Un collier anti-commotion :
https://actu.fr/spor...s_20355663.html
Génial!
Par contre, c'est qu'on fait un truc sur la cause de toutes ces commotions?
Posté 19 décembre 2018 - 06:50
Un collier anti-commotion :
https://actu.fr/spor...s_20355663.html
Posté 19 décembre 2018 - 07:55
Génial!
Par contre, c'est qu'on fait un truc sur la cause de toutes ces commotions?
Tu as un trou dans ton toit et quand il pleut, la flotte tombe sur un meuble, tu déplaces le meuble et le problème est réglé...
Posté 19 décembre 2018 - 10:13
Génial!
Par contre, c'est qu'on fait un truc sur la cause de toutes ces commotions?
Oui Génial, ils vont pouvoir continuer à se rentrer dedans comme des boucs
Des cobayes humains ? Au hasard, on essaie d'abord sur les sud-af...
Et Hop !! 50k€ de SC en plus pour chaque joueur de l'équipe qui essaie le collier...
Posté 19 décembre 2018 - 10:25
hou là... et bien tu pars de loin... car les accidents juste sur mêlée dans les années 80/90 ont été légion...
certes beaucoup moins médiatisés...
j ai été témoin à vichy, match de groupe B à l époque, du même accident..
fracture des cervicales et terrible issue fatale dans les jours suivants...
Posté 19 décembre 2018 - 10:59
Génial!
Par contre, c'est qu'on fait un truc sur la cause de toutes ces commotions?
Surtout pas malheureux, on ne va pas condamner le jeu de casse-briques qui permet à l'EDF de briller sur la scène internationale en asphyxiant ses adversaires par un rythme échevelé (qui descend de la montagne), d'assurer le recrutement en école de rugby et qui remplit les stades jusqu'aux cintres.
Quand on a un modèle aussi parfait, on le garde.
Posté 19 décembre 2018 - 11:33
😁😁😁🤣🤣🤣 j'adore c'est tout à fait çaTu as un trou dans ton toit et quand il pleut, la flotte tombe sur un meuble, tu déplaces le meuble et le problème est réglé...
![]()
Posté 19 décembre 2018 - 12:08
Putain mais ils sont complétement cons les mecs, que tu pondes ce genre de trucs pour des situations ou tu ne peux pas faire autrement, genre pilote de F1, car à moins d’arrêter les voitures il y aura toujours le risque qu elles finissent dans un mur, mais dans un sport comme le notre rien n oblige les mecs a se rentrer dedans comme des bœufs, il y a moyen de supprimer la cause pour supprimer le mal.
Si on parle du même j'y étais. Un match de phases finales de réserves au Darragon.
Mêlée écroulée, le talon qui ne se relève pas. Hélico venu depuis Clermont qui se pose sur le terrain pour charger le joueur qui était décédé pendant le transport.
J'en avais chiale.
C'était quand ?
Surtout pas malheureux, on ne va pas condamner le jeu de casse-briques qui permet à l'EDF de briller sur la scène internationale en asphyxiant ses adversaires par un rythme échevelé (qui descend de la montagne), d'assurer le recrutement en école de rugby et qui remplit les stades jusqu'aux cintres.
Quand on a un modèle aussi parfait, on le garde.
Posté 19 décembre 2018 - 13:11
Tu as un trou dans ton toit et quand il pleut, la flotte tombe sur un meuble, tu déplaces le meuble et le problème est réglé...
![]()
Et pour les glands et les têtes de nœud ils vont pas tarder à inventer le collier de nouilles.
Posté 19 décembre 2018 - 20:24
Posté 19 décembre 2018 - 21:26
Licenciés école de rugby en baisse de 16% dans notre comité cette année.
Tout va bien ...
Posté 19 décembre 2018 - 22:39
Formation, plaquages, commotion... : ce qu'ils changeraient pour réduire les risques
Huits jours après le décès de Nicolas Chauvin, le troisième consécutif à un match de rugby en 2018 en France, les dirigeants de la FFR et de World Rugby, la Fédération internationale, se rencontrent ce jeudi à Paris pour discuter de mesures à prendre pour préserver la santé des joueurs. Sept experts, anciens entraîneurs ou joueur, ex-arbitre ou médecin, tous interrogés par L'Equipe, font des propositions.
Olivier Magne, ancien troisième ligne (89 sélections) et entraîneur de l'équipe de France des moins de 20 ans : «Tout changer en terme d'état d'esprit»
«C'est tout un système qu'il faut revoir, à travers l'état d'esprit des éducateurs et des joueurs - du débutant à l'école de rugby à l'international français - les règles, la formation, les formats de compétition... Je ne crois pas à une solution miracle dans l'immédiat, mais à du changement sur le long terme. Il faut tout changer en termes d'état d'esprit, revoir le rugby comme un jeu ludique et non pas comme un jeu de destruction. La représentation que l'on a du rugby aujourd'hui, c'est de l'affrontement, du physique... Il faut sortir de ça. Les médias, les dirigeants, les éducateurs, les joueurs et d'autres ont une responsabilité importante. Quel discours tient-on aux enfants aujourd'hui ? Combien de fois entend-on «on va leur marcher sur la gueule», «on va les détruire»... ? Avec des joueurs qui sont des athlètes avec une seule idée, c'est de faire mal à l'adversaire, ce discours-là, il devient dangereux. Il faut garder la notion de plaisir, de jeu. Et cela peut se retranscrire au niveau professionnel, j'en suis convaincu.»
Pierre Villepreux, ancien arrière (34 sélections), entraîneur de Toulouse et sélectionneur de l'équipe de France : «La formation du joueur ET de l'éducateur»
«Au-delà d'un changement de règles, ce qui me parait aujourd'hui capital et prioritaire, c'est la formation du joueur ET la formation de l'éducateur. Ce dernier doit former des gamins pour qu'ils se comportent correctement dans un sport avec sa logique, qui est une logique d'affrontement ET d'évitement. L'évitement, cela suppose de faire travailler ses neurones, comprendre que parfois on va affronter car on ne peut pas faire autrement et que parfois, on se doit d'éviter. Un jeune joueur, dès le départ, naturellement, il est dans l'évitement. Il n'est pas assez con pour rentrer directement dans la gueule d'un mec. Mais aujourd'hui, certains éducateurs jouent le résultat et n'enseignent pas le rugby comme ils devraient le faire. Il faut sortir de cette logique de résultats chez les jeunes et faire comprendre, par une bonne pédagogie, qu'on s'amusera plus avec le ballon en prenant des portes ouvertes dans la défense adverse que des murs.»
Après le décès de Nicolas Chauvin, focus sur les Espoirs, catégorie de tous les dangers
«N'importe quel plaquage, intentionnel ou non, dangereux ou non, au-dessus des épaules, au niveau du cou et de la tête, doit être interdit. C'est pénalité, carton jaune voire carton rouge si c'est intentionnel et violent. Il faut être plus strict avec ces gestes et les contacts à la tête en général. Les joueurs sont plus forts, plus rapides, le jeu est devenu beaucoup plus physique donc il ne faut pas transiger avec ça pour éviter les blessures graves voire les drames. La vigilance doit également être accrue autour des rucks et des mauls. Là aussi, interdiction d'atteindre le cou ou la tête de l'adversaire.»
Didier Mené, ancien arbitre international et président de la Commission centrale des arbitres : «Interdire le plaquage au-dessus de la poitrine»
«Comme elle l'a fait pour la mêlée, la France doit être précurseur avec des règles claires et écrites sur les plaquages hauts. Il faut interdire selon le moi le plaquage au-dessus de la poitrine. On peut être innovants. Au mois d'août, Florian Grill (membre du comité directeur de la FFR et président de la Ligue d'Île de Francer) a émis 31 propositions pour améliorer la sécurité des joueurs et certaines concernaient l'arbitrage. Comme le fait de matérialiser la ligne de plaquage par des couleurs différentes sur les maillots. Bref, il y a des solutions très pratiques. Aujourd'hui, World Rugby donne des directives, disant qu'il faut sanctionner plus durement les plaquages hauts, mais ce n'est pas comme ça qu'on avance. Ces directives laissent toute la subjectivité aux arbitres et on ne règle pas le problème. Historiquement, on l'a vu, World Rugby n'impulse pas le changement. C'est à la France de se lancer pour créer un début de mouvement mondial. On a le droit et le devoir de changer les règles sur les plaquages au niveau national. Il faut donc une volonté politique plus forte. C'est l'occasion d'innover et, pour le rugby français, de se réinventer.»
Jean-François Chermann, neurologue, spécialiste des commotions dans le sport de haut niveau : «Que le joueur commotionné ne revienne pas»
«Concernant les commotions, la vraie problématique, c'est faire sortir le joueur commotionné et qu'il ne revienne pas le jour même. Le protocole mis en place par World Rugby après une commotion n'est pas assez sensible. Encore 30% des joueurs commotionnés reviennent sur le terrain. Dans le rugby pro, le chiffre a beaucoup baissé ces dernières années mais il faut encore faire mieux. Chez les amateurs, on est à encore à 50% environ de joueurs qui ne sortent même pas après une commotion. Les symptômes d'un second impact peuvent être très graves donc il est fondamental de faire sortir définitivement le joueur.»
Fabien Galthié, ancien demi de mêlée (64 sélections) et entraîneur du Stade Français, de Montpellier et de Toulon : «Revenir au un contre un»
«Il faut modifier la règle du plaquage et obliger le joueur à plaquer dans une zone autour du bassin. La poitrine, c'est encore trop haut selon moi. Cela engendrerait un réapprentissage du plaquage chez les plus jeunes, chose qu'on a oublié ces dernières années. Il faudra aussi accepter à nouveau de subir sur un plaquage. C'est pour cela qu'il faudrait aussi modifier la règle offensive et interdire le «pre-gripping», ces soutiens qui collent au porteur de balle pour empêcher l'adversaire de gratter le ballon. Interdire également toute forme de soutien offensif qui n'est pas concerné par le ballon. Il faut donc revenir au un contre un, en interdisant les plaquages à deux et les soutiens qui ne viennent pas pour jouer le ballon. Cela me permet fondamental pour aérer le jeu et éviter de s'enfermer dans des phases de ruck stériles. On en finirait avec les blocs de trois avants qui attendent la balle arrêtés et vont défier pour défier. On réintroduirait ainsi cette notion de vitesse au moment de la prise de balle et le porteur, lancé dans la défense, aurait pour première option de contourner son vis-à-vis ou de trouver un soutien à sa hauteur. Et là, on parle de rugby.»
Alain Gaillard, président de Tech XV, ancien entraîneur de Castres et Clermont : «Alléger les calendriers»«Je suis favorable à l'interdiction du plaquage à deux et baisser la ligne de plaquage. Ça, c'est pour le court terme. A plus long terme, il faut alléger les calendriers. Aujourd'hui, les charges sont telles que les joueurs ne se préparent pas au combat dans la semaine. A mon époque, qui était encore amateure, je me rappelle d'entraînements très durs dans la semaine, avec du combat et de vraies oppositions. Aujourd'hui, que font les joueurs professionnels ? Ils enchaînent les matches, privilégient la récupération en début de semaine puis font de la mise en place avec, à la limite, vingt minutes d'opposition raisonnée. Et le week-end, on leur demande de jouer un sport de combat. Comment se préparent-ils ? Avec de l'«hypermusculation» pour protéger leur corps. Ça les rassure peut-être mais ils ne sont pas prêts pour autant. C'est comme si un judoka s'entraînait sans adversaire en face de lui... Le rugby, c'est un sport difficile, qui demande beaucoup d'énergie, ça tape de plus en plus fort et les joueurs ont de moins en moins de temps pour se préparer. L’allègement du calendrier serait une première réponse.»
Modifié par JB 03, 20 décembre 2018 - 05:26 .
Posté 20 décembre 2018 - 07:59
Donc il ne va rester que le plaquage aux jambes avec le risque de commotion si ce dernier est mal effectué où si le rapport de poids est trop conséquent ! De toutes façons, le risque zéro n'existe pas. C'est l'impossible défi de la société d'aujourd'hui !
Posté 20 décembre 2018 - 12:23
Donc il ne va rester que le plaquage aux jambes avec le risque de commotion si ce dernier est mal effectué où si le rapport de poids est trop conséquent ! De toutes façons, le risque zéro n'existe pas. C'est l'impossible défi de la société d'aujourd'hui !
Posté 20 décembre 2018 - 14:27
Donc il ne va rester que le plaquage aux jambes avec le risque de commotion si ce dernier est mal effectué où si le rapport de poids est trop conséquent ! De toutes façons, le risque zéro n'existe pas. C'est l'impossible défi de la société d'aujourd'hui !
Ce qui devrait impliquer (interdire) pour l'attaquant de ne point se baisser (style Roro et autres ) lors de l'affrontement avec le défenseur lorsque la tentative d'évitement est impossible vue la densité des défenses actuelles ?
Posté 20 décembre 2018 - 14:57
Bah à part d'interdire tout contact entre les joueurs (ce qui est impossible dans un sport où les joueurs adverses doivent t'empêcher d'avancer), on ne pourra pas atteindre le zéro risque.
Mais j'aime bien l'idée du plaquage interdit au-dessus du bassin, au moins on verrait du jeu et c'est encore le meilleur moyen de faire tomber quelqu'un.
Près de la ligne d'embut ça semble impossible... Sinon on va voir des mecs plonger 5m avant l'embut que personne n'aura le droit de stopper.
Sans faire mal, on doit pouvoir se mettre entre le sol et le joueur porteur de balle. Mais pour ceci, il convient de le plaquer en haut du corps et lui bloquer les bras, puis l'accompagner au sol. Si ça devient interdit, on dénature complètement l'esprit de duel
Tout ceux qui proposent des solutions aujourd'hui, ne donne aucun exemple de mise en situation (comme ce que je viens de faire, comment empêcher un essai si on ne peut plaquer qu'aux jambes ?)
A t'on le droit de pousser avec les mains un joueur qui courre ? Oui. Mais si on le pousse sur un adversaire et qu'il se fracasse la tête, on a créé une situation dangereuse donc on doit pénaliser cette action là
A t-on le droit d'attraper le pied d'un joueur qui courre ? Oui. Mais si on l'attrape et qu'on le met par terre et qu'on continu à le tenir alors que d'autres joueurs lui tombe dessus et lui provoque une rupture des ligaments, idem il faut pénaliser l'action de ce joueur dans un contexte dangereux
Je pense qu'il faudrait une 15aines de photos ou vidéo de situations dangereuses que l'on retrouvent régulièrement et pour chacune, "comment l'éviter ?" ou "comment la pénaliser mieux pour que les joueurs arrêtent de le faire". Et ceci aussi bien pour le plaqueur, que pour le porteur du ballon...
Les arbitres devraient s'en tenir à "ne rien faire qui soit dangereux pour autri". Si les joueurs savent qu'ils sont "presque" pénalisables car ils sont à la limite mais qu'en plus ils font la faute à grande vitesse et avec toute leur force : c'est jaune voir rouge !
Pour moi sur l'action ci-dessous, il faut mettre des rouges.
Si Chabal met la main pour raffuter et selon ou il place sa main, ça peut passer
Mais l'avant bras dans les dents, non
A partir du moment ou un joueur prend un rouge, ça le calmera mais ça en calmera d'autres et personne ne pourra crier au scandale
Et la prochaine fois il cherchera un intervalle
La notion de vitesse et de force doit intervenir dans le jugement de l'arbitre.
Passer et prendre la ligne d'avantage Oui mais pas à n'importe quelles conditions (d'ailleurs on remarque que Chabal recule de 5m à la suite de sa 1ère percussion)
De même plaquer un joueur pour l'empêcher d'avancer OK, mais vouloir le marquer physiquement avec violence, ça se voit et ça doit se pénaliser
0 members, 1 guests, 0 anonymous users