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Racing Métro Racing 92


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#4786 Lourugby

Lourugby

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Posted 05 June 2024 - 16:09 PM

On le décrit comme un bon joueur de championnat, fiable et régulier. Ce n'est donc pas une figure de prou, surtout au vu de la ligne de 3/4 des franciliens, mais plutôt une belle option de rotation.



#4787 Codorplusàvie

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Posted 05 June 2024 - 16:36 PM

On le décrit comme un bon joueur de championnat, fiable et régulier. Ce n'est donc pas une figure de prou, surtout au vu de la ligne de 3/4 des franciliens, mais plutôt une belle option de rotation.


Nous n'avons pas les mêmes besoins que le R92.

#4788 steph

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Posted 06 June 2024 - 19:27 PM

On le décrit comme un bon joueur de championnat, fiable et régulier. Ce n'est donc pas une figure de prou, surtout au vu de la ligne de 3/4 des franciliens, mais plutôt une belle option de rotation.


De mémoire, c'était à peu près les qualificatifs de Pita Akhi quand il a débarqué du Connacht.
Nous, on préfère des pseudos magiciens de l'hémisphère sud pour bouffer du quota Njiff, plutôt que du solide du
qui évolue déjà en Europe.

#4789 Gourine63

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Posted 06 June 2024 - 19:36 PM

De mémoire, c'était à peu près les qualificatifs de Pita Akhi quand il a débarqué du Connacht.
Nous, on préfère des pseudos magiciens de l'hémisphère sud pour bouffer du quota Njiff, plutôt que du solide du
qui évolue déjà en Europe.


Je suis à peu près sûr que ce n'est pas si manichéen que ça, sinon Toby Flood au ST aurait raflé 3 Brennus avant de repartir en Angleterre.

#4790 el landeno

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Posted 12 June 2024 - 05:46 AM

Juan Imhoff revient sur ses années au Racing : « C'est plus que mon club. C'est ma vie » Treize saisons, 112 essais à son actif, l'ailier Juan Imhoff a marqué le Racing qu'il quittera dimanche soir en cas d'échec en barrages contre l'UBB (21h05). Le magasin de souvenirs déjà bien rempli. Toute sortie sera définitive. Arrivé en octobre 2011 au Racing, en qualité de joker médical de Benjamin Fall, l'ailier argentin Juan Imhoff (36 ans) quittera en fin de saison ce club auquel il voue un attachement total et pour lequel il a marqué 112 essais, dont 33 en Coupe des champions. L'occasion de revisiter ces treize saisons au fil d'un entretien « paroles de futur-ex ».

Le joueur le plus fou de vos années Racing ? Ou le plus marrant ?

Le plus fou : Teddy Iribaren. Je vous donne une anecdote. On est en 2018 et notre ouvreur Pat Lambie, qui vient d'arriver, a un problème de commotion. À la réunion du jour, les coaches nous avaient bien dit de faire gaffe. Ils avaient bien expliqué que Pat aurait une chasuble blanche et qu'il ne fallait pas le toucher. Bon, on sort s'échauffer, je suis dans un en-but avec Dan Carter et Teddy qui soudain me dit : « T'as déjà vu un mec mettre un drop de soixante mètres à froid ? » Et il y va ! Bam !

Le drop n'est pas réussi du tout mais il part avec une force, une rage, et atterrit dans la tête de Pat Lambie. Pat était très sonné, Teddy très emmerdé. Il me demandait de lui donner trois phrases en anglais pour vite aller s'excuser. Je me rappellerai toujours de Dan Carter qui me regarde : « Alors là, je ne comprends pas ». Je lui réponds : « Oui, rapport aux commotions de Pat ». Et Dan me dit : « Non, je ne comprends pas comment un mec peut arriver sur le terrain et taper à froid un drop de 60 mètres (rires) ». Le plus marrant ? Simon Zebo. Sa meilleure blague ? Un jour, il a fait plus de dix minutes de muscu. On a bien rigolé.

 
 
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Juan Imhoff a ses débuts face à Biarritz lors de la saison 2011-2012. (L. Argueyrolles/L'Équipe)

Le joueur qui vous a le plus impressionné ?
Ici, j'ai joué avec Carter, Chris Masoe, Juan Martin Hernandez, Jonathan Sexton, Finn Russell, Joe Rokocoko, Dan Lydiate, Patrick Lambie, Sébastien Chabal, François Steyn, Virimi Vakatawa et vous voulez que je vous en donne un ? Quand j'ai débarqué ici et que j'ai vu Benjamin Sa, notre pilier droit qui faisait 150 kilos et 2 mètres, oui ça m'a impressionné. Je n'avais jamais vu de type comme ça. Et François Steyn qui revient d'une opération d'une épaule, à qui on a demandé de ne pas forcer sur son épaule et qui s'assoie sur le premier banc de muscu et soulève au couché la barre sans regarder le poids ! Y'avait 130 kilos ! Moi, jamais de la vie je n'ai levé ce poids-là.

Ce sont des phénomènes. Personnellement, Juan Hernandez, Dan Carter et Finn Russell sont des joueurs qui m'ont fait briller et avec qui la connexion était folle. Finn, il ne me regardait même pas. Il me donnait la balle au bon moment, au bon endroit.

« Jacky (Lorenzetti) entre dans le vestiaire et il shoote dans une bouteille. Mirco Bergamasco la prend pleine gueule et se met à saigner. Pour détendre l'ambiance, je fais remarquer que le président doit être gaucher.

 
 
 

Votre endroit préféré au Racing ?
Si je dis la vérité, c'est le toit terrasse du centre d'entraînement au Plessis-Robinson. Avec mon grand ami Benjamin Dambielle (2012-2018), on aimait être bien bronzés, bien dessinés pour la muscu, et pour la plage. Le midi on mangeait très vite, on disait rien à personne et on allait là-haut bronzer. Je connais tous les gens, tous les bureaux, tous les coins ici. Tout à l'heure, j'entre dans une pièce où Siya Kolisi se faisait interviewer. Il rigole et me dit : « Tu vois pas qu'on est en train de tourner ? » Je lui ai répondu : « Et toi, tu vois pas que t'es chez moi ? (rires) » Le Racing, c'est plus que mon club. C'est ma vie.

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Dan Carter et Juan Imhoff en 2016. (F. Faugère/L'Équipe)

Le plus gros coup de gueule de Jacky Lorenzetti ?
Si je peux me permettre, je dirais à Perpignan en 2012. Je suis là depuis deux mois, je joue en 15 et je fais un très bon match. On doit gagner mais on fait nul (14-14). Vexé-vexé-vexé, Jacky entre dans le vestiaire et il shoote dans une bouteille. Mirco Bergamasco la prend pleine gueule et se met à saigner. Pour détendre l'ambiance, je fais remarquer que le président doit être gaucher. Mais je me disais : « Putain, où je suis ? » Jacky, je l'ai vu monter sur la table très en colère. Insulter tout le monde, et il avait raison. Il met beaucoup de passion et d'émotion dans le club. Franchement, le président et son épouse Françoise m'ont accueilli et traité d'une façon incroyable.

Votre match avec le Racing dont vous voudriez qu'on se souvienne ?
Celui dont on me parle toujours et ça sera comme ça jusqu'à la fin, c'est la finale du Top 14 en 2016 (29-21) où je dois jouer 9 (après le carton rouge de Maxime Machenaud). Rien que le fait de se retrouver pendant la mi-temps d'une finale, au Camp Nou, en train de se faire expliquer comment bien introduire le ballon en mêlée, c'est incroyable. Mais la demi-finale contre Clermont à Rennes (34-33 après prolongation) était déjà dingue. Cette année-là, on avait un pack de malades avec Ben Arous, Szarzewski, Tameifuna, Masoe, Lauret, Le Roux, Nyanga... Sans doute le plus fort avec lequel j'ai pu jouer.

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Manuel Carizza et Juan Imhoff avec le Brennus en 2016. (F. Faugère/L'Équipe)

Le match que vous aimeriez pouvoir rejouer ?
Sans hésiter, la finale de la Coupe des champions 2020 contre Exeter (perdue 31-27). Je chope le Covid quinze jours avant, je perds sept kilos. Personne, même pas moi, ne pensait que je pourrais la disputer. Et je fais, je pense, un de mes meilleurs matches avec le Racing. Ce match, on le joue dix fois, on le gagne neuf. À ce moment-là, on a une équipe super forte, avec Dominic Bird, Vakatawa, Russell, Georges-Henri Colombe, Bernard Le Roux, Simon Zebo. On sort les grands Saracens en demie (19-15).

Et votre pire match ?
Contre Castres en Coupe d'Europe (2017). Je perds mes nerfs, je prends un carton rouge et je le regretterai toute ma vie. J'étais à fleur de peau émotionnellement en raison d'un décès. Et voilà, 1-0 pour Rory Kockott qui m'avait fait craquer. Et même 2-0 parce qu'en plus j'ai raté mon coup de boule. »

Son quinze du Racing
Dulin ; Bobo ; Chavancy ; Vakatawa ; Rokocoko ;
Russell ou Carter ; Machenaud ou Le Garrec ;
Nyanga ; Masoe ; Lauret ;
Charteris ; Le Roux ;
Tameifuna ; Szarzewski ; Ben Arous
« Vous me demandez un truc impossible. J'aurais pu mettre Chat, Baubigny, Bird, Claassen, Lambie, Hernandez, Steyn, Sexton, Goosen, Thomas... Entraîneurs, je mets Labit-Travers, en ayant bien sûr une pensée pour Pierre Berbizier qui m'a fait venir en m'écrivant lui-même un mail. »
 

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#4791 el landeno

el landeno

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Posted 18 June 2024 - 16:06 PM

Que pourrait ou devrait changer le Racing pour espérer mieux la saison prochaine ? Au terme d'une saison décevante, conclue par une élimination en barrages du Top 14 par l'UBB et une sortie en huitièmes de finale de la Coupe des champions par Toulouse, que pourrait-devrait changer le Racing 92 pour espérer mieux. Voici quelques pistes.

 
 
 

À quand remonte la dernière grosse performance du Racing en phase finale ? Les avis peuvent diverger mais il se pourrait qu'il faille explorer les couloirs du temps jusqu'à l'automne 2020 et cette demi-finale de Coupe des champions contre les Saracens (19-15), terrassés à l'Arena par un chip délicieux de Finn Russell pour Virimi Vakatawa. Quatre ans plus tard, le Racing n'est plus tout à fait un grand d'Europe - éliminé en poules l'an dernier, qualifié par le plus petit bout de la lorgnette cette saison avant d'être éconduit, sans frémir, par Toulouse en huitièmes de finale, et il n'est pas redevenu un cador en son pays où sa dernière finale date de 2016. La défaite dimanche soir en barrage contre l'UBB (31-17) se superposera avec celle vécue au même stade et dans le même stade il y a deux ans (36-16), qui elle-même finira par se confondre avec les défaites contre le Stade Toulousain, en demi-finales il y a un an (41-14), ou en Coupe d'Europe en avril dernier (31-7). Les années se ressemblent et le Racing fait de moins en moins peur à de plus en plus d'équipes.

 
 

La première saison du technicien anglais Stuart Lancaster n'a pas transformé ce constat-là. Pas encore. Les promesses du début de saison - un système de jeu basé sur des temps de possession assez longs, avec beaucoup de vitesse - se sont évanouies à partir du mois de janvier. « Le groupe est cent pour cent derrière le staff qui travaille dans le bon sens, assure le capitaine Henry Chavancy. On est persuadé que les bonnes personnes sont à la bonne place. » Les joueurs adhèrent à cette philosophie d'attaque et aux contenus des séances de Lancaster, Michalak, Rokocoko et Szarzewski. Mais il n'est pas inenvisageable que ce staff assez resserré soit complété par un spécialiste des rucks et des collisions, un profil pouvant soulager Szarzewski qui s'occupe de beaucoup de choses. « C'est une équipe qui a laissé croire que... et qui a déçu, résume le président Jacky Lorenzetti. Une équipe qui a manqué de colonne vertébrale. » Pour comprendre ce qui n'a pas marché et ce qui doit-devrait-pourrait changer, voici cinq sujets individuels qui permettent de faire un plan large.

 
Le cas Farrell

Arrivé l'été dernier du Leinster, Lancaster a pu mesurer in vivo à quel point le Racing était un club particulier, sans enracinement clair, sans fort soutien ou forte pression populaire - positive ou négative. L'exigence doit être autoproduite, auto-entretenue et c'est plus difficile qu'il n'y paraît. Lorenzetti a longtemps servi de président fouettard. Encore récemment, après la défaite contre Bayonne à Auxerre, il a convoqué bille à bille chaque joueur, chaque membre du staff pour une petite soufflante façon « speed dating » du ras-le-bol. « C'est mou, ça manque de caractère », regrettait Lorenzetti après le barrage perdu.

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Owen Farrell, ici face au LOU en Coupe d'Europe cette saison, rejoint les rangs du Racing 92. (L. Geczo/Inpho/Presse Sports)
 
 

Lancaster a compris le besoin de s'appuyer sur un noyau de leaders hyper impliqués, comme ce fut le cas en 2016 avec Masoe, Carter, Szarzewski, Nyanga, Rokocoko, secondés par des personnalités affirmées comme Imhoff, Machenaud, Dulin, Chavancy ou Lauret. C'était le sens de la venue de Siya Kolisi - évanescent en fin de saison - et c'est celui du recrutement, pour deux ans, de l'ouvreur ou centre anglais Owen Farrell (32 ans, 112 sélections). En débauchant Farrell des Saracens, le Racing espère que son tropisme de gagneur déteindra. Mais il prend un risque et un virage osé. Le risque, c'est celui d'une grave blessure d'un joueur qui occupe une certaine surface de salary-cap. Cette saison, le Racing n'avait par exemple pas assez de mou financier pour prendre un joker médical au poste de talonneur ou de demi de mêlée. Le virage osé, c'est de réduire encore plus le nombre de contrats pros en taillant dans les joueurs dits de compléments qui sont souvent importants tant les saisons sont longues.

Cet été, à l'heure où nous sommes, le Racing perdra sept rotations (17 départs, 10 arrivées). Lancaster a voulu densifier la qualité de son groupe en recrutant Farrell, les Lyonnais Demba Bamba et Romain Taofifenua, le troisième-ligne sud-africain Hacjivah Dayimani (Stormers), le trois-quarts polyvalent anglais Sam James (Sale), en plus de trois jeunes en développement à des postes en souffrance : deux talonneurs, le Chilien Diego Escobar et le Clermontois Robin Couly, le demi de mêlée bayonnais Kléo Labarbe. « De l'extérieur, on parle souvent du Racing comme d'un effectif rempli d'internationaux, dit Lancaster. Mais combien avons-nous de titulaires dans des sélections du Tier One ? Trois : Fickou, Kolisi, Rowlands. Mon travail, c'est de faire qu'on ait plus de joueurs qui s'en rapprochent. »

Le cas Le Garrec

Nolann Le Garrec a tout pour incarner l'identité du Racing d'aujourd'hui et de demain. Il a la jeunesse (22 ans), le niveau de jeu (5 sélections), la légitimité d'avoir été formé (ou post-formé) au club, l'ambition de viser autre chose qu'un barrage en passant. En théorie, c'est lui le coeur du projet mais il arrivera en fin de contrat dans un an et ce qui s'est passé ces deux dernières saisons pourrait le rendre plus ouvert que jamais à un départ. À compter du 1er juillet, les écuries intéressées auront le droit de le contacter, de négocier avec lui et son agent.

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Nolann Le Garrec est sur les tablettes de quelques clubs de Top 14 dont La Rochelle. (D. Winter/Presse Sports)

« Le Garrec, tout le monde le veut », exagère (quoi que) Lorenzetti. Le Stade Français serait intéressé, tout comme le Stade Rochelais qui serait décidé à en faire le successeur de Kerr-Barlow. Disons-le clairement : la perspective de rejoindre La Rochelle, une équipe double championne d'Europe, qui joue devant un gros public, ne laisse pas insensible le demi de mêlée breton. « Nous, on veut conserver Nolann, c'est notre priorité, insiste Lorenzetti. On a tout fait pour qu'il s'épanouisse, on lui a fait de la place, on l'a entouré de grands joueurs, il me semble que le système de jeu de Lancaster lui convient et on est son club formateur. On a envie de le garder mais il faut qu'il ait envie de rester. Les discussions ont commencé. » Co-président, Laurent Travers ajoute : « Les ambitions du Racing, les structures du racing, tout le monde les connaît. Je suis convaincu que nous allons réaccélérer, dès la saison prochaine. C'est à Nolann de faire la part des choses, il connaît le club et les hommes. Personne ne pourra choisir à sa place. »

Le cas Kolisi

Cette saison, le Racing a dû amortir le départ de Finn Russell, les longues absences de Bernard Le Roux, Wenceslas Lauret, Josua Tuisova et l'intégration post-Coupe du monde de Siya Kolisi. « Il y a une phrase de Richie McCaw que j'adore, indique Lorenzetti. C'est : « Avant de gagner, il faut évacuer nos excuses ». Nous n'avons pas d'excuses. » Concernant le capitaine des doubles champions du monde sud-africains, Lorenzetti dit : « Il a beaucoup promis lorsqu'il est arrivé. Et comme il a beaucoup promis, on a beaucoup attendu. Et on attend toujours. À Bordeaux, on ne l'a pas vu. Comme s'il n'était pas là. Alors que c'est un joueur qui pèse par sa présence. Il a été remarquable pendant un mois l'hiver dernier. Mais la trêve lui a été nuisible. On lui a accordé une semaine de vacances et il est revenu avec trois kilos en trop. Pour l'instant, Siya n'a pas fait oublier Wenceslas Lauret mais je pense qu'il va montrer autre chose. J'ai confiance pour la saison prochaine. »

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Le président Lorenzetti attend beaucoup plus de Siya Kolisi, arrivé en cours de saison. (J.-B. Autissier/L'Equipe)

Travers rappelle que « Siya est arrivé en cours de saison, après un titre en Coupe du monde et surtout après être revenu en un temps record d'une opération des ligaments du genou. Il a fait de gros efforts et il sait ce qu'on attend de lui. Pour un étranger qui arrive en Top 14, la première saison est souvent la plus difficile. Josh Tuisova aussi revient d'une rupture des ligaments d'un genou. » S'agissant du surpuissant fidjien, le staff a toujours rappelé qu'il serait en pleine possession de ses moyens pour attaquer la saison prochaine, où il devrait s'installer au centre, et non à l'aile.

Le cas Manu

« Ça peut être notre Sonny Bill Williams. C'est du très lourd. » La signature pour la saison 2025-2026 du Néo-Zélandais Joseph Manu réveille l'enthousiasme de Jacky Lorenzetti. Le dossier est ficelé, signé. La star du Championnat australien à treize (Sydney Roosters, 27 ans), un temps courtisé par Montpellier, débarquera dans les Hauts-de-Seine après avoir passé une saison à quinze, au Japon, au Toyota Verblitz, entraîné par l'ancien sélectionneur néo-zélandais Ian Foster. Pour partenaires de jeu, l'athlétique centre, ailier ou arrière (1,92m, 98 kg) aura Beauden Barrett, Aaron Smith ou Pieter-Steph du Toit. En 2022, Manu a été élu meilleur treiziste international de la saison. « On veut toujours s'appuyer sur des joueurs de classe mondiale mais ces dernières années, ajoute le président, nous étions, avec Toulouse, les meilleurs au classement des Jiff. Il ne faut pas que ça change, il faut continuer de bien former, c'est essentiel. »

Le cas Dan Lancaster

C'est une décision sensible qu'a prise Stuart Lancaster, à la fois familiale et professionnelle. Un an après avoir rejoint le Racing, le manager anglais a choisi de recruter Dan Lancaster, son fils, jeune ouvreur ou centre (23 ans), ex-international U20 avec l'Angleterre passé par Leicester en 2021-2022 où il n'a évolué qu'en Coupe, pas en Premiership. Freiné par des blessures, il appartenait jusqu'ici à Ealing Trailfinders, champion cette saison de l'équivalent de la Pro D2 mais empêché d'accéder à l'élite en raison de son stade trop petit. « Le népotisme, pourquoi pas, mais il ne faut pas trop se tromper, glisse en souriant Lorenzetti. C'est un joueur en développement. Il n'est pas Jiff, certes, mais il n'est pas cher et Stuart ne nous l'a pas vendu comme la doublure d'Owen Farrell. Stuart est quelqu'un de raisonnable. S'il recrute son fils, il sait pourquoi. Ça ne l'empêche pas de croire beaucoup en Martin Méliande (12 feuilles de match cette saison). » Méliande pourrait être prêté la saison prochaine afin d'obtenir plus de temps de jeu.


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#4792 tix

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Posted 18 June 2024 - 17:09 PM

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#4793 Lourugby

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On s'en doutait mais Bernard le Roux vient d'officialiser la fin de sa carrière.

 

Une triste fin pour un joueur irréprochable dans son engagement et son état d'esprit. Il aura tout de même connu une fort belle carrière en étant considéré comme une valeur sure de son poste pendant une décennie.


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#4794 OliveR

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Posted 19 June 2024 - 13:29 PM

On s'en doutait mais Bernard le Roux vient d'officialiser la fin de sa carrière.

 

Une triste fin pour un joueur irréprochable dans son engagement et son état d'esprit. Il aura tout de même connu une fort belle carrière en étant considéré comme une valeur sure de son poste pendant une décennie.

Qui a dit ? "Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire)."  :innocent: 



#4795 pims

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Posted 19 June 2024 - 13:35 PM

On s'en doutait mais Bernard le Roux vient d'officialiser la fin de sa carrière.

 

Une triste fin pour un joueur irréprochable dans son engagement et son état d'esprit. Il aura tout de même connu une fort belle carrière en étant considéré comme une valeur sure de son poste pendant une décennie.

à l'époque j'étais assez surpris que le geste de Goujon (je crois) qui l'a envoyé en retraite n'ai rien mérité



#4796 Lourugby

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Posted 19 June 2024 - 13:39 PM

Qui a dit ? "Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire)."  :innocent: 

 

Je n'ai pas le souvenir de cette déclaration et je n'en retrouve pas la trace, cela m'étonne.



#4797 OliveR

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Je n'ai pas le souvenir de cette déclaration et je n'en retrouve pas la trace, cela m'étonne.

« J'ai rêvé de faire un dernier match », Bernard Le Roux, contraint de prendre sa retraite après une commotion Guerrier total, serviteur du Racing 92 et du quinze de France, le deuxième-ligne (35 ans, 47 sélections) ne pourra pas revenir de cette commotion cérébrale subie en septembre 2022 qui l'a grandement inquiété.

 

 
 

Un match comme un autre, un samedi de début de saison. Le Racing 92 reçoit Lyon le 17 septembre 2022 et personne ne peut imaginer que c'est la dernière fois qu'on voit Bernard Le Roux jouer au rugby. On l'a toujours pensé indestructible.

 
 

À la 46e minute, le deuxième-ligne en tungstène (35 ans, 47 sélections) subit la commotion cérébrale de trop. Longtemps, il a cru qu'il pourrait reprendre, pour au moins un dernier déblayage, un dernier plaquage. Avant de se résoudre à vider son casier dans le vestiaire du club francilien et d'entamer une carrière d'entraîneur en Afrique du Sud, son pays de naissance.

 
Sa commotion en 2022 - « Là, j'ai eu peur »

« De ce dont je me souviens, contre Lyon, je prends un coup, d'avant-bras je crois, et ma tête tape fort le sol. Dès le protocole commotion avec le médecin, l'inquiétude monte. Il m'avertit que cette fois c'est différent parce que j'ai subi une commotion six mois avant. Je pense que mon corps a dit stop, c'était le moment. À l'entraînement, cette semaine-là, j'ai pris un coup sur la tête. Je me suis dit que ce n'était rien, des chocs on en prend souvent. Et pendant le match j'en ai repris un. Pendant six mois, j'ai vraiment galéré avec ma santé. C'était la première fois que je ressentais des symptômes aussi graves.

 
 

Des commotions, j'en ai fait dans ma carrière mais là j'ai eu peur. Migraines, problèmes de sommeil, de concentration... Et puis il y avait ces fasciculations (contractions musculaires brèves comme des décharges) sur tout le côté droit. Ça a duré des mois. C'était très inquiétant car, normalement, ce n'est pas un symptôme observé dans les commotions cérébrales. On a eu peur que ce soit la maladie de Charcot. J'étais très stressé, jusqu'à ce que les examens écartent cette hypothèse. J'ai bien récupéré aujourd'hui (il s'est remis à la natation et n'a pas changé de silhouette). La concentration est revenue. J'ai des douleurs aux épaules, aux genoux, mais ça, je savais que ça finirait comme ça (rire).

Je n'ai pas trop respecté mon corps pendant quinze ans. J'adorais ce que je faisais et il n'y a aucun regret. Je ne changerais rien. Aujourd'hui, la problématique des commotions est mieux encadrée et c'est une très bonne chose. J'ai rêvé de faire un dernier match, je voulais y croire, j'y ai cru. J'ai eu cet accident un an avant la Coupe du monde en France. Dans mon petit cahier, j'avais noté deux objectifs avant de finir : faire cette Coupe du monde et atteindre les 50 sélections ; j'ai loupé les deux. Mais ma santé va bien, ma famille va bien, ma femme a été d'un soutien formidable. »

Ses 15 ans passés au Racing - « Fier de n'avoir connu qu'un maillot »

« Tout le monde au club est au courant que je suis arrêté depuis février. Mon contrat s'est fini le 12 (pour inaptitude, donc licence bloquée en France). J'ai eu des propositions au Japon, en Angleterre ; aujourd'hui, je ne pense pas me remettre au rugby. Ce n'est pas sûr à cent pour cent mais bon, le professeur Chermann (le neurologue qui le suit) est un des meilleurs spécialistes au monde et il me le déconseille totalement. Aujourd'hui, quand je regarde les matches, j'ai moins envie qu'il y a six mois. Je suis arrivé au Racing à 19 ans. J'étais venu pour trois mois, je suis resté quinze ans. J'ai grandi avec ce club. On a toujours eu des joueurs de classe mondiale, toujours eu des résultats, toujours senti qu'on pouvait gagner. Je suis fier de n'avoir connu qu'un maillot. Maintenant, une page se tourne (Juan Imhoff, Wenceslas Lauret et lui en ont fini avec le Racing). Je suis très proche de "Wen". On en a fait des batailles ensemble ! Quand j'ai été arrêté, il a tenu à jouer avec mon casque rouge, ça m'a touché.

Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire). »

Sa reconversion - « Si on m'avait dit que je passerais des diplômes d'entraîneur »

« Je me suis régalé ces dernières années en équipe de France. J'avais été très déçu de la Coupe du monde en Angleterre (2015, quarts de finale), de l'ambiance dans le groupe. Mais au Japon (2019, quarts de finale) et après, c'était top. J'ai adoré travailler avec Fabien Galthié, William Servat, Shaun Edwards. Je suis très proche de Shaun, on s'appelle, on se voit. C'est lui qui m'a fait changer d'avis sur le métier de coach. Quand je jouais, si vous m'aviez dit que je passerais des diplômes d'entraîneur, j'aurais bien rigolé.

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Champion de France en 2016, finaliste de la Coupe d'Europe en 2016, 2018 et 2020, Le Roux, devenu international en juin 2013, a disputé sept Tournois des Six Nations et deux Coupes du monde (2015 (A. Mounic/L'Équipe)

La façon dont Shaun travaille m'a fait réfléchir. J'aime son côté direct. Comme il ne parle pas français (il est anglais), il est dans le concret, dans l'action, très dans l'humain. Il donne envie de jouer pour lui. C'est comme ça que j'ai décidé de passer mes diplômes (un DE, qu'il terminera en fin d'année) pour devenir entraîneur spécialisé sur les techniques de plaquage, les attitudes dans les rucks. J'ai travaillé cette saison avec les Espoirs du Racing. Je vois le rugby autrement et je suis un peu dégoûté de ne pas m'être plus ouvert à ça pendant que je jouais. Je vais rentrer en Afrique du Sud, à Stellenbosch. Je vais en profiter pour me nourrir et me former, notamment avec les Stormers, en Australie et en Nouvelle-Zélande aussi. Le Racing m'a proposé de rester deux ans dans le staff des Espoirs mais j'avais besoin de rentrer. Le club et Jacky (Lorenzetti, le président) ont été super avec moi quand j'étais arrêté. Je pense avoir donné pour ce club et le club me l'a rendu. »

 


#4798 Bon Chasseur

Bon Chasseur

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Posted 19 June 2024 - 14:08 PM

c'est qd mm fou qu'il fasse, de 1, sa meilleure année tard dans sa carrière (qd Galthié l'utilise en 2èL pour le 6N 2020), et de 2 qu'il soit blessé pendant 5 ans (quasi d'affilé) suivant cette année là. Drôle de parcours, finalement.



#4799 Lima

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Posted 19 June 2024 - 14:29 PM

c'est qd mm fou qu'il fasse, de 1, sa meilleure année tard dans sa carrière (qd Galthié l'utilise en 2èL pour le 6N 2020), et de 2 qu'il soit blessé pendant 5 ans (quasi d'affilé) suivant cette année là. Drôle de parcours, finalement.

Ses matchs en EDF les deux premières années du mandat de Galthié étaient hallucinants d'activité et de maitrise



#4800 frednirom

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Posted 02 July 2024 - 18:21 PM

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