Lui, comme le Noves vieillissant avant lui, semblent effectivement avoir une idée du rugby un peu dépassée. Pourtant je pensais qu'à defaut d'être novateur, il allait apporter de la sérénité au xv de france avec un côté non clivant, et une bonne gestion de père de famille qui à défaut de nous emmener au sommet, nous permettrait d'aller jusqu'à la coupe du monde avec une base solide. A sa décharge, une quantité de blessures d'éléments prometteurs ou sur lesquels ils voulaient s'appuyer (Thomas, Fofana, Dulin, Baille, Jalibert, Dupont, Parra, Lopez, etc...) qui n'a jamais permis de mettre en place un début de collectif. Et la pression se faisant de plus en plus forte à l'approche de la coupe du monde, il n'a plus vraiment de ligne directrice et cherche des solutions à l'emporte pièce. Qui peuvent malgré tout s'averaient payantes !
Complètement d'accord sur le fait qu'on fait appel à des gens du passé, tout respect gardé pour leur passé. je l'ai déjà dit par ailleurs, c'est fini l'entraîneur ou sélectionneur en survêt avec son sifflet. Aujourd'hui, il faut gérer des égos, des dirigeants de fédé qui veulent contrôler, des dirigeants de clubs avec leurs susceptibilité, une compétition avec ses impératifs propres l(e Top14), un calendrier imposé et en gruyère, et seulement ensuite on fait du sportif (technique, stratégie, etc). Après, un sélectionneur doit "juste" mettre en musique des mecs déjà excellents techniquement et physiquement, et aptes à comprendre des plans de jeu. Entendre qu'on va utiliser la prépa d'un T6N ou d'une CdM pour faire du physique ou faire des skills, ça a un côté effrayant, quand même.. ca voudrait dire que les mecs sont pas assez bons de ce côté là ? Faire de séances entières de réception de chandelles ???
Si on reprend ce que dit Parra, c'est la stratégie et cette orchestration des joueurs qu'on ne travaille pas :
"Mais on ne travaille pas assez à l'entraînement les choses du haut niveau. C'est un constat. Les Anglais sont sûrs de leur stratégie, de ce qu'ils veulent faire. On est capable de le faire aussi. Est-ce qu'on le travaille ? Non."