La montagne du jour met pour la 1ère fois un orteil dans le plat...
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Des blessés à la pelle « Mais ça va s’arrêter quand ? ».
Quand Penaud et surtout Raka (genou, saison terminée) sont sortis, cette interrogation teintée de dépit a dévalé les tribunes du « Michelin ».
Ils rejoignent une phalange d’éclopés incroyablement fournie.
D’où une question qui n’a, pour l’instant, pas fait l’objet d’études poussées mais qui court sur bien des lèvres : la pelouse partiellement synthétique altère-t-elle articulations et appuis ? Un des nombreux blessés de cette année nous a avoué « s’être posé la question ». D’autres invoquent plus prosaïquement « la fatalité ».
D’autant que d’autres clubs qui sont allés bien plus loin vers le synthétique (Oyonnax en France, les Sarries en Angleterre) n’ont pas vécu pareille hécatombe.
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Pour info sur les blessures des autres comme écrit en fin d'article de LM, Vunipola (Sarries) s'est fait le genou suite à un Groupe pénétrant en défendant celui-ci debout et Matthew Hooper (Oyo) s'est fait les croisés contre nous.
Sur leur terrain synthétique
Et pour nos blessures à l’extérieur :
Cancoriet se fait la cheville aux Sarries (synthétique glissant) et Laidlaw se casse la jambe sur un Hydride (GraasMaster) aux Ospreys.
Ne pas oublier notre grand Vahaa qui se casse le tibia à Murrayfield en finale (Hybride GrassMaster)
Tuicuvu avait la jambe cassée en début de saison mais on ne connait pas les circonstances.
Notre pelouse est à des années-lumière d'un synthétique qui glisse et ce n'est pas comparable (sur synthétique les appuis horizontaux sont libres, bien trop pour moi, les appuis verticaux sont bloqués, petites billes en caoutchouc pour amortir un peu)
Sur notre pelouse, on ne glisse JAMAIS (les appuis horizontaux sont BLOQUES, pour les appuis verticaux je pense que ça équivaut à un terrain naturel sauf que jamais personne n'a réussi à l'entailler, jamais une motte, donc ça résiste drôlement à l'arrachement). Notre terrain d’entrainement est encore plus costaud pour résister aux entraînements en mêlé et à la présence de l’équipe 4h par jour et tous les jours.
Reste 6 solutions du pourquoi "ASM + que les autres" et "pourquoi à domicile" (j'ai orienté un peu pour rire) :
1 - C'est la fatalité, pas de chance. On ne peut rien y faire
2 - Nos joueurs sont galvanisés à domicile et se donnent à 120% et à l'extérieur seulement à ... 100%
3 - Nos joueurs jouent un rugby différent des autres, un rugby d'évitement, qui est beaucoup plus dangereux pour les appuis que le rentre-dedans (beaucoup de blessures chez les blacks ou à La Rochelle ?). Mais surtout à domicile dans ce cas...
4 - Nos joueurs ont plus joués que les autres. Ils jouent + mais bon, surtout à domicile encore...
5 - Nos préparateurs physiques sont moins bons que les autres (ces blessures étaient moins fréquentes avant que Philippe Gardent, ex Football US, soit chez nous depuis la saison dernière). Mais ils sont moins bons surtout les semaines ou le match se joue à domicile ?
6 - Notre terrain allié à notre terrain d'entrainement nous fragilise (unique au monde ? d'avoir aussi un terrain d'entrainement hybride encore plus résistant à l'arrachement que le terrain de match). Là, par contre le facteur du « A domicile » joue un peu car jusqu’à la veille du match, on se prépare sur notre ou nos terrains.
A la dernière question : "Pourquoi pas les adversaires" :
1 - Parcequ'ils ne jouent qu'une fois ici et nous, on joue une quinzaine de fois (tant qu'on a pas 15 blessés, pas de raison qu'1 adversaire se blesse...)
2 - Parcequ'ils ne s’entraînent pas toute la semaine sur un terrain encore plus résistant que l'officiel
C'est orienté bien-sur.... Pas taper 
Certains ont dit que Cruden avait beaucoup de chance de s’en tirer ce samedi.
A priori contusion osseuse au genou alors que l’Ecossais à tout son corps sur sa cheville.
Moi je dis que sur notre pelouse, sur la même action, je sais pas si sa cheville aurait résisté, vu la motte d’herbe qu’il a enlevé (à l’instar de la fracture de Lopez, de l’entorse cheville de Raka contre le Racing, et de la fracture de Penaud, comme j’ai déjà émis l’hypothèse, la pelouse n’a pas absorbé les chocs sur ces actions-là, par une motte qui se détache…)

COMPLEMENTS plus technique trouvé sur internet (désolé…) sur les 2 gros concurrents en pelouses Hydride
Pelouse AIR FRIB (Pour la plupart des pelouses de l’Euro, pas au MICHELIN)
Moitié hybride, moitié synthétique, il est composé d’herbe véritable, mais plantée dans un mélange de liège, de sable et de fibres de synthèse. Un ensemble qui rend le terrain plus souple grâce au liège. Et qui limite les risques de blessures et de torsions quand un joueur tombe. La technologie s’appelle AirFibr, elle est française et a été inventée par la société Natural Grass à Saint Sulpice-de-Favières dans l’Essonne.
En plus de ménager les sportifs, ce gazon est aussi beaucoup plus résistant puisqu’il n’est pas planté dans la terre, mais dans une couche synthétique.
Pelouse GrassMaster (comme au MICHELIN)
Une pelouse en gazon naturel renforcé capable d'accueillir à la fois des matches au plus haut niveau et des événements.
La qualité de jeu d'un gazon naturel parfait
· rouler de ballon optimal, interaction entre joueur et terrain, adhérence et tacles
· qualité uniforme du terrain, pas de perte de qualité dans la zone des buts et dans l'axe du jeu
Pelouse plus résistante pour une utilisation intensive
· le gazon naturel est plus profondément enraciné et plus solidement ancré grâce à l'injection de gazon synthétique à 20 cm de profondeur
· entraînements, matches et plus d'équipes sur la même pelouse hybride
Peut être utilisé au moins trois fois plus
· les fibres de gazon synthétique stabilisent la pelouse => pas de mottes arrachées, de cuvettes,...
· un meilleur drainage grâce au substrat sablonneux et à l'injection verticale de gazon synthétique
Infrastructures sportives polyvalentes
· le tapis gazonné naturel renforcé récupère plus vite et peut être recouvert pour les événements non sportifs
· Pas besoin d'entretien supplémentaire par rapport au gazon naturel