Aller au contenu


Photo
* * * * - 4 note(s)

Commotion cérébrale


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3513 réponses à ce sujet

#1381 Loulou

Loulou

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 855 messages
  • Ville:Le Havre

Posté 20 août 2018 - 15:24

Deleplace se retourne dans sa tombe depuis 8 ans, on pense à y installer un générateur.

 

Les choix de jeu n'existent plus beaucoup et sont remplacés assez largement par des blocs avec possibilité de passe; mais la volonté première est d'assurer l'avancée et la conservation. Là ou dans chez les all black, ces blocs peuvent être fait par quiconque, on identifie clairement les "décideurs" avec le soutien au cul; ce même soutien qui vient une fois sur 3 empêcher l'éloignement du ballon.

 

Ca fonctionne bien; pas sur qu'on s'y éclate mais c'est ce qui marche et a le vent en poupe

 

juste un bemol sur le fait que ca fonctionne bien, a niveau equivalent je suis loin d'en etre certains

 

j'ai vu quelques matchs de federale ou la structure tres structurée (sic) avec ces blocs n'a pas passé le cap

 

c'est des systèmes des lors que l'equipe en face ne s'enleve pas de sous les roues ou que l'ecart physique il est delicat de faire la difference car il n'y a pas ou peu d'incertitude


  • Spadone aime ceci

#1382 Spadone

Spadone

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 065 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 20 août 2018 - 19:41

 

juste un bemol sur le fait que ca fonctionne bien, a niveau equivalent je suis loin d'en etre certains

 

j'ai vu quelques matchs de federale ou la structure tres structurée (sic) avec ces blocs n'a pas passé le cap

 

c'est des systèmes des lors que l'equipe en face ne s'enleve pas de sous les roues ou que l'ecart physique il est delicat de faire la difference car il n'y a pas ou peu d'incertitude

on diminue les risques de contre, on augmente les possibilités de pénalités.

L'exemple le plus frappant je trouve (chez les jeunes par exemple; mais on peut oublier ca au niveau international ou universitaire); c'est au 7 ou les équipes qui font du 15 s'en sorte souvent mieux (les matchs court n'aident pas mais à 15; le problème d'endurance n'existe plus au très haut niveau)

 

Ensuite, c'est sur que si tu as des joueurs qui ont des mains et ne passent pas sous les roues du camions; envoyer du jeu peut passer (et c'est peu dire que je préfère ça); encore faut il du matos pour appliquer cela car des joueurs intelligents au bon physique, ca court de moins en moins les rues. Mais pour deux équipes au niveau et aux caractéristiques équivalentes, je crains malheureusement que le système très encadré du bloc avec assez peu d'incertitude reste le plus efficace pour gagner sur une saison.

Ce que je ne m'explique pas, c'est qu'en HCup, l'équipe qui envoit du jeu à beaucoup plus de chance de gagner qu'en top14 (ce serait marrant de corrélé ça avec les stats des commotions)

 

Après c'est sur qu'il est plus simple de trouver des génies de la muscu que des génies du ballon sur le marché du transfert



#1383 RCV06

RCV06

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 54 003 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Mandelieu la Napoule
  • Mon club:

Posté 20 août 2018 - 21:08

La prochaine étape c'est comme au basket ou au hand je rentre je sors sans blessure.


Moi oui l été en emploi saisonnier ben fallait avoir un estomac solide, quand l apéro tombe de partout :D

Paul Goze - (Président de la LNR) : "Il ne faut pas diaboliser le rugby"

Il y a 4 heuresMis à jour Il y a 3 heures

  •  
  • 159
Dans le contexte actuel, la santé des joueurs était le fil rouge de la Causerie de reprise du Top 14 et du Pro D2, qui s’est tenue ce lundi à Paris. Agacé par les visions alarmistes et pessimistes sur l’évolution du rugby professionnel, le président de la LNR Paul Goze a souhaité tempérer les débats.

Rugbyrama : Vous affirmez regretter qu’il n’y ait pas eu plus de « mesure et de retenue » dans les commentaires qui ont fait suite au décès récent de Louis Fajfrowski. À qui pensez-vous exactement ?

Paul Goze : À personne en particulier et à beaucoup de monde en général. À tous les gens qui se sont lancés dans des explications longues et précises sur la cause du décès du joueur et qui ont fait des théories sans savoir de quoi il retournait. Je ne vais pas personnaliser mais je pensais à tout cet aéropage de gens qui connaissent, ou plutôt qui disent connaître.

 

On vous sent irrité…

Bien-sûr que tout cela m’a agacé ! Des gens ont voulu prendre la parole, ils l’ont prise, mais je le répète, il faut savoir garder la mesure. Il n’y a pas plus de risques dans le rugby de haut niveau que dans la boxe, le cyclisme ou la lutte. Même au foot, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons qu’au rugby, des joueurs meurent chaque année. Il ne faut pas diaboliser le rugby ! Le pire n’est jamais sûr donc constatons ce qu’il se passe, travaillons au mieux pour éviter les problèmes et ne nous posons pas d’autres questions sur l’avenir du rugby.

 

Comprenez-vous tout de même les interrogations que ce tragique événement suscite chez les amateurs et les acteurs du rugby ?

P.G. : Qu’on se pose des questions, c’est normal. Qu’on en arrive à des conclusions définitives sans savoir, je ne sais pas… Pour ma part, je pense que toutes les activités humaines en général, tous les sports en particulier, dans tous les niveaux, présentent des facteurs de risques. Le rugby est un sport d’évitement mais aussi de contact et de combat. Il a donc, peut-être, plus de prédispositions à comporter des risques. Notre rôle est d’être très vigilant là-dessus et de faire en sorte de limiter ces risques mais le risque zéro n’existe pas. On ne va pas nier les risques, mais il y a aussi des risques à faire du vélo, du parachutisme, de la natation…

 

La Ligue prend tout de même la question de la santé des joueurs très au sérieux…

P.G. La protection de la santé des joueurs est une priorité absolue pour nous et nous irons encore plus loin puisque, sur les quarante-cinq préconisations qui nous ont été soumises, nous n’en avons mis en place que quatre à l’heure actuelle. Ces quatre mesures en question ne sont pas des mesurettes. Il n’y en a pas une non plus qui soit totalement révolutionnaire. C’est l’ensemble des mesures qui permettra d’améliorer les choses.

 

 

Concernant l’instauration du carton bleu (adressé à un joueur lorsqu’il y a soupçon de commotion cérébrale), les arbitres devront désormais assumer un rôle médical en plus de celui de directeur du jeu. N’est-ce pas trop leur demander ?

P.G. : Je ne pense pas que l’arbitre prendra des décisions absolument intempestives. Puisqu’il est très près du jeu, on lui demande de prendre une décision au cas où il soupçonnerait une commotion. Comme pour les pénalités, il pourra peut-être se tromper. Cela fera peut-être naître des polémiques, car on peut imaginer un arbitre donnant un carton bleu à un joueur qui n’a rien. Mais il vaut mieux qu’il se trompe dans ce sens.

L’augmentation du nombre de changements (12 au lieu de 8) ne va-t-il pas, mécaniquement, augmenter encore l’intensité des matchs ?

P.G. : Cela n’a pas été fait dans ce but. Ce n’est pas comme si on avait ajouté quatre remplaçants en plus sur la feuille de match. Un joueur fatigué ou qui a mal quelque part ne sera plus forcément obligé de terminer la rencontre donc je pense que cela va dans le bon sens. Pour ma part, je serais pour un nombre illimité de remplacements, comme c’est le cas au hand ou au hockey.

 

Et la y a pas du visionnaire B)



#1384 Boulard

Boulard

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13 133 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Montpellier
  • Mon club:

Posté 20 août 2018 - 22:41

Paul Goze - (Président de la LNR) : "Il ne faut pas diaboliser le rugby"



Anthony Tallieu

Il y a 4 heuresMis à jour Il y a 3 heures

  •  
  • 159
Dans le contexte actuel, la santé des joueurs était le fil rouge de la Causerie de reprise du Top 14 et du Pro D2, qui sest tenue ce lundi à Paris. Agacé par les visions alarmistes et pessimistes sur lévolution du rugby professionnel, le président de la LNR Paul Goze a souhaité tempérer les débats.
Rugbyrama : Vous affirmez regretter quil ny ait pas eu plus de « mesure et de retenue » dans les commentaires qui ont fait suite au décès récent de Louis Fajfrowski. À qui pensez-vous exactement ?
Paul Goze : À personne en particulier et à beaucoup de monde en général. À tous les gens qui se sont lancés dans des explications longues et précises sur la cause du décès du joueur et qui ont fait des théories sans savoir de quoi il retournait. Je ne vais pas personnaliser mais je pensais à tout cet aéropage de gens qui connaissent, ou plutôt qui disent connaître.
 
On vous sent irrité
Bien-sûr que tout cela ma agacé ! Des gens ont voulu prendre la parole, ils lont prise, mais je le répète, il faut savoir garder la mesure. Il ny a pas plus de risques dans le rugby de haut niveau que dans la boxe, le cyclisme ou la lutte. Même au foot, même si ce nest pas pour les mêmes raisons quau rugby, des joueurs meurent chaque année. Il ne faut pas diaboliser le rugby ! Le pire nest jamais sûr donc constatons ce quil se passe, travaillons au mieux pour éviter les problèmes et ne nous posons pas dautres questions sur lavenir du rugby.


 
Comprenez-vous tout de même les interrogations que ce tragique événement suscite chez les amateurs et les acteurs du rugby ?
P.G. : Quon se pose des questions, cest normal. Quon en arrive à des conclusions définitives sans savoir, je ne sais pas Pour ma part, je pense que toutes les activités humaines en général, tous les sports en particulier, dans tous les niveaux, présentent des facteurs de risques. Le rugby est un sport dévitement mais aussi de contact et de combat. Il a donc, peut-être, plus de prédispositions à comporter des risques. Notre rôle est dêtre très vigilant là-dessus et de faire en sorte de limiter ces risques mais le risque zéro nexiste pas. On ne va pas nier les risques, mais il y a aussi des risques à faire du vélo, du parachutisme, de la natation

 
La Ligue prend tout de même la question de la santé des joueurs très au sérieux
P.G. La protection de la santé des joueurs est une priorité absolue pour nous et nous irons encore plus loin puisque, sur les quarante-cinq préconisations qui nous ont été soumises, nous nen avons mis en place que quatre à lheure actuelle. Ces quatre mesures en question ne sont pas des mesurettes. Il ny en a pas une non plus qui soit totalement révolutionnaire. Cest lensemble des mesures qui permettra daméliorer les choses.


 

 
Concernant linstauration du carton bleu (adressé à un joueur lorsquil y a soupçon de commotion cérébrale), les arbitres devront désormais assumer un rôle médical en plus de celui de directeur du jeu. Nest-ce pas trop leur demander ?
P.G. : Je ne pense pas que larbitre prendra des décisions absolument intempestives. Puisquil est très près du jeu, on lui demande de prendre une décision au cas où il soupçonnerait une commotion. Comme pour les pénalités, il pourra peut-être se tromper. Cela fera peut-être naître des polémiques, car on peut imaginer un arbitre donnant un carton bleu à un joueur qui na rien. Mais il vaut mieux quil se trompe dans ce sens.
Laugmentation du nombre de changements (12 au lieu de 8) ne va-t-il pas, mécaniquement, augmenter encore lintensité des matchs ?
P.G. : Cela na pas été fait dans ce but. Ce nest pas comme si on avait ajouté quatre remplaçants en plus sur la feuille de match. Un joueur fatigué ou qui a mal quelque part ne sera plus forcément obligé de terminer la rencontre donc je pense que cela va dans le bon sens. Pour ma part, je serais pour un nombre illimité de remplacements, comme cest le cas au hand ou au hockey.
 
Et la y a pas du visionnaire B)
Me revient cette belle citation du regretté Audiard: "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait"
  • RCV06 et Bougnat et Breton aiment ceci

#1385 Bad Zé

Bad Zé

    Nouvelle modération obscurantisse

  • Modérateurs
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 18 808 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Barcelonne
  • Mon club:

Posté 20 août 2018 - 23:10

Heureusement qu'il ne vise personne...
Il fait de la politique et rien d'autre. Fait pitié ce gros sac.

#1386 Milian

Milian

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 12 442 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont ferrand
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 01:52

Quel gros nul, technique de l'autruche. Pitoyable, on est pas près d'avancer il se fout de notre gueule.



#1387 frednirom

frednirom

    le Var est dans le fruit.

  • Modérateurs
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 37 742 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:paris 18
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 02:38

Faudrait faire la différence entre la petite et la grosse commission .

#1388 Loulou

Loulou

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 855 messages
  • Ville:Le Havre

Posté 21 août 2018 - 06:31

on diminue les risques de contre, on augmente les possibilités de pénalités.
L'exemple le plus frappant je trouve (chez les jeunes par exemple; mais on peut oublier ca au niveau international ou universitaire); c'est au 7 ou les équipes qui font du 15 s'en sorte souvent mieux (les matchs court n'aident pas mais à 15; le problème d'endurance n'existe plus au très haut niveau)
 
Ensuite, c'est sur que si tu as des joueurs qui ont des mains et ne passent pas sous les roues du camions; envoyer du jeu peut passer (et c'est peu dire que je préfère ça); encore faut il du matos pour appliquer cela car des joueurs intelligents au bon physique, ca court de moins en moins les rues. Mais pour deux équipes au niveau et aux caractéristiques équivalentes, je crains malheureusement que le système très encadré du bloc avec assez peu d'incertitude reste le plus efficace pour gagner sur une saison.
Ce que je ne m'explique pas, c'est qu'en HCup, l'équipe qui envoit du jeu à beaucoup plus de chance de gagner qu'en top14 (ce serait marrant de corrélé ça avec les stats des commotions)
 
Après c'est sur qu'il est plus simple de trouver des génies de la muscu que des génies du ballon sur le marché du transfert


J'étais plus sur de la fédéral ou des jeunes pour ces derniers tu les formes même si a court terme ça perd un peu , il faut que le rugby reprenne sa place de jeu c'est un jeu le plus beau mais un jeu


Pour le haut niveau que tu évoques si la répartition des joueurs est structurée si les différentes option sont du mieux possibles prevues elles sont si nombreuses que l'adaptation tactique a son importance

Ok on va exclure du haut niveau le top14 ou tu sais avant le début de l'action ou ça va jouer :-), le constat entre top14 et Ccup est de mon point de vue juste, bonne idée que la corelation des deux
Pour la raison en un je mettrai l'arbitrage rien qu'à voir nos français
  • Spadone aime ceci

#1389 Toorop

Toorop

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 004 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:25

« ON NE SAIT PAS SI LE RUGBY TUE…»

5 min

1 like

b897bdff-61df-41b3-85a0-0ef0ceefdd2f.jpg
La saison dernière, le Castrais Benjamin Urdapilleta était pris en étau par deux Rochelais, dont Kevin Gourdon.
RomainPerrocheau/ LÉquipe
Kevin Gourdon, comme l’ensemble du rugby professionnel, se pose des questions après la mort de Louis Fajfrowski.

La Ligue est une jeune femme de vingt ans qui donne rendez-vous dans une gare désaffectée, tout près de la porte d’Aubervilliers. C’est à l’Aérosol, paradis des graffeurs et de la peinture en bombe, que se tenait hier la traditionnelle causerie de rentrée du rugby pro. Un endroit original et coloré pour contrebalancer des conversations qui ne pouvaient pas être légères, dix jours après la mort de Louis Fajfrowski, survenue lors d’un match amical de son équipe d’Aurillac contre Rodez.

La Ligue a vingt ans, mais à quoi ressemblera le rugby dans vingt ans? Deux ou trois joueurs ont été sondés par les animateurs du talk-show. Leurs réponses ne furent ni d’une inventivité folle ni d’un grand enthousiasme. Invité d’honneur à la table de Paul Goze, le néo-retraité Aurélien Rougerie voulut détendre l’atmosphère : « Je trouve les collègues pas très optimistes, moi j’ai d’abord envie de parler de passion… » L’effort était louable. Mais il y a des jours où le futur du rugby n’est pas facile à repeindre à la bombe rose.

La mort de Louis Fajfrowski est une mort sans image. L’enregistrement vidéo existe, mais il n’a pas été diffusé. On peut se figurer la scène, on peut imaginer ce plaquage au niveau du thorax qu’il n’avait pas senti venir. L’absence d’image dématérialise, elle éloigne. Tout le contraire de l’accident vécu en janvier par le jeune Clermontois Samuel Ezeala, retransmis en prime time un dimanche soir et incrusté dans les mémoires. Ce qui change, c’est que le tabou absolu a été franchi le 10 août : un joueur a perdu la vie.

“Peut-être faudrait-il faire comme en Angleterre où le plaquage est interdit jusqu’à douze ans

,,

LOUIS PICAMOLES, interrogé sur les répercussions néfastes sur le nombre de licenciés que risque d’avoir le climat actuel dans le rugby. « Il ne faut pas regarder le rugby professionnel en se disant que c’est la même violence chez les jeunes. »

“Ma femme est enceinte, on va avoir un garçon et je ne pense pas que je le pousserai à jouer au rugby quand il grandira

,,

NICK ABENDANON, L’ARRIÈRE DE L’ASM

« Qu’un jeune homme de vingt et un ans meure en faisant son métier, en jouant à un jeu qu’il aimait depuis tout petit, c’est dur à entendre », réagit le capitaine castrais Mathieu Babillot. « Je ne peux pas commenter quelque chose qui me semble inexplicable, fou. C’est impensable », dira le Toulonnais Mathieu Bastareaud.

« Ma femme est enceinte, on va avoir un garçon et je ne pense pas que je le pousserai à jouer au rugby quand il grandira, se désole Nick Abendanon, l’arrière de l’ASM. À Clermont, des mecs connaissaient Louis. Franck (Azéma)a mis en place une personne (un soutien psychologique). Quand arrive un drame pareil, il faut parler, parler. » Le troisième-ligne rochelais Kevin Gourdon croit aussi aux vertus de la verbalisation. « On a beaucoup discuté de tout ça entre nous. Le rugby est un petit milieu, on se connaît tous. On ne sait pas la cause du drame, c’est ça qui nous laisse dans le flou. On ne sait pas si le rugby tue… ou si c’est un accident. » On ne sait pas si le rugby tue. La phrase est forte.

Pour cette génération « protocole commotion », le rugby a toujours été vécu comme un sport à risque. Mais si le risque devient la mort… « C’est beaucoup trop tôt pour s’exprimer sur ce qui s’est passé, estime le Montpelliérain Louis Picamoles. Je trouve dommage que trop de gens aient donné leur avis. » « Cette situation n’arrive presque jamais. Ce n’est pas quelque chose de normal », insiste Abendanon. « Forcément, ça nous touche, dit Tom Écochard, le demi de mêlée de l’USAP. Après, il ne faut pas tout remettre en question. J’ai démarré le rugby en 2012 et pas mal de choses ont été mises en place depuis. Le protocole commotion a encore évolué, il y a une tablette à la disposition du staff médical pour surveiller qui est commotionné pendant un match. Le rugby n’attend pas des drames pour se bouger. »

Le président de la Ligue Paul Goze a raison d’en appeler à « la modération et la retenue » tant qu’on ne connaîtra pas les raisons exactes de la mort du joueur d’Aurillac. D’ici à un mois et demi, les analyses complémentaires parleront. « Le sport, quel qu’il soit, a ses risques, poursuit-il. Le cyclisme a ses propres risques, le hockey sur glace les siens. Le pire n’est jamais sûr. »

« Je ne crois pas que le rugby cause la mort, dit le pilier palois Malik Hamadache. Il y a eu des morts dans le foot, un sport où les contacts n’ont rien à voir. On sait que notre métier est dur, qu’il y a des risques mais il y a d’autres métiers comme ça. » Christian Lanta appelle, lui aussi, à une extrême pondération : « Cet emballement médiatique ne me va pas du tout, déclare le manager d’Agen. On ne peut pas résumer le rugby qu’à ça, même si je dis bien – qu’on ne transgresse pas mes paroles – que ce qui est arrivé est dramatique et qu’on est tous meurtris. Il y a une réflexion à avoir et tout le monde y travaille. Nous, par exemple, on s’est dotés de beaucoup de matériel neurologique, au-delà de ce que nous impose la Ligue. Mais il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage. »

“Il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage

,,

CHRISTIAN LANTA, MANAGER D’AGEN

La technique empêcherait-elle la peur si elle venait à s’installer? « On sait qu’on fait un métier à risque mais avoir peur n’arrangera pas les choses, assure Babillot. Quand tu attaques un match, tu ne peux pas penser protocole commotion. Si je me sens protégé par mon physique ? Non, non. Car je n’entre pas sur le terrain en pensant à ça. » Pour Hamadache, la peur serait même un des pires ennemis : « C’est quand on y pense que ça arrive. » « Le jour où je commencerai à entrer sur le terrain en ayant peur, j’arrêterai. C’est impossible »,certifie Picamoles. Maxime Mermoz, lui, est atteint d’une dissociation mentale : « Perso, c’est quand je regarde un match à la télé que je prends vraiment conscience du danger que peut représenter un gros plaquage. Là, j’ai parfois peur pour le mec de 80 kg qui croise un type de 120 kg. Mais quand je suis sur le terrain, je suis trop dans l’action pour y penser. L’autre jour, j’ai passé une partie de la seconde période assis en tribunes à côté de David Marty (ancien international de l’USAP). En voyant les chocs sur le terrain, il me disait qu’il était content d’avoir arrêté sa carrière. »

Avant, on disait des joueurs de rugby qu’ils n’allaient pas faire de beaux vieux. On avait peur qu’ils finissent en chaise roulante. On oublie que le rugby a déjà tué, plusieurs fois. En 1975, le talonneur du Racing Georges Magendie ne s’est jamais relevé d’une mêlée. Onze ans auparavant, le Toulonnais Charles Finale connaissait la même fin tragique. Plus loin, en 1930, le jeune Agenais Michel Pradié succombait après « un plaquage à mort, décrit ainsi par la littérature d’époque, effectué non pas dans l’intention de tuer mais de faire mal ».

 

 

La mort de Louis Fajfrowski a peut-être ceci de différent qu’elle intervient dans le contexte anxiogène des commotions cérébrales. « On peut changer vingt-cinq mille règles. Mais si le joueur n’entend pas quelle est l’ampleur du problème… Je crois énormément à la sensibilisation individuelle. Quelques jours après le décès de Louis, un joueur de chez nous a commis un plaquage très appuyé, dangereux, contre le Canada en amical. Il a pris un jaune mais l’arbitre aurait sorti le rouge en match officiel. Le lundi, à la vidéo, quand on revu les images, on a tous dit : “Ces plaquages-là, faut arrêter ! Faut pas déconner.”»

 


#1390 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 16 522 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:36

Faudrait faire la différence entre la petite et la grosse commission .

L'une n'exclut pas l'autre.

#1391 Loulou

Loulou

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 855 messages
  • Ville:Le Havre

Posté 21 août 2018 - 07:36

les mecs sont cons mais a un point c'est édifiant, ils tombent tous dans un panneaux gros comme mon bide , a vouloir défendre leur soupe

 

j’imagine l’équipe ressortir toutes ces déclarations dans le cas ou la mort du petit louis a un rapport avec l'impact reçu lors du match

 

meme si on sent quelques questionnement chez les joueurs



#1392 ASM34

ASM34

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 10 211 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Narbonne
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:42

J'ai discuté hier avec un jeune qui bosse dans ma boite et qui joue au club de Saint Jean de Védas.

Il est proche du frère de Rémy et connait bien son père trésorier du club.

D'après les infos que j'ai, la mort du jeune joueur n'est pas en rapport avec une commotion cérébrale.

Il s'agit bien des suites du choc au niveau de la poitrine qui aurait engendré une hémorragie dans la région du coeur.

D'après ce que j'ai pu comprendre, une première alerte avait déjà eu lieu quelques temps avant et un médecin lui avait donné son feu vert pour reprendre la pratique du rugby....

Tout ça est à prendre au conditionnel et demande confirmation.


  • xdderf63 aime ceci

#1393 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 16 522 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:44

les mecs sont cons mais a un point c'est édifiant, ils tombent tous dans un panneaux gros comme mon bide , a vouloir défendre leur soupe
 
jimagine léquipe ressortir toutes ces déclarations dans le cas ou la mort du petit louis a un rapport avec l'impact reçu lors du match
 
meme si on sent quelques questionnement chez les joueurs

On sent un tir de contre batterie contre le professeur Chazal, plus ou moins accusé de ne pas savoir ce qu'il dit. C'est comique de la part de goze "la commission, c'est moi".
  • Loulou et Silhouette aiment ceci

#1394 Boulard

Boulard

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13 133 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Montpellier
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:45

 

« ON NE SAIT PAS SI LE RUGBY TUE…»

5 min

1 like

b897bdff-61df-41b3-85a0-0ef0ceefdd2f.jpg
La saison dernière, le Castrais Benjamin Urdapilleta était pris en étau par deux Rochelais, dont Kevin Gourdon.
RomainPerrocheau/ LÉquipe
Kevin Gourdon, comme l’ensemble du rugby professionnel, se pose des questions après la mort de Louis Fajfrowski.

La Ligue est une jeune femme de vingt ans qui donne rendez-vous dans une gare désaffectée, tout près de la porte d’Aubervilliers. C’est à l’Aérosol, paradis des graffeurs et de la peinture en bombe, que se tenait hier la traditionnelle causerie de rentrée du rugby pro. Un endroit original et coloré pour contrebalancer des conversations qui ne pouvaient pas être légères, dix jours après la mort de Louis Fajfrowski, survenue lors d’un match amical de son équipe d’Aurillac contre Rodez.

La Ligue a vingt ans, mais à quoi ressemblera le rugby dans vingt ans? Deux ou trois joueurs ont été sondés par les animateurs du talk-show. Leurs réponses ne furent ni d’une inventivité folle ni d’un grand enthousiasme. Invité d’honneur à la table de Paul Goze, le néo-retraité Aurélien Rougerie voulut détendre l’atmosphère : « Je trouve les collègues pas très optimistes, moi j’ai d’abord envie de parler de passion… » L’effort était louable. Mais il y a des jours où le futur du rugby n’est pas facile à repeindre à la bombe rose.

La mort de Louis Fajfrowski est une mort sans image. L’enregistrement vidéo existe, mais il n’a pas été diffusé. On peut se figurer la scène, on peut imaginer ce plaquage au niveau du thorax qu’il n’avait pas senti venir. L’absence d’image dématérialise, elle éloigne. Tout le contraire de l’accident vécu en janvier par le jeune Clermontois Samuel Ezeala, retransmis en prime time un dimanche soir et incrusté dans les mémoires. Ce qui change, c’est que le tabou absolu a été franchi le 10 août : un joueur a perdu la vie.

“Peut-être faudrait-il faire comme en Angleterre où le plaquage est interdit jusqu’à douze ans

,,

LOUIS PICAMOLES, interrogé sur les répercussions néfastes sur le nombre de licenciés que risque d’avoir le climat actuel dans le rugby. « Il ne faut pas regarder le rugby professionnel en se disant que c’est la même violence chez les jeunes. »

“Ma femme est enceinte, on va avoir un garçon et je ne pense pas que je le pousserai à jouer au rugby quand il grandira

,,

NICK ABENDANON, L’ARRIÈRE DE L’ASM

« Qu’un jeune homme de vingt et un ans meure en faisant son métier, en jouant à un jeu qu’il aimait depuis tout petit, c’est dur à entendre », réagit le capitaine castrais Mathieu Babillot. « Je ne peux pas commenter quelque chose qui me semble inexplicable, fou. C’est impensable », dira le Toulonnais Mathieu Bastareaud.

« Ma femme est enceinte, on va avoir un garçon et je ne pense pas que je le pousserai à jouer au rugby quand il grandira, se désole Nick Abendanon, l’arrière de l’ASM. À Clermont, des mecs connaissaient Louis. Franck (Azéma)a mis en place une personne (un soutien psychologique). Quand arrive un drame pareil, il faut parler, parler. » Le troisième-ligne rochelais Kevin Gourdon croit aussi aux vertus de la verbalisation. « On a beaucoup discuté de tout ça entre nous. Le rugby est un petit milieu, on se connaît tous. On ne sait pas la cause du drame, c’est ça qui nous laisse dans le flou. On ne sait pas si le rugby tue… ou si c’est un accident. » On ne sait pas si le rugby tue. La phrase est forte.

Pour cette génération « protocole commotion », le rugby a toujours été vécu comme un sport à risque. Mais si le risque devient la mort… « C’est beaucoup trop tôt pour s’exprimer sur ce qui s’est passé, estime le Montpelliérain Louis Picamoles. Je trouve dommage que trop de gens aient donné leur avis. » « Cette situation n’arrive presque jamais. Ce n’est pas quelque chose de normal », insiste Abendanon. « Forcément, ça nous touche, dit Tom Écochard, le demi de mêlée de l’USAP. Après, il ne faut pas tout remettre en question. J’ai démarré le rugby en 2012 et pas mal de choses ont été mises en place depuis. Le protocole commotion a encore évolué, il y a une tablette à la disposition du staff médical pour surveiller qui est commotionné pendant un match. Le rugby n’attend pas des drames pour se bouger. »

Le président de la Ligue Paul Goze a raison d’en appeler à « la modération et la retenue » tant qu’on ne connaîtra pas les raisons exactes de la mort du joueur d’Aurillac. D’ici à un mois et demi, les analyses complémentaires parleront. « Le sport, quel qu’il soit, a ses risques, poursuit-il. Le cyclisme a ses propres risques, le hockey sur glace les siens. Le pire n’est jamais sûr. »

« Je ne crois pas que le rugby cause la mort, dit le pilier palois Malik Hamadache. Il y a eu des morts dans le foot, un sport où les contacts n’ont rien à voir. On sait que notre métier est dur, qu’il y a des risques mais il y a d’autres métiers comme ça. » Christian Lanta appelle, lui aussi, à une extrême pondération : « Cet emballement médiatique ne me va pas du tout, déclare le manager d’Agen. On ne peut pas résumer le rugby qu’à ça, même si je dis bien – qu’on ne transgresse pas mes paroles – que ce qui est arrivé est dramatique et qu’on est tous meurtris. Il y a une réflexion à avoir et tout le monde y travaille. Nous, par exemple, on s’est dotés de beaucoup de matériel neurologique, au-delà de ce que nous impose la Ligue. Mais il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage. »

“Il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage

,,

CHRISTIAN LANTA, MANAGER D’AGEN

La technique empêcherait-elle la peur si elle venait à s’installer? « On sait qu’on fait un métier à risque mais avoir peur n’arrangera pas les choses, assure Babillot. Quand tu attaques un match, tu ne peux pas penser protocole commotion. Si je me sens protégé par mon physique ? Non, non. Car je n’entre pas sur le terrain en pensant à ça. » Pour Hamadache, la peur serait même un des pires ennemis : « C’est quand on y pense que ça arrive. » « Le jour où je commencerai à entrer sur le terrain en ayant peur, j’arrêterai. C’est impossible »,certifie Picamoles. Maxime Mermoz, lui, est atteint d’une dissociation mentale : « Perso, c’est quand je regarde un match à la télé que je prends vraiment conscience du danger que peut représenter un gros plaquage. Là, j’ai parfois peur pour le mec de 80 kg qui croise un type de 120 kg. Mais quand je suis sur le terrain, je suis trop dans l’action pour y penser. L’autre jour, j’ai passé une partie de la seconde période assis en tribunes à côté de David Marty (ancien international de l’USAP). En voyant les chocs sur le terrain, il me disait qu’il était content d’avoir arrêté sa carrière. »

Avant, on disait des joueurs de rugby qu’ils n’allaient pas faire de beaux vieux. On avait peur qu’ils finissent en chaise roulante. On oublie que le rugby a déjà tué, plusieurs fois. En 1975, le talonneur du Racing Georges Magendie ne s’est jamais relevé d’une mêlée. Onze ans auparavant, le Toulonnais Charles Finale connaissait la même fin tragique. Plus loin, en 1930, le jeune Agenais Michel Pradié succombait après « un plaquage à mort, décrit ainsi par la littérature d’époque, effectué non pas dans l’intention de tuer mais de faire mal ».

 

 

La mort de Louis Fajfrowski a peut-être ceci de différent qu’elle intervient dans le contexte anxiogène des commotions cérébrales. « On peut changer vingt-cinq mille règles. Mais si le joueur n’entend pas quelle est l’ampleur du problème… Je crois énormément à la sensibilisation individuelle. Quelques jours après le décès de Louis, un joueur de chez nous a commis un plaquage très appuyé, dangereux, contre le Canada en amical. Il a pris un jaune mais l’arbitre aurait sorti le rouge en match officiel. Le lundi, à la vidéo, quand on revu les images, on a tous dit : “Ces plaquages-là, faut arrêter ! Faut pas déconner.”»

 

 

 

Quand je lis une partie des déclarations de Lanta, ça fait flipper "Nous, par exemple, on s’est dotés de beaucoup de matériel neurologique, au-delà de ce que nous impose la Ligue. Mais il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage. »

 

Et encore plus flipper qu'un Paul Goze, car on est face à un éducateur.

Il parle de matériel neurologique à la pointe (que les clubs de fédérale n'ont pas forcément) et de techniques de plaquage ... encore et encore. Le pauvre Ezeala, quelle truffe quand même. A croire qu'on va bientôt le trainer en justice pour avoir causé du tord au rugby monde du rugby parce qu'il s'est pris un missile en pleine tronche.

 

Je suis de plus en plus écœuré. Tout naïf que j'étais, je me disais qu'il aurait pu y avoir une prise de conscience sur la façon de pratiquer le rugby et les nécessaires mesures à prendre pour protéger tout ce beau monde, mais quand on lit ça...



#1395 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 16 522 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 21 août 2018 - 07:51

 
Quand je lis une partie des déclarations de Lanta, ça fait flipper "Nous, par exemple, on sest dotés de beaucoup de matériel neurologique, au-delà de ce que nous impose la Ligue. Mais il faut travailler aussi techniquement : on a un peu trop souvent oublié les techniques de plaquage. »
 
Et encore plus flipper qu'un Paul Goze, car on est face à un éducateur.
Il parle de matériel neurologique à la pointe (que les clubs de fédérale n'ont pas forcément) et de techniques de plaquage ... encore et encore. Le pauvre Ezeala, quelle truffe quand même. A croire qu'on va bientôt le trainer en justice pour avoir causé du tord au rugby monde du rugby parce qu'il s'est pris un missile en pleine tronche.
 
Je suis de plus en plus écuré. Tout naïf que j'étais, je me disais qu'il aurait pu y avoir une prise de conscience sur la façon de pratiquer le rugby et les nécessaires mesures à prendre pour protéger tout ce beau monde, mais quand on lit ça...

Ils se battent pas pour l'honneur, mais pour leur piscine.




3 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 3 guests, 0 anonymous users