Toutes les communes versent des subventions à leur tissu associatif, mais dans le cas présent le montage va bien au delà avec un cession de patrimoine et une somme très élevée ponctuelle versée d'ailleurs sous quel régime je serais curieux de savoir.Est-ce vraiment la place d'une Mairie que de permettre à une trentaine de gars de courir en short en étant rémunérés plusieurs milliers d'euros par mois ?
Ca ne me parait pas évident à première vue. Alors qu'on manque d'argent public dans tous les services publics.

Biarritz Olympique
#496
Posté 06 juin 2024 - 08:09
#497
Posté 06 juin 2024 - 10:49
Le fonctionnement d'un club professionnel est plus du domaine de l'entreprise que de l'associatif.Toutes les communes versent des subventions à leur tissu associatif, mais dans le cas présent le montage va bien au delà avec un cession de patrimoine et une somme très élevée ponctuelle versée d'ailleurs sous quel régime je serais curieux de savoir.
#498
Posté 06 juin 2024 - 11:03
Le fonctionnement d'un club professionnel est plus du domaine de l'entreprise que de l'associatif.
Oui, mais la ville en profite en terme de notoriété.
Regardes les maillots des joueurs, ville, département et région y figurent.
Mais je ne défend pas le fait de lâcher 2.5 M d'euros à un financier quand les Restaus du Cœur risquent de fermer la porte.
#499
Posté 06 juin 2024 - 11:44
Le fonctionnement d'un club professionnel est plus du domaine de l'entreprise que de l'associatif.
Pourtant une fédé peut avoir un président bénévole
- Bougnat et Breton aime ceci
#500
Posté 11 juin 2024 - 20:08

Plusieurs fois entendus et convoqués par l'autorité de régulation du rugby, notamment la semaine passée à Paris, les dirigeants du Biarritz Olympiques emmenés notamment par Shaun Hegarty et Arnaud Dubois peuvent désormais souffler un grand coup. Ce mardi, l'ARR a en effet validé, selon nos informations, le maintien du BOPB en Pro D2.
Cela confirme donc que le club basque a donc bel et bien injecté le million nécessaire pour terminer la saison 2023-2024, conclu sportivement par une quatorzième place, mais aussi des garanties concrètes pour débuter le prochain exercice. Pour le plan de sauvetage financier, les Biarrots ont pu notamment compter sur l'apport du milliardaire Pierre-Edouard Stérin.
#501
Posté 11 juin 2024 - 20:38
il fallait donc que Grenoble ait vraiment truandé pour qu'on leur retire 8 pts !
- Alex chocolatines aime ceci
#502
Posté 12 juin 2024 - 17:57
il fallait donc que Grenoble ait vraiment truandé pour qu'on leur retire 8 pts !
Je suis é -- pa -- té
Et dans 6 mois / un an on sort un gros scandale de dessous le tapis, des papiers égarés, un oubli, une inattention quoi
#503
Posté 12 juin 2024 - 21:39

Si le Biarritz Olympique a reçu le feu vert de l'Autorité de régulation du rugby mardi soir, il le doit notamment au milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin, qui fait partie des nouveaux partenaires du club basque via sa société d'investissement Otium capital.
« L'objectif partagé est de sécuriser l'avenir du club et lui donner les moyens de ses ambitions sportives. »
Pierre-Edouard Stérin
En revanche, le communiqué n'en dit pas plus concrètement sur les motivations ni les intentions du cofondateur de Smartbox, qui fait donc partie du montage financer du BOPB via une fiducie. Il est cependant indiqué que « cet investissement stratégique permet d'articuler d'un côté les ambitions sportives du club, et de l'autre la rentabilité des infrastructures. L'objectif partagé est de sécuriser l'avenir du club et lui donner les moyens de ses ambitions sportives. ». Pour une opération immobilière autour du stade Aguiléra ?
« J'ai toujours dit et je rerépète que la partie immobilière, c'est-à-dire la construction de logements sur le plateau Aguiléra, est complètement décorrélée des soutiens qui viendront au club, nous indiquait la maire Maider Arosteguy mardi soir. Pierre-Edouard Stérin vient pour travailler la partie infrastructure sportive, mais en aucun cas la partie immobilière. »
Présent à Aguiléra ce mercredi au côté des dirigeants et de la Maire, le journaliste Pierre Fraidenraich a confirmé les ambitions de ce projet. « Nous souhaitons concilier ambitions sportives et rentabilité des infrastructures, nous a-t-il expliqué. Nous allons donc étudier avec la mairie et les services la meilleure façon d'améliorer les infrastructures existantes et d'en développer de nouvelles, ouvertes à tous les Biarrots, pour permettre au club de sortir de sa fébrilité financière. »
#504
Posté 14 juin 2024 - 21:15

Mathieu Acebes revient au Pays basque d'où il est originaire. L'ailier polyvalent de 36 ans quittera Perpignan, où il était arrivé en 2016, pour rejoindre le Biarritz Olympique maintenu en Pro D2 après le feu vert de l'Autorité de régulation du rugby cette semaine. Selon nos informations, Acebes a donné son accord pour une année et une seconde en option à Biarritz, un club qu'il connaît bien pour y avoir évolué chez les jeunes. Cette année, il a joué 20 matches dont 10 comme titulaire avec l'USAP, où il arrivait en fin de contrat.
#505
Posté 17 juin 2024 - 20:38

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Bien qu’ils ne soient pas parmi les plus gros salaires brut de l’effectif biarrot, Johnny Dyer, Jonathan Joseph et Zack Kibirige trustent le podium des revenus grâce notamment à une rémunération nette d’impôts en Asie du Sud-Est et de conséquentes aides au logement. Décryptage
Le Biarritz Olympique n’a pas encore validé son budget pour la saison 2024-2025 auprès de l’autorité de régulation du rugby (A2R). C’est le travail des prochaines semaines. Appelé à prendre la présidence du directoire en juillet, Arnaud Dubois en a présenté un autour de 9 millions d’euros. Il doit prouver à l’instance qu’il est capable de réduire drastiquement le train de vie du club. Il y croit. Le budget de l’équipe Gave-Aldigé se situait au-dessus des 11 millions d’euros pour l’exercice qui vient de s’achever. Le réduire autant d’une saison à l’autre est-il faisable ou utopique, sachant qu’il y a des charges incompressibles ? L’ex-avocat devra être convaincant auprès de l’A2R. De Gave à Kampf, le club a toujours eu besoin d’environ trois millions d’euros de ses mécènes en fin de saison pour boucler son budget.
Le principal poste concerne la masse salariale joueurs. « Si on ne prend que les salaires en brut, on est à 2,6 millions d’euros, indique-t-il. Avec les avantages en nature, on arrive à 2,8 ou 2,9 millions d’euros. Notre engagement envers le conseil de surveillance est de ne pas dépasser les 3 millions d’euros sur les trois prochaines années. » Aujourd’hui, le BO compte 32 contrats professionnels (voir infographie) pour un maximum de 35 autorisés. L’homologation des contrats dépendra de la bonne tenue des comptes. « Si on est capable, par exemple, d’avoir trois millions d’euros de partenariat d’ici le 30 juillet ou 15 août, il n’y aura pas de problème. Si on n’a fait que 20 % du budget escompté en termes de recette, l’instance va nous demander des garanties. »



Les nouveaux patrons du club pourront compter sur un soutien municipal élevé. Si l’on occulte l’apport de la Ville au centre de formation (350 000 euros) et à l’association (300 000 euros), la SASP bénéficie d’environ 1 150 000 euros d’aides, répartis comme suit : 550 000 euros hors taxes de contrat d’images (660 000 euros TTC), 100 000 euros de subvention et 550 000 euros, ajoutés dans la fameuse fiducie, « destinée à être utilisée dans le cadre d’un achat de prestations auprès du BOPB au cours de la saison 2024-2025 ». Ce dernier point sert en partie à couvrir les droits d’image payés à l’étranger par la précédente direction.
Avec le changement de propriétaire, il n’est plus possible pour les joueurs étrangers de toucher des droits d’image à Hong Kong, via la société de Louis-Vincent Gave
Avec le changement de propriétaire, il n’est plus possible pour les joueurs étrangers de toucher ces compléments à Hong Kong, via la société Gavekal Limited de Louis-Vincent Gave. Selon le contrat de cession paraphé lors de la passation, que « Sud Ouest » a pu consulter, ces montants doivent être réintégrés à la masse salariale pour ne pas léser les joueurs étrangers. Ils concernaient sept joueurs (Joseph, Kibirige, Searle, Dyer, Tolaï, Matthews et Morgan) pour un montant total de 222 000 euros. Une somme nette d’impôts qui représenterait presque le double pour le BO si elle devait être « chargée » en France. D’où le casse-tête des nouveaux dirigeants et leur volonté de ne pas retenir ces gros contrats s’ils veulent s’en aller. C’est déjà le cas avec Billy Searle, nous y reviendrons.
Le salaire brut ne dit pas tout. Si c’était le cas, Adrian Motoc serait le joueur le mieux payé de l’effectif biarrot, devant les recrues Filimo Taofifenua (Oyonnax) et Yohan Beheregaray (Clermont). Les trois sont les seuls à dépasser la barre des 100 000 euros brut annuel. Si l’on s’attarde sur le cas du deuxième ligne roumain, entre son salaire sur douze mois (114 850 euros brut, environ 89 500 euros net) et le plan d’entreprise du BO (11 845 euros perçus en net), il touche environ 100 000 euros net par saison.

C’est moins que Johnny Dyer, le joueur le mieux payé du groupe. Le Fidjien perçoit 96 000 euros brut (environ 75 000 euros net) mais tous les avantages à côté gonflent sensiblement ses revenus : 20 000 euros net de droits d’image, un peu plus de 40 000 euros pour son habitation à Arcangues et 9 600 euros net d’intéressement. Le deuxième ligne gratteur de 32 ans émarge à environ 145 000 euros net par an, avec 8 000 euros de billet d’avion et 650 euros de titres de séjour en sus.
« On ne va pas forcer les gens à jouer pour le BO. Mais ce que je constate, c’est que le Biarritz Olympique fait toujours rêver »
Jonathan Joseph (33 ans) n’est pas loin derrière. L’international anglais aux 54 sélections touche un peu plus de 140 000 euros net par an. Si son salaire (45 432 euros brut, 35 500 euros net) est dans les dix plus petits du Biarritz Olympique, ce n’est qu’un leurre. L’ensemble est rehaussé par les droits d’images (60 000 euros), la couverture de ses frais de logement à Bidart (environ 40 500 euros), 4 543 euros net d’intéressement, 4 000 euros de billet d’avion pour rentrer quand il le souhaite en Angleterre et 500 euros de titres de séjour.
Zack Kibirige complète ce podium. L’ailier aux dix essais vaut un peu plus de 115 000 euros net annuellement. Outre son salaire (75 472 euros brut, 59 000 euros net), il s’appuie sur 50 000 euros versés en Asie du sud-est et 6 500 euros net d’intéressement. Il bénéficie d’autres avantages, comme 2 000 euros de billet d’avion et 450 euros de titres de séjour.
Acebes et les autres pistesJohnny Dyer, Jonathan Joseph et Zack Kibirige seront-ils là dans quelques semaines ? Rien n’est moins sûr à l’heure où il est toujours bon d’alléger la masse salariale. « Tout le monde est libérable, rappelle Arnaud Dubois. Si des joueurs pensent qu’ils peuvent gagner plus d’argent ailleurs, ils peuvent partir. On ne va pas forcer les gens à jouer pour le BO. Mais ce que je constate ces derniers jours, c’est que le Biarritz Olympique fait toujours rêver. Les joueurs sont capables de faire de gros efforts. »

Est-ce que ce sera le cas des trois plus gros salaires de l’effectif ? Ils sont sous contrat jusqu’en 2025. Rompre leur bail aurait un coût, à moins de trouver le terrain d’entente idéal, à l’image de Billy Searle qui a accepté de casser son contrat - qui courrait jusqu’en 2026 - sans indemnités pour s’engager à Agen. Le demi d’ouverture anglais percevait 84 000 euros brut annuellement. À ce salaire, il fallait ajouter 40 000 euros de droits d’image à l’étranger et 7 200 euros d’intéressement. Deux montants qu’il percevait net d’impôts. Il touchait également 500 euros de billet d’avion et 225 euros de frais de titre de séjour.
Ces économies doivent permettre de finaliser le recrutement car l’effectif est encore bancal sur certains postes (pilier, troisième ligne polyvalent notamment)
Arnaud Dubois et Shaun Hegarty ont réalisé une autre bonne opération, d’un point de vue financier. Elle est indépendante de leur volonté. Engagé avec le BO par un précontrat, l’ouvreur Thibault Debaes a préféré poursuivre son aventure à Vannes, promu en Top 14. Les dirigeants ont consenti à sa demande. Ils économisent ainsi 90 000 euros de salaire annuel brut durant deux ans. Ces économies, entre autres, doivent permettre de finaliser le recrutement car l’effectif est encore bancal sur certains postes (pilier, troisième ligne polyvalent notamment). Le BO cible plusieurs profils dont ceux de Cornell du Preez (Toulon, troisième ligne), Kyle Godwin (Lyon, centre), Thomas Dolhagaray (Bayonne, ouvreur), Enzo Selponi (Provence, ouvreur), Mathieu Acebes (Perpignan, ailier) et Nikoloz Narmania (Carcassonne, pilier). Pour les trois derniers, l’accord serait entériné.
- Buckaroo aime ceci
#506
Posté 17 juin 2024 - 21:03
Il est assez hallucinant cet article, non ? L'infographie (on dit comme ça ?) provient du club ? Les règles sont les mêmes pour le Top 14 et la Pro D2 ? Parce que tout ce qui est détaillé dans l'article a l'air très illégal, non ?
Xdderf, tu vas te régaler à décortiquer tout ça.
#507
Posté 17 juin 2024 - 21:32
possible que SO regle ses comptes avec le BO !
#508
Posté 17 juin 2024 - 23:40
possible que SO regle ses comptes avec le BO !
Ça sent effectivement le règlement de compte entre nouvelle et ancienne direction, mais pas sur de qui ou quoi (j'imagine la nouvelle direction, qui a découvert ça en arrivant, et veut faire "place nette" ? Mais si c'est ça c'est risque..)
#509
Posté 18 juin 2024 - 08:05
#510
Posté 18 juin 2024 - 08:46
Il est assez hallucinant cet article, non ? L'infographie (on dit comme ça ?) provient du club ? Les règles sont les mêmes pour le Top 14 et la Pro D2 ? Parce que tout ce qui est détaillé dans l'article a l'air très illégal, non ?
Xdderf, tu vas te régaler à décortiquer tout ça.
En grève...
Juste une 1ere remarque :
Les primes autorisés (si c'est pour les objectifs) ne doivent pas dépasser l'enveloppe de 500.000 euros
Les primes affichées pour la saison qui va se faire sont correctes : 10% de 2 500 000 = 250 000 < plafond de 500.000
2eme remarque :
Les avantages en nature permettent de payer moins de charge sur le salaire pour le propriétaire
Ce n'est pas interdit
Il faut juste que ce soit déclaré et inclus dans le SC, ce qui est fait ici
3eme remarque :
Le BO n'a pas l'intention de monter durant les 3 prochaines années...
"Notre engagement envers le conseil de surveillance est de ne pas dépasser les 3 millions d’euros sur les trois prochaines années."
En 2021-22 en Top14 : le BO était à 4.66M de SC
4eme remarque :
Chiffre inexact sur le nombre de contrats pros à 35
C'est limité à 35 sur l'effectif de référence - mais les joueurs formés au club ne comptent pas dans le chiffre de 35
Biarritz a 2 joueurs formés seulement Nutsubidze et Aurrekoetxea ce qui fait qu'ils peuvent avoir 37 pros
5eme remarque :
L'article ne parle que de la masse sariale Joueur pour optimiser la saison à venir
Il n'y a pas d'administratif dans ce club ?
- L'Eclair aime ceci
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