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Montpellier Hérault Rugby


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#5056 InASMWeTrust

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    Raoul Bitenbois III

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Posté 27 septembre 2022 - 09:35

Récompense logique, c'est ~ toujours le staff champion de France qui est sacré.

 

sauf une fois récemment... en 2017....

 

 

sinon cette soirée de récompenses, je la trouve inutile et naze au possible.

c'est la soupe médiatique nécessaire pour C+ pour vendre son produit. Je n'ai jamais regardé, je me fous complètement du résultat. Le but c'est de continuer la promotion des Gladiateurs, des stars, etc. 


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#5057 Good Shvili

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Posté 27 septembre 2022 - 09:42

Récompense logique, c'est ~ toujours le staff champion de France qui est sacré.
 
sauf une fois récemment... en 2017....

Pour primer Colazzo

J'en ris encore



En attendant félicitations au staff du MHR, ça peut même être inspirant quand on voit d'où ils partaient

#5058 Good Shvili

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Posté 28 septembre 2022 - 08:14

Bon ben ma foi, bien arrosé le Bouclier


https://www.lefigaro...ravees-20220928


https://www.lequipe....gravees/1356405
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#5059 XV63

XV63

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Posté 28 septembre 2022 - 09:11

Forletta commence à avoir une sacrée notoriété !!!



#5060 el landeno

el landeno

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Posté 01 octobre 2022 - 18:02

Sacré meilleur joueur de la saison 2021-2022, le troisième-ligne anglais raconte son parcours hors norme, les raisons de son succès avec Montpellier, qui reçoit Toulouse dimanche soir (21h05), et ses ambitions internationales avec le quinze de la Rose à un peu moins d'un an du Mondial.

Il y a des joueurs plus rapides que les autres. Et pas que sur le terrain. Dès le premier échange de regards, on a compris que Zach Mercer boxait dans la catégorie des esprits vifs. Lundi soir, à l'Olympia, le troisième-ligne centre du MHR a été sacré meilleur joueur de la saison 2021-2022 du Top 14. L'adrénaline émanait encore de ce jeune homme de 25 ans quand il est venu se poser dans une loge pour nous accorder douze minutes d'entretien à haute intensité. D'ordinaire assez secret, il a passé en revue son enfance, sa relation avec Montpellier et Eddie Jones, le sélectionneur du quinze de la Rose. Avec son pur accent du Yorkshire, sans déchet ni temps mort.

 
 
 

« Vous ne portiez pas votre casque bleu sur la scène de l'Olympia pour recevoir votre trophée du joueur de l'année. On est déçus...
J'avoue, j'y ai pensé. Mais mon épouse ne m'a pas laissé faire. Si ça ne tenait qu'à moi, je me baladerais en ville avec (il se marre). Je porte un casque bleu depuis que je suis môme, depuis mes débuts. Je n'ai pas souvenir d'avoir joué un match sans. Ce casque bleu est devenu ma marque de fabrique. J'en ai quatre flambant neufs à la maison. Ils attendent que je les inaugure.

On entend souvent parler de votre père Gary, ancien joueur de rugby à XIII (21 sélections en équipe néo-zélandaise entre 1987 et 1993), on sait beaucoup moins de choses sur votre mère. Ce casque, c'est son idée à elle ?
Je ne sais plus si c'est mon père ou ma mère qui m'a mis ce casque en premier sur le crâne. En tout cas, j'ai continué à le porter. Maman ? Elle est agent immobilier, travaille en Écosse, là où j'ai grandi. Quand j'ai eu huit ans, mon père est devenu entraîneur de la défense des Glasgow Warriors. Toute la famille y a déménagé. Je suis le petit dernier, ma grande soeur est dentiste. Perso, j'ai un peu esquivé les études pour me lancer à corps perdu dans le rugby.

 
 
Zach Mercer en bref
Troisième-ligne.
Montpellier.
25 ans.
1,90 m ; 111 kg.
2 sélections avec le quinze de la Rose.

Palmarès
Vainqueur du Championnat de France 2022 avec Montpellier.
Vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans 2016 avec l'Angleterre.

27 septembre 2022
Il est élu meilleur joueur de la saison 2021-2022 du Top 14.

Vous êtes né à Leeds, terre de rugby à XIII, et êtes fils de treiziste. Jouer à quinze, c'est une disgrâce familiale ?
Quand même pas ! (Il rit.) Mon père sentait que j'aurais plus d'avenir à quinze, me disait que ma palette technique pourrait mieux s'y exprimer. J'étais longiligne, pas le plus costaud. Le XIII privilégie la dimension physique. Quand je regarde des matches aujourd'hui, je me dis : "Waouh, ça cartonne trop !"

« J'apprécie le contact physique, mais j'aime aussi manier le ballon. Et pour ça, le poste idéal, c'est troisième-ligne centre. J'ai envie d'apporter ma pierre à l'évolution de ce poste »

 

 
 
 

La confrontation directe n'était pas votre truc ?
Exactement. N'étant pas le plus monstrueux sur le terrain, il m'a fallu trouver d'autres stratégies pour m'imposer, apprendre à lire le jeu avec un temps d'avance, mieux le comprendre, améliorer mes courses et mes passes. (Il nous montre son trophée en souriant.) Ça a plutôt bien fonctionné, on dirait. Cette récompense en est une confirmation. C'est un encouragement à poursuivre sur cette voie.

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L'Anglais, ici avec Guilhem Guirado, a été désigné meilleur joueur de la saison 2021-2022 du Top 14, lundi. (Sébastien Boué /L'Équipe)

Vous êtes apte à jouer 7 ou 8...
Je me vois surtout comme un numéro 8. Mais, si besoin, je peux jouer à tous les postes de la troisième ligne, là où l'on a besoin de moi. C'est un avantage énorme dans une équipe. Un coéquipier peut prendre un carton jaune ou être victime d'une commotion. Chaque joueur se doit de pouvoir s'adapter à un autre poste pour le bien commun. Si on me demandait de jouer à l'ouverture, j'espérerais pouvoir me débrouiller.

Vous avez été formé à ce poste ?
Non. J'ai toujours joué devant. J'apprécie le contact physique, mais j'aime aussi manier le ballon. Et pour ça, le poste idéal, c'est troisième-ligne centre. J'ai envie d'apporter ma pierre à l'évolution de ce poste. J'ai aimé le jeu de Kieran Read (127 sélections avec les All Blacks). Aujourd'hui, je regarde Ardie Savea (59 sélections, 1,90 m, 100 kg). C'est une machine ! Lui et Grégory Alldritt (29 sélections, 1,91 m, 115 kg) sont les deux meilleurs numéros 8 au monde. Le jeu évolue, plus besoin de peser 130 kg. Regardez l'Australien Harry Wilson (10 sélections, 1 m 95, 110 kg), pas un monstre. Aujourd'hui, le troisième-ligne centre doit influer sur les options tactiques. Le 8 est un meneur de jeu, comme un ouvreur ou un demi de mêlée ! Les 8, 9 et 10 sont le trio le plus influent d'une équipe.

Lundi, avant que vous ne montiez sur la scène de l'Olympia, on a vu une vidéo du sélectionneur du quinze de la Rose Eddie Jones en visite au MHR. Où en êtes-vous de vos discussions avec lui ?
Je parle avec Eddie de temps à autre. Et, bien que la communication soit bonne, comme j'évolue ici à Montpellier, il ne peut pas me sélectionner pour la tournée de novembre ou le Tournoi des Six Nations. Mais Eddie sait où je serai le 1er juillet 2023 (il a signé à Gloucester). Je serai alors disponible pour la Coupe du monde, s'il le souhaite. Là, je me concentre sur Montpellier, sans crispation. Eddie est un coach de classe mondiale. Il est intelligent et connaît ce jeu mieux que personne. Quelle que soit sa décision, ce sera pour aligner la meilleure équipe d'Angleterre possible. Que j'y sois ou pas, c'est secondaire. Je ne rentre pas en Angleterre uniquement pour la Coupe du monde. Avec mon épouse, on veut s'y installer, c'est une nouvelle étape de notre vie.

« Mon côté anglais s'exprime dans la fierté que j'ai vis-à-vis de ce que je fais, de ce que je suis. Ma grand-mère paternelle descend d'une tribu maorie. Cet état d'esprit m'aide à prendre de la distance avec les choses, à relativiser. De l'Écosse, j'ai hérité du goût du combat et d'un côté agressif. En France, je cultive mon amour de la table »

 

 
 
 

Vous postulez pour une place en sélection sans avoir disputé le Tournoi ?
Absolument. Eddie connaît bien le Top 14. Il sait que chaque week-end est équivalent à un test-match en terme d'engagement. En novembre, je jouerai avec les Barbarians Britanniques contre les All Blacks à Londres (au Tottenham Hotspur Stadium). Et puis, avant la Coupe du monde, il y aura des matches de préparation.

Né en Angleterre, d'un père néo-zélandais d'ascendance maori, vous avez grandi en Écosse mais résidez à Montpellier. Ce parcours a façonné votre tempérament ?
(Il acquiesce.) Mon côté anglais s'exprime dans la fierté que j'ai vis-à-vis de ce que je fais, de ce que je suis. Ma grand-mère paternelle, Windley, descend de la tribu maorie des Ngati Porou, dans le nord-est de la Nouvelle-Zélande. Cet état d'esprit m'aide à prendre de la distance avec les choses, à relativiser. De l'Écosse, j'ai hérité un goût du combat et un côté agressif. En France, je cultive mon amour de la table. Ici, je me régale. J'ai, par exemple, déniché une boulangerie qui prépare les meilleures glaces artisanales que j'ai mangées de toute ma vie. Ces différents tempéraments s'équilibrent bien en moi.

« J'ai la chance d'avoir une compagne solide. À cause de la barrière de la langue, elle ne travaille pas. Enfin si, je rectifie, elle veille sur moi. Ce qui est un job à plein temps, comme veiller sur un môme »

 

 
 
 

En 2017, vous étiez capitaine de l'équipe d'Angleterre des moins de 20 ans qui affrontait les Baby Blacks en Géorgie. Lors du Haka, vous faisiez face à Dalton Papali'i, Caleb Clark ou Will Jordan...
C'était intense de leur faire face ! Quelle sacrée expérience ! Le résultat, par contre, j'ai appris à l'oublier. Ils nous ont laminés (64-17) ! Je peux vous dire que j'ai hâte d'affronter les Blacks, en novembre. Ça va être du très haut niveau. Rien que d'y penser, ça m'excite !

Il paraît que vous avez pleuré la première fois que vous êtes entré sur un terrain ?
J'étais tout petit. On m'avait retenu pour être la mascotte des Castleford Tigers (club anglais de XIII), entraînés par mon père. Une fois, dans le couloir qui mène au terrain, j'ai été effrayé par l'ambiance et la clameur des supporters. Je n'ai pas voulu entrer sur le terrain.

Vous aviez ciblé Montpellier ou c'est un détour du destin qui vous a amené ici ?
Aller à Montpellier est une des meilleures décisions que j'ai prises. Philippe Saint-André (directeur du rugby du MHR) m'a contacté parce que Pierre-Henry Broncan lui avait parlé de moi. Il est aujourd'hui directeur du rugby à Castres, mais Pierre m'avait repéré quand il entraînait à Bath (Angleterre), où je jouais. Avec Emily, ma compagne, on appréhendait de venir s'installer en France. On était tout jeunes, on ne parlait pas votre langue. Il a fallu se décider en pleine crise du Covid. On ne savait même pas à quoi ressemblait Montpellier. Je suis un intuitif. Elle, elle est plutôt cérébrale. On s'est dit que c'était le bon moment pour partir. Je ne redoutais pas le côté rugbystique, mais plutôt l'inconnu, aller vivre à l'étranger, loin de nos familles. J'ai la chance d'avoir une compagne solide. À cause de la barrière de la langue, elle ne travaille pas. Enfin si, je rectifie, elle veille sur moi. Ce qui est un job à plein temps, comme veiller sur un môme (il rit aux éclats).

Entre la France et vous, ça fonctionne bien...
Peut-être parce que je suis venu ici les bras ouverts. Sans idées préconçues, sans attentes, ni rêves d'absolu. Juste pour jouer et prendre du plaisir. Je crois que les supporters l'ont senti. Mes coéquipiers aussi. Philippe Saint-André et l'ensemble du staff ont été extra ! Ils m'ont permis de m'épanouir, de développer mon jeu sans me brider. C'est précieux. Mon succès, je le dois aussi à eux. »

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#5061 Guest_Laduree_*

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Posté 02 octobre 2022 - 18:25

"Aujourd'hui, le troisième-ligne centre doit influer sur les options tactiques."

 

Pas que Aujourd'hui, ça a toujours été le cas.

 

Ce n'est pas parce que des bourrins du style Picamoles ont été la norme et la référence qu'on doit oublier que ce poste est avant tout une gare de triage de ballon dont les capacités techniques et la vision du jeu sont la base.


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#5062 Lourugby

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Posté 02 octobre 2022 - 20:54

Bien entendu, personne n'a oublié le fabuleux Kieran Read qui régnait en maître dans ces domaines. J'aurais tellement aimé le voir évoluer en Top 14, ne serait-ce que pour donner des idées à certains joueurs...


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#5063 el landeno

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Posté 03 octobre 2022 - 20:01

Montpellier, un champion de France qui a encore des imperfections Battu par Toulouse à domicile (17-19), ce dimanche, pour le compte de la 5e journée du Top 14, le MHR a autant échoué dans son objectif d'invincibilité au GGL Stadium que dans sa capacité à progresser dans son jeu, qui manque cruellement de précision.

Dans un Top 14 aussi serré et homogène que celui qui prend forme après cinq journées, une défaite à domicile change les perspectives. Alors que le MHR pouvait signer dimanche soir face à un Toulouse remanié une quatrième victoire de rang et s'installer en tête du Top 14, il est troisième, à trois longueurs du leader et bourreau dominical (17-19), et avec sept unités d'avance sur... le dernier, Pau.

 
 
 

N'allons pas non plus écrire que le champion sortant joue le maintien mais il est rentré dans le rang, d'autant qu'il est (très) attendu à Castres samedi (15 h) pour un remake de la finale du 24 juin.

Les mines déconfites des Montpelliérains dans l'après-match dimanche soir confirmaient que l'euphorie du titre est définitivement tombée, l'ambiance en ayant déjà pris un coup la semaine dernière avec les révélations des renvois en correctionnelle d'Enzo Forletta et Thomas Darmon pour violences aggravées, pour des faits remontant à une des soirées qui ont suivi la levée du Bouclier de Brennus.

Comme il y a un an, Montpellier s'était fixé comme objectif prioritaire de remporter tous ses matches à domicile. Comme il y a un an ou presque (c'était lors de la 3ejournée en 2021-2022, 15-17), Toulouse est déjà venu rayer la première ligne de la liste des courses.

 
 

« Il y a de beaux mouvements mais on perd trop de ballons en tentant parfois des passes impossibles »

Philippe Saint-André, manager du MHR.

 
 
 

« Je ne dirais pas qu'on est marqués, mais c'est une défaite amère car on a loupé plusieurs objectifs, reconnaît le manager Philippe Saint-André. Il nous a manqué beaucoup trop de choses, mais avec un poteau rentrant... » Allusion à un des deux échecs au pied en fin de partie de Louis Carbonel qui ont empêché le MHR de repasser devant.

Mené 17-19 après la pénalité très lointaine convertie par Melvyn Jaminet peu avant l'heure de jeu, Montpellier a enchaîné les occasions manquées, au pied mais aussi à la main, avec notamment cet en-avant de Rattez démarqué sur son aile après une passe « pas hyper bonne » - dixit « PSA » - d'Anthony Bouthier (74e).

« Notre manque de réalisme nous coûte cher », résume Léo Coly. Le demi de mêlée n'était pas là la saison dernière, mais sait pertinemment que l'efficacité du MHR faisait partie des armes qui avaient mené sa nouvelle équipe au sacre l'an dernier. La réussite n'avait pas fui Montpellier en ce début de saison. C'est comme si le système avait « buggé » dimanche soir en entrant dans le camp toulousain.

Il y a d'abord ces douze ballons perdus qui font tache sur une ligne de stats. Le premier égaré par Enzo Forletta a d'ailleurs abouti à un contre splendide de Toulouse conclu 80 mètres plus loin par Dimitri Delibes (3e).

Ajoutez une mêlée pénalisée trois fois, deux ballons perdus en touche et neuf en-avant pour confirmer cette imprécision générale pointée du doigt par Philippe Saint-André dimanche soir. « Étonnamment je trouve qu'on joue mieux au rugby que la saison dernière, ajoute le manager. On se crée des opportunités, il y a de beaux mouvements mais on perd trop de ballons en tentant parfois des passes impossibles ou en se faisant contrer au sol. Face à Toulouse, c'est rédhibitoire... »

L'an II du projet de jeu passe désormais par une quête de précision

Outre un réajustement de ses fondamentaux, le MHR doit aussi assimiler en ce début de saison une évolution de son projet de jeu, qui passe notamment par l'intégration d'une nouvelle charnière Coly-Carbonel et le pari d'une ligne arrière qui pullule d'animateurs avec trois autres ouvreurs de formation (Garbisi et Darmon souvent associés au centre et Bouthier à l'arrière).

L'idée est, à la fois, d'être encore plus tueur dans le désordre mais aussi d'apporter cette vitesse et cette fluidité technique dans les séquences classiques. C'est surtout la seconde qui a fait défaut dimanche soir.

La bonne nouvelle, c'est que le rendu est très beau à voir quand les passes, les courses et les timings sont bons. L'essai d'Anthony Bouthier dimanche soir (7e) est par exemple un modèle de combinaison au large. Comme l'est le travail autour des rucks de Léo Coly sur l'essai d'Enzo Forletta (27e).

Avant l'en-avant de Rattez en fin de match, le travail combiné des avants au près et des trois-quarts sur les extérieurs montre aussi que Montpellier a toutes les armes pour être redoutable offensivement, comme l'avait d'ailleurs montré le match contre Pau (4e j., victoire 43-17) et la première période contre Bordeaux (2e j., victoire 29-19).

L'an II du projet de jeu tel que régulièrement évoqué par le trio PSA-Élissalde-Azam passe désormais par une quête de précision, sous peine d'être puni par plus pragmatique et plus efficace au pied, comme l'a été Toulouse.

 
 


#5064 Guest_Laduree_*

Guest_Laduree_*
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Posté 03 octobre 2022 - 20:17

Avant le match, le MHR, dans le top 3, assumait son statut de champion.

 

Après une défaite de 2 points face à Toulouse, ils sont rentrés dans le rang.

 

Ridicules médias.


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#5065 Gourine63

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Posté 03 octobre 2022 - 21:35

Avant le match, le MHR, dans le top 3, assumait son statut de champion.
 
Après une défaite de 2 points face à Toulouse, ils sont rentrés dans le rang.
 
Ridicules médias.


C'est exactement ce que j'ai pensé en lisant ce torchon.

Si Carbonel ne se rate pas au but, Montpellier est premier et tout va bien dans le meilleur des mondes.

Z'aiment bien écrire pour rien les mecs.
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#5066 Bougnat et Breton

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Posté 03 octobre 2022 - 22:09

"Aujourd'hui, le troisième-ligne centre doit influer sur les options tactiques."

 

Pas que Aujourd'hui, ça a toujours été le cas.

 

Ce n'est pas parce que des bourrins du style Picamoles ont été la norme et la référence qu'on doit oublier que ce poste est avant tout une gare de triage de ballon dont les capacités techniques et la vision du jeu sont la base.

Voir Albert Cigagna surnommé Matabiau en référence à la gare de triage de Toulouse :rolleyes:


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#5067 Guest_Laduree_*

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Posté 03 octobre 2022 - 22:14

Voir Albert Cigagna surnommé Matabiau en référence à la gare de triage de Toulouse :rolleyes:

 

Oui. Je pensais à Cigagna effectivement, plus récemment un Sowerby, Kieran Read évidemment. Chouly à l'ASM.



#5068 frednirom

frednirom

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Posté 03 octobre 2022 - 22:19

J’en connais aucun.

#5069 Codorplusàvie

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Posté 04 octobre 2022 - 07:18

Jen connais aucun.


C'est normal t'es trop jeune.

#5070 bazooka

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Posté 04 octobre 2022 - 07:47

"Aujourd'hui, le troisième-ligne centre doit influer sur les options tactiques."

 

Pas que Aujourd'hui, ça a toujours été le cas.

 

Ce n'est pas parce que des bourrins du style Picamoles ont été la norme et la référence qu'on doit oublier que ce poste est avant tout une gare de triage de ballon dont les capacités techniques et la vision du jeu sont la base.

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Voir Albert Cigagna surnommé Matabiau en référence à la gare de triage de Toulouse :rolleyes:

Exactement






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