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Le pavé a bien atterri dans la mare. Et les éclaboussures mettront du temps à sécher. Au micro du podcast «Off the Ball», la semaine dernière, l'ancien centre irlandais Brian O'Driscoll était invité à réagir à une statistique plus que préoccupante : selon une consultation du syndicat international des joueurs, menée en octobre auprès de 350 joueurs pouvant disputer la prochaine Coupe du monde, 45 % d'entre eux ont subi des pressions pour aller sur le terrain malgré leurs blessures.
O'Driscoll a nié avoir connu cela, avant d'ajouter : «J'ai fait partie d'équipes où le docteur passait dans le bus en demandant qui voulait quoi avant le coup d'envoi du match. Les quatre, cinq dernières saisons de ma carrière (terminée en 2014), une partie de ma préparation consistait à prendre un Difene (anti-inflammatoire) et deux Co-codamol (codéine). Dans les avant-match au Leinster et en équipe d'Irlande, tu pouvais mettre la main sur du Difene. Aujourd'hui, il faut davantage se battre, prouver que c'est nécessaire.»
«Un ''painkiller'' me donnait la confiance d'être à cent pour cent alors que je ne l'étais pas. C'est devenu comme une addiction. Je n'ai pas été le seul et ces usages concernaient surtout les plus vieux joueurs» - Brian O'Driscoll
L'ancien numéro 13 de l'Irlande parle d'une routine quasi minutée. «Je n'ai jamais pris de Difene en ayant l'estomac vide. Je savais qu'il ne fallait pas non plus l'absorber avec du jus d'orange ou du café. Avant des matches, j'ai aussi pris de la caféine. Trois petits cachets, comme du chewing-gum.» Qui font dévier vers d'autres substances : les somnifères. «BOD» évoque l'ingestion de «Diazepam (Valium)
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