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Stade Rochelais


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#2551 Gourine63

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Posté 21 août 2025 - 18:24

 
Si tu vois pas la diff. c'est que tu n'as sous les yeux le chronomètre de Sephan Du Toit   :agree:


Et toc les rugbyx !

#2552 Patator

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Posté 21 août 2025 - 20:46

Le rugby des maritimes se joue sans ballons, c'est a la mode sud af.
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#2553 el landeno

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Posté 28 août 2025 - 20:56

Top 14. La Rochelle gagne en confiance quand Pau en perd
  Lecture 1 min
20250828202532-dsf7148.jpg?v=1756408962Oscar Jegou fut l’un des meilleurs Rochelais. © Crédit photo : Matthieu Sartre/SO
Publié le 28/08/2025 à 21h14.
Mis à jour le 28/08/2025 à 21h22.
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Dominés mais accrocheurs au sol en première période, les Maritimes ont pris confiance et mis du volume pour finir par s’offrir une victoire prometteuse face à une Section qui perd son deuxième match de préparation (42-21)

Pour leur seul et unique match de préparation, ce jeudi à Mont-de-Marsan, les Rochelais ont conféré un relief prometteur au succès acquis face à Pau (21-42). Grâce à deux essais inscrits coup sur coup en toute fin de match, alliant rythme, puissance et maîtrise technique, les Maritimes ont enfoncé une Section pas beaucoup plus avancée après sa seconde défaite en huit jours.

Au préalable, la domination territoriale de Béarnais, désireux de fixer leurs adversaires dans l’axe, fut largement contrebalancée par la mainmise rochelaise dans les phases de rucks. Avec 7 ballons perdus au sol dont 3 dans les 22 mètres maritimes (3 arrachages, 4 pénalités), la Section ne s’est pas autant payée qu’elle l’aurait dû. D’autant qu’elle a fait preuve d’une porosité défensive rappelant celle de la semaine passée, pour sa première de la saison face à Montpellier (5-26).

De leur côté, les Rochelais sont montés en puissance pour finir par proposer un volume de jeu et une maîtrise enthousiasmante à ce stade de la saison. Au-delà de leur efficacité dans les rucks, les Jaune et Noir ont exploité deux ballons de récupération pour revenir à hauteur à la pause, puis prendre l’avantage après deux bons gros portés bien perforants, avant une perte de balle improbable de Liufau dans ses 22 mètres (28-14, 57e). De quoi engranger une bonne dose de confiance renforcée par ce joli bouquet final.

La Rochelle 42 - Pau 21 Lieu Mont-de-Marsan (stade Guy et André Boniface). Spectateurs 5 500 environ. Arbitre Jonathan Dufort. Mi-temps 14-14.
LA ROCHELLE 6 essais Jégou (15e), Vunivalu (29e), Latu (49e), Berjon (56e), Vuetimaiwai (80e), Couillaud (80e + 2) ; 5 transformations West (16e, 30e, 50e, 57e), Jurde (80e+2).
L’équipe : Pacome (Lleyds, 63e) - Vunivalu (Vuietimaiwai, 41e), Favre (Lagivala, 41e), Danty (Favre, 63e), Bollengier (Bosmorin, 41e, Daunivucu, 67e) - (o) West (Jurd, 63e), (m) Berjon (Couillaud) - Haddad (Andjisseramathi, 41e), Bothia (Kante Samba, 52e), Jégou (Upaleto, 32e) - Douglas (Sutidze, 63e), Boudehent (Huchet, 52e) - Sorin (Kuntelia, 41e), Bourgarit (Latu, 41e), Penverne (Kaduri, 41e).
PAU 3 essais Simmonds (7e), Robson (20e), Carol (72e) ; 1 transformation Simmonds (7e, 21e), Desperes (72e).
L’équipe : Luc - Arfeuil, Klemenczak, Brau-Boirie, Manu - (o) Simmonds, (m) Robson - Tuipulotu, Paul, Zégueur - Maximin, Whitelock - Papidze, Delhommel, Sénéca. 2e mi-temps ; Desperes - Carol, Valentino, Klemenczak, Grandidier - (o) Simmonds (Luc, (m) Souverbie - Tuipulotu (Iosefo, 68e), Hewat, Kpoku - Liufau, Capelli - Kaulashvili, Parrou, Bibi-Biziwu (Etchebehere, 72e).


#2554 el landeno

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Posté 02 septembre 2025 - 20:43

« Il est habité par la gagne » : au Stade Rochelais, Nolann Le Garrec symbolise le désir d’une ère nouvelle
  Lecture 3 min
20250712100906-1345912.jpg?v=1756836815Symbole de son crédit en bleu, Nolann Le Garrec a commencé les trois tests en Nouvelle-Zélande, cet été. © Crédit photo : GRANT DOWN/AFP
Publié le 02/09/2025 à 17h00.
Mis à jour le 02/09/2025 à 20h13.
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Jeune, rapide et affamé de titres, le demi de mêlée international, recrue phare des Jaune et Noir, concentre tout ce qui a manqué aux Maritimes en 2024-2025. Patrice Collazo décrypte le phénomène

Le dernier recrutement du Stade Rochelais à avoir provoqué autant d’attente chez ses supporters date de 2022. Pour les Jaune et Noir, vainqueurs de leur première Champions Cup, les signatures d’Antoine Hastoy, Teddy Thomas, Yoan Tanga et Georges-Henri Colombe Reazel portaient des promesses tenues une saison plus tard, avec un nouveau sacre continental et un doublé raté de très peu.

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La saison ratée des Jaune et Noir a entraîné du mouvement en interne pendant l’été, avec une restructuration qui ne s’arrête pas à quelques changements à la marge au sein du staff

En 2025, la caravelle rochelaise n’est plus aussi fringante. Son groupe a d’autant plus vieilli que les prolongations de plusieurs trentenaires l’ont privé de renouvellement. C’est dire si, après sa 7e place, les rapides Nolann Le Garrec (23 ans, 14 sélections avec les Bleus), Davit Niniashvili (23 ans, 42 capes avec la Géorgie), Semi Lagivala (22 ans) et Ugo Pacome (20 ans) aiguisent l’impatience d’un public lassé par un jeu devenu monocorde.

« C’est un ambitieux, comme tous ceux qui visent le très haut niveau. Il veut aller chercher plus haut »

« Ils vont nous apporter un peu de fougue, d’insouciance et beaucoup de vitesse », salive Sébastien Boboul, coach de l’attaque stadiste. « On doit travailler ensemble des repères pour jouer ‘‘libre’’ mais leur qualité est énorme, s’enflamme Antoine Hastoy. Et puis, ça challenge tout le monde, des nouveaux qui ont faim. Ils nous redynamisent. »

Jeunesse, vitesse et appétit

En 2020, dans le sillage de Ronan O’Gara, les expérimentés Brice Dulin et Will Skelton avaient inoculé le virus de la gagne à un club vierge de trophée. Ici, La Rochelle accueille des jeunes n’ayant rien remporté en club, hormis une Challenge Cup pour Niniashvili avec Lyon. Cela s’accorde parfaitement avec la philosophie que veut développer un club à la caravelle qui n’affichera plus ses deux étoiles qu’en Champions Cup.

« Je lui mets 18 ou 19/20 partout, jeu au pied, passe, vitesse. Techniquement, il sait tout faire »

Le Garrec symbolise parfaitement cela. Troisième demi de mêlée bleu derrière ses aînés Antoine Dupont et Maxime Lucu, il n’a pas seulement choisi la Charente-Maritime pour retrouver l’Atlantique ou se rapprocher de la Bretagne, mais bien pour fêter des titres avec un public bouillant qu’il n’a défié que deux fois avec le Racing 92. « Il est habité par la gagne. C’est un ambitieux, comme tous ceux qui visent le très haut niveau. Il veut aller chercher plus haut, individuellement et collectivement », souligne Patrice Collazo.

S’il regrette le départ de « NLG », décidé avant que le manager ne rejoigne les Ciel et Blanc, le Varois n’a que des compliments à formuler : « Je lui mets 18 ou 19/20 partout : jeu au pied, passe, vitesse. Techniquement, il sait tout faire. Il est ultra-doué, a énormément de confiance en lui – ce qui est une force. Il est capable de se nourrir des échecs, aussi. J’ai découvert un joueur très jeune – on ne s’en rend pas compte parce qu’il joue depuis 2020 – mais qui peut changer le cours des matchs. Et qui a une marge de progression immense ! »

Patron à 23 ans

Un élément d’avenir idéal, donc, qui peut aussi bien signer des « exploits individuels que se mettre au service du collectif. Il est très mature dans tout ce qui est stratégie et conduite de l’équipe, malgré une marge colossale, répète Collazo. Il a toutes les qualités pour passer derrière Tawera (Kerr-Barlow), avec un profil différent. »

Le Breton est moins imposant que l’ancien All Black (1,75 m, 75 kg contre 1,87 m, 91 kg), légende de Deflandre aujourd’hui à Paris. Mais il est lui aussi « un danger au bord des rucks. On a trouvé énormément de solutions dès qu’il a joué autour de lui. Tawera pèse physiquement car c’est un 9e avant, sait celui qui l’avait recruté en 2018. Nolann n’est pas dans ce registre : il pèse énormément par ses appuis. Il concentre la défense car c’est une menace permanente et parce qu’il sert les autres. Et quand on sait les porteurs de balle qu’il y a à La Rochelle, il va offrir pas mal de solutions. »

« Il a envie de progresser parce qu’il travaille énormément physiquement, rugbystiquement, en vidéo, dans la stratégie »

Contrairement aux autres recrues, ce buteur très fiable est déjà un leader. Un patron que Collazo note « 18/20 » dans cette matière « avec, là aussi, une marge de fou. Il a besoin de se sentir bien impliqué dans le collectif, d’échanger constamment. Il a envie de progresser parce qu’il travaille énormément – ça m’a marqué – physiquement, rugbystiquement, en vidéo, dans la stratégie… Il a une très grosse culture rugby, due à l’éducation de son père », prévient l’ancien partenaire de Goulven Le Garrec à Bègles.

Dernier atout, « NLG » a déjà pu côtoyer Antoine Hastoy cet été au sein des Bleus. « On se connaissait déjà mais avoir joué ensemble crée des automatismes, valide l’ouvreur. J’adore son style de jeu, il colle bien au mien. » Ils sont plusieurs milliers à attendre de le vérifier sur pièce.

 
 
 


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Posté 02 septembre 2025 - 20:54

Stade Rochelais : la remise en question maritime doit être suivie d’effets
  Lecture 1 min
sudouest-photo-1-34316412.jpg?v=17568238Les rôles ont été clarifiés à la tête du sportif : Ronan O’Gara (à gauche) est le patron du secteur pro, Robert Mohr celui du pôle formation. © Crédit photo : XAVIER LEOTY/SO
Publié le 02/09/2025 à 17h10.
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La saison ratée des Jaune et Noir a entraîné du mouvement en interne pendant l’été, avec une restructuration qui ne s’arrête pas à quelques changements à la marge au sein du staff

7e en 2024-2025 malgré une des plus grosses masses salariales du Top 14, La Rochelle a opéré une nécessaire remise en question en juin. Après deux saisons en demi-teinte, un doute est né. Les Maritimes ont gagné deux Champions Cup (2022 et 2023) parce qu’ils avaient une grande équipe, mais le Stade doit confirmer qu’il est bien un grand club en apportant une réponse adaptée aux failles identifiées lors des réunions et discussions estivales.

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Jeune, rapide et affamé de titres, le demi de mêlée international, recrue phare des Jaune et Noir, concentre tout ce qui a manqué aux Maritimes en 2024-2025. Patrice Collazo décrypte le phénomène

En accord avec le président Vincent Merling, elles ont été menées par Pierre Venayre, directeur général au rôle central dans la restructuration à l’œuvre dans un club que le succès a quelque peu endormi. En effet, selon nos informations, un problème d’organisation a été relevé en plus d’un manque de concurrence et de rotations. Or si, de l’extérieur, les changements officialisés en juillet semblent marginaux (seul Gurthrö Steenkamp a quitté le staff – la stabilité proverbiale du SR peut évoluer –, remplacé auprès de la mêlée par Uini Atonio quand Romain Sazy monte d’un cran), en interne, ils ne passent pas inaperçus.

Besoin de leadership

Ainsi, le périmètre de management de Ronan O’Gara a été élargi. Le technicien irlandais est désormais le seul patron du secteur pro, Robert Mohr ayant perdu le titre de directeur sportif pour celui de manager de la formation et de la planification des effectifs. Si l’ancien 2e ligne et capitaine du Stade garde la plupart de ses prérogatives, pendant de « ROG » au sein d’un pôle qui était en mal d’un pilotage plus marqué, le choix est fort.

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Alors que le modèle maritime reposant sur un effectif resserré nécessite l’intégration des membres de l’équipe Espoirs, celle-ci a fait défaut la saison passée. Un manque constaté et que le club veut corriger

Sportivement, l’objectif était, toujours selon nos informations, d’impliquer le staff en lui demandant d’être plus directif, exigeant et précis concernant les attentes sur chaque joueur. Atonio et Sazy devront apporter leur impact et leur aura auprès d’un groupe qui a manqué de leadership quand Grégory Alldritt était absent.

Plus globalement, alors que beaucoup ont prolongé et que la baisse du nombre d’internationaux dans la liste « premium » des Bleus entraîne une baisse du salary cap, le Stade attend de ses joueurs qu’ils se remettent eux aussi en question.

 
 
 


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Posté 03 septembre 2025 - 05:58

« J'ai compris que j'aurais plus de liberté qu'à Lyon » : pourquoi le feu follet géorgien Davit Niniashvili a choisi La Rochelle
Séduisante recrue de l'intersaison rochelaise, l'arrière géorgien Davit Niniashvili espère trouver chez les Maritimes le rugby de vitesse et d'audace qu'il affectionne tant. Il devra succéder à Brice Dulin, ce qui sera tout sauf une formalité.

Lorsqu'il se balade en ville avec sa compagne, Davit Niniashvili est régulièrement interpellé par des supporters rochelais. « Ils me souhaitent la bienvenue, dit-il. C'est marrant, parce qu'à Lyon, je pouvais venir à l'entraînement en métro et rentrer chez moi de la même manière sans être reconnu une seule fois. Lyon, c'est plus grand, plus bruyant, alors qu'ici, c'est plus petit, plus tranquille. En dix minutes ou un quart d'heure, tu peux aller où tu veux. »

 
 

Quelques semaines après son arrivée, l'arrière géorgien de 23 ans est déjà un peu chez lui à La Rochelle. Il ne se passe pas un jour sans qu'il ne visite un autre recoin de la cité, un site nouveau. Il aime surtout ce que lui rapportent les embruns de l'océan, ces effluves si caractéristiques d'une vraie ville de rugby. Niniashvili (1, 85 m ; 90 kg) n'a pas hésité une seconde à quitter le LOU pour rejoindre le double champion d'Europe (2022 et 2023).

À Lyon depuis 2021, il était le facteur X, le joueur sur lequel reposait l'essentiel de la puissance offensive de l'équipe. Chez les Maritimes, il ne sera peut-être qu'un surdoué parmi d'autres surdoués, mais il n'en a cure. Ni la perspective d'une concurrence féroce avec le Sud-Africain Dillyn Leyds, ni celle de passer derrière un monument du club comme Brice Dulin ne semblent l'effrayer.

« Je veux continuer à progresser, explique-t-il. Je suis venu ici pour ça. Pour être confronté à une plus grande concurrence. Parce que c'est la concurrence qui te fait grandir, qui te pousse à ne jamais lâcher. J'avais déjà séjourné à La Rochelle avec la Géorgie pendant la Coupe du monde 2023. On s'était même entraînés contre les Maritimes. Ce jour-là, j'avais vu que cette équipe mettait de la folie dans son rugby, qu'elle utilisait davantage le jeu à la main que le jeu au pied ou des petits rasants. Or, moi, j'adore ça. »

 

« On attend de Davit qu'il amène son insouciance, qu'il soit imprévisible, qu'il tente, qu'il ose. La saison passée, on était peut-être tombés dans un jeu d'occupation. Aujourd'hui, on a envie de retrouver des étincelles »

Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts rochelais

 
 
 

« Nini », de son surnom, a aimé ses premiers échanges avec le manager Ronan O'Gara et ses adjoints. « J'ai compris que j'aurais plus de liberté qu'à Lyon, plus le loisir de prendre des initiatives, confie-t-il. C'est bien, parce que quand un joueur joue sans restriction, il peut faire de belles choses. »

« On attend de Davit qu'il amène son insouciance, qu'il soit imprévisible, qu'il tente, qu'il ose, confirme Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts rochelais. La saison passée, on était peut-être tombés dans un jeu d'occupation. Aujourd'hui, on a envie de retrouver des étincelles. Je pense que Davit a les qualités pour débloquer des situations que lui seul pourrait débloquer. Après, on connait aussi sa vitesse. Derrière, en général, on manquait un peu de rapidité. On a donc essayé de chercher des profils de jeunes qui ont des pattes pour finir les coups. »

« J'ai dit à Ronan (O'Gara) que ça ne me déplairait pas d'essayer tous les postes. Si l'équipe a besoin d'un centre à un moment donné, d'un ouvreur, voire d'un troisième ligne, pas de souci, je suis prêt à jouer partout »

Davit Niniashvili

 
 
 

Le Géorgien aux 42 sélections a une autre qualité : sa polyvalence. Il est capable d'évoluer à tous les postes de derrière, pas seulement à l'arrière ou sur une aile. « J'aime jouer partout, sauf peut-être en première ligne, s'amuse-t-il. J'ai même dit à Ronan (O'Gara) que ça ne me déplairait pas d'essayer tous les postes. Si l'équipe a besoin d'un centre à un moment donné, d'un ouvreur, voire d'un troisième ligne, pas de souci, je suis prêt à jouer partout, sans pression. » Même en troisième-ligne, vraiment ? « Oui, j'ai déjà joué à ce poste quand j'étais petit, en Géorgie. »

À Tbilissi, lutte, judo, foot et basket avant le rugby

Petit, à Tbilissi, « Nini » a commencé par pratiquer la lutte et le judo, comme tous les enfants géorgiens. Il a aussi tâté du foot et du basket. Mais c'est le rugby, qu'il voyait comme un mix de tous les sports précités, qui l'a le plus conquis. Ses héros s'appelaient alors Israel Folau, Israel Dagg et Ben Smith, des arrières de l'hémisphère Sud, à une époque où il suivait davantage le Super Rugby que le Top 14.

« C'est quand j'ai décidé de devenir professionnel que j'ai commencé à suivre le Championnat français, et même la NRL (National Rugby League, qui opposent des clubs de rugby à XIII australiens et néo-zélandais), raconte-t-il. À la maison, je regardais tout le temps du rugby sur l'ordinateur, même si je devais parfois chercher longtemps le bon site de retransmission et accepter d'avoir la bécane infestée de virus! (Rires.) Si vous interrogiez ma mère, elle vous dirait que je dormais même avec un ballon de rugby. »

Niniashvili a alors passé douze ans dans le même club de la capitale géorgienne (Khvamli Rugby), avant de tenter sa chance en France. Aidé par un agent et son oncle, il a envoyé des vidéos de ses matches à plusieurs clubs français. Au départ, pourtant, la démarche ne lui plaisait pas. « J'ai dit que ça n'allait pas être possible, parce que personne ne s'intéresserait à un arrière géorgien dans le Championnat français. Là-bas, tout le monde pense qu'il n'y a que des piliers ou des talonneurs en Géorgie ! » Finalement, le LOU lui a pourtant donné sa chance. Et maintenant, le voilà à La Rochelle, dans un club armé pour convoiter le bouclier de Brennus, son défi ultime, et la Coupe des champions. « C'était mon rêve d'évoluer en France, et aujourd'hui, je suis dans mon rêve. »



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Posté 08 octobre 2025 - 17:41

Le centre de La Rochelle Jonathan Danty absent plusieurs mois pour une blessure au genou droit
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Jonathan Danty sous le maillot du Stade Rochelais en début de saison. (B. Papon/L'Équipe)
INFO L'ÉQUIPE. Mauvaise nouvelle pour Jonathan Danty et le Stade Rochelais. Le centre international va être absent de longs mois en raison d'une blessure au genou droit.
Maxime Raulinpublié le 8 octobre 2025 à 18h12
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Jonathan Danty a attaqué la saison dans la peau d'un titulaire. Le centre du Stade Rochelais a disputé les deux premières journées du Top 14 à Bordeaux (défaite 23-18) et Clermont (victoire 34-16). Mais il était sorti à quatre minutes du coup de sifflet après un plaquage.

 
 

Depuis, il est à l'arrêt, de nouveau touché à un genou. Déjà la saison passée, Danty (33 ans) n'a pas été épargné. Il a d'abord été éloigné des terrains pendant 8 semaines en janvier-février (ménisque), avant de rechuter et de manquer encore deux mois et demi de compétition entre mars et mai.

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De retour en fin de saison, l'international tricolore (29 sélections), dont la dernière cape en équipe de France remonte au Tournoi 2024 face à l'Italie (13-13), avait songé à mettre un terme à sa carrière. Sous contrat jusqu'en 2027 avec le Stade Rochelais, Danty espérait être enfin débarrassé de ses soucis.

Ce n'est pas le cas. Le trois-quarts centre va de nouveau passer sur la table d'opération pour soigner une rupture du ligament croisé du genou droit. Son absence est estimée à environ 8 mois. Il devrait donc être absent presque toute la saison.



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Posté 17 octobre 2025 - 05:50

Trop fautif, pas assez mordant : le pack de La Rochelle a perdu en efficacité depuis le début de la saison
Autrefois indestructibles, les avants maritimes rayonnent moins et perdent régulièrement leur bras de fer depuis le début de la saison. Défaillance temporaire ou problème de fond ?

C'est un symbole fort du début de saison du Stade Rochelais. Cette pénalité concédée en mêlée sur le gong ce samedi à Jean-Bouin a transformé une première victoire à l'extérieur en défaite frustrante face au Stade Français (26-24). Il pourrait s'agir d'un détail infime, mais comme l'a souligné Ronan O'Gara après la rencontre, le revers de son équipe ne tient pas uniquement à ce coup de sifflet fatal.

 
 

« Les supporters et le buzz parleront de la dernière mêlée, mais ce n'est pas précis. C'est une accumulation, on est punis par la faiblesse montrée pendant 80 minutes », a résumé le manager irlandais. Et cette faiblesse, elle s'est, en grande partie, vue devant. Un mal récurrent depuis la reprise du Top 14.

Face aux Parisiens, les Rochelais ont concédé six pénalités en mêlée fermée. « On va prendre le temps d'analyser ce qui n'a pas été, comme la mêlée notamment, on ne peut pas se cacher », a reconnu le talonneur Pierre Bourgarit. Avec 3,2 fautes commises dans ce seul secteur en moyenne à chaque match, le pack maritime est le plus sanctionné du Championnat. Et au-delà de cette défaillance en conquête, les avants jaune et noir sont peu tranchants.

Alors que le club à la caravelle avait bâti ses conquêtes récentes sur la toute-puissance de son huit de devant, il peine aujourd'hui à gagner les batailles primordiales pour lancer son jeu. Le recrutement de l'intersaison avait misé entièrement sur l'accélération de particules, avec les arrivées de quatre arrières, dont les fusées Nolann Le Garrec et Davit Niniashvili. Un signal clair quant à la mutation stylistique entreprise par l'équipe après deux saisons décevantes.

 

« La moyenne d'âge de nos piliers droits n'est pas très élevée »

Pierre Bourgarit, talonneur rochelais

 
 
 

Pendant ce temps-là, le pack n'a pas été renforcé. Et un fossé générationnel s'est creusé entre les anciens (9 avants ont 30 ans ou plus) et les plus jeunes (9 ont 23 ans ou moins). Et quand les premiers sont absents, comme Uini Atonio, Joel Sclavi ou Will Skelton, les seconds se retrouvent parfois livrés à eux-mêmes.

« On a pas mal d'éléments jeunes en première ligne, a insisté Bourgarit. La moyenne d'âge de nos piliers droits n'est pas très élevée. » Cette saison, Aleksandre Kuntelia (23 ans), Karl Sorin (22) et Gael Galvan (20) se sont succédé avec le numéro 3 dans le dos. Côté gauche, Louis Penverne (22) et Alexandre Kaddouri (21) ont épaulé l'international Reda Wardi, en grande difficulté à Paris.

Comme ce dernier, les Français du pack rochelais - Grégory Alldritt, Oscar Jegou, Pierre Bourgarit - n'affichent pas leur meilleur visage et seul Paul Boudehent, qui n'évolue pas à son poste puisque le staff l'utilise en deuxième ligne, semble à son niveau.

Cette dynamique actuelle pousse-t-elle le club à viser essentiellement des renforts devant ? Ce n'était en tout cas pas le plan initial ces derniers temps. Le Stade Rochelais avait d'abord ciblé le poste de centre. Il n'a pas réussi à convaincre Émilien Gailleton et Tommaso Menoncello qui ont respectivement prolongé à Pau et signé à Toulouse. L'ordre des priorités sera sans doute revu dans un avenir proche. Des renforts sont notamment espérés en première ligne. Difficile pourtant d'y voir clair pour le moment puisque La Rochelle doit naviguer sans grande marge de manoeuvre entre un salary-cap compliqué à tenir, la gestion des JIFF et des prolongations de contrat qui tardent, notamment dans le pack.

Les 9 avants rochelais de 30 ans ou plus
Tolu Latu (32), Quentin Lespiaucq (30), Uini Atonio (35), Joel Sclavi (31), Reda Wardi (30), Ultan Dillane (31), Kane Douglas (36), Will Skelton (33), Levani Botia (36).
Les 9 avants rochelais de 23 ans ou moins
Nika Sutidze (22), Gael Galvan (20), Alexandre Kaddouri (21), Aleksandre Kuntelia (23), Christian Luaki (21), Louis Penverne (22), Karl Sorin (22), Lucas Andjisseramatchi (19), Oscar Jegou (22).
Les 6 avants rochelais entre 23 et 30 ans
Pierre Bourgarit (28), Thomas Lavault (26), Grégory Alldritt (28), Paul Boudehent (25), Judicaël Cancoriet (29), Matthias Haddad (24).
26,9
L'âge moyen du pack rochelais. Il s'agit seulement du 11e pack le plus vieux du Top 14, loin du trio de tête : Montauban (28,9), Castres (28,3) et Montpellier (28,3). Le pack le plus jeune est celui du Stade Toulousain (26,2).
76 %
L'alignement rochelais conserve 76 % de ses lancers, ce qui n'en fait que la 9e meilleure touche du Top 14. En revanche, les Maritimes volent 29 % des lancers adverses, soit le 2e meilleur bilan du Championnat.


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Posté 02 novembre 2025 - 17:09

Dépassé par la concurrence chez les Bleus, menacé par Ihaia West à La Rochelle : Antoine Hastoy doit asseoir son statut au poste d'ouvreur
Antoine Hastoy, qui a reculé dans la hiérarchie des ouvreurs en équipe de France, doit aussi défendre sa place de numéro 1 à La Rochelle, où Ihaia West a réussi un excellent début de saison avant de se blesser.

Antoine Hastoy n'est pas du genre à cogiter. Encore moins ces derniers temps : l'ouvreur rochelais a connu un heureux événement fin septembre et jongle entre les biberons et les nuits courtes, avec le sourire du jeune père comblé. De quoi relativiser son absence dans le groupe des Bleus qui préparent les tests de novembre.

 
 

Devancé par Romain Ntamack et Matthieu Jalibert (avant la blessure à la cuisse droite de ce dernier), Hastoy (28 ans) a rétrogradé derrière le Bayonnais Joris Segonds et même le Francilien Ugo Seunes, que Fabien Galthié lui a préféré cet automne. Un épisode de plus dans son étrange histoire avec l'équipe de France.

Le Rochelais, qui a disputé le Mondial 2023, n'a jamais vraiment fait son trou en bleu mais il n'a jamais quitté complètement le paysage non plus. Il a ainsi participé à toutes les tournées d'été de l'ère Galthié, de l'Australie en 2021 à la Nouvelle-Zélande en juillet, en passant par le Japon (2022) et l'Argentine (2024).

« Je veux réussir une saison plus régulière, plus complète, pas avec des passages en dedans »

Antoine Hastoy

 
 
 
 
 

« La concurrence en équipe de France, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Je regarde les matches, je pense être assez lucide, confie-t-il avec franchise. Je pense voir les mêmes matches que tout le monde. Je ne peux pas avoir la prétention de dire que je veux matcher en novembre et au Tournoi. » Hastoy (10 sélections) ne se cherche pas d'excuse et reconnaît lui-même ne pas avoir livré des performances suffisantes pour mettre plus qu'un pied chez les Bleus.

 
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Antoine Hastoy a participé à la tournée de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande, l'été dernier. (A. Mounic/L'Équipe)

« À son poste en sélection, il a une énorme concurrence. J'essaie d'échanger au maximum avec lui, explique Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts rochelais. Il faut essayer de l'accompagner, de comprendre ce qu'il peut ressentir, de gérer sa frustration. » Alors qu'il vient d'entamer sa quatrième saison avec les Maritimes, il compte retrouver le niveau qui a été le sien lors de sa première année en Charente-Maritime. Une saison à 28 matches, qu'il avait marquée de son empreinte avec un titre de champion d'Europe conquis sur le terrain du Leinster (26-27).

« J'ai envie de revenir à ça, à ce que j'avais pu montrer sur ma première année ici, assure-t-il. Je veux réussir une saison plus régulière, plus complète, pas avec des passages en dedans. » Depuis la reprise, Hastoy a affiché un niveau satisfaisant, toujours dans son style offensif assumé, sans non plus faire d'étincelles. Dans le même temps, son concurrent Ihaia West a réussi deux superbes performances lors des récentes victoires rochelaises contre Montauban (54-19) et à Lyon (19-36).

Mieux comprendre l'équipe, moins écouter son instinct

Mais le Néo-Zélandais de 33 ans, blessé aux ischios-jambiers la semaine dernière, sera absent plusieurs semaines. De quoi redonner de la place à Hastoy, dont le style diffère de celui de West. « Antoine a davantage un profil de joueur, il a l'âme d'un attaquant, même s'il est en train d'évoluer et de prendre de la maturité. Ihaia est arrivé à cette maturité, compare Talès, ancien numéro 10 international. Il a péché auparavant, on lui reprochait peut-être sa gestion, mais maintenant, il maîtrise vraiment le poste. »

Et si la marge de progression d'Hastoy se trouvait là, dans cette capacité à mieux jauger les situations, quitte à restreindre ses réflexes offensifs ? En même temps, l'évolution du jeu rochelais vers un rugby davantage rythmé et aéré, animé par l'accélérateur Nolann Le Garrec arrivé cet été, plaide plutôt pour une utilisation débridée des qualités de l'ancien Palois.

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Ihaia West réalise un début de saison remarqué avec le Stade Rochelais. (A. Serriere/Presse Sports)

L'équation n'est donc pas si simple. « L'important pour Antoine, c'est de comprendre l'intérêt de l'équipe plutôt que d'écouter seulement son instinct, tranche Talès. De par sa formation, Antoine est quelqu'un qui adore le jeu, qui est beaucoup dans la sensation. Aujourd'hui, il commence à comprendre que c'est important aussi d'occuper le terrain, de reposer ses avants et d'avancer par du jeu au pied. Il y a des contextes de matches plus cadenassés, où il faut rester dans une stratégie. Là-dessus, il a déjà énormément évolué depuis ses débuts en pro. »



#2560 Bon Chasseur

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Posté hier, 13:51

 

 

Il ne fait plus que de bonnes perf, de ce que je vois. En Bleu comme en maritime. C'est une sorte de Cros, mais tout jeune. Plus offensif, mais il a ce côté travail dans l'ombre aussi et je le trouve aussi bon au sol et au plaquage. Semble fort en touche. Il ne va pas finir par piquer une place de titu bientôt ?



#2561 steph

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Posté hier, 17:46

Si on fait abstraction du débat sur l'éthique, c'est un élément incontournable pour les années à venir.
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#2562 Patator

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Posté hier, 19:19

Oui ben moi je ne veux plus le voir, un problème d'éthique sans doute.

#2563 Lourugby

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Posté hier, 20:59

Il est vraiment impressionnant effectivement. 

 

Il cumule une mobilité presque irréelle à ce poste, avec des accélérations à 34km/h, à une excellente vision du jeu qui lui permet d'être systématiquement bien placé au cœur de l'action. Son accélération lui permet également de compenser son gabarit plus léger que la moyenne et d'avancer régulièrement au contact tout en sachant déblayer intelligemment. 

 

Si on ajoute enfin de très bonnes mains et d'excellentes aptitudes en touche, on tient un joueur très complet et potentiellement de classe mondiale. J'aimerai dorénavant le voir encore davantage au grattage car sa vision et sa mobilité peuvent lui permettre de monter encore d'un cran dans ce secteur, même si on commence déjà à voir des progrès dans ce domaine. 

 

Un joueur de rupture de premier ordre, un "joueur de classe" comme disait O'Gara. 


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#2564 Bon Chasseur

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Posté hier, 23:12

Il est vraiment impressionnant effectivement. 

 

Il cumule une mobilité presque irréelle à ce poste, avec des accélérations à 34km/h, à une excellente vision du jeu qui lui permet d'être systématiquement bien placé au cœur de l'action. Son accélération lui permet également de compenser son gabarit plus léger que la moyenne et d'avancer régulièrement au contact tout en sachant déblayer intelligemment. 

 

Si on ajoute enfin de très bonnes mains et d'excellentes aptitudes en touche, on tient un joueur très complet et potentiellement de classe mondiale. J'aimerai dorénavant le voir encore davantage au grattage car sa vision et sa mobilité peuvent lui permettre de monter encore d'un cran dans ce secteur, même si on commence déjà à voir des progrès dans ce domaine. 

 

Un joueur de rupture de premier ordre, un "joueur de classe" comme disait O'Gara. 

il faut qu'il mûrisse physiquement encore, il a quoi 17 ans, ah non pardon 22, t'es pas encore fait à 22 ans. D'ici 3 ans il se sera étoffé et je pense qu'effectivement il peut donner un bon gratteur car il est pénible à souhait et attaque tous les rucks et son moteur est sa qualité la plus impressionnante. Je pensais rien de lui jusque récemment, encore un 3èL pas mal de championnat, mais il devient depuis 6-7 mois très pertinent. Son gabarit lui permet d'être polyvalent pour Galthié au centre aussi, un point important car ça lui garantit presque une place au moins sur le banc.


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Posté hier, 23:32

Il semblerait qu'il ait déjà pris 4 kilos par rapport à l'an passé, passant ainsi de 90 à 94 pour un mètre 90. Cela demeure mince pour le poste mais cela signifie surement qu'il a déjà commencé ce travail de préparation physique. 

 

Mais le plus dur réside maintenant dans le bon équilibre entre prise de masse et sauvegarde de sa mobilité, son accélération et ses repères en touche. A voir s'il possède une marge significative pour progresser physiquement. Même s'il est déjà assez costaud mine de rien, car il plaque fort et avance au contact, sans jamais s'échapper sur les phases d'affrontement, ce qui montre qu'il possède une certaine force et de bonnes aptitudes au combat. 

 

Pour l'équipe de France, la titularisation n'est pas (encore) évidente car il n'y a pas deux gros costauds comme Boudehent et Alldritt à ses côtés, comme à La Rochelle. Donc des profils comme Cros, Ollivon et Jelonch offrent de bonnes combinaisons pour les deux postes, avec beaucoup d'expérience et d'automatismes, mais aussi de leadership car ils ont été capitaines, en bleu comme en club. Il faudra donc élever encore un peu le curseur pour faire bouger les lignes, même si c'est bien parti :)






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