
Sivivatu Sitiveni
#286
Posted 06 March 2013 - 21:03 PM
#287
Posted 06 March 2013 - 21:34 PM
#288
Posted 06 March 2013 - 22:58 PM
#289
Posted 06 March 2013 - 23:08 PM
Ces points fort pour moi ce sont ces appuies, offloades et son intelligence de jeu
#290
Posted 06 March 2013 - 23:46 PM
#291
Posted 07 March 2013 - 10:43 AM
Vu que tu t'es inscrit relativement récemment tu n'es pas au courant mais en effet cette comparaison nous fait tous sourire à l'heure actuelle.Vous avez remarquer le contraste flagrant entre Sivivatu et Rokocoko depuis qu'ils sont en France ? Ok le style de jeu produite par l'équipe peu influencer mais tout de même.. Sivivatu apporte un réel plus alors que Rokocoko n'a rien fais jusqu'à la
Car à l'époque de leurs arrivées en France, nous étions pratiquement tous persuadés sur ce forum que "nous avions pris le mauvais", c-à-d qu'on aurait dû prendre Rokocoko plutôt que Sivivatu pour lequel beaucoup de monde craignait un flop.
Après, on l'a vu porter le maillot de l'ASM et là...


#292
Posted 07 March 2013 - 10:48 AM
Vu que tu t'es inscrit relativement récemment tu n'es pas au courant mais en effet cette comparaison nous fait tous sourire à l'heure actuelle.
Car à l'époque de leurs arrivées en France, nous étions pratiquement tous persuadés sur ce forum que "nous avions pris le mauvais", c-à-d qu'on aurait dû prendre Rokocoko plutôt que Sivivatu pour lequel beaucoup de monde craignait un flop.
Après, on l'a vu porter le maillot de l'ASM et là...![]()
Après, y en a encore qui se plaignent qu'il ne marque pas suffisamment d'essais ...
Pour en revenir à son interview du Midol, il affiche clairement sa volonté de faire jouer les autres ... dans cette optique, je serais vraiment curieux de le voir évoluer au centre. Le problème, c'est à la place de qui (Rougerie, Fofana, Stanley, King ...)?
#293
Posted 07 March 2013 - 10:59 AM
Ben on a qu'à jouer avec trois centres, et un seul ailier !Après, y en a encore qui se plaignent qu'il ne marque pas suffisamment d'essais ...
Pour en revenir à son interview du Midol, il affiche clairement sa volonté de faire jouer les autres ... dans cette optique, je serais vraiment curieux de le voir évoluer au centre. Le problème, c'est à la place de qui (Rougerie, Fofana, Stanley, King ...)?
Des fois, en cours de match, c'est ce qui se produit, puisque Sitiveni se comporte comme un centre !
Avec son style de jeu, Sivivatu n'a pas besoin d'être hyper rapide ; il déstabilise assez l'aversaire comme ça avec ses appuis de folie et ses crochets !C'est clair, on dirai qu'il tourne au ralenti et pourtant..
Il embarque ses vis à vis dans tous les sens, si bien qu'ils sont désorientés et ça crée des espaces pour les partenaires de Sitiveni !
#294
Posted 07 March 2013 - 11:06 AM
Il commet quasi systématiquement des obstructions, plus ou moins discrètes, mais régulièrement pénalisées.
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#295
Posted 07 March 2013 - 11:23 AM
Vu que tu t'es inscrit relativement récemment tu n'es pas au courant mais en effet cette comparaison nous fait tous sourire à l'heure actuelle.
Car à l'époque de leurs arrivées en France, nous étions pratiquement tous persuadés sur ce forum que "nous avions pris le mauvais", c-à-d qu'on aurait dû prendre Rokocoko plutôt que Sivivatu pour lequel beaucoup de monde craignait un flop.
Après, on l'a vu porter le maillot de l'ASM et là...![]()
Ah d'accord ^^ au final on vois bien que le flop il estes chez nous

Après, y en a encore qui se plaignent qu'il ne marque pas suffisamment d'essais ...
Pour en revenir à son interview du Midol, il affiche clairement sa volonté de faire jouer les autres ... dans cette optique, je serais vraiment curieux de le voir évoluer au centre. Le problème, c'est à la place de qui (Rougerie, Fofana, Stanley, King ...)?
Il fait déjà un bon boulot dans le jeu, on va comme même pas le demander de marquer des essais.. Lol ^^ Non plus sérieusement l'équipe tourne bien et c'est l'autre ailier qui marque donc on ça va !
#296
Posted 07 March 2013 - 14:51 PM
Sitiveni Sivivatu – ailier de Clermont auteur d'un essai ce week-end mais surtout flamboyant depuis le début de saison, l'ailier All Black se livre rarement, ses mots, réfléchis et emplis de sagesse, valent pourtant de l'or.
Qu'est-ce que vous aimez dans le rugby?
Qu'est-ce que j'aime dans le rugby? Bonne question… (Il réfléchit) Je crois que c'est le challenge. Sans challenge, la vie est fade. Le rugby c'est un défi chaque semaine. Je crois que c'est la principale raison.
Est-ce le défi collectif ou celui individuel, face à l'ailier adverse, qui vous met en éveil?
Le défi collectif. Toujours. Je ne comprends pas ce sport autrement.
Dans cette logique, on constate que vous marquez peu d'essais (quatre, toutes compétitions confondues), mais que vous êtes très régulièrement à l'origine, à la création. Aimeriez-vous finir votre carrière au centre?
Je vois où vous voulez en venir. Mais nous avons ici tellement de grands joueurs au centre ! D'un autre côté, oui, c'est une chose qui me plairait de pouvoir le rapprocher du ballon. D'avoir plus de proximité avec la zone de décision. Je crois que cela me ressemble : je prendrai toujours plus de plaisir à travailler une défense pour mettre un coéquipier dans l'intervalle plutôt que de prendre moi-même cet intervalle. Le bébéfice personnel n'est rien et ça, c'est l'essence même de ce sport. Le poste de centre vous rapproche de cette idéologie. C'est une position qui vous met au cœur du collectif. Il n'y a rien de plus fort que cela. Vous pouvez être le plus fort du monde ballon en main, sans les autres autour, vous n'êtes rien.
Quand vous avez décidé de venir à Clermont, vous étiez-vous renseigné sur le jeu pratiqué par le club?
Cela aurait été la plus stupide des choses ! Quand vous arrivez quelque part, vous venez chercher un challenge. Le style de rugby pratiqué par l'équipe importe peu. C'était à moi de m'y adapter, de comprendre leur jeu et de tout faire pour apporter ce que je pouvais. Si vous arrivez avec une vision négative ou déjà arrêtée, c'est perdu d'avance.
On vous voit cette saison beaucoup plus à l'aise, plus en vue dans le jeu. Une première saison d'adaptation est-elle un passage obligatoire ?
Les gens ne l'ont pas toujours compris, mais la première saison j'ai joué un peu au ralenti. J'ai pris le temps de comprendre, d'analyser tout ce qui se passait sur le terrain. D'étudier les structures et les habitudes de jeu françaises. Tout ce travail, je l'ai fait un peu en secret, à base de vidéo mais aussi en profitant des matchs pour comprendre tout ce qui se passait. C'est fini. Désormais j'ai tout compris. Je sais comment les équipes adverses jouent, comment les ailiers réagissent. Je peux me concentrer sur mon jeu parce que mon adversaire direct, je sais toujours par avance ce qu'il va faire.
C'est une gymnastique intellectuelle…
C'est surtout ce que j'aime : apprendre et comprendre. Si vous n'apprenez pas, vous ne grandissez pas.
Cela peut-il être assimilé à une philosophie de vie?
Oui, c'est un peu cela. Si vous arrêtez d'apprendre, vous arrêtez de grandir. Moi, je ne veux jamais arrêter de grandir.
Qu'est-ce qu'ont changé vos douze années passées en Nouvelle-Zélande ?
Justement, beaucoup de choses, parce que j'ai énormément appris. Et j'ai grandi. Aux Fidji, tout ceci n'est qu'un jeu. Votre motivation c'est le plaisir du terrain, de sentir l'herbe. En Nouvelle-Zélande, j'ai compris que le rugby avait des structures, des éléments basiques à respecter pour le bien du collectif. Si vous ne vous y pliez pas, l'ensemble de la conduite du jeu devient impossible.
Appréhender ces données a-t-il été difficile?
Oui. Au début, quand je suis arrivé au Wesley College, j'ai eu du mal à appréhender tout ça. Tout m'est apparu torturé, compliqué. C'est une question d'habitude. Avec le temps je me suis fait au jeu des Néo-Zélandais. Mais globalement, c'est ce que j'apprécie dans mon parcours. J'ai connu le rugby des îles, celui des All Blacks et maintenant celui de l'Europe. Nulle chose n'est plus riche que ces expériences.
Vous êtes très interventionniste aux entrainements, partagez vos idées sur les lancements. Sont-ce aussi des restes de votre culture néo-zélandaise ?
Oui, en Nouvelle-Zélande, quand vous sentez ou quand vous comprenez qu'un détail peut aider l'équipe, vous n'hésitez pas à intervenir. À partager votre idée, votre vision. C'est pour le bien du collectif. Après les coaches ont le dernier mot; ils valident ou non. Mais je pense que chacun devrait développer ses opinions personnelles et les partager. Parce que c'est en fait une démarche très collective.
Vern Cotter dit que vous ne supportez pas l'échec ou l'à peu près. Est-ce pour cela que vous vous imposez des séances de travail à la fin des entrainements ?
C'est vrai, certaines fois j'aime passer du temps à travailler seul, à la fin des entrainements. Je crois que c'est surtout une question d'exigences que j'ai gardées de mon passage en Nouvelle-Zélande. C'est une culture : là-bas, l'entrainement comprend toujours une partie collective puis une partie individuelle où vous travaillez vos "skills". J'ai gardé cela. Je veux être meilleur. Pas LE meilleur, ce serait prétentieux. Juste meilleur.
Vous emmenez aussi Napolioni Nalaga avec vous, dans ces séances. Peut-on parler d'un rôle de grand frère?
Mais tous les Fidjiens sont frères ! En France, on est loin de chez nous, alors dès qu'on se retrouve, peu importe de quel village chacun vient, on est tout de suite très proches. Comme des frères.
En août 2011, vous avez appris ne pas être retenu avec le groupe All Black pour la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande. Gardez-vous de la rancœur envers Graham Henry?
(Long silence) C'est quelqu'un qui a toujours été juste avec moi. Je l'ai toujours dit autour de moi : je n'ai aucune rancœur contre lui. J'ai même une opinion très haute de cet entraineur. C'est l'homme qui m'a sélectionné pour la première fois et qui m'a toujours été loyal. Et pour dire vrai, contrairement à ce qu'on peut penser, cette non sélection ne m'a pas vraiment attristé. Je savais déjà que j'allais venir jouer ici en France, quand la liste a été dévoilée. C'est alors tout ce qui comptait pour moi. Je ne pensais plus qu'à une chose : vivre cette aventure pleinement. Et puis, piour être honnête, je jouais à l'époque un peu blessé depuis quelques temps. Quand mon corps n'est pas prêt, ma tête n'y est pas non plus. J'aurais fait les choses à moitié si j'avais participé à cette Coupe du Monde. L'issue est sûrement la bonne.
Gardez-vous l'envie de reporter un jour le maillot des All Blacks? Vous y croyez encore?
J'ai complètement tourné la page. Quand j'ai décidé de quitter la Nouvelle-Zélande, j'ai tout voulu laisser derrière moi et ne surtout pas avoir des éléments qui le renvoient toujours là-bas. Ma vie en Nouvelle-Zélande, être un All Black… Tout cela, c'est du passé. Je regarde encore leurs matchs quand je peux, pour le plaisir. Mais je n'ai aucune aigreur. Je suis ici, en France, et je veux vivre comme un Français. Quand on est rugbyman, cela commence par être un supporter de l'équipe de France. En plus de tous les lieux communs (il sourit): apprécier le pain, le vin, les fromages… Visiter le pays.
Si vous êtes devenu supporter de la France, vous allez avoir un sacré dilemme : qui soutiendrez-vous en juin, quand les Bleus se rendront en tournée en Nouvelle-Zélande?
Il n'y aura aucun dilemme. Comme je vous le disais, je vis en France, donc je suis Français et je supporte la France. En juin, je serai en visite en Nouvelle-Zélande. Je devrais aller voir un match et il n'y a aucun doute : je supporterai la France. Pour supporter mes copains clermontois qui seront là, je mettrai sans doute ma casquette de l'ASMCA. Peut-être aussi une écharpe de l'équipe de France.
Propos recueillis par Leo Faure. Midi Olympique du 25 février 2013.
#297
Posted 07 March 2013 - 14:54 PM

C'est trés intérréssant, je ne voyais pas vraiment le personnage sous cet angle là.
Et puis le petit mot à la fin au sujet de l'EdF, cest vraiment sympa.

#298
Posted 07 March 2013 - 15:04 PM
#299
Posted 07 March 2013 - 15:10 PM

#300
Posted 07 March 2013 - 17:09 PM
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