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Commotion cérébrale


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3522 réponses à ce sujet

#1156 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posté 12 août 2018 - 15:32

 

ouaip

 

les charges des joueurs iliens et de quelques autres, pas sur cette vidéo style pica, sont

aussi dangereuses que les placages hauts

 

Seule une législation et une application stricte du règlement pourrait faire changer les choses.

 

Mais, en reprenant la propal de O Magne, si on ne peut plaquer qu'au bassin,

d'une, le jeu du rugby en est totalement changé,

de deux, dans un, deux ou trois ans, il y aura une levée de bouclier contre ces placages si un joueur a le bassin fracturé

 

Bref, soit le rugby décide de changer, ce que je ne crois pas, complètement et presque de devenir un autre sport,

soit ce sera de pire en pire, et on va juste ajouter des protections aux joueurs

 

Re-bref, j'y vois pas beau

 

Le rugby a déjà changé malheureusement pas en bien et est devenu un autre sport,

 

Quoi de commun en effet entre le rugby des années 70 et ce sport (auquel il faudrait d'ailleurs trouver un nom) que l'on pratique aujourd'hui ??

 

J'espère simplement que les sponsors vont quitter massivement ce que l'on appelle le rugby et que l'on puisse retrouver la raison avec des joueurs qui retrouvent un profil humain .


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#1157 gregouarrrr

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Posté 12 août 2018 - 15:50

et puis que changer ? j entends dire qu il faut plaquer aux jambes, mais le porteur de ballon attaque souvent comme un taureau, en baissant la tete, ca se conclue parfois par un tete contre tete.

 

bref je suis un peu dubitatif 



#1158 Toorop

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Posté 12 août 2018 - 16:34

Dans le Midol demain

A noter le très bon édito d'Emmanuel Massicard, que je ne peux pas copier-coller

 

Louis

4 min

Par Léo FAURE et Jean-Marc AUTHIé

leo.faure@midi-olympique.fr

Il est un peu plus de 18 h 30, ce vendredi. Il fait beau et chaud sur la cité cantalienne. Le Stade aurillacois a aligné une équipe rajeunie face à Rodez, club de Fédérale 1, histoire de faire jouer ceux qui n’ont pas été retenus la veille (victoire face à l’UBB 22-20), accompagnés des jeunes pousses du centre de formation. Revue d’effectif en perspective, match d’été ouvert et plaisant à suivre. Un bel après-midi de rugby, en somme.

Aux affaires la veille, pour la rencontre amicale face à Bordeaux-Bègles, le staff du groupe professionnel aurillacois est également présent, en tribunes. « J’étais là en spectateur un peu particulier, avec l’œil de l’entraîneur qui observe les performances des jeunes proches du groupe professionnel » raconte Maxime Petitjean, qui a intégré cet été l’encadrement de son club de toujours. Depuis 17 h 30 et le coup d’envoi, on assiste d’ailleurs à une rencontre très correcte. Du jeu, beaucoup. Deux ou trois moments chauds, mais rien d’extravagant. Rien, en tout cas, de comparable à ce qu’on peut constater sur les rencontres de Top 14 ou de Pro D2, toute la saison. Des jeunes qui jouent, qui s’amusent. Après la pause, le Stade aurillacois mène 21-7 et gère plutôt bien son match, même si la rigueur manque par instants.

Un plaquage rugueux mais légal

50e minute : lancer en touche pour Rodez, sur les 22 mètres aurillacois. Le ballon, cafouillé, retombe chez les locaux. Relance immédiate. Une passe, puis une deuxième vers Louis Fajfrowski qui s’empare du ballon. Et, presque immédiatement, il prend un énorme tampon. Une clameur, de ces « Wouhhhhh » qui résonnent dans les stades sur les chocs destructeurs, s’élève de la tribune garnie de la jeunesse cantalienne. Les copains, les copines, les familles, les joueurs de la veille sont là. Sur l’action, les Ruthénois récupèrent le ballon abandonné au contact et filent à l’essai, en contre.

Assis en tribunes, Latuka Maïtuku et Kevin Savea, troisième ligne et talonneur du Stade, ont assisté à la scène. Leur analyse ? Rien de condamnable, sur l’action. « Le plaquage était régulier. Dans le mouvement, sec. Dur, même. Mais rien de répréhensible, effectivement. Le genre d’impact qu’on voit tous les week-ends, en Top 14 et en Pro D2 » se souviendra Maxime Petitjean, le lendemain. « Le joueur d’Aurillac a hérité du ballon avec peu de vitesse. Le troisième ligne de Rodez, lui, arrivait à pleine vitesse. Il l’a plaqué au niveau de la zone poitrine-sternum, confirme Jérémy Rozier, arbitre de cette rencontre. Avec l’écart de vitesse, c’était impressionnant. L’impact a fait un gros bruit, mais il n’y avait rien de répréhensible. Le défenseur touche la bonne zone et encercle avec les bras. Des plaquages comme ça, j’en vois tous les week-ends. Même au 7, que j’arbitre souvent. »

Louis Fajfrowski a pourtant bien du mal à se remettre du choc. Un genou à terre, puis deux. Le staff médical d’Aurillac entre sur la pelouse. Autour du jeune joueur de 21 ans, le docteur Claisse et un kiné du club s’affairent. Puis André Bester, l’entraîneur des avants du Stade, et le docteur Grenaille, présent en spectateur et bientôt convoqué à son tour, sur la pelouse. Les gesticulations se multiplient. « Quand j’arrive, il y a déjà beaucoup de soutien médical autour du joueur. Il a les yeux révulsés et les mâchoires serrées, poursuit Jérémy Rozier. La priorité des médecins est de lui faire desserrer les mâchoires, pour ne pas qu’il avale sa langue. Assez vite, il se décontracte sur cet aspect mais il reste inconscient. Sa perte de connaissance dure finalement 1 minute et 30 secondes, environ. Puis il revient à lui. » Alors qu’il était allongé, Louis Fajfrowski commence par s’asseoir. Il répond visiblement aux questions qu’on lui pose. Cependant, il ne semble pas encore assez solide pour sortir seul. Entouré de deux personnes, il prend appui sur eux pour quitter le terrain et céder sa place.

Lescure : « Max, ça ne sent pas bon. Il est en arrêt cardiaque »

La scène aura été longue. Trois, quatre, cinq, dix minutes ? « Sept à huit minutes » tranche Jérémy Rozier. Sur le chemin de la sortie, Louis Fajfrowski rassure son monde. Il a retrouvé le sourire. Il plaisante même avec son remplaçant, puis avec les personnes du bord de touche. Le jeu repart, le sport reprend ses droits et la jeunesse aurillacoise l’emporte finalement 29-26, contre le pensionnaire de Fédérale 1.

Un air de fête s’installe alors. L’ensemble des joueurs se réunit sur la pelouse, tandis que le public quitte tranquillement les lieux. Sur le chemin de la sortie, toutefois, en bas des escaliers, deux véhicules du Samu sont arrivés et stationnent, portes grandes ouvertes. Personne à l’intérieur.

Dans les vestiaires, l’affolement est tout autre. Pendant les dix dernières minutes de la rencontre, Louis Fajfrowski a déjà connu deux malaises cardiaques, là où lui et ses coéquipiers s’étaient changés. Avant d’être réanimé. « J’ai quitté le stade dix minutes avant le coup de sifflet final, se souvient Petitjean. Je suis parti avec ma femme et ma fille et, effectivement, en sortant, j’ai croisé les secours. Je me suis arrêté pour les questionner sur leur présence. Ils m’ont répondu qu’ils étaient là pour un malaise. J’ai poursuivi mon chemin. » Un quart d’heure plus tard, l’ancien ouvreur du Stade aurillacois reçoit un appel de son ancien partenaire Mathieu Lescure, passé comme lui dans le staff technique cette année : « Max, ça ne sent pas bon. Il est en arrêt cardiaque. » Jérémy Rozier poursuit : « Au coup de sifflet final, alors que tout le monde rigolait sur le terrain, je suis rentré aux vestiaires. Là, j’ai tout de suite compris qu’il y avait un problème. Le joueur était à l’infirmerie avec les pompiers. Il subissait un troisième arrêt cardiaque. Et les pompiers me paraissaient très inquiets. Assez vite, l’un d’eux m’a confié qu’ils n’arrivaient plus à le faire revenir, qu’ils n’étaient pas très confiants sur l’issue. Je suis rentré dans mon vestiaire, en attendant une bonne nouvelle. Elle n’est jamais venue. » À 20 heures, le vendredi 10 août 2018 et après un troisième malaise cardiaque, Louis Fajfrowski décède. Un club s’écroule. Un sport avec lui.

 
 
Le flou, en attendant l’autopsie

3 min

Ce week-end, s’il y a bien une chose dont on est sûr, c’est justement qu’on est sûr de rien. Et personne, personnel médical compris, n’aura aucune certitude avant l’autopsie qui sera pratiquée sur le joueur ce lundi, au service de médecine légale du CHU de Clermont. C’est le cheminement classique, dans les cas de mort soudaine. Et, dans le cas de Louis Fajfrowski, inexpliquée.

À ce stade, les éléments médicaux sont les suivants : après avoir subi un choc au niveau du thorax, il y a eu perte de connaissance du joueur, sur le terrain. Après avoir repris connaissance, il a quitté la pelouse et, après un délai d’une vingtaine de minutes, il a subi un premier arrêt cardiaque. Puis un deuxième. À chaque fois, il a pu être réanimé. Le troisième arrêt cardiaque, plus d’une demi-heure après le choc initial, lui a été fatal.

Autres éléments : entre les réanimations, le joueur revenu à lui a été pris de vomissements. Lors de la dernière tentative de réanimation, des imageries pratiquées par le Samu du Cantal, alors que les pompiers s’affairaient au massage cardiaque, n’aurait donné à voir aucune lésion à la surface du cerveau. Les nombreuses hypothèses restantes pour expliquer les arrêts cardiaques devront être éclaircies par l’autopsie.

Dès lors, faut-il déjà établir un lien formel entre le choc reçu en match et le décès, prononcé dans la soirée ? Certains s’y risquent. Comme le professeur Jean Chazal. « Plusieurs hypothèses sont crédibles. En rugby, on se focalise souvent sur les commotions cérébrales mais un choc violent peut également provoquer des troubles majeurs du système neurovégétatifs, conduisant à un arrêt cardiaque. On peut également avoir une hémorragie interne, liée à une désinsertion d’une artère par exemple. Une enquête est en cours, il faut la respecter. Mais écarter le lien entre le choc et le décès, cela me paraît absolument impossible. »

Témoin de la scène, ancien partenaire et désormais entraîneur du joueur, Maxime Petitjean tire dans le même sens. « Je ne suis pas médecin et l’autopsie nous en dira plus. Mais le lien de causalité entre le choc et les malaises me semble évident. » Lé. F.

Évidemment, après un tel drame, le temps du recueillement s’est imposé naturellement. Malgré des réactions très vives, parfois violentes, venues de part et d’autre, les institutions en charge de l’organisation du rugby français n’ont pas souhaité s’exprimer à chaud. Le président de la FFR, Bernard Laporte, et son homologue de la LNR, Paul Goze, se sont associés, via les réseaux sociaux, à la douleur de la famille et ont présenté leurs condoléances. Bernard Laporte nous a fait savoir qu’il ne souhaitait pas répondre à nos sollicitations, qu’il préférait attendre que les funérailles se soient déroulées et que les résultats de l’autopsie soient connus. Du côté de la Ligue nationale de Rugby, Paul Goze, lui, n’a pas répondu à nos sollicitations. En revanche Bernard Dufour, le président de la commission médicale de la LNR a accepté de témoigner sur ce drame. « C’est terrible, a-t-il confié. Personnellement, je ne vis pas cette situation de façon très sereine. Je suis horrifié. Mais ce terrible événement nous conforte sur le fait qu’il fallait agir vite. C’est ce que nous avions fait avec l’observatoire médical. Nous avions fait des préconisations en mars dernier. Des décisions fortes ont donc été adoptées en juillet par la FFR et la LNR. Malheureusement, pour en constater les effets, il faut du temps. Évidemment, je ne souhaitais pas qu’un tel événement survienne pour faire accélérer les choses, mais j’espère que ce sera les cas. Et dès lundi, je vais m’y atteler. »

Au début du mois de juillet, la FFR et la LNR ont en effet adopté quatre mesures (détaillées dans notre édition du 3 août dernier) pour renforcer la protection de la santé des joueurs professionnels. Mais pour l’heure, il est urgent d’attendre. « Tout est figé tant que l’autopsie et l’enquête judiciaire n’ont pas délivré leurs conclusions, reprend le Docteur Dufour. Il est difficile de porter un jugement et d’avancer des hypothèses tant qu’on n’a pas les éléments. Ceux qui ont les éléments en mains, ce sont les enquêteurs de police. Et il est hors de question qu’une institution, quelle qu’elle soit, passe au-dessus d’une enquête judiciaire. » A. B.

 
 
"Louis, c’était mon enfant"

3 min

Christian Millette - Président du Stade aurillacois Rentré de vacances en urgence, le président historique des Cantaliens relevait doucement la tête. Il doit, désormais, gérer les lendemains douloureux d’un club meurtri.

Propos recueillis par Léo FAURE

leo.faure@midi-olympique.fr

Étiez-vous présent au match,

vendredi soir face au Rodez ?

Non, j’étais en vacances. J’ai été alerté par Jacques Brugère (vice-président de la SAOS, N.D.L.R.) et Jean Beyssière (président de l’Association) qui étaient, eux, présents au match. Dans le quart d’heure, j’étais au courant. Puis j’ai été tenu au courant des évolutions de la situation pendant l’heure qui a suivi, durant les tentatives de réanimation.

Quelle a été votre réaction ?

J’étais sous ma douche quand j’ai vu un premier appel de Jacques Brugère. Puis un second appel en absence. Au troisième, à trois minutes d’intervalles, je me suis inquiété et je me suis dépêché de rappeler. Et là, on m’annonce que Louis a fait des arrêts cardiaques. J’étais K.-O., abasourdi. Ces gamins, ce sont comme mes enfants. Je n’avais plus de mot.

Connaissiez-vous bien Louis Fajfrowski ?

Louis, je l’ai fait venir et je l’ai eu en stage dans mon entreprise. C’était comme mon enfant. C’était un blagueur. Quand il est sorti du terrain, un de ses coéquipiers lui a demandé : « Tu te souviens où on est ? » « On est à Aurillac ! Mais je préférerais quand même être à la mer, chez moi, à Montpellier. » Il se marrait, au bord du terrain. C’est bateau de dire cela d’un garçon disparu, mais il était tellement adorable… Louis, il était beau-gosse, intelligent, fin… Il avait tout pour lui !

N’avait-il jamais eu d’antécédents de santé graves ?

Pas du tout ! Il était gaulé, solide. Gainé. Tout sauf un petit gabarit. D’habitude, c’est plutôt lui qui mettait les tampons.

Il a été question de deux premiers arrêts cardiaques, puis d’une troisième réanimation impossible…

Oui, c’est vrai. Il est sorti par lui-même du terrain. Il avait pris un choc au niveau du sternum et de l’estomac. Un plaquage sévère, en clair, mais qui n’a rien d’exceptionnel. Toutefois, ça enlève déjà les craintes de coups à la tête. Je lis déjà beaucoup de commentaires sur des histoires de commotions, émis par des gens qui ne connaissent pas les faits. Ça m’agace. Là, c’est un geste correct de rugby, un sport qui comporte des risques. Cette fois, ça a amené un accident catastrophique et malheureux. Nous en sommes les premiers affectés. Mais il faut faire attention aux amalgames hâtifs. Attendons plutôt les conclusions médicales et ce que dira l’autopsie.

Que disent les premières constatations ?

Les médecins du club étaient présents. Le docteur Caumont, patron des urgences, était également présent durant les réanimations. Pour eux, le décès est un arrêt cardiaque sans lien avec une commotion. La raison de cet arrêt cardiaque ? C’est ce qu’il faut désormais déterminer.

Quels étaient les symptômes ?

Quand le médecin l’a conduit au vestiaire, il a fait une rechute, puis un premier arrêt cardiaque. Puis un deuxième. Il est revenu à lui et, presque immédiatement, il s’est plaint de forts maux de ventre. Il a alors vomi. Le Samu et les pompiers étaient sur place et il a rechuté une troisième fois. Cette fois, ils n’ont pas pu le réanimer.

Qu’est-ce qui vous occupe, en priorité,

depuis votre retour à Aurillac ?

J’ai d’abord vu ses parents et sa famille, qui sont arrivés dans la nuit à Aurillac. Ils n’ont même pas pu voir le corps, placé sous scellés en attendant l’autopsie. Ensuite, je suis passé immédiatement à l’hôpital, où une cellule psychologique a été ouverte. Il y avait surtout les jeunes, ceux de sa génération, ses copains. Je vais désormais prendre le temps de voir le groupe professionnel et les entraîneurs, dans le week-end (entretien réalisé samedi). J’ai besoin d’avoir leur ressenti avant de prendre toute forme de décision.

 

 

 
 
 

 

 
 


#1159 RCV06

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Posté 12 août 2018 - 17:25

 

Le rugby a déjà changé malheureusement pas en bien et est devenu un autre sport,

 

Quoi de commun en effet entre le rugby des années 70 et ce sport (auquel il faudrait d'ailleurs trouver un nom) que l'on pratique aujourd'hui ??

 

J'espère simplement que les sponsors vont quitter massivement ce que l'on appelle le rugby et que l'on puisse retrouver la raison avec des joueurs qui retrouvent un profil humain .

Quand on a voulu éradiquer la violence de type bagarre on y est bien arrivé, maintenant les mecs se secouent par le maillot mais il n y a plus de coup même caché impossible avec les caméras, donc si on veut vraiment faire baisser la violence dans le jeu alors c'est juste une question de volonté a savoir prendre des mesures drastiques et faire preuve de rigueur et de sévérité dans l application.

Pourquoi a t on agit contre les bastons, pour une question d'image alors qu il y avait a mon avis moins de risque pour la santé de joueurs que ce qui est entrain de se produire actuellement. Ce qui motivera le changement attendu sera donc la dégradation de l image de notre "plus beau championnat du monde"  et c'est en bonne voie, mais combien faudra t il encore de morts ou de blessés graves pour effrayer assez les parents et les sponsors ????


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#1160 Boulard

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Posté 12 août 2018 - 17:49

Il y a très longtemps, les plaquages en l'air étaient autorisés, jusqu'au jour où un joueur est mort le bide éclaté.
L'évolution naturelle c'est qu'une nouvelle règle stricte va être mise en place, mais quand et combien de morts/blessés d'ici là?


Sauf que l'argent est bien plus présente qu'il y a ne serait ce que 5 - 10 ans.
Et ces mecs veulent du spectacle!

#1161 Spadone

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Posté 12 août 2018 - 17:57

https://www.rugbyram...221/story.shtml

 

Bernard Dusfour : « Les propos du professeur Chazal me surprennent... »
Par Rugbyrama

il y a 1 heure

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Président de la commission médicale de la LNR, Bernard Dusfour répond au professeur Chazal, virulent dans ses attaques depuis plusieurs semaines. Il en profite pour défendre le travail de sa commission.

Rugbyrama : En tant que médecin et en tant que membre de la LNR, quelle a été votre réaction au décès du jeune joueur d'Aurillac, Louis Fajfrowski ?

Bernard Dusfour : En tant que médecin, homme et père de famille, c'est énormément de compassion pour sa famille et ses proches. Je leur présente mes plus sincères condoléances, dans ce moment terrible. Perdre un enfant de 21 ans, il y a difficilement plus horrible. Je pense aussi au club d'Aurillac qui perd un joueur et un ami. Enfin, au club de Montpellier et son centre de formation, qui a fait grandir ce joueur et l'a amené au plus haut niveau. Tout le monde, dans ces instants, est très peiné.

Et la réaction du président de la commission médicale de la LNR?

B.D. : Nous faisons tout pour que ça n'arrive pas et, malheureusement, c'est arrivé. Ça me peine tout autant dans ma fonction professionnelle. Je tiens toutefois à rappeler qu'on ne sait pas encore ce qu'il s'est passé, dans le cas du décès de Louis Fajfrowski. Tant que nous ne serons pas en connaissance des résultats de l'autopsie, difficile d'en dire plus. Je ne m'y risquerai pas.

Si le lien entre le choc subi sur le terrain et le décès est établi, cela sera-t-il un tournant dans l'histoire moderne du rugby ?

B.D. : Oui, ça sera un tournant dans l'histoire de notre sport. Ce sera un événement important comme pour d'autres sports, qui connaissent également des morts comme l'alpinisme ou le canonying.

On parle là de sports extrêmes, qualifiés de sports à risques...

B.D. : A aucun moment la Ligue n'a nié que le rugby était un sport à risque. Si la commission médicale existe depuis des années, c'est qu'on est conscient de cela. Si nous avons créé, plus récemment, le grenelle de la santé des joueurs de rugby, c'est parce qu'on voit que les risques vont en augmentant. Aujourd'hui, il y a beaucoup de travail, de réflexions autour de la commotion cérébrale qui sont menés. Il faut avancer, encore, sur ce sujet, comme nous avons avancé par le passé sur le problème du rachis cervical. Avec les résultats que l'on sait sur cet aspect. Même si nous n'avons pas passé nos journées à communiquer dessus. Au passage, si à chaque fois qu'on fait quelque chose au sein de la commission médicale, il faut qu'on en parle aux médias de façon puissante, on va y perdre du temps. Mais puisque d'autres le font, nous le feront aussi.

Faites-vous là allusions aux propos récents du professeur Jean Chazal ?

B.D. : Oui. Les propos du professeur Chazal me surprennent. Surtout en ce moment. De notre côté, dans un premier temps, nous avions décidé de ne pas communiquer, ou de manière minimaliste pour présenter nos condoléances. Le temps de la polémique viendra mais, pour l'instant, c'est celui de l'émotion. Il faudrait tout de même songer à respecter le deuil de la famille et des proches. J'aurais préféré m'en tenir à cette position et ne pas avoir à m'exprimer.

Pourquoi, alors, le faites-vous ?

B.D. : Monsieur Chazal se répand beaucoup, actuellement. D'abord, quand il dit qu'on l'a congédié, c'est faux. Il faisait partie d'un panel d'experts, avec le professeur Decq et le docteur Scherman. Comme les autres, il a eu l'occasion de s'exprimer. Ensuite, il y a eu un travail en commission, dont il ne fait pas partie. Il ne peut tout de même pas être exclu d'une commission à laquelle il n'appartient pas ! De la même manière, quand il dit qu'il n'a jamais vu Paul Goze aux réunion de l'observatoire, c'est encore faux. Par exemple : monsieur Goze était là aux réunions de synthèse, en fin d'année. Il a participé à tous les débats de la journée, de 9h à 18h. Monsieur Chazal était présent aussi. Comment peut-il dire l'inverse aujourd'hui ?

Ensuite ?

B.D. : Dire qu'on ne fait rien, c'est faux et je ne peux pas le laisser dire. Il y a de nombreux sujets sur lesquels on travaille et on avance. Tout n'est pas parfait, je ne dis pas cela. Mais dire que le rugby est sous-médicalisé, par exemple, ce n'est pas acceptable. Quand on discute avec les autres ligues et fédérations, on voit bien qu'on est le sport le plus médicalisé. Et celui qui fait le plus d'efforts dans ce secteur.

Ce qui ne suffit pas à endiguer les blessures graves...

B.D. : Quand on lance le grenelle de la santé, c'est bien qu'on constate une évolution du rugby. Mais il y a des actions efficaces qui sont menées. Par exemple : en 2016-2017, ce sont 102 commotions cérébrales qui ont été officiellement diagnostiquées. C'est à dire à J+2 et par des neurologues. L'année qui vient de s'écouler, ce sont 91 commotions de diagnostiquées. Ce n'est pas idyllique, je ne dis pas cela, mais l'orientation est dans le bon sens.

Quoi d'autre ?

B.D. : L'an dernier, nous avons aussi mis en place un système de vidéo-surveillance des commotions cérébrales. Vous le savez, notre ennemi absolu, c'est le joueur commotionné qui reste sur le terrain, car non-détecté. Sur la phase aller du Top 14, quand la vidéo-surveillance se mettait en place, nous avons enregistré 16 joueurs dans ce cas. Sur la phase retour, quand le système était rôdé, seulement 9. Une diminution presque de moitié. Autre chose : il y a désormais un médecin urgentiste au bord de chaque match de championnat. Tout cela, c'est la commission qui l'a mis en place. Alors, on ne fait rien ? Ce n'est pas parfait, je le répète. Mais des actions sont menées et portent des fruits. La Ligue nationale de rugby est volontaire pour assumer le coût de tous ces dispositifs essentiels. Et même les renforcer, demain



#1162 Baba Yaga

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Posté 12 août 2018 - 18:09

Sauf que l'argent est bien plus présente qu'il y a ne serait ce que 5 - 10 ans.
Et ces mecs veulent du spectacle!

 Et pourtant pas besoin d'assommer son adversaire pour faire un gros plaquage:



#1163 El gringo

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Posté 12 août 2018 - 18:15

Là on joue avec les mots.
Le Professeur Chazal nétait quun intervenant. Il intervient donc.
Si on lui demande de se taire et quon ne linvite plus, ça revient au même, non?
De toute façon, je suis plus enclin à croire un Professeur en neurologie de Clermont, Paris, Montpellier... quun médecin généraliste.
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#1164 Guest_Arverna_*

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Posté 12 août 2018 - 20:55

Comparer le rugby au canyoning et à l'alpinisme... :huh:

 

Comme une personne l'a dit justement dans un commentaire Rugbyrama, pendant que Chazal les opèrent, Dusfour tient une comptabilité sur un cahier.

 

Il se focalise sur les commotions, mais il ne faut pas oublier les nombreux cas comme Fofana, Chouly et Grosso qui sont très sérieux aussi (pour ne parler que notre paroisse). Qu'on ne viennent pas me dire qu'ils sont à la baisse.


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#1165 gigi

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Posté 12 août 2018 - 21:07

 Autre chose : il y a désormais un médecin urgentiste au bord de chaque match de championnat.  

 

ah ben tout va bien alors !!!!  super !

 

maintenant, si on pouvait éviter qu'il intervienne, ce serait mieux, non?


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#1166 RCV06

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Posté 12 août 2018 - 21:18

 

ah ben tout va bien alors !!!!  super !

 

maintenant, si on pouvait éviter qu'il intervienne, ce serait mieux, non?

Le mec te dis ça comme si c’était open bar niveau casse vu qu il y a un toubib.

Le but c'est que le mec serve le moins possible quand même


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#1167 tekilapaf

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Posté 12 août 2018 - 21:26

Ca commence à jouer à c'est pas moi c'est les autres.
Mais nous sommes tous coupables, jusqu'au pequin devant sa tele.

Solution radicale: mettre une pression populaire très forte sur la Ministre ou son remplaçant à la rentrée pour mobiliser 100% de la filière rugby.

Envoyé de mon SM-A520F en utilisant Tapatalk

#1168 totoche

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Posté 12 août 2018 - 21:34

Le Ministère des Sports dira un mot sur les vacances de la Ministre à son retour de ses congés.

Et, si le stagiaire a eu le temps de mettre une ligne ou deux sur le sujet dans son discours de rentrée, madame la Ministre pourra sans doute à quel point ce drame l'a touché ........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... Mais pas au point de mettre fin à ses vacances !



#1169 Boulard

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Posté 12 août 2018 - 21:39

Quand je lis que la Commission se gargarise du fait que le nombre de commotions à baissé cette année, j'ai envie de lui rebalancer les images du KO de Ezeala.

#1170 Guest_Lavande50_*

Guest_Lavande50_*
  • Invité

Posté 12 août 2018 - 21:51

Ces dernières semaines on parle beaucoup de médical, de ce qu'il faudrait mettre en place ou de ce qui va être mis en place, néanmoins il y a tout de même un sujet qui n'est pas abordé, le judiciaire.

Imaginons qu'un rapport d'autopsie et les conclusions de l'information judiciaire établissent le décès d'un joueur comme la résultante d'un acte licite commis par un autre joueur (plaquage par exemple). Que se passe-t-il au niveau pénal ? Le joueur ayant commis l'acte licite serait-il poursuivi pour homicide involontaire ? (cf. article 221-6 du Code pénal)

J'ai ma petite idée et il me paraît dommage qu'aucun journaliste ne se penche sur la question.






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