. Ces personnes-là, il faut qu'elles restent devant la télé. Un stade, ça doit vivre ! ».
Parmi les autres revendications, il y a le prix des places, qui varie beaucoup en fonction des stades, et qui augmente. « Dans certains clubs, c'est hallucinant. À Perpignan, c'est 40 euros en virage. À Bayonne, c'est dans les 30-35 euros pour les places les moins chères, alors que par exemple à Lyon ou Bordeaux, c'est 10-15 euros. On paye déjà beaucoup de frais de déplacement, si en plus il faut payer 40 euros une place en virage, ce n'est pas terrible », déplore Alonso. « On aimerait que, pour les clubs de supporters qui se déplacent, il y ait des tarifs visiteurs, dans une certaine zone du stade, avec un quota par exemple. On pourrait imaginer qu'il y ait 200 places qui soient à un tarif identique sur tous les stades de Top 14 et de Pro D2 », propose Perpere, sur le modèle de ce qui se pratique en Ligue 1 depuis la saison 2019-2020.
Une rencontre avec la Ligue prévue début 2026Le collectif a aussi dans le viseur les horaires des matches, que la Ligue dévoile trois semaines à l'avance. Trop tard, estiment les supporters, qui voudraient s'organiser en amont pour bénéficier de tarifs de transports et d'hébergements plus avantageux. Aujourd'hui, le collectif rassemble onze associations mais indique qu'il a depuis été contacté par d'autres groupes de supporters et qu'il devrait s'agrandir. La LNR doit les rencontrer début 2026.
Les associations membres du Collectif des Supporters de rugbyBayonnais d'Origine Certifiée (Bayonne), Rugbiterre (Béziers), Miarritzeko Mutilak (Biarritz), United BB (Bordeaux-Bègles), Club des Bagnards Rochelais (La Rochelle), Ultras Sapiac (Montauban), Honh'Armada (Pau), Penya Els Trabucayres (Perpignan), Les Fils de Besagne (Toulon), Le Huit (Toulouse), Virage Lutèce (Paris).
Merci Landeno,
Cet article pourrait s’étendre à toute « l’expérience supporter « tant, tous les clubs font la meme chose et sur quasiment tous les domaines :
- arrivée des joueurs au stade
- bande musicale
- vente de produits dérivés
- commercialisation des loges hors matchs
- même stratégie mkting des multis maillots chamarés
- speaker qui gueule dans le micro
- même type de préparation estivale pour les joueurs
- même semaine type entre les WE.
- même éléments de langage aux conférences de presse
- ultra médiatisation des entraîneurs et joueurs clés
- même type de supporters …sauf USAP…
- etc etc etc …..
Ça peut s’expliquer par les clubs ont les mêmes obligations financières et l’équilibre des comptes est très difficile.
Le fait que le rugby cherche un modèle amène également le copié collé
En revanche, chaque club devrait être vigilant à conserver son identité faute de quoi, le risque d’écœurement et de lassitude….
Posté aujourd'hui, 09:25
Posté aujourd'hui, 10:19
Il y a plein de blocs complets, mais il reste quand même des places à vendre ; en tout cas, je pense que ce sera plain samedi 27/12 pour voir les seconds couteaux de l'UBB !
oui entretemps des blocs ont été réouverts à la vente.
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