En outre je pense que l'attachement au club n'est pas dans la culture des joueurs de l'hémisphère sud. Pour eux, la seule chose qui compte, c'est la sélection nationale. S'il faut changer de club tous les ans pour atteindre cet objectif, ça ne leur posera pas de problème. On ne peut pas reprocher à Sivivatu d'avoir moins d'attachement pour le J&B que peuvent l'avoir, à mon avis, des Malzieu, Rougerie, Cudmore ou Debaty, Ric...
Récapitulatif:
Sivivatu a choisi le plus gros chèque et c'est légitime. Le chèque est indécent mais ce n'est pas son problème.
Sachant qu'il n'était venu en Europe que pour le pognon et qu'il était toujours susceptible de s'offrir au plus généreux, il aurait mieux fait de se dispenser de ses déclarations d'amour hypocrites vis-à-vis de l'Auvergne. Lauaki, lui, au moins, n'avait pas été faux cul.
Contrairement à ce que feignent de penser certains, le cynisme n'est pas la règle absolue au sein de l'univers rugbystique professionnel: à l'ASM, des mecs comme Marsh, Bonnaire, Vermeulen ou James en sont des exemples rassérénants.
Les dirigeants de l'ASM ont bien fait de ne pas s'aligner sur la folie castraise: 45000 euros mensuels pour un ailier de 32 balais, c'est abracadabrandesque...
Sportivement, le départ de l'ex-All Black est une lourde perte et il faut espérer que l'ASM se bouge d'ores et déjà les fesses pour essayer de compenser cette perte.