?? Jamais entendu parler de ça, tu peux développer ?
Je n'ai pas trop le temps de développer mais voilà un peu la situation résumée à l'intersaison 2010 par un journal.
« Les clubs Assedic »
La FFR, qui s'est penchée sur le dossier, a rédigé une convention collective pour doter d'un statut les joueurs de Fédérale 1. Or on peut estimer à 20 % la proportion des rugbymen de la division qui disposent d'un contrat de ce type. Les autres ? Tous amateurs, en théorie. Dans la pratique, ce n'est pas toujours vrai. Divers montages financiers (« dont certains, selon un acteur du rugby, doivent être ''border line'' par rapport à l'Urssaf ») permettent de rémunérer des joueurs qui ne sont pas pluri-actifs. Des solutions le plus souvent légales, mais pas forcément pérennes.
« J'ai vu par exemple des joueurs qui ont préféré rester au chômage plutôt que prendre un contrat chez nous », raconte Michel Macary à Périgueux. Avec un plafond chômage à 5 700 euros net et quelques frais de déplacement bien sentis, un joueur sortant de Pro D2 peut toucher plus de 7 000 euros par mois pour évoluer en Fédérale 1 (alors que le salaire moyen en Pro D2 est de 5 500 euros brut). Avec le Pôle Emploi pour « employeur ».
« C'est vrai qu'on peut se demander si les Assedic ne sont pas le sponsor principal de certains clubs », note Gaël Arandiga, du syndicat de joueurs Provale. Qui poursuit : « Il faut réfléchir à une autre façon de structurer les clubs de fédérale, afin qu'ils ne proposent pas de chausse-trappe aux joueurs. Nous y travaillons avec la Fédération ». Pourquoi ne pas créer un échelon semi-pro, équivalent du National en football ? « Ce n'est pas une bonne idée, répond Gaël Arandiga. On ne peut pas obliger des clubs de fédérale à prendre 30 contrats pros alors que la Pro D2 n'est pas stabilisée financièrement ! »
Côté Fédération, le président Pierre Camou précise : « Ce que nous avons mis en place il y a un an est le complément d'un travail mené depuis six ans. Il s'agissait de reconnaître que de l'argent circulait et que des gens avaient un métier ». Les clubs sont aidés et contrôlés, les budgets sont « retraités » le cas échéant, exigence est faite de déclarer les joueurs et, reprend Pierre Camou, « il est rappelé régulièrement qu'il faut respecter la règle ».
Russell à Lille c'est presque certain.