Monstrueux!
Mais ça l'amène à en faire un poil trop!
Posted 04 February 2017 - 21:04 PM
Monstrueux!
Mais ça l'amène à en faire un poil trop!
Posted 05 February 2017 - 09:42 AM
Je pense que de jouer seul au centre l'a amené à en faire tropMonstrueux!
Mais ça l'amène à en faire un poil trop!
Posted 05 February 2017 - 10:44 AM
Je pense que de jouer seul au centre l'a amené à en faire trop
Oui mais c'est aussi historiquement son petit défaut, ceci-dit à l'ASM il semble s'être bien canalisé.
Le désir de bien faire peut mener à en faire trop.
Posted 05 February 2017 - 10:57 AM
Oui mais c'est aussi historiquement son petit défaut, ceci-dit à l'ASM il semble s'être bien canalisé.
Le désir de bien faire peut mener à en faire trop.
Posted 05 February 2017 - 12:04 PM
Quand il évolue aux côtés de Fofana, il sait très bien qu'il n'a pas "besoin" d'en faire trop, étant donné que Fofana marche sur l'eau.
Hier, il est passé de l'un des meilleurs centres du monde, à un centre de tres haut niveau, mais sans plus.
lui il marche sur les nuages !
Posted 05 February 2017 - 12:06 PM
M'est d'avis qu'il a du bien se faire secouer par Noves pour la passe décisive a son coéquipier laissée en route. Juste avant la mi-temps en plus...
Posted 05 February 2017 - 12:35 PM
M'est d'avis qu'il a du bien se faire secouer par Noves pour la passe décisive a son coéquipier laissée en route. Juste avant la mi-temps en plus...
Posted 05 February 2017 - 14:05 PM
C'est le gros point noir du match, bien au delà des 3 pénalités contre lui, dont au moins une inexistante. Mais sinon, il a encore prouvé hier qu'il était là pour un moment.
Ah oui, ça c'est vraiment un concept intéressant dans le sport...
Posted 05 February 2017 - 14:18 PM
Ah oui, ça c'est vraiment un concept intéressant dans le sport...
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Posted 05 February 2017 - 15:09 PM
C'est vrai qu'en matière de concept, t'en connais un rayon toi..
De quel concept tu parles?
Posted 12 February 2017 - 12:54 PM
Sur léquipe d'aujourd'hui il y a un papier sur lui. Quelqu'un pour le partager ?
Posted 12 February 2017 - 15:05 PM
Sur léquipe d'aujourd'hui il y a un papier sur lui. Quelqu'un pour le partager ?
REMI LAMERAT Un bleu parmi les humble
Émotif, le trois-quarts centre international se traîne une réputation d’hyper sensible qui détonne un peu dans la jungle du rugby d’élite. Ce qui ne l’empêche pas de tracer sa route, doucement mais sûrement.
C’est dingue, cette impression qui se dégage de chaque entretien avec Rémi Lamerat. À la fin, à force de l’entendre louer les mérites de Fickou, Fofana, Bastareaud, Mermoz, Danty, David, Dumoulin, Doumayrou, Rey, Tartanpionet Duchmol, tous plus méritants que lui, on en vient toujours à se demander si le Clermontois ne serait pas le pire trois-quarts centre du Top 14. Il ne l’est pas, bien sûr, loin de là. Il est juste le plus humble. Mais pas par opportunisme. Chez lui, la modestie n’est pas une posture mais une valeur incarnée. « Dans ce cas-là, ce n’est surtout pas dévalorisant, observe le préparateur mental Denis Troch, qui intervient auprès de Clermont. Ça n’a rien à voir avec une sous-estime de soi. »
Longtemps, on s’est pourtant demandé si la gentillesse exquise de ce garçon attachant de vingt-sept ans ne constituerait pas un frein à sa carrière au plus haut niveau. Certains l’ont d’ailleurs incité à muscler son jeu, ou plutôt son discours, car le natif de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) n’est pas du genre à se laisser marcher sur le râble sur un terrain. C’est le cas du centre briviste Romain Cabannes, qui fut longtemps son coéquipier à Castres (2011 à 2015) : « Au bout d’un moment, t’as envie de lui dire : “Hé, Rémi, arrête de regarder les autres, c’est toi le meilleur ! T’es rapide, puissant, t’as tout pour toi.’’ Je me souviens d’un de ses matches avec le CO contre le Leinster de la paire de centres D’Arcy-O’Driscoll en Coupe d’Europe (22-29 en janvier 2014). Il les avait défoncés. Il avait les deux mecs accrochés à son maillot et il avançait quand même. C’était du ski nautique ! Cette humilité, c’est un peu son problème. On dirait qu’il ne veut pas fracasser les gens alors que c’est lui le boss. » L’ancien coach des trois-quarts castrais David Darricarrère (2013 à 2015, aujourd’hui à Biarritz) entretient aussi une relation franche d’amitié avec Lamerat. Il sourit quand on lui parle de cette tendance du joueur à se rabaisser par rapport à d’autres. « Tenez, il y a quelques minutes j’ai vu passer une alerte sur mon portable qui me envoyait à un article sur Rémi avec ce titre : “Je m’en veux beaucoup.” Il parlait de sa passe oubliée à Nakaitaci face à l’Angleterre le week-end dernier. En revanche, il n’a rien dit sur ce qu’il a très bien fait. C’est exactement lui, ça ! »
Cette erreur à Twickenham, Lamerat l’a ressassée une bonne partie de la semaine. « Quand tu revois l’action à la vidéo, ça fout un pet au moral, dit-il. Sur le coup, je ne vois pas Noa. Je l’entends, mais je suis concentré sur la claquette de Gaël (Fickou), qui me remet le ballon. Ensuite, je ne vois que du blanc et je joue la sécurité. Je m’en veux beaucoup, parce que si je lui fais la passe, Noa file à l’essai en “moonwalk”. Mais si j’ai gardé le ballon, ce n’était pas pour aller marquer tout seul. La finition, je n’en ai rien à cirer. Je préfère avoir cinquante sélections et marquer zéro essai qu’en planter un et m’arrêter là. » Darricarrère confirme : « Il n’est pas du tout individualiste. Au contraire, il est très équipe, très vestiaire, il a besoin de sentir le bien-être des autres pour se sentir bien lui-même. Prenez son match face aux Anglais, il n’a pas arrêté d’encourager ses partenaires, d’aller taper dans le dos des avants après chaque mêlée gagnée. Pour un coach, ce côté rassembleur est un gros atout. »
De Lamerat, on se rappelle aussi les larmes versées à sa sortie du terrain lors de la finale du Top 14 perdue face à Toulon (10-18, 2014) ou après son éviction du groupe tricolore, en plein stage préparatoire à la dernière Coupe du monde. La preuve humide d’une hyper sensibilité. D’une faille ? « Faux, rétorque Denis Troch. Le fait de pleurer est plus source de profit que de faiblesse. C’est d’ailleurs une des premières questions que je pose aux champions avec lesquels je travaille : quand est-ce que tu as pleuré pour la dernière fois ? Souvent, les sportifs professionnels ont un quotient émotionnel hors norme. Ils sont très sensibles et c’est une grande force, parce que ça leur permet aussi de capter les émotions de leurs partenaires et adversaires. » Lamerat ne s’en cache pas, il marche à l’affectif : « Il y a des joueurs assez lisses qui arrivent très vite à basculer sur autre chose après une déception. Moi, ce n’est pas trop mon cas, même si ça va de mieux en mieux. »
Le garçon se soigne. Depuis sa seconde rupture des ligaments croisés du genou droit (novembre 2011), l’une des nombreuses blessures qui ont ralenti son envol, il consulte régulièrement Benoît Hennart, un kiné qui a monté il y a quelques années à Toulouse une structure (Sport Pro Santé) spécialisée dans les troubles neuromoteurs des sportifs de haut niveau. Lorsqu’il jouait encore à Castres, Lamerat le voyait une fois par semaine, le mercredi, sur son jour de repos. Au programme : des exercices pour renforcer ses muscles profonds et soulager le travail de ses ischio-jambiers. « Au début, ce n’était pas facile, parce qu’il avait tendance à s’énerver, se rappelle Hennart. Mais, progressivement, il a acquis une expertise sur l’entretien de son corps, l’échauffement et la récupération. Et il a commencé à mieux gérer ses émotions. » Quand le bien-être physique contribue au bien-être mental. « Il a repris confiance en son rugby grâce à ce travail, assure Romain Cabannes. Aujourd’hui, il est capable d’enchaîner trente matches en une saison sans se blesser et en restant performant. C’est un roc. Avec un gros mental. » Un roc au coeur tendre, en vérité, aussi dur sur le pré que doux en dehors. « Il sait switcher d’un état mental à un autre sans se perdre, analyse Troch. En gros, il sait passer d’une suractivité de compétiteur sur le terrain à une activité empathique et revigorante de proximité avec les autres à l’extérieur. Et ça, c’est ce qui permet au champion de se sublimer. » Lamerat n’a pas encore atteint la perfection, mais ses progrès constants soulignent sa persévérance et cette force de caractère, dont certains doutaient à un moment. « Rémi fait partie des joueurs qui ont gagné en maturité, note le sélectionneur de l'équipe de France, Guy Novès. Il atteint progressivement un niveau qui se rapproche des meilleurs. Mais il sait qu’il a un tas de choses à gommer, notamment dans la continuité du jeu. C’est un bon joueur, mais il faut qu’il devienne un grand joueur. » Lamerat connaît ses limites. Il y a notamment ces scories dans le jeu de passes après contact, cette tendance parfois lourdingue à vouloir faire jouer après lui, quitte à lâcher le ballon pour personne. Mais il s’améliore. Son passage de Castres à Clermont, l’été dernier, lui a offert les installations idéales pour continuer à prendre soin de son corps, et un système de jeu compatible avec celui que prône le staff des Bleus. Qui sait : s’il sort un match fantastique face à l’Écosse, cet après-midi, avec une passe sautée aveugle à Nakaitaci en prime, peut-être l’entendra- t-on dire qu’il est content de lui. Enfin, bien après avoir salué le travail de ses vingt-deuxcoéquipiers… ‘
Posted 12 February 2017 - 15:55 PM
yes merci !
Posted 12 February 2017 - 18:01 PM
Posted 12 February 2017 - 18:05 PM
C'est pas son jour.
Il perdu au milieu d'une ligne d'attaque peu inspirée. Il veut encore une fois en faire trop, ça l'amène à déjouer totalement, en tentant le geste impossible ou faisant le mètre de trop! Il est en train de se fragiliser avec les bleus, d'ici qu'on ait le retour de Basta..........
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