C'est vrai que malgré des stats dignes du Leinster/Ulster de la saison d'avant, on avait pas l'impression de voir un Toulon complètement largué. La faute a une transfo en coin ratée, d'un essai loupé de quelques centimètres et aussi grace à une magnifique équipe de Toulon.
Et pourtant, la maîtrise de l'ASM faisait plaisir à voir. Nalaga, tel l'immense joueur qu'il est qui marque comme toujours au moment important. Un James que j'avais trouvé exceptionnel en première mi temps et jusqu'à son splendide essai.
Bref, tout baignait et je crois que Toulon pouvait littéralement craquer pour de bons.
Voilà pourquoi les 15 dernières minutes resteront (pour toujours j'espère) le plus grand fiasco de l'histoire asémiste pourtant assez fournie en la matière. Et aucune excuse quant au parcours et au beau jeu produit ne pourrait effacer cette légitime colère qui doit affecter tout véritable supporter viscéralement attaché à ce club.
Le doit est de trop, chacun réagi à a manière, viscérallement attaché ou pas.
Et moi ce fiasco des 15 dernières minutes m'a rendu immensément triste, pas en colère, ça tourne sur un fait de jeu face à une équipe dure au mal, dont on sait que même dans la victoire nos écarts types sont très faibles. Malgré les stats en notre faveur, ils ont été meilleurs en face, sachant exploiter nos erreurs, point.
La colère est venue... une semaine plus tard en demi, car là y'a pas eu de fait de jeu, y'a eu une démission, et pour moi un non respect des couleurs du club, un non respect des supporters sans qui ils sont soi disant rien.
J'étais devant mon écran, mais j'aurai payé un déplacement, je pense que j'aurai littérallement pété un câble.
Je me remettrai de la défaite de Dublin aussi douloureuse soit-elle, celle de Nantes, je passe à autre chose, mais elle reste ancrée comme une blessure suintante qui attend de foutre sa merde.