L'ASM va débuter l'année 2017 par un gros morceau. Les Clermontois accueillent Toulon, dimanche (21 heures). Un match toujours particulier. Mais à en croire Damien Chouly, peu importe l'adversaire, les Auvergnats doivent s'imposer pour bien lancer ce mois de janvier.
Le match de Toulouse est-il encore dans les têtes, ou bien êtes-vous focalisé sur la réception de Toulon, dimanche ?
« Non, il n'est pas oublié. Il faut s'en servir pour préparer le match de Toulon. Il va falloir corriger tout ce qui n'a pas fonctionné le week-end dernier. Car Toulon est une grosse écurie qui monte en puissance et qui va se déplacer avec une grosse armada. Il y a donc du boulot en perspective. »
Parmi les secteurs qui n'ont pas bien fonctionné à Toulouse, il y a notamment la défense et ces plaquages manqués que vous avez payé cash...
« Oui, c'est un mal récurrent depuis le début de la saison. On peut s'en sortir parfois en marquant beaucoup d'essais ; ça nous suffit pour gagner. En revanche, dès que les matchs sont plus serrés, plus accrochés, on voit que ça nous coûte cher. Il va vite falloir régler ça, surtout que se profile cette réception de Toulon, qui possède des joueurs puissants, qui cassent beaucoup de plaquages. »
Comment expliquer cette inconstance ?
« C'est une somme de petits détails : l'application, le système, la solidarité. Ce sont des choses qu'on sait faire. Il faut simplement se remettre au travail et que tout le monde soit concerné. »
« Si on le prend aux dreadlocks, on finit par terre »
Vous parliez tout à l'heure de joueurs puissants, capables de casser les plaquages. On pense immédiatement à Mathieu Bastareaud. Y-a-t-il une technique pour le stopper ?
« Il faut le plaquer aux jambes avant qu'il soit lancé. Si on essaie de le prendre aux dreadlocks, en général on finit par terre et lui continue à courir. Quand il est en forme, c'est quelqu'un qui apporte beaucoup à son équipe. Et je pense qu'ils vont encore s'en servir ce week-end. Mais il n'est pas tout seul non plus, il est bien entouré. Il faudra avoir une constance défensive de tous les instants pour pouvoir les contrer. Après, peu importe le joueur, il faut avoir le même engagement. Quand on joue au rugby, on ne peut pas s'adapter à un mec plus qu'à un autre. L'idée, c'est de les faire tomber et de faire ça collectivement. On va bien travailler là-dessus cette semaine pour être le plus efficace possible. »
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Toulon ?
« Ils montent en puissance, ils sont constants. Ils commencent à donner leur pleine mesure. Ils ont des joueurs en forme, qui les font avancer. Quand ils sont dans cette avancée, ils sont difficile à arrêter. A nous de bien resserrer notre défense et surtout de mettre la main sur le ballon pour pouvoir imposer notre jeu et pas l'inverse. »
Les confrontations face à Toulon constituent toujours des rendez-vous particuliers...
« Oui, c'est un concurrent direct pour la suite du championnat. C'est donc important de se jauger et surtout de gagner pour bien démarrer l'année. »
D'autant que le mois de janvier s'annonce chargé...
« Oui, il sera décisif pour la suite de la saison, que ce soit en Top 14 ou en Coupe d'Europe. On a la chance d'avoir quasiment tout le monde sur le pont. Il va falloir s'appuyer là-dessus pour continuer à gagner. »
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