C'est même sûr.
Chez les footeux les pôles espoirs sont rigoureux sur les résultats scolaires. Il faut dire que le nombre d'appelés par rapport aux candidats est élevé.
c'est aussi le cas en rugby, mais le rapport places/candidats ne permet pas le même écrémage.
Pour les centres de formation, ce sont les mêmes critères, Alors si tu ajoutes du fidjien, de l'argentin ou du canadien anglophone cela plombe forcément les réussites aux examens.
Il faut aussi ajouter qu'il y a eu, avec l'arrivée de Sadourny, un gros changement sur la gestion de l'équipe espoirs à l'ASM (je ne parle que des espoirs, pas de l'ensemble du centre de formation) : des entrainements tous les jours à partir de 14h (ce qui handicape grandement scolairement ceux qui tentent de suivre de façon sérieuse des études en parallèle), et une bien moins grande pression mise sur le sérieux à avoir au niveau scolaire (il y a quelques années, lorsque c'était Elise Cabello qui coachait cet aspect là de la formation, elle était hyper vigilante sur ce point !!!).
On a le sentiment que le but est maintenant de sortir quelques pépites chaque année, et pas de permettre aux 30 espoirs de gérer en parallèle études et rugby pour que ceux (la grande majorité) qui ne déboucheront pas sur une carrière pro ne se retrouvent pas démunis quand on leur dit qu'on ne leur proposera pas de contrat pro. Et de là vient logiquement l'augmentation de l'arrivée des potentiels talents d'un peu partout (Fidji, pays anglophones etc...) qui rend encore plus compliqué la tentative des jeunes français espoirs de cumuler études et rugby, puisque leurs coéquipiers sont eux dispos pour le rugby H24. Et comme une année espoirs, c'est un Koh Lanta rugbystique (vous êtes 30 au départ, à l'arrivée il n'en restera qu'au plus 3), si tu veux avoir une chance de percer, ben les études...
C'est l'évolution vers le monde professionnel... J'aime pas, mais ça doit être mon côté vieux con qui s'exprime...