Aller au contenu


Photo

Montpellier Hérault Rugby


  • Veuillez vous connecter pour répondre
6156 réponses à ce sujet

#5026 la bella y la Bestia

la bella y la Bestia

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 41 640 messages
  • Genre:Va savoir
  • Mon club:

Posté 27 juin 2022 - 17:08

Rappelons nous 2010

absolument

d'ailleurs  le 4 août 2010 :40 milliardaires américains  et leurs familles s'engagent à verser la moitié de leur fortune à des organisations caritatives, à l'initiative de  Bill Gates et Warren Buffett. Évidement  les Auvergnats n'ont rien voulu savoir  :cartonrouge:



#5027 Bon Chasseur

Bon Chasseur

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 297 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 27 juin 2022 - 20:54

Joueur sous-coté, oublié un peu vite. Peut-être qu'il arrive un peu trop tard à un moment où le talent se multiplie en 3èL dans le pays.

 



#5028 jm12

jm12

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 19 855 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:millau
  • Mon club:

Posté 28 juin 2022 - 09:30

Joueur sous-coté, oublié un peu vite. Peut-être qu'il arrive un peu trop tard à un moment où le talent se multiplie en 3èL dans le pays.

 

Ben....la concurrence est dure en 3 ligne où il y a pléthore de talents et bcp de gars au dessus de lui à mon sens...le train est passé et il resté à quai !

 

Sous coté ? pas sûr.....des mecs comme lui , il y en a des wagons en top 14 et la jeunesse bouscule vite la hiérarchie à ce poste là !



#5029 steph

steph

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 408 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 28 juin 2022 - 10:54

40 sélections, pas plus sous côté qu'un Chouly par exemple. Ce n'était pas non plus Harinordoquy !
  • cocotte 63 aime ceci

#5030 Lima

Lima

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 189 messages
  • Genre:Va savoir
  • Mon club:

Posté 28 juin 2022 - 11:03

Personnellement, je n'ai jamais été très fan des qualités sportives du joueur, qui bien que bon partout (touche, technique, plaquage...), ce qui reste assez rare, ne détonnait dans aucun secteur de jeu. Je suis d'ailleurs surpris par ces 39 sélections en Bleus, je pensais beaucoup moins.

 

En revanche, ses qualités de leader et de combativité en ont fait un joueur de club à part.


  • jm12 et Lourugby aiment ceci

#5031 l'exil

l'exil

    Membre de la Bourbonnais connection

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 28 913 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Fontainebleau
  • Mon club:

Posté 28 juin 2022 - 11:10

Oui bon joueur mais pas exceptionnel. Ses sélections sont intervenues dans la (longue) période creuse de l'EdF.

 

Quant à sa carrière en club, cela reste une des figures du MHR, club jeune et donc forcément en mal de figures. 


  • jm12, Lourugby et Lima aiment ceci

#5032 Bon Chasseur

Bon Chasseur

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 297 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 28 juin 2022 - 18:25

Ben....la concurrence est dure en 3 ligne où il y a pléthore de talents et bcp de gars au dessus de lui à mon sens...le train est passé et il resté à quai !

 

Sous coté ? pas sûr.....des mecs comme lui , il y en a des wagons en top 14 et la jeunesse bouscule vite la hiérarchie à ce poste là !

on peut voir ça comme ça, c'est sûr. D'un autre côté, il n'y a pas tellement eu de joueurs experts en touche. Qui en plus savent courir comme un 3/4 quand il veut, s'impliquer dans les actions à grandes enjambées et mettre des passes, et qui plaque infatigablement sur 80min avec en prime un grattage de tps en tps.



#5033 jm12

jm12

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 19 855 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:millau
  • Mon club:

Posté 29 juin 2022 - 06:41

on peut voir ça comme ça, c'est sûr. D'un autre côté, il n'y a pas tellement eu de joueurs experts en touche. Qui en plus savent courir comme un 3/4 quand il veut, s'impliquer dans les actions à grandes enjambées et mettre des passes, et qui plaque infatigablement sur 80min avec en prime un grattage de tps en tps.

Nous sommes d'accord....mais il n'est pas seul dans ce registre...en France en 3 ligne on a toujours pléthore de prétendants et évidemment certains restent à quai  !


  • Lourugby aime ceci

#5034 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 408 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 12 juillet 2022 - 20:58

Philippe Saint-André : « Le mardi à 15 h, tout le monde était là » Le titre à peine digéré, Philippe Saint-André a accepté de revenir sur la conquête du premier Bouclier de Brennus de Montpellier et s'est déjà projeté sur la saison prochaine.

Il a décroché avec en bruit de fond les vagues et la musique d'un DJ affairé sur une plage grecque. Après quasiment un an non-stop de boulot à la tête du MHR, Philippe Saint-André profite de quelques jours de vacances avec femme et enfants. Une autre façon de fêter le Bouclier conquis par ses joueurs le 24 juin dernier après une finale nettement gagnée face à Castres (29-10).

 
 

Le manager de Montpellier a longuement suivi ses troupes dans la célébration à rallonge du titre, d'une nuit blanche à Paris à la garden-party le mardi suivant. « J'ai lâché le lendemain », se marre PSA alors que certains de ses joueurs ont poursuivi la bringue à Barcelone avant un repos juillettiste bien mérité. La reprise a été fixée au 1er août et il faudra désormais vivre avec un nouveau statut dans l'Hérault.

« Est-ce que, avec un peu de recul, vous arrivez à réaliser la portée de votre performance ?
On y arrive, mais quand on se dit qu'on a pris deux titres en dix-huit mois (le MHR a également gagné le Challenge européen en mai 2021), c'est assez impressionnant. Les joueurs avaient vécu des moments difficiles en Championnat la saison d'avant et on s'est retrouvé l'été dernier avec un groupe concentré dès le début de saison et des nouveaux joueurs qui sont arrivés avec des ambitions, comme (Zach) Mercer, (Geoffrey) Doumayrou et (Paolo) Garbisi. On a bien démarré la saison et dès janvier, on a senti qu'on pouvait finir dans les deux premiers. À partir de là, on avait ce sentiment que si on passait directement en demi-finales, sur deux matches, on pouvait battre n'importe qui.

Qu'est-ce qui vous a le plus plu dans la conquête de ce titre ?
Je dirais la régularité du groupe dans sa ténacité. En début de saison, on perd sur blessure Guirado (biceps), Paillaugue et Vincent (ligaments croisés du genou) qui faisaient partie des leaders, mais le groupe n'a jamais paniqué. On n'a pas été tout le temps les meilleurs mais on a eu une telle force de caractère et de travail, à l'image de ces matches qu'on gagne dans les vingt dernières minutes.

Pendant ce temps-là, vous voyez Benoît (Paillaugue) et Arthur (Vincent) qui se battent comme des fous pour revenir en en fin de saison, où ils sont primordiaux alors qu'on avait perdu deux joueurs super importants en avril, Paul Willemse et Cobus Reinach. On a répondu présent jusqu'au bout, sans se prendre pour d'autres. On l'a vu dans les célébrations du titre où on avait l'impression de voir une équipe universitaire (rires). C'est ce panachage entre fantaisie, humilité et travail qui a fait notre force. Le mardi après le titre, on avait une réunion à 15 h pour aborder la saison prochaine et tout le monde était là...

« Là, j'avais l'impression que tous les mecs tiraient dans le même sens, toujours un qui était là pour l'autre »

 

 
 
 

Quelle est la part d'une telle osmose humaine dans la conquête d'un titre ?
Elle est énorme. Parfois, vous avez des groupes exceptionnels rugbystiquement, mais vous êtes suivi par 50-60 % des mecs. Là, j'avais l'impression que tous les mecs tiraient dans le même sens, toujours un qui était là pour l'autre. Je fais toujours très attention à ça. Parfois, ça marche, parfois non. La priorité des résultats est passée au-dessus des ego, à l'image de Fulgence (Ouedraogo) qui a été exceptionnel sur la fin alors qu'il n'était pas dans les 23 en phase finale. C'est ce qui fait la différence à mon avis sur les deux matches secs contre Bordeaux (en demie) et Castres (en finale).

Avec vos entraîneurs, Jean-Baptiste Élissalde et Olivier Azam, vous évoquiez l'an 1 d'un projet à moyen terme et vous voilà déjà champion. Qu'est-ce que ça change ?
Ce qui change, c'est qu'on va être chassé ! On va avoir le statut de champion de France, on va réattaquer plus tard que prévu et chaque équipe va vouloir nous battre. C'est ce que j'ai dit aux joueurs, ça va être un challenge excitant mais il va falloir retrouver cette force de caractère et cette volonté de travail. C'est un nouveau chapitre dans notre développement.

bd673.jpg
 
Les joueurs montpelliérains ont fête dignement le premier de champion de France de l'histoire du club héraultais avec leurs supporters. (Sylvain Thomas/L'Équipe)

Avec l'arrivée du demi de mêlée Léo Coly et de l'ouvreur Louis Carbonel, un problème de riche s'annonce à la charnière...
(Il rigole) Oui mais ce sont de bons problèmes. Et on reste surtout dans cette politique de prendre de bons jeunes joueurs français. On a déjà à l'ouverture Louis Foursans (20 ans) qui a fait une super saison et Paolo Garbisi (22 ans) qui est un gros talent. Avec Louis (Carbonel) qui arrive, on va avoir une belle concurrence. Léo (Coly) remplace lui Paillaugue dans l'effectif, il entre dans notre politique de développement vu son potentiel.

Avec Arthur Vincent, vous pouvez reconstituer l'axe 9-10-12 champion du monde des moins de 20 ans en 2019...
C'était le sens de ce recrutement. Arthur (Vincent) était leur capitaine (à Coly et Carbonel) en 2019. Ce sont trois mecs qui ont des liens forts, qui ont été champions du monde ensemble et ça peut permettre d'avoir des affinités rapidement. Mais attention, les mecs doivent aussi gagner leur place.

« On continue sur un projet avec trois saisons devant nous, on a déjà eu deux titres, on a encore de l'appétit »

 

 
 
 

Vous avez prolongé de nombreux cadres cette saison (Vincent, Willemse, Serfontein, Reinach, Chalureau, Verhaeghe, Garbisi...). C'est la stabilité qui prime dans votre projet ?
On essaie d'anticiper les choses. On a laissé partir beaucoup de joueurs, on va en recruter sept ou huit mais on compte aussi sur notre centre de formation, sur lequel je travaille depuis deux ans et demi. Il y a des inconnues avec le départ de leaders comme Guilhem (Guirado, retraite) "Fufu" (Ouedraogo, retraite) et Benoît (Paillague, Toulon) qui étaient les gardiens du temple. Camara, Verhaeghe, Doumayrou, Vincent, Bouthier, Serfontein et d'autres vont devoir prendre complètement le flambeau à l'intérieur du groupe.

À titre personnel, vous avez récemment prolongé votre contrat jusqu'en 2025. C'est votre dernier défi ?
Oui, oui, j'arrêterai en 2025. Les saisons sont longues et je suis de plus en plus âgé (rires). Ça fait encore trois saisons à faire quand même. L'horizon 2025 est fixé dans ce club, c'est pour ça aussi qu'on a prolongé pas mal de joueurs jusqu'à cette date. J'aime bien fixer les projets sur une échéance fixe, avec des contrats en adéquation avec la fin d'un éventuel cycle. On continue sur un projet avec trois saisons devant nous, on a déjà eu deux titres, on a encore de l'appétit et on va tout faire pour ne pas s'arrêter là.

Un recrutement à affiner
Officiellement, Montpellier enregistre déjà six recrues. Outre la charnière Coly-Carbonel, le MHR s'est renforcé en première ligne avec Simon-Pierre Chauvac, remplaçant désigné de Nariashvili, et Karl Tu'inukuafe, qui n'arrivera qu'en novembre ou décembre. En troisième ligne, le MHR a misé sur Clément Doumenc, qui sort d'une saison pleine à Carcassonne (Pro D2) pour pallier les départs de Ouedraogo et Galletier.

L'ailier Ben Lam arrive, lui, de Bordeaux pour donner du volume au triangle arrière. D'autres arrivées ne sont pas à exclure, notamment au talon et en troisième ligne, où le jeune Romain Macurdy (20 ans) fait partie des pousses du centre de formation appelées à gagner du temps de jeu dès la saison prochaine.


#5035 Bon Chasseur

Bon Chasseur

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 297 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 12 juillet 2022 - 21:50

Nous sommes d'accord....mais il n'est pas seul dans ce registre...en France en 3 ligne on a toujours pléthore de prétendants et évidemment certains restent à quai  !

bon je te réponds 1 an plus tard, mais mauviette tard que jamais, et donc: oui c'est vrai. Le poste de 3èL est le plus fourni sans doute dans le monde. Toute nation, même l'Italie, peut prétendre à une certaine profondeur à ce poste. Je pense que Ouedraogo aurait plus été utilisé dans d'autres nations par contre, même parmi certaines majeures. Très complet, intéressant sur plusieurs plans.



#5036 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 408 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 04 août 2022 - 06:07

Enzo Forletta, pilier de Montpellier, bringueur et bosseur Vedette des célébrations du titre de champion de France, Enzo Forletta, le pilier du MHR, vit sa carrière sans calcul. Entre le travail et la fête, le joueur a trouvé son équilibre dans un parcours qui l'a mené jusqu'au Bouclier de Brennus et à l'équipe de France.

« Ça y est, la bringue est officiellement finie. » Quand il nous accueille en ce lundi de juillet, au frais dans sa maison de Saint-Nazaire, à 10 kilomètres à l'est de Perpignan, Enzo Forletta est en mode repos. Son cou le fait encore souffrir, séquelles d'une infiltration effectuée quelques jours plus tôt pour soigner cette blessure aux cervicales, qui l'a privé de la fin de saison.

 
 

Le titre conquis par Montpellier, le pilier gauche l'a vécu des tribunes. Mais il en est devenu l'une des figures emblématiques par le prisme des réseaux sociaux et des vidéos diffusées dans la semaine qui a suivi la finale.

De ses sketches improvisés au micro de RMC Sports dans une boîte parisienne à ses coups de mou dans les rues de Barcelone, en passant par cette vidéo au petit matin où il chambre des coéquipiers endormis sur des transats, Forletta (28 ans) a assuré le spectacle.

« Cette fameuse vidéo sur la plage, je l'avais mise dans le groupe Whatsapp des joueurs, rigole le Montpelliérain. C'est "Fufu" (Ouedraogo) qui la met sur les réseaux et ça fait un gros buzz. Je deviens un peu la star du moment, mais, je vous rassure, tout le monde a fait la bringue comme moi. »

« Il y a ce qu'on a vu sur les réseaux et la vérité, se marre le centre Yvan Reilhac, pote de Forletta au MHR. La vidéo où il fait le buzz, j'en ai une dix minutes après où il est dans un sale état. Je la garde précieusement celle-là. » Le tout est très bon enfant, très drôle et même rafraîchissant quand on pense à cette autre vidéo où « Reilhacix » distribue des louches de rhum arrangé à ses troupes, sauf à « Forlette », qui est tombé dedans quand il était petit.

« C'est le Karl Lagerfeld catalan. Il aime bien être sur son 31 »

Raphaël Carbou, première-ligne de Perpignan, à propos d'Enzo Forletta

 
 
 

Un peu comme Gillian Galan et son slip après le titre du Stade Toulousain en 2019, « Cumulus », l'autre surnom de Forletta, est devenu une sorte de mascotte, dans le bon sens du terme.

Le phénomène viral l'a un peu dépassé sans le faire cogiter non plus. Il a juste vécu un moment (très) convivial comme il les aime, nature-peinture, au milieu d'une nouvelle « famille » qu'il côtoie depuis deux ans à Montpellier, lui le Catalan pure souche arrivé solo dans l'Hérault à l'intersaison 2020.

« Son intégration n'a pas été difficile, témoigne Reilhac, présenté à Forletta par une connaissance commune, le deuxième-ligne de l'USAP Tristan Labouteley. C'est un mec simple, authentique et drôle. Toujours la bonne blague, la bonne histoire avec des bruits ou des expressions qui font rire tout le monde. Quand tu l'as à ta table, tu sais que tu vas rigoler. »

Les talents d'imitateur du boute-en-train sont loués, comme son goût pour la mode qui lui vaut autant de railler les anciens que de se faire chambrer. « C'est le Karl Lagerfeld catalan, sourit le talonneur Raphaël Carbou, ancien coéquipier de l'USAP très proche de Forletta. Il aime bien être sur son 31, avec un protocole chaussures à respecter, des T-shirts de telle longueur. Même les lunettes, c'est très précis. C'est son petit dada... » Sur le terrain, les crampons blancs sont de rigueur pour le pilier.

b8826.jpg
 
Enzo Forletta, un pilier qui apprécie le jeu en mouvement. (P. Lahalle/L'Équipe)

Carbou, camarade de première-ligne et de virées à Perpignan, avait rencontré Forletta, de deux ans son cadet, à son entrée au pôle Espoirs de Béziers. « Avec Sébastien Taofifenua, on l'a aperçu aux tests d'entrée et on s'est dit : ''S'il les passe, il est pour nous.'' On avait repéré assez vite un mec sympa, nature et on est devenus ses parrains. Ç'a été la même chose quand il a intégré le groupe pro à l'USAP, sa bonne humeur le rend attachant et tout le monde l'a adopté. »

Né à Perpignan, Forletta a découvert le rugby à 9 ans à Argelès (Pyrénées- Orientales), amené contre son gré à son premier entraînement par son grand-père maternel avant d'avoir un coup de foudre pour le ballon ovale. Il rejoint l'USAP en Coupe Crabos (pour les juniors) et intègre le groupe pro en 2014, alors que le club est relégué en Pro D2, après plus d'un siècle dans l'élite.

Le jeune pilier, décrit comme un trois-quarts refoulé, se perfectionne dans les phases statiques à la rude école de la Pro D2 et prend de l'épaisseur. « C'est le genre de pilier gauche qui aime bien le ballon, explique Patrick Arlettaz, qui l'entraîne à partir de 2016. Au départ, c'était le boute-en-train heureux d'être là et petit à petit on lui a demandé un peu plus d'entraînement, de sérieux. Je l'ai vu grandir là-dessus, mais sans changer de personnalité finalement. »

En 2018, il est champion de Pro D2. La bringue avec le bar des Halles en quartier général est mémorable, les vidéos en moins.

De retour en Top 14, l'USAP galère, mais Forletta se révèle. Il est tiraillé entre une proposition de Clermont et repartir en Pro D2 avec « son » club. Il choisira la deuxième option. « Ça fait partie du personnage qui ne vit pas sa carrière dans le calcul et qui ne voulait pas laisser l'USAP dans la galère, poursuit Arlettaz. Finalement, il a fait les choses dans l'ordre. »

« Oui, j'aime bien profiter de la vie, mais je ne suis pas arrivé jusque-là par hasard »

Enzo Forletta

 
 
 

Quand la saison 2019-2020 est annulée par le Covid, les Sang et Or sont en tête du Championnat, mais privés de remontée et Forletta a donc cette fois accepté le challenge montpelliérain.

« Je suis titulaire au premier match, ça se passe bien, se rappelle Forletta. Au deuxième, on prend une branlée au Racing et je me fais défoncer. Je comprends que je vais rester au frigo pendant un moment. J'ai bossé dans mon coin et fermé ma gueule. » Le « bosseur » décrit par Reilhac s'est forgé dans ces moments-là, récompensé en fin de saison jusqu'à être appelé en équipe de France pour la tournée en Australie (2 sélections).

Un an plus tard, il est champion de France et fête ça dignement. « Je n'ai rien à cacher, en sourit Forletta. Oui, j'aime bien profiter de la vie, mais je ne suis pas arrivé jusque-là par hasard, il y a quand même du boulot derrière. Quand je reçois des messages - "Enzo, il va falloir assumer à la reprise" -, ça me fait rigoler. Je dois être performant que je fasse le con en dehors du terrain ou pas. »

Ainsi a-t-il trouvé son équilibre pour s'épanouir dans le rugby de haut niveau. « La vie est simple avec lui, il sait déconner, il est toujours dans le positif. C'est un mec qui manque beaucoup au vestiaire de Perpignan car il est assez unique, témoigne le capitaine de l'USAP Mathieu Acebes et autre ami proche de Forletta. Mais il sait faire la part des choses et s'entraîner très dur. Tout le monde a vu le bringueur après le titre, mais il ne faut pas oublier que c'est un putain de joueur de rugby. Avant d'être performant en bringue, il l'est surtout sur le terrain. »

« Je vais encore dire une connerie mais tant pis, conclut Forletta en souriant. On m'a toujours dit de mouiller le maillot, alors je le mouille à l'entraînement, en match et en troisième mi-temps. »

 
 

  • ZACH aime ceci

#5037 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 18 339 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 04 août 2022 - 07:45

Ça faisait longtemps qu'on avait pas pu apprécier une bonne vieille apologie de cette sympathique alcool qui réuni les peuples encore mieux que le marseillais, et le tout sans dépendance ni AVC ni infarctus ni cirrhose, tout du bon liquide naturel offert par mère nature...

#5038 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 408 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 04 août 2022 - 11:48

Ça faisait longtemps qu'on avait pas pu apprécier une bonne vieille apologie de cette sympathique alcool qui réuni les peuples encore mieux que le marseillais, et le tout sans dépendance ni AVC ni infarctus ni cirrhose, tout du bon liquide naturel offert par mère nature...

le Ricard glace répare  B)



#5039 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 795 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 04 août 2022 - 15:08

le Ricard glace répare  B)

ça peut avoir un impact à long terme  ^_^



#5040 darius63

darius63

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 854 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 09 août 2022 - 17:48

Mercer va sans doute quitter Montpellier à l'issue de la saison pour rejoindre Gloucester, ce qui lui permettra de postuler pour la CDM






2 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 2 guests, 0 anonymous users