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Aviron Bayonnais


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Nombreuses blessures, recrues décevantes, staff dans l'incertitude : Bayonne prépare difficilement son entrée en Coupe des champions
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Grégory Patat doit composer avec de multiples problèmes avant le match Bayonne-Stormers. (Alex/Presse Sports)
Entre les blessures et les problèmes de prolongation, Bayonne entame de manière très amoindrie la Coupe des champions, ce vendredi (21 heures) contre les Sud-Africains des Stormers.
Guillaume Dufypublié le 5 décembre 2025 à 06h35
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Il y a deux ans, l'Aviron Bayonnais avait participé à la Coupe des champions sans la jouer vraiment, avec un turnover total. Mais au final, il n'avait pas été ridicule avec deux défaites, un nul et une victoire. Cette saison, le club basque, qui ouvre le bal ce soir contre les Sud-Africains des Stormers (21 heures) semble avoir envie de la disputer réellement. Mais a-t-il les moyens de ses ambitions ? On peut en douter. Le 29 novembre, à l'issue du match gagné contre Lyon (22-20), Grégory Patat a parlé des « obstacles » qui jalonnent le parcours de l'Aviron depuis quelques mois. Ils sont nombreux et plus ou moins complexes à franchir.

 

Des blessés en pagaille...

Il y a les blessés, évidemment. Le staff médical les ramasse à la pelle : Tevita Tatafu, Luke Tagi, Maxime Machenaud, Giovanni Habel-Küffner, Manu Tuilagi, Baptiste Chouzenoux, Guillaume Martocq, Baptiste Héguy, Mateo Carreras, Rodrigo Bruni, sans oublier Reece Hodge, absent depuis une éternité, et qui va achever sa convalescence en Australie. Certains vont revenir dans quelques jours. Mais ça fait beaucoup, et le staff a l'impression de perdre des éléments à chaque rencontre. Contre le LOU, c'est Baptiste Germain, le demi de mêlée, qui a été sérieusement secoué sur un plaquage. Il va rater plus de deux mois de compétition.

 
... et des recrues décevantes

Il faudrait un joker médical mais les caisses sont bien moins remplies que l'infirmerie. Herschel Jantjies et Baptiste Tilloles sont les deux derniers demis de mêlée valides. Le Sud-Africain, arrivé cette saison, déçoit et peine à confirmer en match ce qu'il produit à l'entraînement. Gareth Anscombe, qui vient aussi d'arriver, est censé soulager Joris Segonds, mais ne fait pas l'affaire. Cette semaine, Tom Springs, ailier ou arrière, a travaillé à la place de l'ouvreur titulaire. Du bricolage forcé...

 
 
Les adjoints de Patat dans l'incertitude

C'est donc animé à l'infirmerie, mais aussi en coulisses, dans les bureaux du siège, où l'avenir du club se joue. On connaît l'histoire de la prolongation de Grégory Patat qui, après d'étranges rebondissements, a fini par signer un nouveau bail de deux ans, jusqu'en 2028. Le manager surveille désormais de très près les discussions entre la direction et ses adjoints. Ce qui semble complexe puisque, sans prendre le temps de prévenir Patat, le président Philippe Tayeb a négocié l'arrivée de Thibault Giroud, directeur de la performance de l'UBB, dont l'arrivée est prévue en 2027.

Une manière de faire comprendre à Loïc Louit, le préparateur physique en chef du club basque, intime de Patat, qu'il ne fait plus partie des plans et qu'il peut aller voir ailleurs. Malgré ce camouflet, Louit semble d'accord pour prolonger d'une saison, en attendant l'arrivée de Giroud, avec lequel il ne travaillera pas, même si le président a osé lui soumettre l'idée.

De son côté, Gerard Fraser, l'entraîneur des lignes arrières, vient de refuser la deuxième proposition. S'il n'a pas fermé la porte de manière définitive, il estime que les offres ne correspondent pas aux promesses et aux discours tenus. Montpellier et le Racing 92 cherchent un spécialiste de l'attaque. Patat voit donc ses fidèles ne pas être considérés et se poser des questions.


Champions Cup. Aviron Bayonnais : Herschel Jantjies doit sortir de l’ombre
20250914114659-b7v2781x.jpgHerschel Jantjies a l’occasion de sortir de l’ombre, ce vendredi. © Crédit photo : Émilie Drouinaud / SO

Publié le 05/12/2025 à 6h36.
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Discret dans la vie, Herschel Jantjies l’est tout autant sur le terrain depuis son arrivée à Bayonne cet été. Gêné par une blessure, le demi de mêlée sud-africain, champion du monde 2019, n’a pas pu enchaîner comme il le souhaitait. Il a l’opportunité de se montrer, ce vendredi contre son ancien club des Stormers

Le destin est coquin. Herschel Jantjies (29 ans) retrouve une place de titulaire avec l’Aviron Bayonnais, ce vendredi à 21 heures face aux Stormers, son ancienne équipe de 2018 à cet été. Ce n’est pas un cadeau du staff. Titulaire du moment à la mêlée, Baptiste Germain s’est donné une grosse entorse de la cheville gauche, samedi dernier lors de la victoire face à Lyon (22-20) en Top 14. Son absence (8 à 10 semaines) s’ajoute à celle de Maxime Machenaud qui s’est rompu les ligaments croisés du genou. Le staff basque relance donc son champion du monde 2019 à Jean-Dauger pour la première journée de Coupe d’Europe.

Recruté cet été, le format de poche (1,67 m, 77 kg) enflamme souvent les entraînements avec sa vitesse d’exécution. En match, le résultat est pour l’instant beaucoup plus mesuré. « Il n’a pas pu jouer dans la continuité, glisse Grégory Patat, en référence à sa fracture de la main qui l’a privé de terrain durant un mois et demi (6 matches, 2 titularisations). On sent qu’il est un peu en manque de repères, mais c’est normal. Il sort d’un système très fermé, où la prise d’initiative n’était pas forcément bien vue. Le jeu sud-af' est très structuré, très fermé, avec une conquête costaude et de la dépossession. Alors que notre équipe a une appétence pour l’attaque et joue beaucoup plus les espaces, les situations. Herschel doit s’adapter à ce nouveau contexte. »

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Le troisième ligne argentin souffre d’une entorse acromio-claviculaire contractée lors de la victoire contre Lyon (22-20), samedi 29 novembre
Problème de communication

Les leaders de l’URC (six victoires en six matches) débarquent en bord de Nive face à une équipe décimée et remaniée. Jantjies n’en a que faire. « Le match que j’attends le plus, c’est celui contre les DHL Stormers, disait-il cette semaine au site de l’EPCR. Quand mes équipiers ont vu qu’on n’allait pas se déplacer au Cap, ils étaient vraiment déçus. Ils voulaient y aller. Mais moi, je sais ce que les Stormers sont capables de faire chez eux, alors je suis très heureux de les recevoir ici. » Ça lui offre une opportunité de montrer enfin son talent au public basque. « Je ne doute pas du tout de sa capacité à être bon, à être performant, à nous apporter avec sa grosse expérience, insiste le capitaine Arthur Iturria. Mais parfois, il faut être patient. »

« C’est un platane ! C’est hallucinant comme il est dur. Il doit être content de retrouver des Sud-Africains en face car lui aussi, il aime le chocolat »

La barrière de la langue n’a pas aidé. La communication n’est pas toujours aisée avec son numéro 10. Le réservé Jantjies y travaille discrètement. Cheikh Tiberghien l’aide un peu. Les deux s’entendent bien. Ils échangent beaucoup. « On est plusieurs à lui avoir demandé des tuyaux sur les Stormers », glisse l’arrière reconverti au centre ce vendredi. Densité physique, jeu au pied et pression : les réponses du numéro 9 n’ont surpris personne. Il s’est impliqué comme à son habitude sur la préparation du match, avec le groupe des leaders. « Quand on voit Herschel, c’est quelqu’un de petit, frêle et assez timide, livre Patat. Mais dès qu’on parle de rugby, il y voit clair. »

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Petit et timide, oui. Frêle, c’est moins évident. « C’est un platane !, s’emporte Tiberghien. C’est hallucinant comme il est dur. Il doit être content de retrouver des Sud-Africains en face car lui aussi, il aime le chocolat (sic). » Sous-entendu le jeu physique et les plaquages de mort de faim. Mais Jantjies est surtout un accélérateur de particules. La vivacité est son point fort. « Rugbystiquement, j’aime beaucoup le joueur, poursuit son équipier des lignes arrière. Je trouve qu’il met de la vitesse, qu’il apporte un truc à l’équipe. Certains vont préférer les gestionnaires. Moi, j’aime bien son style, j’aime bien le mec. Et techniquement, il est bon. »

Discret dans un vestiaire, le natif de Stellenbosch l’est beaucoup moins sur le terrain. « C’est une teigne, se marre Tiberghien. Si un ballon tombe, il gueule aussitôt pour que la ligne défensive monte, pour mettre la pression. » Son côté leader. Il a une occasion de l’affirmer ce vendredi, et a minima pour les deux prochains mois. Chaque vie se fait son destin. À Jantjies de dessiner le sien.

Bayonne - Stormers Lieu Bayonne (stade Jean-Dauger) Arbitre Nika Amashukeli (Géorgie) Horaire Ce vendredi à 21 heures En direct sur beIN Sports 3
Bayonne
Orabé - T. Spring, Tiberghien, Mori, Hannoun - (o) Segonds, (m) Jantjies - Iturria ©, Lomidze, Fischer - Paulos, Iandolino - Fepulea’i, Giudicelli, Calles. Remplaçants : Martin, Cormenier, Cotet, Ariceta, Bosch, Marchesin, Tilloles, Erbinartegaray.
Stormers
Gelant - Maart, Simelane, D. Du Plessis, Zas - (o) Swart, (m) Khan - Dixon, Ackermann, De Villiers - Evans, Moerat © - Fouche, Kotze, Mchunu. Remplaçants : Vokozela, Vermaak, Sandi, Smith, Schickerling, Roos, Duvenage, Roche.
Le match L’Aviron Bayonnais ne s’en sort pas. « On a 19 blessés et trois internationaux en vacances [NDLR : Maqala, Capilla, Setiano], soit 22 joueurs sur le carreau, pointe le manager Grégory Patat. On va aligner la meilleure équipe possible mais il y a pas mal de frustration de ne pas pouvoir gérer mes joueurs et mettre une stratégie bien claire en place par rapport à cette compétition qui est une belle compétition. » La Champions Cup démarre comme s’est interrompu le Top 14 : proche de l’infirmerie. Bruni (acromio, 6 à 8 semaines), Leota (nez cassé), Bordelai (cervicales) et Johnson (commotion) ont dû renoncer. Le staff bricole avec deux jeunes lancés (Lomidze en 8, Iandolino en deuxième ligne), Iturria décalé en 3e ligne et Tiberghien au centre.
 

 


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