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Réforme du collège


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310 réponses à ce sujet

#226 alainpower

alainpower

    Appelez-moi Magic, pas de chichi

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Posté 26 mai 2015 - 15:36

Ce qui est malheureux c'est qu'il faille toujours passer par ges réglements pour tout.

Pourquoi les gens continuent de voter, pour des vieux croulants, pour des mecs pris les deux mais dans le pot de confiture.

Certains y ont intèrèt mais ça ne suffit pas a faire le nombre.

Quand un pays a des élites corrompues, ça ne peut que partir en couille, comment demander toujours plus d'efforts aux gens quand ceux qui demandent s'exonèrent eux même d'efforts.

Les politiques et la hautes fonction publique sont la plaie de ce pays.

 

On peut aussi voter pour des idées et des idéaux, être un peu utopiste et pas se borner à la sombre réalité.



#227 Rémy63

Rémy63

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Posté 26 mai 2015 - 15:50

Je veux bien Rémy, mais vu l'accroissement du gouffre au niveau du partage des richesses... Du reste, comme le changement de référent "classes moyennes" en 3 décennies. Maintenant, un smicard fait partie de la classe moyenne. Du peu dont je me souvienne à l'époque où la sénilité ne m'avait pas encore complètement fondu la matière grise, le découpage était différent.

 

Pour ce qui est de la réforme c'est l'opposé de l'élitisme pour tous avec des voies de réussite alternatives. Un gros coup de forceps et de baudruche. Sans parler des conditions de travail qui vont se dégrader sensiblement. Mais qu'importe.

 

Mais la classe euro n'est-elle pas une voie de réussite pour les élèves les plus brillants ? Je ne sais pas comment ont évolué ces classes là depuis que je suis sorti du lycée (bientôt 10 ans déjà :crying: :blink: ) mais c'était quand même une voie particulière pour une catégorie d'élève.

 

Pourquoi est-ce qu'on a tellement peur des clivages scolaires ? Les enfants ne sont pas tous aussi intelligents c'est un fait (d'un point de vue scolaire j'entends). Je connais de vrais cons qui sont des supers pros et des vrais tête qui sont de vrais cons au taf et qu'on enferme dans un bureau pour qu'ils fassent le moins de mal possible.

 

J'ai aussi le sentiment que bonne ou mauvaise, on ne va encore pas donner au corps enseignant les moyens de faire fructifier les fruits de cette réforme. Et au final rien ne changera.

 

 

Pour le partage des richesses, c'est un échange de bon procédé. Je ne peux pas taper sur ces patrons qui me font bosser. J'ai plus de rancœur envers les lobbyistes qu'envers les patrons personnellement. Après c'est un sujet très tendu surtout pour moi qui suit libéral économiquement mais socialiste humainement (bref un utopiste quoi mais je le vis bien même si le désespoir guette souvent...).

M'enfin ce n'est pas le sujet.

 

 

Néanmoins, ce lien social, cette empathie, c'est un mélange entre une éthique et une morale que j'ai acquis dans ma famille (pourtant très bien ancrée à droite, étant issu d'une famille agricultrice à 100% des deux côtés et ceux depuis des lustres) et d'une connaissance que j'ai acquis à l'école. Je reste persuadé qu'aujourd'hui, la première partie est complètement négligée par une bonne partie de la population (et pas forcément que dans les quartiers défavorisés, malgré la démagogie politicienne...). J'ai bien des exemples dans ma famille qui me viennent à l'esprit jusqu'à entendre des conneries comme "ah mais mon fils, c'est pas de sa faute s'il est pas bon à l'école, il est pas fait pour ça" de la part de parents qui ne leur font rien faire, qui offrent tout et n'importe quoi (c'est sûr qu'ils ont gameboy, pc portable, console de jeux, téléphone portable, la moto et tout le toutim les gamins - tu parles de la crise !) et qui pensent que ça peut remplacer le rôle de parent.

 

Ce lien social, que ce soit sur l'éthique et la morale ou social (solidarité, aide, etc...) a longtemps été soutenu par l'église catholique. Ce lien s'est largement étiolé depuis que notre pays est devenu socialement laïc, dans le sens où on ne reconnait plus (par honte ou je ne sais quoi) la valeur de la culture catholique dans la construction de notre modèle républicain (suffit de voir comment sont traités les élites musulmanes et juives vs catholiques et les sujets sur TF1 ou France 2...). Notre modèle social était un modèle religieux et catholique jusqu'au milieu des années 60. L'état providence a permis, un temps, de repousser l'échéance, restaurant une partie des liens sociaux (parce que l'état avait de l'argent et pouvait se permettre de le dépenser).

 

Depuis ? La dégringolade. Ce pays, modèle dans de nombreux domaines (éducation, santé, intégration), se casse la gueule à commencer par ce qui a fait son identité : une éducation en berne qui manque de réforme ou réforme mal (on préfère taper sur les enseignants que sur les gros cons de syndicalistes qui bloquent les réformes par principe plutôt que par syndicalisme - vous remarquerez que je fais bien le distingo entre le syndicalisme et les syndicalistes... Excusez moi pour cette généralisation mais souvent 1 mauvais syndicaliste sur 10 suffit à faire beaucoup de mal...), un système de santé qui est un gouffre financier et une intégration en berne qui désintègre plus qu'autre chose (alors que l'immigration est une FORCE).

 

La France veut ressembler aux pays anglo-saxons, tend à le faire mais la France n'est pas un pays anglo-saxon. Notre pays, sur beaucoup de domaines, veut ressembler à ce qu'il n'est pas et surtout à ce qu'il ne peut pas être.



#228 alainpower

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Posté 26 mai 2015 - 16:10

La France veut ressembler aux pays anglo-saxons, tend à le faire mais la France n'est pas un pays anglo-saxon. Notre pays, sur beaucoup de domaines, veut ressembler à ce qu'il n'est pas et surtout à ce qu'il ne peut pas être.

 

Pendant longtemps il fallait s'inspirer de la social-démocratie scandinave, un système au passage tellement mais tellement éloigné de notre conception de la social-démocratie à un point que par moments on pouvait se demander si les gens savaient réellement comment fonctionnait ce système ou s'ils se contentaient de regarder les chiffres. Et un système qui est adapté pour un pays (pour parler de la Suède) de 10M d'habitants. Pas 65. Et dont la majorité du pays est inoccupée et inexploitée.

 

Etant également un jeune (en plus particulièrement con) sans enfant n'ayant eu aucun souci à l'école, je te rejoins sur certains points que tu as évoqué auparavant notamment le rôle éducatif des parents négligé et au-delà de ça la volonté de déresponsabiliser parents comme élèves (on entoure l'élève de milles précaution préférant blâmer le système plutôt que le manque d'efforts de certains).

 

Maintenant pour avoir fréquenté Louis Le Grand, classe préparatoire puis ESC, les pôles dits d'excellence et la création de groupe au niveau voulu homogène ne sont pas une solution non plus idyllique (au lycée on enlève bon assez rarement certains élèves à la traîne pour garantir un 100% au bac, les élèves un peu moins performants aux examens blancs se présentent aux concours sous un autre nom pour garder des statistiques attractives alors qu'il s'agit de très bons élèves qui avec juste un déclic pouvaient largement concurrencer les meilleurs et qui au final se retrouvent pénalisés pour peu donc cette création demeure en plus totalement sectaire et artificielle et ne repose pas sur une réelle compétition) et surtout amène à une forme d'esprit souvent identique, formaté et caricaturale chez la plupart des élèves (la classe préparatoire atteignant des sommets parfois d'individualisme et d'aliénation de la personnalité inquiétants).

 

Si c'est pour se retrouver avec des clones coquilles vides répétant à satiété le même discours avec les mêmes réflexes, les mêmes envies et les mêmes goûts comme j'en ai malheureusement trop croisé c'est plus vraiment de l'excellence.



#229 Rémy63

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Posté 26 mai 2015 - 16:24

Si c'est pour se retrouver avec des clones coquilles vides répétant à satiété le même discours avec les mêmes réflexes, les mêmes envies et les mêmes goûts comme j'en ai malheureusement trop croisé c'est plus vraiment de l'excellence.

 

Je suis entièrement d'accord. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours refusé (malgré certaines facilités) d'aller dans ces lycées parisiens élitistes (au grand désespoir de mes parents et de mes professeurs) et d'intégrer ces écoles parisiennes de commerce où seuls les classements comptent.

 

J'ai pu rester dans mon petit lycée, glander dans ma petite prépa et pendant les concours, m'éclater dans une bonne école de commerce et décrocher un bon boulot (le même que les mecs sortis d'HEC) sans trop être lobotomisé.



#230 Redcats

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Posté 26 mai 2015 - 16:29

La France veut ressembler aux pays anglo-saxons, tend à le faire mais la France n'est pas un pays anglo-saxon. Notre pays, sur beaucoup de domaines, veut ressembler à ce qu'il n'est pas et surtout à ce qu'il ne peut pas être.

 

C'est clair, on pourrait résumer par : les français sont des italiens qui rêvent de devenir allemands !



#231 Le Marseillais

Le Marseillais

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Posté 26 mai 2015 - 16:38

D'autant plus que, même géographiquement, on est un pays coupé en deux.

La langue d'Oïl, la langue d'Oc.

Explique moi ce qu'un marseillais a de commun avec un breton ou un alsacien.



#232 JB 03

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Posté 26 mai 2015 - 16:47

 

Mais la classe euro n'est-elle pas une voie de réussite pour les élèves les plus brillants ? Je ne sais pas comment ont évolué ces classes là depuis que je suis sorti du lycée (bientôt 10 ans déjà :crying: :blink: ) mais c'était quand même une voie particulière pour une catégorie d'élève. Les classes euro et les classes bilangues (ne pas confondre les deux) devraient être proposées à un maximum d'élèves qui ont les capacités à suivre, de par l'ouverture culturelle et intellectuelle qu'elles offrent. Y compris dans les aires défavorisées qu'elles soient rurales ou urbaines.

 

Pourquoi est-ce qu'on a tellement peur des clivages scolaires ? Les enfants ne sont pas tous aussi intelligents c'est un fait (d'un point de vue scolaire j'entends). Je connais de vrais cons qui sont des supers pros et des vrais tête qui sont de vrais cons au taf et qu'on enferme dans un bureau pour qu'ils fassent le moins de mal possible. Je ne parlerais pas de "clivages", mais je partage ton avis sur l’obsession du collège unique et sa voie imposée à certains profils de gosses qui ne s''y retrouvent pas. D'autres schémas doivent être proposés et je te rejoins complètement, la réussite ne connait pas qu'un chemin, les cons sont partout et les personnes remarquables aussi (enfoncement de portes ouvertes à toute heure).

 

J'ai aussi le sentiment que bonne ou mauvaise, on ne va encore pas donner au corps enseignant les moyens de faire fructifier les fruits de cette réforme. Et au final rien ne changera. Comme d'hab. Mais je pense que cette réforme est mal née, se fait au détriment des enseignements pour de la transversalité de principe censée apporter les connaissances, les savoirs et les savoir-faire sans effort, façon prose de M. Jourdain.

 

 

Pour le partage des richesses, c'est un échange de bon procédé. Je ne peux pas taper sur ces patrons qui me font bosser. J'ai plus de rancœur envers les lobbyistes qu'envers les patrons personnellement. Après c'est un sujet très tendu surtout pour moi qui suit libéral économiquement mais socialiste humainement (bref un utopiste quoi mais je le vis bien même si le désespoir guette souvent...).

M'enfin ce n'est pas le sujet.

Rien contre les patrons non plus, rien pour d'ailleurs.Chez les patrons comme chez les autres, on a tous les profils, du meilleur au pire.  Je regrette juste que certains s'identifient à des grands patrons alors que leurs contraintes voire leurs intérêts me semblent très éloignés. Et je considère le lobbyisme comme une antithèse de la démocratie. Fin du HS.

 

 

Néanmoins, ce lien social, cette empathie, c'est un mélange entre une éthique et une morale que j'ai acquis dans ma famille (pourtant très bien ancrée à droite, étant issu d'une famille agricultrice à 100% des deux côtés et ceux depuis des lustres) et d'une connaissance que j'ai acquis à l'école. Je reste persuadé qu'aujourd'hui, la première partie est complètement négligée par une bonne partie de la population (et pas forcément que dans les quartiers défavorisés, malgré la démagogie politicienne...). J'ai bien des exemples dans ma famille qui me viennent à l'esprit jusqu'à entendre des conneries comme "ah mais mon fils, c'est pas de sa faute s'il est pas bon à l'école, il est pas fait pour ça" de la part de parents qui ne leur font rien faire, qui offrent tout et n'importe quoi (c'est sûr qu'ils ont gameboy, pc portable, console de jeux, téléphone portable, la moto et tout le toutim les gamins - tu parles de la crise !) et qui pensent que ça peut remplacer le rôle de parent.

 

Ce lien social, que ce soit sur l'éthique et la morale ou social (solidarité, aide, etc...) a longtemps été soutenu par l'église catholique. Ce lien s'est largement étiolé depuis que notre pays est devenu socialement laïc, dans le sens où on ne reconnait plus (par honte ou je ne sais quoi) la valeur de la culture catholique dans la construction de notre modèle républicain (suffit de voir comment sont traités les élites musulmanes et juives vs catholiques et les sujets sur TF1 ou France 2...). Notre modèle social était un modèle religieux et catholique jusqu'au milieu des années 60. L'état providence a permis, un temps, de repousser l'échéance, restaurant une partie des liens sociaux (parce que l'état avait de l'argent et pouvait se permettre de le dépenser).

A ce sujet, ce lien social a aussi été longtemps et en parallèle avec l'Eglise du XXème portée par des mouvements laïcs fortement marqués à gauche, les valeurs véhiculées étant souvent très proches sur pas mal de points. Je suis moi aussi d'origine paysanne, dans un environnement pas forcément porté sur la même sensibilité que la ta famille visiblement. Je suis un peu sceptique sur ce que je comprends, à tort peut-être, sur une déliquescence liée à la perte d'influence morale de l'église catholique dans la France contemporaine au profit d'un état providence. 

 

Depuis ? La dégringolade. Ce pays, modèle dans de nombreux domaines (éducation, santé, intégration), se casse la gueule à commencer par ce qui a fait son identité : une éducation en berne qui manque de réforme ou réforme mal (on préfère taper sur les enseignants que sur les gros cons de syndicalistes qui bloquent les réformes par principe plutôt que par syndicalisme - vous remarquerez que je fais bien le distingo entre le syndicalisme et les syndicalistes... Excusez moi pour cette généralisation mais souvent 1 mauvais syndicaliste sur 10 suffit à faire beaucoup de mal...), un système de santé qui est un gouffre financier et une intégration en berne qui désintègre plus qu'autre chose (alors que l'immigration est une FORCE). Pour le coup de le réforme qui nous occupe, ce ne sont pas les syndicats qui sont montés au créneau, mais la base. A priori, les états-majors n'étaient pas fondamentalement hostiles à ce train de mesure, ce sont les profs qui se sont mobilisés. A noter que l'opposition politique n'a que très tardivement pris le contre-pied de cette réforme, pour une pure démarche politicienne, ce qui a d'ailleurs fait un tort considérable à la visibilité et à la compréhension des inquiétudes émanant des enseignants. Le plus inquiétant pour moi reste la panne de l’ascenseur social avec des élites qui se cooptent et ne se renouvellent pas.

 

La France veut ressembler aux pays anglo-saxons, tend à le faire mais la France n'est pas un pays anglo-saxon. Notre pays, sur beaucoup de domaines, veut ressembler à ce qu'il n'est pas et surtout à ce qu'il ne peut pas être.

Je suis d'accord sur la plupart des points de ton argumentaire, pas flatteur pour toi. Inquiétant, non ?



#233 Rémy63

Rémy63

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Posté 26 mai 2015 - 16:55

Je suis d'accord sur la plupart des points de ton argumentaire, pas flatteur pour toi. Inquiétant, non ?

 

Inquiétant ? J'ai peur que ce soit pire. Et surtout bien trop tard pour agir.



#234 jp66

jp66

    Usapiste et bien davantage

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Posté 26 mai 2015 - 17:03

 

Inquiétant ? J'ai peur que ce soit pire. Et surtout bien trop tard pour agir.

 

Libéral et humaniste ... Tocqueville et Rousseau !



#235 le nougatier

le nougatier

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Posté 26 mai 2015 - 17:10

Beaucoup ont trouvé la solution: ils se barrent dans le privé.

Que ça fasse plaisir ou pas, c'est une réalité.

 

Le privé à certains avantages comme notamment celui non négligeable parfois d'offrir un choix au parent mais aussi au directeur d'établissement. Directeur qui ont plus de lattitude dans le choix notamment des proffesseurs auxiliaires ou qu'il souhaite voir chez eux titulaire.

 

Après y a aussi quelques défaut dont il faut avoir conscience.

Déjà malgrè ce qu'on pense même dans le privé suivant les fillière tu as du mal à remplir les classes et c'est parfois la chasse aux dossiers pour pouvoir remplir une section.

Après beaucoup d'école privée notamment surcharge aussi leur classe afin d'éviter de construire des salles (et ça fait rentrée de l'argent)..

Par exemple tu as 30 éleves par classe en moyenne au collège privée, 40 en secondes. Quand dans le public tu tourne à 25 au collège 30 maxi en seconde.

 

Ensuite à mon avis ,ce que les gens ont le moins conscience c'est que les écoles privé ne bénéficiant pas d'aide de l'état pour les batiments et équiper leur classe tout est à la charge des parents. Alors par contre il n'y a pas le salaire des proffs qui eux sont assimilé fonctionnaire et payer par le rectorat.

 Alors si certains parents trouvent effectivement la scolarité cher et attente de gros moyen, il faut savoir qu'équiper un labo de physique, un labo de bio, une salle de musique digne de ce nom (avec des instruments), avoir des infrastructure sportive, payer des surveillants, équiper chaque classe de projeteur ou avoir des salles d'ordinateur etc etc ça un coût non négligeable et qu'en général les école privée sont bien moins lottie que les collège public, Surtout si ceux ci sont relativement neuf.

Très sincérement et ce n'est pas mon rôle de dire cela mais si on choisi juste le privé en voulant "mieux" que le public (et non par adhésion à un projet éducatif autres qu'offre les école privé) il faut y réfléchir et bien se renseigner sur son collège de secteur.


 

j'ai toujours detesté cette phrase, comme quoi nous aurions les hommes politiques que l'on merite !!

 

En même temps quand je voie des gens capable de réélire au premier tour des municipales des Balkany ou des Copé moi ça me désespère mais bon c'est ainsi....



#236 alainpower

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Posté 26 mai 2015 - 17:19

Ou pire des Falco !  :P



#237 Gibbs

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Posté 26 mai 2015 - 17:20

 

 

Après beaucoup d'école privée notamment surcharge aussi leur classe afin d'éviter de construire des salles (et ça fait rentrée de l'argent)..

Par exemple tu as 30 éleves par classe en moyenne au collège privée, 40 en secondes. Quand dans le public tu tourne à 25 au collège 30 maxi en seconde.

 

 

Il y a collège et collège... ceux des grandes villes et ceux ruraux notamment ;)

 

Dans un collège de grande ville, tu es plus proche des 30 élèves par classe et entre 35 et 40 au lycée...



#238 Rémy63

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Posté 26 mai 2015 - 17:24

 
Libéral et humaniste ... Tocqueville et Rousseau !


La syntaxe, la matière grise et la sagesse en moins.

#239 Le Marseillais

Le Marseillais

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Posté 26 mai 2015 - 17:29

Il y a collège et collège... ceux des grandes villes et ceux ruraux notamment ;)

 

Dans un collège de grande ville, tu es plus proche des 30 élèves par classe et entre 35 et 40 au lycée...

Et puis il y a élèves et élèves.

Il en vaut mieux 40 dans une classe et qui écoutent leur professeur, que 20 dans une autre qui n'en n'ont rien à battre.

Je peux vous citer des dizaines d'exemples dans ce sens.



#240 RCV06

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Posté 26 mai 2015 - 17:57

 

Fais gaffe de nos jours on passe au tribunal pour moins que ça !!!  B)

Je sais, mais je sais pas quelle autre expression utiliser.


 

On peut aussi voter pour des idées et des idéaux, être un peu utopiste et pas se borner à la sombre réalité.

Mais voter pour des idées et des idéaux je suis pour j'ai toujours voté depuis mes 18 ans, mais voter pour des gens qu'on sait malhonnéte la je pige pas.


 

Pendant longtemps il fallait s'inspirer de la social-démocratie scandinave, un système au passage tellement mais tellement éloigné de notre conception de la social-démocratie à un point que par moments on pouvait se demander si les gens savaient réellement comment fonctionnait ce système ou s'ils se contentaient de regarder les chiffres. Et un système qui est adapté pour un pays (pour parler de la Suède) de 10M d'habitants. Pas 65. Et dont la majorité du pays est inoccupée et inexploitée.

 

Etant également un jeune (en plus particulièrement con) sans enfant n'ayant eu aucun souci à l'école, je te rejoins sur certains points que tu as évoqué auparavant notamment le rôle éducatif des parents négligé et au-delà de ça la volonté de déresponsabiliser parents comme élèves (on entoure l'élève de milles précaution préférant blâmer le système plutôt que le manque d'efforts de certains).

 

Maintenant pour avoir fréquenté Louis Le Grand, classe préparatoire puis ESC, les pôles dits d'excellence et la création de groupe au niveau voulu homogène ne sont pas une solution non plus idyllique (au lycée on enlève bon assez rarement certains élèves à la traîne pour garantir un 100% au bac, les élèves un peu moins performants aux examens blancs se présentent aux concours sous un autre nom pour garder des statistiques attractives alors qu'il s'agit de très bons élèves qui avec juste un déclic pouvaient largement concurrencer les meilleurs et qui au final se retrouvent pénalisés pour peu donc cette création demeure en plus totalement sectaire et artificielle et ne repose pas sur une réelle compétition) et surtout amène à une forme d'esprit souvent identique, formaté et caricaturale chez la plupart des élèves (la classe préparatoire atteignant des sommets parfois d'individualisme et d'aliénation de la personnalité inquiétants).

 

Si c'est pour se retrouver avec des clones coquilles vides répétant à satiété le même discours avec les mêmes réflexes, les mêmes envies et les mêmes goûts comme j'en ai malheureusement trop croisé c'est plus vraiment de l'excellence.

 

 

 

Je suis entièrement d'accord. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours refusé (malgré certaines facilités) d'aller dans ces lycées parisiens élitistes (au grand désespoir de mes parents et de mes professeurs) et d'intégrer ces écoles parisiennes de commerce où seuls les classements comptent.

 

J'ai pu rester dans mon petit lycée, glander dans ma petite prépa et pendant les concours, m'éclater dans une bonne école de commerce et décrocher un bon boulot (le même que les mecs sortis d'HEC) sans trop être lobotomisé.

Pas étonnant qu'on gagne rien, que des premiers de la classe, ça manque de gros connards ici pour faire échapper les toulonnais :D