1160 réponses à ce sujet

[jm12]

Le Stade Toulousain est un club ami !   

  faux culs ....   on verra ça quand ils viendront à A Giral         

[F@b]

Je sens bien le retour de Tuilagui contre l'ASM
Comme par hasard ...

[jp66]

Je sens bien le retour de Tuilagi contre l'ASM
Comme par hasard ...

Plus Van Tonder, Dubois, et Faa’so’o … pour faire bonne mesure !  
Tuilagi s’est blessé contre l’ASM … qu’il revienne à Clermont, c’est une forme de logique … mais vous inquiétez pas, il a perdu pas mal de kilos … 

[el landeno]

« On a fait le boulot mais ça n'a pas suffi » : l'espoir puis la déception pour l'USAP, contraint au barrage pour rester en Top 14

Même s'il a réussi à renverser le Stade Toulousain samedi au bout d'une seconde période de folie, le club catalan devra disputer un barrage sur la pelouse de Grenoble, samedi, pour tenter de garder sa place en Top 14.

 

 

Perpignan connaît la marche à suivre. C'est la troisième fois en quatre ans, depuis son retour en Top 14, qu'il devra disputer un barrage, samedi prochain, pour sauver sa peau dans l'élite. Bien sûr, il espérait échapper à cette rencontre à quitte ou double face au finaliste malheureux de la Pro D2, mais ce scénario rêvé ne dépendait pas que de lui.

 

 

Samedi soir, l'USAP a fait le boulot face au Stade Toulousain (42-35), mais il fallait aussi que le Castres Olympique s'impose à Jean-Bouin face au Stade Français, ce qui n'a pas été le cas (défaite 21-10).

lire aussiPerpignan va devoir passer par un barrage face à Grenoble

Le club catalan nourrira sûrement quelques regrets au sortir de sa saison régulière, mais son match face au champion en titre ne lui en laissera aucun. Bien sûr, il y a eu cette première période indigente, où il n'a jamais vraiment réussi à se mettre au niveau d'un rendez-vous de cette importance.

Dominé en mêlée, fébrile dans le jeu courant (combien de ballons tombés, combien d'en-avant !), trop vite rattrapé par la peur de perdre, il n'a longtemps opposé que son courage et la puissance de son deuxième-ligne Posolo Tuilagi au savoir-faire rouge et noir. Ce fut évidemment trop peu contre une équipe qui n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle joue libérée et n'a pour son seul enjeu que la préparation de sa demi-finale du Championnat, le 20 juin, à Lyon.

 

 

 

Trois barrages en quatre ans

On a donc longtemps cru qu'il y avait trop d'écart entre le leader incontesté de la phase régulière et l'avant-dernier. Mais on oublie parfois que ces derniers matches de phase régulière échappent souvent à toute rationalité. Il a suffi que Toulouse procède à un large turnover en début de seconde période et qu'il perde un peu le fil de sa partie pour que tout bascule. Porté par une féroce rage intérieure impressionnante, sublimé par un public déchaîné, l'USAP s'est alors mise à rouler sur son prestigieux adversaire dans des proportions considérables.

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Oppressé, Toulouse a alors commencé à faire des fautes. Matthis Lebel a pris un premier carton jaune pour un en-avant volontaire (51e), Alexandre Roumat en a écopé d'un second pour une succession de fautes (58e), et Perpignan en a profité. Transfiguré, il a planté cinq essais par Jefferson Joseph (51e et 75e), Mathys Lotrian (59e et 63e), Tuilagi (38e) et Alivereti Duguivalu (69e). Un festival offensif qui n'aura servi à rien, sinon à engranger une dose de confiance avant le dernier match de la saison, ce qui est déjà beaucoup.

« On est contents parce que ça reste une grosse performance collective, observe le talonneur remplaçant Lotrian. Après la pause, on ne s'est pas affolés, on n'a rien lâché, on ne les a pas laissé respirer et l'apport du banc a été considérable. C'est ce qu'il faut retenir. Bien sûr, on a été un peu déçus quand on a appris la victoire du Stade Français contre Castres, mais on n'oublie pas cette grosse remontée face au premier du classement. Maintenant, il nous reste une semaine pour bien finir la saison. On veut montrer qu'on n'a pas fait tout ça pour rien. Dès la fin du match, on a basculé sur celui à Grenoble. On a déjà gagné là-bas un barrage il y a deux ans. Cette expérience doit nous aider. On y croit à fond. »

 

James Hall et ses coéquipiers devront passer par un barrage face à Grenoble pour rester en Top 14. (V.Claret/Icon Sport)

Il n'y avait d'ailleurs aucun signe d'abattement après le match, dans les rangs catalans. La conséquence de la victoire contre Toulouse, sans doute. Mais aussi la force de l'habitude. On l'a dit, l'USAP disputera son troisième barrage depuis sa remontée en Top 14 en 2021.

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En 2022, il s'était imposé à Mont-de-Marsan (16-41), et en 2023, il avait sauvé sa tête à Grenoble (19-33). Et c'est justement en Isère, face à ce même Grenoble défait samedi à la surprise générale contre Montauban (19-24) en finale de Pro D2, que les hommes de Franck Azéma disputeront ce nouveau barrage.

« C'est compliqué car Grenoble est une bonne équipe qui a bien joué pendant toute la saison, souffle le trois-quarts centre Jeronimo de la Fuente. Il faudra aller là-bas pour tout lâcher et prendre des risques. Il y a de la déception de terminer 13e, mais c'est comme ça. On a fait le boulot mais ça n'a pas suffi. À la mi-temps, le staff nous a dit que Paris perdait, mais ça n'a pas changé notre façon de jouer. On avait envie de gagner et de jouer un bon rugby. De toute façon, contre Toulouse, si tu te caches, tu ne peux pas gagner. »

« J'ai aimé la réaction de l'équipe, a conclu le manager Azéma. Maintenant, il faudra confirmer contre Grenoble. On a gagné là-bas il y a deux ans, mais ce n'est pas parce que tu l'as déjà fait une fois que tu vas le refaire. Là, ça sera une autre histoire. »

 

 

[steph]

Ils vont se balader face à Grenoble.

[DOUDOU63]

Ils vont se balader face à Grenoble.

Je vois bien effectivement l'USAP conserver sa place en Top 14....