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[RCV06]

« Quand on est l’ASM, on a des ambitions sportives. Si nous plaçons ces contraintes budgétaires en tête, nous ne pouvons plus avoir l’ambition d’un club comme l’ASM. Quand on regarde le palmarès de Jono, c’est un message qu’on passe haut et clair à l’ensemble des joueurs, du club et du territoire : l’ASM est là pour gagner. On n’est pas arrivé au bout de toutes nos ambitions. Jono doit être l’homme de la situation pour nous permettre de les atteindre. Les contraintes budgétaires, on y est tous confrontés. Mais de mon point de vue, elles viennent en second. Je ne voudrais pas, dans un club comme le nôtre, qu’on nous dise : ‘’par nature, vous êtes des comptables’’. Non, par nature, nous sommes des gagneurs. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est qu’on puisse avoir l’entraîneur à la hauteur de nos ambitions. Parce qu’on a l’équipe. Quand on est l’ASM, la performance doit s’inscrire dans la durée. Cela passe par un projet de jeu. Jono va nous permettre d’aller encore plus loin dans ce projet de jeu. C’est ensuite un projet sportif. Dans ce projet sportif, c’est tout le développement des jeunes joueurs à travers notre académie et nos écoles de rugby. Le troisième point, c’est le projet de club. Si on veut être performant dans la durée, il faudra que l’ensemble de notre organisation prenne en compte ces trois projets (de jeu, sportif et de club). »

« Je me réjouis que l’ASM continue à être attractive pour des entraîneurs de ce niveau »

 

Moi ce que je trouve important c'est ça, on ne se bride pas en se crispant sur le pognon et on veut donc rester dans les têtes d'affiches.

[la bella y la Bestia]

 

Normalement , un post à faire réagir Alex ...mais vu qu'il roupille 

Carole fut une basketteuse de talent 

et moi mon talent consiste à ne pas travailler même à doses homéopathiques

[RCV06]

plein de brillants entraineurs  sur ce forum. 

J avais envoyé mon cv j ai pas eu de réponse, je dois être trop cher pour eux je vois que ça

[Barbidur63]

Place aux actes y parle bien Guillon mais la vérité c est le terrain, il sera jugé aux résultats comme gibbes, tout le reste c est pour amuser les journalistes et les supporters....
Moi les DRH j aime pas.....c est comme les notaires, assureurs et banquiers.
Bienvenue à Jono Gibbes, je lui souhaite le meilleur au sein du club.

[Ptolémée]

Place aux actes y parle bien Guillon mais la vérité c est le terrain, il sera jugé aux résultats comme gibbes, tout le reste c est pour amuser les journalistes et les supporters....
Moi les DRH j aime pas.....c est comme les notaires, assureurs et banquiers.
Bienvenue à Jono Gibbes, je lui souhaite le meilleur au sein du club.

 

au moins c'est dit , ça à le mérite d'être clair  

[TH69]

c'est réservé abonné , quelqu'un pour avoir le contenu svp ?

 

Jono Gibbes, un premier passage déjà marquant à Clermont - L'Équipe (lequipe.fr)

[Sushi]

N'oubliez pas que c'est un DRH donc parler et emmener ses interlocuteurs (vous) ou il veut il sait surement très bien faire c’était la base de son job pour la suite faut peut être encore attendre un peu

 

[zebdomes]

 

au moins c'est dit , ça à le mérite d'être clair  

C'est clair mais c'est stupide, enfin, c'est mon avis. Tu peux avoir des DRH très bien et des syndicalistes collègues d'atelier qui sont des vraies peaux de vaches ! J'en ai connus, je n'en fais pas pour autant une généralité. Je dis ça, je dis rien...

[George Abitbol]

N'oubliez pas que c'est un DRH donc parler et emmener ses interlocuteurs (vous) ou il veut il sait surement très bien faire c’était la base de son job pour la suite faut peut être encore attendre un peu

 

 

Je croyais que ton pseudo c'était ta position géographique, pas ton encartement.

[dim50]

Quel dommage que Magic soit devenu neutre politiquement, à une époque il aurait déjà lancé l'Internationale en lisant ça.

[Codorplusàvie]

Place aux actes y parle bien Guillon mais la vérité c est le terrain, il sera jugé aux résultats comme gibbes, tout le reste c est pour amuser les journalistes et les supporters....
Moi les DRH j aime pas.....c est comme les notaires, assureurs et banquiers.
Bienvenue à Jono Gibbes, je lui souhaite le meilleur au sein du club.

Y a t-il une différence entre un DRH et une huître ?

Ben voui.

Contrairement au DRH, on a pas encore réussi à prouver qu'une huître était dépourvue d'empathie.

Idem pour les autres susnommés.

[anje]

Sur la future organisation, je pense qu'on va vers un staff modèle Toulouse:
Manager entraineur Jono et avec lui tout un staff de spécialistes (j'aimerais bien qu'on y rajoute un spécialiste de la touche, tant le mal est ancien et dépendant d'1 ou 2 joueur.)
Et un gars dans le rôle de Cazalbou.( https://www.ladepech...core-plus.html) Rôle qui correspondrait aussi à une grande partie de celui d'Ibanez en edf (https://sport24.lefi...ma-place-985427).

Je suis assez d'accord avec ça.
Si on prend le double modèle et les spécificités de jono ça pourrait donner:
Manager général : ? Je verrai quand même quelqu'un avec plus de bouteille que rougerie.
Entraîneur en chef: gibbes
Entraîneurs des avants: Bes ou zirak pour la mêlée et soit un coach spécifique pour la touche soit un coach des avants spécialiste de la touche (profil bouilhoud à Toulouse par exemple). Forcément on pense à Lapandry si il doit malheureusement arrêter sinon hines avait fait du bon boulot à Montpellier.
Entraîneurs des arrières : sadourny + Stanley pour la défense + un entraîneur pour les demis ou les skills (là forcément y en a un paquet qui rêvent à Brock mais je crois qu'il est encore sous contrat).

A la Rochelle il a déjà un effectif qui ressemble à ça.

[Codorplusàvie]

C'est clair mais c'est stupide, enfin, c'est mon avis. Tu peux avoir des DRH très bien et des syndicalistes collègues d'atelier qui sont des vraies peaux de vaches ! J'en ai connus, je n'en fais pas pour autant une généralité. Je dis ça, je dis rien...

C'est comme les supporters, y'en a des biens et y'en a des pas biens.

 

C'est la proportion qui fait la généralité.

[TH69]

Personne pour ouvrir un sujet sur les adjoints ?

[el landeno]

Jono Gibbes, un premier passage déjà marquant à Clermont

 

Le premier passage de Jono Gibbes à Clermont, entre 2014 et 2017, a laissé un souvenir marquant à ses avants. Qui l'imaginent d'autant mieux prendre la suite de Franck Azéma.

 

Quand, ces dernières semaines, le nom de Jono Gibbes a commencé à se susurrer avec plus d'insistance dans le vestiaire de Clermont, alors que les joueurs s'interrogeaient sur le nom du successeur de Franck Azéma, une partie des cadres historiques de l'ASM semblait retrouver le sourire. « Je suis un grand fan de Jono », nous confiait Fritz Lee. Le troisième-ligne centre avait bien accroché avec le technicien néo-zélandais, et il n'a pas été le seul. Gibbes a « laissé une belle trace et son nom résonne positivement », estime Jean-Marc Lhermet, alors directeur sportif au moment de son recrutement, en 2014.

 

 

lire aussiRonan O'Gara promu à la Rochelle et Jono Gibbes officialisé à Clermont

Clermont cherchait un héritier à Vern Cotter, et le président Eric de Cromières (décédé en 2020) clamait son désir de le remplacer par « une pépite mondiale ». Franck Azéma apparut comme premier filon. Et les conseils de Joe Schmidt, ancien de la maison jaune et bleu, mirent l'état-major auvergnat sur la piste de Jono Gibbes, coach à succès des avants du Leinster. L'ancien All Black était un jeune entraîneur de 37 ans mais ses références de technicien précis et d'expérience européenne, un objectif capital pour l'ASM, lui permirent de devancer sur le fil Richard Cockerill.

« On ne le connaissait pas trop de réputation à son arrivée, se souvient le pilier Vincent Debaty, aujourd'hui dans le staff d'Oyonnax. Mais dès qu'il est arrivé, il a mis un cadre clair, et tout le monde a adhéré parce que c'était cohérent. » Il y a bien sûr eu une barrière linguistique et culturelle à contourner.

« Ça a pris un peu de temps à certains de s'habituer à lui mais tout le monde a compris, parce qu'on a vite vu que c'était un super technicien »

Flip Van der Merwe, ancien deuxième-ligne de Clermont

 

 

 

« Comme il ne parlait pas français, ça pouvait être frustrant pour certains coéquipiers qui n'avaient pas le rapport direct, notamment pour les retours individuels ou pour les mecs qui ne jouaient pas trop », commente Damien Chouly. « Et il avait ce côté hémisphère Sud, détaille l'ancien d'euxième-ligne Flip Van der Merwe, direct et franc dans sa façon de parler. Il n'était pas là pour raconter de grandes histoires ! Ça a pris un peu de temps à certains de s'habituer à lui mais tout le monde a compris, parce qu'on a vite vu que c'était un super technicien, un analyste extrême, un maniaque de rugby. »

Gibbes, « qui ne montrait pas trop ses sentiments » ou « ne souriait pas souvent », décrivent certains de ses « gros », a gagné son vestiaire par le jeu. « Il a commencé à m'entraîner quand j'avais 30 ans, j'étais déjà international et si je savais que j'avais encore des choses à apprendre sur le leadership, ces choses-là, je ne pensais plus découvrir des choses tactiquement ou techniquement. Et pourtant, il m'a appris, et il m'a marqué dans son oeil et sa façon de voir les choses », s'enthousiasme Benjamin Kayser.

lire aussiCrunch, le podcast rugby de L'Équipe : micmacs du rugby moderne

Le paquet d'avants des Jaune et Bleu a d'abord découvert l'exigence extrême de l'ancien adjoint de Michael Cheika à Dublin. « Il était attentif à tous les détails de la conquête, et ça pouvait aller du placement sur un ballon porté, l'orientation de ta tête, la position de ton tronc, tout ce qui peut avoir une incidence pour que tout le monde aille dans la même direction, décrit Chouly, maintenant à Perpignan. Sur un plaquage, il allait vérifier le placement de ton pied, du bras... Il était aussi dans l'anticipation, capable de t'expliquer pourquoi ce petit effort que tu te dispensais de faire à un moment aurait des conséquences deux temps de jeu plus tard pour ta défense, ou pourquoi l'orientation de ta course à tel moment ouvrirait un espace un peu après. »

« Plus qu'un entraîneur des avants, c'était un numéro 1 bis avec Franck »

Benjamin Kayser, ancien talonneur de Clermont

 

 

 

Raphaël Chaume appréciait ses séances d'exercices courtes, une vingtaine de minutes « où tu travailles un déblayage 30 ou 40 fois pour être sûr d'avoir la bonne technique le jour du match ». « Ce qu'il nous disait, ça avait la force d'une loi et on savait que ça allait nous faire gagner », se persuade Van der Merwe. D'autant plus facile, alors, d'accepter ces moments où, à l'entraînement, devant un exercice mal exécuté, « Gibbes pouvait péter un câble et devenait fou », se marre Thomas Domingo.

Au fil des mois, légitimé par les résultats, notamment des finales de Top 14 et de Coupe d'Europe dès la première saison, en 2015, Gibbes « était devenu plus qu'un entraîneur des avants, c'était un numéro 1 bis avec Franck », raconte Kayser. La relation tactique et technique dans le duo collait. Au jeu programmé d'Azéma, Gibbes savait répondre par des structures en sortie de conquête « où chacun savait ce qu'il avait à faire sur les cinq prochains temps de jeu... et j'exagère à peine ! », appréciait Chouly. « Jono a fait progresser des joueurs, comme Lee, Lapandry ou Vahaamahina, mais aussi Azéma, c'est sûr », précise Van der Merwe.

Un lien technique et humain avec ses joueurs

Le deuxième-ligne Springbok garde un souvenir ému d'une entrevue avec son coach lors de ses premiers mois en Auvergne : « Je n'étais pas terrible sur le terrain et il m'a titillé en me disant qu'on me trouverait un peu soft si j'abandonnais déjà. Il m'a aidé à réfléchir à ce qu'était mon but dans cette équipe. » Gibbes a su tisser le lien humain et technique avec ses joueurs, notamment ceux sur lesquels il s'appuyait dans le jeu, Benjamin Kayser pour la défense ou Damien Chouly pour la touche, qu'il sollicitait le week-end de textos rugbystiques. « Et il a adoré la France pour la bouffe et le vin, se régale Chaume. Mes parents ont un domaine viticole dans la Drôme, il m'a passé quelques commandes... Je crois même qu'il avait pris un peu de poids au bout de quelques mois ici ! »

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« J'espère qu'il va revenir à Clermont avec Dato Zirakashvili, observait Julien Bonnaire, qui savait que Gibbes avait déjà introduit l'ancien pilier géorgien dans le staff de La Rochelle comme consultant mêlée. Ça peut être un gros plus pour lui, parce que Dato est très respecté à l'ASM. » La crédibilité dont Gibbes y jouit, auprès de joueurs qu'il a déjà coachés, de l'ensemble d'un club dont il connaît le fonctionnement, les habitudes et l'histoire, devrait aider le Néo-Zélandais à s'y épanouir dans un rôle plus étendu à partir de juillet prochain.