3522 réponses à ce sujet

[RCV06]

IL faut impérativement commencer par instaurer des catégories de poids..C'est pas compliqué bordel de merde..

 

Avec un différentiel de seulement 10 kilos disons , les risques seront beaucoup moins grands, les joueurs ne pourront pas faire la différence sur le physique et devront jouer au ...rugby!!!

 

On gagne au niveau sécurité mais également au niveau du rugby avec une augmentation de la recherche de l’évitement et de lat technicité

ça existe dans le sud mais chez les jeunes, je vois ça très compliqué a mettre en place chez les grands

Olivier Magne a donné son avis sur le sujet ce matin sur RMC.

C'est un cri d'alarme !!

https://rmcsport.bfm...ac-1504361.html

"La règle stipule qu’on doit plaquer au niveau du bassin et de plus en plus de plaquages sont effectués sur le haut du corps avec l’épaule, au niveau de la tête, des cervicales. Ça provoque énormément de KO, lance-t-il. Aussi, même quand il y a de l’espace, des joueurs qui ont la balle choisissent d’aller sur le défenseur. Quand des joueurs arrivent lancés sur un joueur arrêté, vous imaginez le choc."

 

Il sort ça d ou Magne ?

[DOUDOU63]

Le rugby est à l'origine un sport d'affrontement certes, de combat, mais également un sport d'évitement....Cette notion a été totalement effacée du vocabulaire de notre sport, au profit des kilos et des centimètres..Ce sport, si beau à l'origine, devient une machine à détruire et pire maintenant, avec les drames humains qui se succèdent, le jeune à BILLOM, le joueur d'Aurillac....J'ai mal à mon rugby....  

[RCV06]

Avant de s'en prendre aux arbitres, il faut s'occuper des présidents et entraîneurs qui activent réseau et grande gueule pour les soumettre. Il faut se souvenir comment cardonna, la pipasse, s'est fait massacrer par laporte et tout son réseau.
Les arbitres sont sous pression...

J en veux pas spécialement aux arbitres, mais c'est quand même eux qui ont un début de solution en attendant le grand jour de la révolution qui n arrivera peut être jamais. Appliquer strictement les règles de tout ce qui touche a la sécurité serait déjà une bonne chose, de toute façon si tu attaques la ligue ou la fédé ils se défausseront sur les arbitres en disant qu ils ne font pas leur boulot correctement.

Donc si ce n'est pas par le haut...
C'est par le bas ?

Pourquoi un tel changement vers la violence en 10 ans dans le rugby ?
Parce que perdre n'est plus une alternative, ce n'est plus admis (cf la saison l'an dernier de l'ASM).

Pourquoi pour un sponsor ce n'est plus admissible ?
Parce qu'on est dans du rugby pro.

Pourquoi le rugby pro vit-il ?
Parce que des gens vont au stade, regardent les matchs à la TV et donc s'abonnent ou acceptent les pubs, achètent des maillots, causent rugby pro à la machine à café. Et que ce public génère une économie énorme car il accepte de dépenser une somme importante pour ce spectacle.

Comme toute économie de marché, le consommateur par la façon dont il dépense/ne dépense pas son pognon crée ce qu'il veut acheter.

Le meilleur moyen au lieu de se défausser comme tu dis sur les autres, c'est de citer tous les autres... mais ne pas citer les spectateurs ! EDIT : et tu le cites.

La première action que nous devrions faire, nous spectateurs/supporters, si l'on souhaite que les choses changent, c'est de ne plus mettre 1 centime dans la machine (abonnements au stade, billets, maillots, restaurants et bar tenus pas des joueurs, abonnement canal/bein, ...) et nous regrouper en action collective. Le consommateur est un sponsor comme les autres vu qu'il paye. Au prorata de ce qu'il paye.

Ceux qui auront le plus de poids et vite en agissant, ce seront les joueurs car ceux sont eux qui ne sont pas traités comme des être humains mais comme des objets par tout le monde, et surtout par les spectateurs. Et ce sont eux en première ligne du risque.

Edit : j'avais bien lu ta dernière phrase, on se rejoint même si en me relisant je semble être en opposition.

Mais t es un putain de communiste en fait toi

Tout ce que tu dis est juste mais c'est aussi peu réaliste que de penser que les gens vont agir pour l écologie demain.

Par qui il s'est fait engueuler fofana ?

Ben doit pas falloir trop faire peur aux mamans et aux sponsors c'est pas bon pour le business

Le rugby est à l'origine un sport d'affrontement certes, de combat, mais également un sport d'évitement....Cette notion a été totalement effacée du vocabulaire de notre sport, au profit des kilos et des centimètres..Ce sport, si beau à l'origine, devient une machine à détruire et pire maintenant, avec les drames humains qui se succèdent, le jeune à BILLOM, le joueur d'Aurillac....J'ai mal à mon rugby....  

Ben c'est simple avec le rugby actuel j aurais jamais pu accéder au niveau que j ai pu atteindre à l époque, mais ce qui est plus triste c'est que des Codorniou et autres Estéve ou Lagisquet eux non plus n aurait pas été a leur niveau ce qui aurait quand même été beaucoup plus dommageable.

[xdderf63]

Je suppose que le professeur Chazal ne ment pas mais il me semble que parfois il exagère certaines situations

Vu sur le blog RCT

 

Et le neurochirurgien fait des révélations glaçantes. Extrait:

« Pour le cas Samuel Ezeala, s’il n’y avait pas eu un médecin réanimateur sur le terrain, il était mort. Il avait un score de Glasgow à 3, c’est-à-dire un score de traumatologie très mortel. Le médecin qui est intervenu, Mathieu Abbot, est un de mes élèves. Il l’a réanimé, il lui a mis une perfusion, il l’a massé. Il l’a ramené à la vie mais il a perdu connaissance pendant près de 5 minutes. Il faut éduquer les jeunes, peut-être leur faire comprendre qu’ils ne peuvent pas jouer au très haut niveau pour commencer, je ne sais pas… »

 

Il me semble qu'il a toujours était question de perte de connaissance d'1 minute, non ?

 

 https://www.lamontag...n_12696734.html

Toujours sur le blog RCT, Olivier Magne voit d'un bon oeil la sanction contre le joueur porteur du ballon qui fonce tout doit sur le défenseur (alors que la règle du rugby sanctionne en priorité le plaqueur)

Bonne analyse pour moi, qui dénonce depuis qqs temps les charges de Tuisova, Wakatawa, Picamoles, Chat, Botia, en espérant un écho favorable et une visibilité, alors que les arbitres estiment jusqu'alors que c'est à la "limite" de la règle.

Attention aux attitudes de Yato, Naqalevu, Raka vues contre le RCT : 

http://www.cybervulcans.net/forum/topic/60282-matchs-amicaux-de-lete/?p=2447084 

 

 

L’ex-troisième ligne de Clermont estime que le rugby d’évitement doit reprendre le dessus sur le rugby de contact. Il précise que les KO sont beaucoup plus rares dans l’hémisphère Sud. Il veut comprendre pourquoi. Extrait:

« Il y a une évolution du sport en général avec plus d’intensité, plus de vitesse, plus de violence entre guillemets. Le rugby est un sport brutal et violent par nature. Mais c’est vrai qu’il y a des comportements à travers des matches et une évolution dans le championnat qui font que l’on assiste à des contacts de plus en plus durs qui pourraient être évités. Je pense que c’est une question sur laquelle il va falloir rapidement apporter des réponses. Peut-être à travers la formation en essayant de retrouver un rugby d’évitement et moins de contacts. Il faudra certainement adapter les règles. Tout cela peut interroger par rapport à l’évolution du rugby Français en Top 14 et en Pro D2. Dans l’hémisphère Sud, il y a moins de KO qu’en France. C’est peut-être une réflexion à avoir, comparer les deux championnats et comprendre pourquoi il y a moins de KO dans l’autre hémisphère. »

Olivier Magne propose alors des changements drastiques. Il souhaiterait que les plaquages soient autorisés seulement au niveau de ligne du bassin et pas plus haut. Il demande également que le jeu de destruction et d’affrontement violent soit sanctionné. Extrait:

« Il y a des décisions faciles à prendre comme celle de la règle qui stipule que l’on doit plaquer au niveau du bassin. On voit de plus en plus de plaquages qui sont effectués sur le haut du corps avec l’épaule au niveau de la tête ou des cervicales. Et c’est ce qui provoque les KO. Il y a une autre situation qui provoque des chocs assez violent, c’est lorsque le porteur de balle préfère aller sur du frontal plutôt que de chercher des intervalles. Je pense qu’il y a aussi des décisions à prendre dans ce sens. Il y a des décisions à prendre contre ces joueurs qui arrivent lancés à toute vitesse sur des joueurs arrêtés et qui font 11 secondes au 100 mètres. Vous vous imaginez bien les conséquences du choc. Donc une décision ne doit pas être appliquée uniquement sur le défenseur qui doit plaquer un peu plus bas, mais aussi l’attitude du porteur de balle qui, au lieu de choisir l’intervalle, va choisir le défenseur. »

[George Abitbol]

Je suppose que le professeur Chazal ne ment pas mais il me semble que parfois il exagère certaines situations
Vu sur le blog RCT
[...]
Il me semble qu'il a toujours était question de perte de connaissance d'1 minute, non ?

Qu'est ce qui te fais dire ça ?

En tout cas sur la vidéo, on voit juste qu'il est évacué 7 minutes après le plaquage. Entre temps avec les draps difficile de dire quand il a retrouvé les esprits.

Tout ce qu'on voit c'est qu'il est conscient quand il est transféré sur le brancard (il se tient la tête).


Après rien ne dit qu'il n'a pas re-perdu connaissance derrière.


Je me souviens, d'ailleurs, lorsque nous sommes sortis de la salle (pour ceux qui étaient à gauche de l'écran), nous sommes passé devant l'ambulance à la fin du match, soit 25 minutes après son évacuation. Les gens qui sortaient applaudissaient le joueur. C'était un moment un peu glauque. Je me suis mis à applaudir mollement également, en me demandant si c'était vraiment le truc à faire (même si ça reste futile), mais bon faute de mieux.

En général, quand une ambulance ne part pas tout de suite (ou lorsqu'elle roule lentement), c'est pas bon du tout. Vaut mieux une ambulance qui grille les feux rouges, quitte à choisir.

 

Attention aux attitudes de Yato, Naqalevu, Raka vues contre le RCT : 
http://www.cybervulc...ete/?p=2447084

Il semblerait que Raka ait plus percuté que d'hab' par crainte de mettre tout son poids sur un genou, surtout pour un match amical.

Je ne doute pas que les crochets reviendront, même s'il sera plus attendu (comme hier où il y a constamment trois personnes prêtes à l'arrêter).

[xdderf63]

Qu'est ce qui te fais dire ça ?
 

 

J'ai mis l'article de la Montagne qui parlait de près d'1 min (dans mon 1er message)

Le Professeur Chazal décrit se qui s'est passé sur le terrain, avec le médecin, je pense.

 

Ci-joint d'autres articles trouvés

SportAuvergne juste après le match qui parle d'1 minute

https://www.sports-a...r_12691965.html

L'Equipe : au moins 1 minute 

https://www.lequipe....messages/865873

Et une interview du Professeur Chazal qui parle de plus d'1 minute : ça veut dire moins de 2, non ?

https://www.20minute...ntacts-violents

 

Mais c'est pas grave; en tout cas, si c'est 5 minutes ça fait peur

[frednirom]

Interview du professeur Chazal aujourdhui dans la montagne . Ça éclaire plus sur certains Tromatismes dus aux plaquages.

[Toorop]

Le dossier dans L'Equipe du jour SOUS LE CHOC

4 min

Louis Fajfrowski, ici ballon en main vendredi soir face à Rodez.

Photo PQR/l a Montagne

Une enquête a été ouverte hier pour tenter de comprendre les causes du décès du jeune centre d’Aurillac Louis Fajfrowski, vendredi soir, après un match amical contre Rodez. Son corps sera autopsié demain.

Devant le stade Jean-Alric à Aurillac, plusieurs personnes ont tenu à rendre hommage au jeune joueur tragiquement disparu.

France 3 Auvergne

Quelques anonymes ont bien glissé une rose ou un mot manuscrit d’hommage dans ses grillages, mais le stade Jean-Alric est resté calme et désert hier. Comme si on avait voulu se préserver des murmures du drame qui a frappé Aurillac et son équipe de rugby vendredi soir. La mort d’un jeune joueur professionnel, Louis Fajfrowski, vingt et un ans, après un match de présaison, contre Rodez. « C’est un choc terrible, épouvantable, lâche Christian Millette.Je n’ai pas de mots pour décrire la situation… Louis était un jeune garçon intelligent, sympathique, vif, rieur… »

La voix du président du Stade Aurillacois est lasse, lourde. Il a rejoint son club et sa ville hier, en début d’après-midi, depuis son lieu de vacances. À leur chevet. « On est dans un grand moment de tristesse, reprend-il. J’ai vu les parents de Louis, son frère, sa sœur, ils sont atterrés. On est tous resserrés autour de sa famille. On a besoin de réconfort et on en reçoit de partout, tout le monde nous envoie des messages de sympathie. Mais le fait est là. On est dans la peine. Le temps de l’analyse viendra après. »

C'est que les échos de conclusions avancées ici et là sur les causes du décès du jeune homme ont déjà échauffé ses oreilles sur la route pour le Cantal. « Je remontais en voiture et j’ai entendu à la radio différentes réactions qui m’ont interpellé », s’agace-t-il. Car très vite, hier, l’attention s’est focalisée sur une possible commotion cérébrale, consécutive à un choc. Quand plusieurs professeurs impliqués dans le monde du rugby s’empressaient d’appeler à la prudence.

Ce qui est certain, d’après plusieurs témoins présents sur place, c’est que le solide trois-quarts centre a subi un plaquage dur de la part d’un troisièmeligne aveyronnais. Qu’il est resté groggy au sol, quelques instants, avant de se relever et de rentrer au vestiaire en marchant. « Ce qui est terrible, c’est qu’en sortant, quand on lui a demandé où il était, il a plaisanté, il a répondu : “Je préférerais être à la mer à Montpellier” », se désole Millette. C’est ensuite qu'il a été pris de vomissements et n’a pu être réanimé, après un troisième malaise, par le personnel médical présent. Il était près de 20 heures.

Louis Fayet/ la Montagne /MaxPPP

Des cellules psychologiques ouvertes

A-t-il perdu connaissance sur le terrain ? Ce sera l’enquête en « recherche des causes de la mort » ouverte hier par le parquet d’Aurillac, et l’autopsie du corps du jeune homme, programmée demain à l’institut médico-légal de Clermont-Ferrand, qui apporteront des éléments de réponse. Peut-être étudieront-ils la vidéo de l’incident. Certains membres du club ont revu ces images. Le plaquage est dur, sévère, au niveau du thorax, mais ne semble pas plus violent que bon nombre de gestes similaires qu’on voit sur les terrains de Top 14 et Pro D 2. « Ce qui m’a été rapporté, c’est que d’après ces images, il n’y a rien de flagrant, pas de mauvais geste, précise Millette. Je ne pense pas qu’il y ait de commotion cérébrale, mais ça c’est l’enquête qui le dira. »

Le professeur Jean Chazal, qui, depuis des mois, alerte sur les chocs toujours plus intenses et prévenait qu’un drame se produirait un jour, appelait d’ailleurs à une forme de prudence, hier. Rappelant qu’une déchirure vasculaire consécutive au choc peut aussi bien avoir causé le décès. « Le thorax peut aussi avoir été touché », posait calmement le neurochirurgien, longtemps impliqué auprès du club de Clermont. « J’espère seulement qu’on ne mettra pas la poussière sous le tapis et qu’on ira au bout des choses », insistet-il.

À moins d’une semaine de la reprise du Championnat de Pro D 2 (17 août), quinze jours de celui du Top 14, la saison risque de se lancer dans une atmosphère étrange. La LNR rappelle qu’elle a déjà pris des mesures nouvelles, prônées par son Observatoire médical, pour l’exercice à venir, avec l’instauration d’un carton bleu, qui permettra à l’arbitre de provoquer la sortie définitive d’un joueur qu’il soupçonne d'être victime d’une commotion, ou l’augmentation du nombre de remplacements (jusqu’à douze, sans compter les remplacements temporaires) pour les joueurs blessés. « Mais dans cette phase de deuil, on doit avoir de la retenue, réclame Bernard Dusfour, président de la commission médicale de la Ligue. On doit comprendre ce qu’il s’est passé avant de prendre des décisions. »

Les seules qui ont été annoncées hier étaient pour panser les blessures morales. Provale, le syndicat des joueurs, veut mettre en place une cellule psychologique. Celle qu’Aurillac a installée à l’hôpital de la ville était déjà active hier après-midi. Et une dernière s’organisait à Rodez. Le club de Fédérale 1 était aussi sous le choc. L’entraîneur, Arnaud Vercruysse, la voix tremblante après une courte nuit de sommeil, décrivait des joueurs « presque absents, qui se sont extraits du temps », mais qui ressentaient le besoin de rester soudés, proches les uns des autres.

Ceux d’Aurillac ont rendez-vous ce matin à 8 h 30. Christian Millette y palpera l’état d’esprit, « pour recueillir le ressenti des joueurs » alors que la saison doit reprendre vendredi, avec la réception d’Oyonnax. Le président ne sait pas encore s’il va demander un report à la LNR. La seule date qui accapare ses pensées, c’est celle des obsèques, qui pourraient avoir lieu en fin de semaine prochaine dans les environs de Fabrègues (Hérault). Pour qu’un dernier hommage puisse être rendu à Louis Fajfrowski. Mort en pratiquant sa passion.

 

« Personne n’y croyait »

2 min

Au plus près du drame, Bernard Reggiardo, le demi de mêlée d’Aurillac, revient sur l’action et la soirée qui ont plongé son club dans une tristesse infinie.

Bernard Reggiardo était au cœur de l’action vendredi soir lors du match amical entre Aurillac (Pro D 2) et Rodez (Fédérale 1). Forcément très touché, il a quand même trouvé la force et le courage de nous raconter cette funeste soirée et de rendre hommage à son ami : « Le plaquage était correct, au niveau du torse. Mais j’ai vu tout de suite que Louis était marqué, parce que, d’habitude, il se relève très vite. Mais comme il a fini par se remettre debout et par quitter le terrain en marchant, on a été vite rassurés.

À tel point qu’au coup de sifflet final on s’est mis en cercle comme d’habitude sur le terrain pour écouter les discours du coach et du capitaine. C’est après, quand on est entrés au vestiaire, et qu’on a vu que la porte de l’infirmerie était fermée, qu’on a compris que c’était grave. On nous a dit que les secouristes étaient en train de procéder à un massage cardiaque. On a alors tous attendu en groupe à la porte du vestiaire, et ce n’est qu’une heure après, quand la porte s’est rouverte, qu’un ambulancier nous a appris le décès de Louis. Ç’a été un choc terrible, personne n’y croyait. Louis était un garçon lumineux qui s’entendait bien avec tout le monde. Un gars exemplaire, respectueux, à qui vous ne pouviez jamais adresser le moindre reproche. On se voyait parfois en dehors du terrain, j’étais assez pote avec lui. En début de saison, il m’avait même invité chez lui avec quelques autres pour déguster des sushis qu’il avait lui-même cuisinés. Après le match, à l’initiative du capitaine, Paul Boisset, on a décidé d’aller boire une bière tous ensemble plutôt que de se retrouver seuls dans la nuit. C’était une bonne idée, on a parlé de Louis, de son sourire, du vide qu’il va laisser. Perso, j’ai préféré rentrer deux jours à Agen, en famille. J’ai eu l’entraîneur au téléphone, et il m’a dit que je pouvais y aller si j’en éprouvais le besoin. Je sais aussi que des cellules psychologiques ont été mises en place. L’une d’elles par l’hôpital d’Aurillac (hier à 14 heures), une autre par Provale (le syndicat des joueurs). Je n’avais pas forcément prévu d’en profiter, mais comme tout le monde me répète que ça fait du bien, je crois que j’en contacterai une. »

“C’est après, quand on est entrés au vestiaire, et qu’on a vu que la porte de l’infirmerie était fermée, qu’on a compris que c’était grave

 

 

Un sourire disparaît

3 min

Trois-quarts polyvalent puissant et explosif, et jeune homme d’humeur constante et agréable, Louis Fajfrowski n’a laissé que des bons souvenirs partout où il est passé.

Encore sous le choc de la mort brutale de Louis Fajfrowski, le Stade Aurillacois a décidé de reprendre l’entraînement le plus tôt possible, dès ce matin, pour éviter que des idées noires ne rongent trop longtemps le moral des troupes. Le traumatisme est d’autant plus grand que ce centre ou ailier de vingt et un ans, qui démarrait sa quatrième saison au club, et qui avait aligné vingt-trois feuilles de match ces deux dernières années en Pro D 2 (pour treize titularisations), était apprécié de tout le vestiaire. « C’était un garçon plein de vie, toujours souriant, témoigne Thierry Peuchlestrade, le coentraîneur d’Aurillac. Avec Jeremy (Davidson, l’ancien coentraîneur), on était allés le chercher à Montpellier en 2015, parce qu’il était prometteur chez les jeunes, il comptait même quelques sélections en équipe de France dans les catégories jeunes. C’est plutôt un ailier, très gaillard, puisqu’il faisait plus de 100 kilos. Il avait beaucoup d’appuis, était très explosif, c’était sa grande force. (Il soupire.) La vie est ainsi faite, un accident arrive parfois, et tout s’écroule. »

“C’est un mec qui ne se plaignait jamais. (...) Il a réussi à sortir du terrain sur ses deux jambes après le choc. C’est tout lui

,,

MARTIN LAVEAU, AILIER DE CASTRES

Fajfrowski avait effectivement connu quelques sélections avec les moins de 19 ans, il y a quelques saisons. Son équipe était coachée par Philippe Boher (manager), Gérald Bastide (entraîneur) et Robin Ladauge, l’actuel préparateur physique des Bleus. Ce dernier se souvient parfaitement de lui lors d’un stage à Tignes, durant l’été 2014 : « On avait voulu tester sur les moins de 19 ans la préparation qu’on comptait proposer au quinze de France un an plus tard au même endroit, avant la Coupe du monde en Angleterre (2015), et notamment les Wattbike. On avait eu deux jours de cohésion avec eux, notamment une marche en montagne et une soirée en altitude, dans le restaurant du glacier. Je me rappelle que les joueurs s’étaient bien lâchés, et que lui, qui était pourtant d’un abord assez réservé, avait été le roi de la piste. En fait, c’était celui qui dansait le mieux. Je me souviens notamment d’un numéro de breakdance fabuleux ! Je l’ai recroisé plus tard à Marcoussis, il avait un déficit au niveau de la vitesse. En fait, il avait les pieds en position dix heures dix. Autant c’est sûrement bien pour le breakdance, autant c’est moins bien pour courir vite (sourire). Aujourd’hui, je suis triste. C’est dur à digérer. »

À l’été 2014, Louis Fajfrowski était également parti en tournée en Afrique du Sud avec les moins de 19 ans. Il avait planté trois des quatre essais du premier match de son équipe face à la Western Province Academy, au Cap (victoire 31-18). Ce soir-là, certains de ses coéquipiers s’appelaient Anthony Belleau, Antoine Dupont, Judicaël Cancoriet ou Anthony Jelonch... Le nouvel ailier de Castres, Martin Laveau, en était aussi. « Je faisais souvent chambre commune avec lui en sélection, nous a-t-il confié hier, au sortir du premier match de préparation du CO face au Canada (47-17), à Lacaune (Tarn). Je me souviens d’un mec super, avec beaucoup de tchatche. Il aimait chanter, danser. J’ai appris sa mort hier soir sur Internet et je ne réalise toujours pas. (Silence.) Je pense à sa famille, à sa copine, aussi, avec qui il était depuis pas mal de temps. C’est un mec qui ne se plaignait jamais. C’est d’ailleurs la dernière image qu’il laissera. Si j’ai bien compris, il a réussi à sortir du terrain sur ses deux jambes après le choc. C’est tout lui. »

[_Toulonnais]

Les vomissements suite une commotion c'est quand même très mauvais signe en général

[marco43]

Non.
Que voulais tu qu'il réponde?

effectivement, pas grand chose si ce n'est qu'ouvrir le parapluie, situation qui aurait pu être comique à Aurillac si le contexte n'avait pas été aussi dramatique

le village n'est pas grand ou j'habites mais tout le monde est choqué, connaisseur de rugby ou pas, mais ce qu'il en ressort c'est que le rugby est dangereux et que beaucoup préfèrent voir leurs enfants se diriger vers c'autres sports collectifs. je crains que le mal ne soit fait

[bazooka]

Non.
Que voulais tu qu'il réponde?

 

Avec ses antécédents récents, Dusfour, la seule chose qu'il peut faire, c'est fermer sa gueule !

[cantaldijon]

J'ai chialé.

 

Louis avait l'âge de mes enfants. Quel choc et tristesse. Que faire si ce n'est partager notre tristesse et un peu d'humanité.

Je pense à tous ses proches.

Le temps des analyses et décisions viendra....

Ce n'est pas grand chose mais on peut participer à une cagnotte lancée par les joueurs du SA

https://www.leetchi....louis-fajrowski

[bazooka]

Loulou

Posté 02 juin 2016 - 13:57

Placage en dessous de la ceinture 
Interdire les protections
Limiter le coaching
... 

• Vous, RCV06 et Poulacre aiment ceci
•  
• Cesser d'aimer

C'était il y a à peine plus de deux ans.

Qu'est ce qui a vraiment changé depuis ?

Le nombres de morts.

[_Toulonnais]

https://www.dailymot...m/video/x6ruf2l

 

même de votre côté ou il y a quelques années on avait un joli jeu d'évitement, ça finit par tirer tout droit, c'est là dessus qu'il faut se pencher

 

Je sais pas qui c'est votre 12, mais c'est un clone de basta, vous qui ne l'aimez pas trop ...