Ça marchait mais ça n'a déposé que deux trophées dans l'armoire en 8 ans.
Mourad et son mafieux grâce à la triche, la corruption, et la médicalisation de ses joueurs a été bien plus efficace en moins de temps.
Autre temps, autres moeurs.
C'était le luxe de vivre dans un rugby encore en voie de professionnalisation, un peu coupé des réalités. Mourad (avec tous ses défauts) a sans doute été le 1er à pousser vers la professionnalisation complète (avec tous ses défauts et le vice qui va avec), en utilisant les failles d'un système inabouti. Jusque là, on vivait dans un monde un peu naïf, où le manque de résultats sportifs et de titres pouvait être compensé par du beau jeu, une belle image, un beau public. C'est dans doute pour ça que ces années restent tout en haut dans le coeur des supporters. Fondamentalement, ce qu'on voyait sur le terrain compensait les défaites en finales. Aujourd'hui, on se rend compte que le résultat est au coeur de la simple survie du club. Le résultat (être dans les 6 en Top 14, arriver en phases finales de CE, avoir des joueurs en EDF) amène l'argent. Et donc on doit se contenter, à défaut d'avoir suffisamment de vice et de réseaux en Polynésie française, d'être le Castres du nord du Massif central.