Attention LM a juste écrit ceci (le reste ce n'est que mes interrogations ou suppositions personnelles) :
Des blessés à la pelle « Mais ça va sarrêter quand ? ».
Quand Penaud et surtout Raka (genou, saison terminée) sont sortis, cette interrogation teintée de dépit a dévalé les tribunes du « Michelin ».
Ils rejoignent une phalange déclopés incroyablement fournie.
Doù une question qui na, pour linstant, pas fait lobjet détudes poussées mais qui court sur bien des lèvres : la pelouse partiellement synthétique altère-t-elle articulations et appuis ? Un des nombreux blessés de cette année nous a avoué « sêtre posé la question ». Dautres invoquent plus prosaïquement « la fatalité ».
Dautant que dautres clubs qui sont allés bien plus loin vers le synthétique (Oyonnax en France, les Sarries en Angleterre) nont pas vécu pareille hécatombe.
Juste une précision : quand on parle de pied bloqué, on (moi et d'autres) ne parle pas que de pied bloqué par un adversaire, mais pied bloqué par la pelouse qui résiste à l'arrachement dans le cas de changement d'appui (Noa, Raka si avant le contact avec Vunipola, Fernandez). Le pied est bloqué alors que sur un terrain plus souple, le joueur aurait enfoncer un peu le terrain lors du changement de direction (notre terrain peut accueillir du public, il est quasiment indéformable en surface)
Tu as donné la réponse qui me semble essentiel dans ton post.
"la pelouse fait simplement ce qu'on lui demande : résister à l'effort produit par le joueur sans aucune autre contrainte"
On est bien d'accord la dessus. C'est mécanique. Mais il y a plusieurs types de pelouse
- Une pelouse naturelle d'automne ou de printemps c'est le mieux, car elle est assez souple et se déforme en fonction de l'effort sans forcément que le joueur glisse
- Une pelouse glissante (synthétique ou sous la pluie) ou d'hiver gelé présente des risques (comme notre ancienne pelouse avec les escalopes enlevées à chaque appuis). Il faut adapter les crampons pour mieux adhérer ou faire plus attention aux appuis et aux changements de directions.
- Une pelouse d'été avec terre dur va obliger également à mettre des crampons plus court. Pour les Pro, ils arrosent le terrain. Sur une pelouse d'été, pas de souplesse, mais s'il y a choc, ça va glisser car le crampon n'est pas long ou pas enfoncé profond)
- Et l'hypothèse est que sur les GrassMaster hybrides, 98% naturel, la pelouse résiste trop bien, et ne "permettrait pas la souplesse nécessaire à la déformation en cas de choc important (tout le poids du joueur sur une seule jambe dans le cas de changement de direction, ou dans le choc latéral avec un autre joueur sur les membres inférieurs avec les crampons bien ancrés dans la pelouse) "
Ce n'est qu'un facteur de la blessure, mais ça répond à la question pourquoi au Michelin et pas à l'extérieur
Un constat que je ne fais que maintenant, c'est que ce sont nos joueurs les plus rapides qui se blessent. Donc ceux qui sont à 100% de leur potentiel dans leur course pour faire la différence.
Exemple : un gars comme Slimani, va pas te faire des sprints à 100% car de toute façon à 100% ou pas, il va se faire rattraper; il va courir à 70% et trouver une solution collective.
Idem pour 75% de l'effectif.
Fofana, Nakaitaci, Fernandez, Cassang, Raka, Penaud font partis de nos joueurs très rapides voir sont les joueurs les plus rapides (peut être qu'ils travaillent la vitesse encore + que les autres à l'entrainement ?)
Juste derrière Yato (bien bandé pour le dernier match), Bendy, Strettle, Betham
Toute proportion gardé, ce sont donc ces joueurs-là, qui vu leur poids / vitesse, ont le plus d'énergie avec le sol quand ils prennent un appui.
Et sur un sol qui n'est pas souple...
peut être que les joueurs mettent un peu plus d'énergie à la maison qu'à l'extérieur, sans pour autant balancer les matchs à l'extérieur....
ça parait même probable et plus plausible comme explication