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Aviron Bayonnais


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Posté 21 juin 2025 - 18:59

« On va vouloir revenir encore plus forts » : Après son beau parcours en Top 14, l'Aviron Bayonnais voit plus loin
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Les joueurs de l'Aviron Bayonnais vendredi contre Toulouse. (A. Mounic/L'Équipe)
Auteur d'une saison très convaincante conclue par cette demi-finale perdue contre Toulouse samedi (32-25), l'Aviron Bayonnais entend s'inscrire sur la durée à ce niveau en Top 14.
Jean-François Paturaud à Décinespublié le 21 juin 2025 à 18h07
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Avant-même la fin du match, des larmes coulaient sur le visage de Guillaume Rouet dans les tribunes. Puis rapidement, après le coup de sifflet final, Camille Lopez avait lui aussi les yeux rougis sur la pelouse du Groupama Stadium. Le demi de mêlée et l'ouvreur (36 ans tous les deux) ont achevé leur carrière de joueurs bayonnais samedi soir à Décines lors de la défaite (32-25) en demi-finales de Top 14 contre le Stade Toulousain.

 
 

Le premier, homme d'un seul club depuis ses débuts depuis plus de vingt ans, rejoindra Nice, en Nationale, cet été. Le second intégrera le staff de Grégory Patat avec un rôle transversal chez les jeunes. D'autres comme Uzair Cassiem, Denis Marchois, Aurélien Callandret ou encore le jeune Xan Mousques (19 ans), tous non retenus sur la feuille de match ce week-end, s'en iront aussi. Pour l'Aviron, une page va se tourner en douceur. Et l'idée est que la suite soit au moins aussi belle qu'en 2024-2025.


« C'est une saison magnifique, disait Patat après match. Voir Bayonne au milieu de ces cadors du Championnat en demi-finales démontre que notre saison a été plus que correcte. Nous avons eu de la régularité dans nos performances. Nous n'avons jamais perdu plus de deux matches consécutifs. Nous n'avons jamais eu de trous. Cela montre que nous progressons et que nous avançons. »

Huitième en 2023 et douzième l'an dernier, l'Aviron a effectivement joué les premiers rôles presque tout au long de la saison (15 journées sur 26 à la quatrième place) en point d'orgue cette première demi-finale depuis 1983. Le club présidé par Philippe Tayeb, invaincu à domicile, entend solidifier encore davantage ses fondations déjà solides.

 
 

« Le groupe vit incroyablement bien, c'est ce qui a fait notre force  »

Joris Segonds, ouvreur de l'Aviron Bayonnais

 
 
 

« Je suis confiant pour la suite, lance le talonneur Facundo Bosch. On va vouloir revenir encore plus forts. » Désormais, Bayonne sera attendu. Il s'appuiera encore avant tout sur son collectif plutôt que des individualités. « Le groupe vit incroyablement bien, raconte l'ouvreur Joris Segonds, très bon samedi. C'est ce qui a fait notre force. On a des Manu Tuilagi, Sireli Maqala, etc. des noms connus mais on a aussi beaucoup de joueurs qui ne sont pas du tout connus. Et franchement c'est ça qui fait notre force. L'effectif est jeune et soudé. »

Le recrutement, efficace ces dernières années, a encore été bien ciblé pour le prochain exercice. L'Australien Rob Leota, le Sud-Africain Elton Jantjies, le Gallois Gareth Anscombe, recruté une saison pour compenser la retraite de Lopez, le Clermontois Alexandre Fischer, le Toulonnais Emerick Setiano et l'Oyonnaxien Ewan Johnson arriveront cet été.

Mais la grande nouveauté viendra du staff. Laurent Travers déménagera dans quelques jours au Pays basque pour prendre officiellement ses fonctions de directeur du rugby le 1er juillet. L'ancien entraîneur et président du Racing 92 a déjà commencé à bosser avec Patat depuis plusieurs semaines.

Ensemble, ils devront encore apprendre à mieux se connaître et surtout à bien se répartir leurs prérogatives. Rapidement l'avenir de Patat et de ses adjoints, en fin de contrat en 2026, sera l'enjeu majeur du côté de Jean-Dauger. Après un tel parcours, on voit mal comment l'Aviron pourrait ne pas vouloir conserver le Gersois de 50 ans. Lui voit déjà plus loin. « Nous avons appris, dit-il, et ça va nous donner encore des étoiles dans les yeux car nous avons envie de revenir sur ce type de match. »

 
 


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Top 14 : l’Aviron Bayonnais savoure sa saison et monte le curseur des ambitions
  Lecture 3 min
20250621003539-q6a476.jpg?v=1750601898Les joueurs bayonnais, ce vendredi devant leurs supporters après l’élimination contre le Stade Toulousain. © Crédit photo : Laurent Theillet/SO
Par Laurent Zègre envoyé spécial - l.zegre@sudouest.fr
Publié le 22/06/2025 à 11h15.
Mis à jour le 22/06/2025 à 16h18.
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Les Bayonnais ont tout l’été pour apprécier leur formidable exercice, achevé en demi-finale du Top 14. À la rentrée, un tout autre défi les attend, celui de la confirmation

Ils ne se sont pas consultés. Spontanément, Camille Lopez a cité le Stade Français : « L’année dernière, le club était demi-finaliste et cette saison, il était à deux doigts de jouer un access match. » À quelques mètres de lui, ce vendredi dans les entrailles du Groupama Stadium de Décines-Charpieu, Joris Segonds a repensé aux joueurs de Montpellier : « Il y a cinq ans, ils étaient champions de France (NDLR, 2022) et l’année d’après, ils jouaient le match du maintien (2024 en réalité). Attention à la redescente. »

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Les Bayonnais ont longtemps collé au score, avant de céder petit à petit face au double champion de France en titre (32-25), ce vendredi à Décines. Ils n’iront pas en finale du Top 14, mais que leur saison fut belle

Dans l’esprit des deux ouvreurs bayonnais, un seul message : les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Quatrième du Top 14 et demi-finaliste malheureux contre Toulouse (32-25), Bayonne a franchi un cap en retrouvant la phase finale du championnat après 33 ans de disette. L’Aviron n’aspire désormais qu’à une seule chose : s’installer durablement à cette altitude. « Ce championnat est fou, insiste le fraîchement retraité et futur membre du staff Camille Lopez. On a fait quelque chose de grand. Maintenant, il faut essayer de confirmer l’année prochaine. »

Des axes de progression

Les siens ont des bases sur lesquelles s’appuyer. Un vécu, déjà. « J’ai pas senti qu’il y avait deux classes d’écart entre Toulouse et nous. On n’est pas loin et à la fois… on est loin ». Guillaume Rouet résume assez bien le sentiment de vendredi. « On n’a pas concrétisé nos opportunités alors qu’eux étaient plus cliniques que nous, appuie Facundo Bosch. Ce sont les 10 % qui nous manquent pour franchir un cap. Mais c’est bon d’avoir une marge de progression. »

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Le Basque de 36 ans a raccroché les crampons, ce vendredi, après l’élimination de Bayonne face à Toulouse en demi-finale (32-25). L’Aviron perd un monument de son histoire, et le rugby français un demi d’ouverture atypique qui respirait le jeu comme peu
“Je tire un bon coup de chapeau aux Bayonnais. On sait d’où ils viennent, on sait ce qu’ils ont fait. C’est assez cohérent depuis quelque temps”

Elle est énorme du côté de la discipline. Être l’équipe la plus pénalisée de toute la division et se retrouver dans le dernier carré relève du miracle. « Il va falloir bosser dessus, ce sera une règle d’or », prévient Joris Segonds. Comme sur les matches loin de Jean-Dauger, même si les progrès sont notables (deux succès, un nul et 14 points pris cette saison). À domicile, ce sera difficile de faire mieux. Les 14 succès en autant de rencontres ont largement contribué à la saison de l’Aviron, seule équipe invaincu chez elle. « Je leur tire un bon coup de chapeau », glissait Ugo Mola, ce vendredi, après la qualification de son équipe. La tirade du manager du Stade Toulousain n’avait rien de politique. « On sait d’où ils viennent, on sait ce qu’ils ont fait. C’est assez cohérent depuis quelque temps. Ce n’est pas le fait du hasard qu’une équipe comme celle-ci se retrouve invaincue à domicile. À force de les rendre petits, tu dénatures ou tu dénigres notre performance. Je peux vous assurer que Bayonne, ça cogne fort. »

Patat prône la stabilité

Y compris en coulisse, parfois. Le feuilleton Laurent Travers a fragilisé le staff en place, dont le bail s’arrête en 2026. On attend désormais la prolongation de contrat promise par le président Philippe Tayeb, le manager Grégory Patat en tête. À partir du 1er juillet, il aura l’ex-président du Racing 92 au-dessus de lui, en qualité de directeur du rugby. L’entente avec celui qui œuvre déjà dans l’ombre depuis de nombreux mois sera scrutée. Le Gersois de 50 ans a pour lui son bilan. Il ne s’est pas gêné de le rappeler, en envoyant un message à peine dissimulé, ce vendredi, devant l’ensemble des médias : « Le maître mot que je veux insuffler à l’Aviron, c’est la stabilité. Si on veut avancer, il faut qu’on arrive à la créer après une saison magnifique. Voir Bayonne au milieu de ces cadors du championnat, cela prouve que notre saison est plus que correcte. Il y a eu beaucoup de régularité dans nos performances. On n’a jamais perdu plus de deux matchs consécutifs, on n’a jamais eu de trou. Ça montre qu’on progresse, qu’on avance. »

20250621103016-lt3427.jpg?v=1750601898L’Aviron de Grégory Patat n’est pas passé loin contre Toulouse. Il faudra s’en servir pour la suite.
Laurent Theillet / SO

Les recrues devront s’inscrire dans cette montée en puissance. Le 2e ligne australien Rob Leota, le demi de mêlée sud-africain Herschel Jantjies, l’ouvreur gallois Gareth Anscombe, le 3e ligne clermontois Alexandre Fischer, le pilier toulonnais Emerick Setiano et le 2e ligne d’Oyonnax Ewan Johnson arriveront cet été. Avec la mission de faire oublier les partants, notamment les deux monuments de la charnière, le retraité Camille Lopez et l’homme d’un seul club jusqu’alors, Guillaume Rouet, parti à Nice (Nationale). « Notre force, c’est d’être une bande de copains », insiste Segonds. « On mérite de revenir en phase finale », a lancé Rouet, avant de se reprendre dans un sourire. « Ils méritent de revenir et, pourquoi pas, un jour, de goûter au Stade de France ». Le plus dur commencera à la rentrée. L’Aviron ne sera plus la sympathique équipe qui s’est invitée au bal de fin d’année. Elle devra s’arracher pour goûter de nouveau à l’ambiance d’un stade de 60 000 personnes, enflammé par le bouillant public bayonnais. Grégory Patat en a déjà « des étoiles dans les yeux ».

 
 





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