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Kevin Gourdon


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59 réponses à ce sujet

#1 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

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Posté 26 février 2017 - 22:06

Un beau portrait d'un ex-jeunard dans un journal "sérieux" !! ça n'arrive pas souvent 

 

 

Journal Le Monde 25 février 2017          

Les partitions de Gourdon

Le troisième-ligne dispute seulement son huitième match avec les Bleus, le 25 février, en Irlande. Capable de jouer à tous les postes, il est déjà annoncé comme l'un des futurs patrons du XV de France

Si le talent n'attend pas le nombre des années, sa révélation peut demander une certaine persévérance. Kevin Gourdon en sait quelque chose. A 27 ans, le troisième-ligne ne compte que sept sélections. Mais, au sein d'un XV de France qui -manque cruellement de patrons, le voilà propulsé parmi les -têtes d'affiche des Bleus avant d'aller -défier l'Irlande, samedi 25  février à -Dublin, lors de la troisième journée du Tournoi des six nations, après une -défaite en -Angleterre (16-19) et une victoire contre l'Ecosse (22-16).

De Gourdon, c'est toute l'Ovalie tri-colore qui s'est entichée, façon coup de foudre. Olivier Magne, chef de file des glorieux anciens de la cavalerie de troisième ligne, s'en était même ému sur Twitter. " Enfin un troisième-ligne ! Enorme perf de Kevin Gourdon sur ces quarante minutes ", s'enthousiasmait l'ancien international (43  ans, 90  sélections), à la mi-temps du match France - Nouvelle-Zélande, perdu 19-24, le 26  novembre 2016, au Stade de France.

Depuis six mois, le flanker rochelaispointe parmi les meilleurs mondiaux au bilan statistique des ballons portés, des franchissements, des passes après contact ou des plaquages. C'est moins le nouveau statut international de -Kevin Gourdon qui semble incongru que son parcours de rugbyman. L'Ardéchois a grandi à La Voulte-sur-Rhône, une terre de rugby de clocher, biberonnée aux -exploits des frères Guy et Lilian Cam-berabero ou de Jacques Fouroux, un -village encore ému par le souvenir de l'improbable Bouclier de Brennus remporté en  1970, au terme d'une finale -gagnée 3-0 contre l'AS  Montferrand. Né vingt ans plus tard, le jeune Gourdon s'en moque un peu, il rêve plutôt de -tenir un autre ballon en main, s'ima-ginant gardien de but de football. " Je n'ai pas grandi dans un cocon rugbystique, avouait-il lors d'une interview au quo-tidien Sud-Ouest en début d'année. Mes parents n'étaient pas très rugby. Même plus tard, je n'étais pas vraiment rugby-rugby. "

Il se prendsuffisamment au jeu pour continuer l'aventure au RC  Toulon chez les juniors, avant de finir sa formation à Clermont-Ferrand. Une sorte de voie royale, qui devient de garage. Malgré deux titres remportés chez les Espoirs, Gourdon ne perce pas, une fois n'étant plus coutume. Souvent blessé, il n'était, selon ses propres dires, " pas au niveau ". Le troisième-ligne troque les volcans d'Auvergne pour les embruns roche-lais en  2012, découvrant le rugby pro-fessionnel à 22  ans, dans une équipe qui évolue alors en Pro D2, déjà sous les -ordres de Patrice Collazo.

Le manageur du Stade rochelais, leader du Top  14 ex aequo avec Clermont, se souvient d'un joueur doté d'un potentiel certain mais qui ne savait pas for-cément le faire fructifier. " Les débuts ont été compliqués. Lors des six premiers mois, je l'ai souvent remis en question, il a très peu joué ", explique l'ancien pilier international (1  sélection). Elève Gourdon : doué mais peut mieux faire ? " Il a fallu lui faire prendre conscience que le talent, c'est bien, mais que ça ne suffit pas. Je ne dis pas qu'il n'aime pas s'entraîner – ce n'est pas quelqu'un de feignant, il suffit de voir son activité sur le terrain –, mais il avait du mal à mettre la bonne -intensité à l'entraînement.  Kevin est -extrêmement motivé par la compétition. Il avait besoin de comprendre qu'il y a des étapes et que l'entraînement fait partie de cette compétition ", détaille Collazo. " Quand il passe au travers, il faut le -piquer, il est comme tout le monde. L'avantage, c'est qu'il comprend de suite ", précise encore l'entraîneur des Maritimes, qui n'a pas hésité, en décembre 2016, à mettre son joueur à disposition de l'équipe Espoirs pour lui permettre de " reprendre certains repères " après la tournée automnale des Bleus.

 

Aguerri aux joutes de la Pro D2, Gourdon passe le test du Top  14 avec succès, balayant les doutes sur sa capacité à -supporter le défi physique. Si le troisième-ligne est souvent décrit comme un joueur atypique, c'est autant pour sa -carrure, presque passe-partout en civil (1,90  m, 103  kg), loin des armoires à glace qu'il croise sur les terrains, que pour le recul que l'homme gardevis-à-vis du monde qui l'entoure. " Si on lui demandait d'arriver une heure avant le coup d'envoi du match pour préparer un match, ça lui irait ", rigole Patrice Collazo, qui évoque un homme " très calme, posé, souvent dans sa bulle ". Un peu ailleurs, pas forcément obnubilé par le ballon, mais toujours au -service de l'équipe. " Kevin a un profil atypique parce qu'il est très individualiste et très collectif à la fois. Il est dans sa partition, comme un soliste, mais qui se fond dans le collectif. " Tout dépend alors du système de jeu dans lequel il doit évoluer. Pour son manageur -rochelais, " il a -besoin de sa liberté. Avant un match, je lui donne très peu de consignes parce qu'on a une organisation qui lui permet de s'épanouir. Comme en équipe de France ".

Après seulement deux saisons de Top 14, il découvre le groupe tricolore lors du Tournoi 2016, pour ce qui sera un stage d'observation, en sparring-partner, sans jamais jouer. C'est aux anti-podes, loin des yeux, que Gourdon s'affirme. Depuis sa première sélection lors de la tournée en Argentine, le 19  juin 2016, et malgré une défaite 19-30 contre les Pumas, le numéro  7 ne sortira plus du XV d'un Guy Novès séduit par un joueur dont les qualités répondent parfaitement à ses envies d'envolées. Le -public français le découvre tout aussi -virevoltant lors des tests d'automne, -notamment contre les All Blacks. " Kevin est un maillon essentiel dans la con-tinuité de notre jeu.Il ne pèse pas 120  kg, ça l'oblige à se poser des questions. Il est bon sur ses qualités. Il a du timing ", relevait notamment l'entraîneur des avants des Bleus, Yannick Bru, après la victoire -contre les Samoa (52-8, le 12  novembre). " C'est un vrai joueur de rugby. Ce n'est pas une question de taille ou de poids. Il sent le rugby, le connaît, il voit les choses avant les autres et prend des décisions très vite ", insiste Collazo, qui ne tarit pas d'éloges au sujet de son " couteau suisse ", capable de jouer à tous les postes, de celui de troisième-ligne à celui d'arrière. " Je suis convaincu que ce serait un demi de mêlée exceptionnel. D'ailleurs, il rêve de jouer 9 ", raconte le manageur, qui n'a pas -hésité à le lancer au centre lors d'un match de Top 14 contre Toulon. " A la -limite, c'est un joueur qui n'a pas de -numéro dans le dos. "

Pour son premier Tournoi, le Rochelais a confirmé qu'il était devenu un élément essentiel du XV  tricolore, sans -perdre son insouciance. " Que je joue les All Blacks ou Saint-Jean-d'Angély en Fédérale, je me prépare de la même -manière ", avait-il expliqué en janvier pendant le stage de préparation. Lors de la défaite inaugurale à Twickenham, le 4  février, il termine meilleur plaqueur français (12  pla-quages), et se déploie en attaque, avec notamment une passe après contact décisive sur l'essai de -Rabah Slimani. Il n'y avait guère que la presse anglaise pour garder son flegme, à l'image du Sunday Times, qui estimait, au len-demain du crunch, que le garçon avait encore " du chemin à faire ", -notamment pour " améliorer sa vitesse de réflexion et d'action ".

La difficile victoire contre l'Ecosse, le 12  février au Stade de France, confirme d'ailleurs que Kevin Gourdon perd un peu ses ailes lorsque le jeu devient plus austère. Si sa polyvalence enchante, l'électron libre dépend aussi des autres. " Il a deux bras, deux jambes, comme tout le monde. Ça lui arrivera de passer au travers, de faire des non-matchs. Il a cette -capacité de débloquer des situations mais il a besoin, à la fin, de donner le ballon à un mec qui finit les actions ", recadre Patrice Collazo, qui s'inquiète des attentes soudainement suscitées par son poulain.

Car les observateurs sont nombreux à imaginer le soliste rochelais en chef d'orchestre d'un XV  tricolore qui joue encore trop souvent faux. " Avec le temps, je crois que Kevin Gourdon peut devenir un des leaders naturels de cette équipe. Quand je le vois jouer aujour-d'hui, j'ai l'impression que ça fait dix ans qu'il est en équipe de France ", expliquait notamment Christian Labit (46  ans, 17  sélections), le 14  février dans L'Equipe, quand Pierre Berbizier le voit comme un " leader de jeu " dont toutes les interventions " sont intelligentes et pertinentes pour le collectif ".

" Il ne faut pas lui donner les clés du -camion, tempère Patrice Collazo. C'est trop tôt, il n'est pas mûr pour ça. Il le sera peut-être, mais je pense qu'en faire un -leader de jeu, ce serait le brider. " Sous les feux de la rampe, Kevin Gourdon reste pourtant le même " parce qu'il est déconnecté, naturellement ". " Il a une personnalité différente, il vit le rugby à sa manière, mais il ne faut pas qu'il soit en marge du système. A force de lui dire qu'il est atypique, il risque de s'enfermer dans un personnage, alors qu'il n'est pas du tout comme ça ", prévient encore le manageur. Ce que confirme bien volontiers l'intéressé : " Je suis bien comme je suis. Ce n'est pas grave si je n'ai pas -vraiment une étiquette collée sur moi. " Déjà qu'il accepte de porter un numéro dans le dos…

Erwan Le Duc


 

 


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#2 cetotomatos

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Posté 26 février 2017 - 22:44

Allez hop dans la pouponnière de l'EDF avec le beau contrat fédéral.



#3 RCV06

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Posté 27 février 2017 - 09:25

 

Un beau portrait d'un ex-jeunard dans un journal "sérieux" !! ça n'arrive pas souvent 

 

 

Journal Le Monde 25 février 2017          

Les partitions de Gourdon

Le troisième-ligne dispute seulement son huitième match avec les Bleus, le 25 février, en Irlande. Capable de jouer à tous les postes, il est déjà annoncé comme l'un des futurs patrons du XV de France

Si le talent n'attend pas le nombre des années, sa révélation peut demander une certaine persévérance. Kevin Gourdon en sait quelque chose. A 27 ans, le troisième-ligne ne compte que sept sélections. Mais, au sein d'un XV de France qui -manque cruellement de patrons, le voilà propulsé parmi les -têtes d'affiche des Bleus avant d'aller -défier l'Irlande, samedi 25  février à -Dublin, lors de la troisième journée du Tournoi des six nations, après une -défaite en -Angleterre (16-19) et une victoire contre l'Ecosse (22-16).

De Gourdon, c'est toute l'Ovalie tri-colore qui s'est entichée, façon coup de foudre. Olivier Magne, chef de file des glorieux anciens de la cavalerie de troisième ligne, s'en était même ému sur Twitter. " Enfin un troisième-ligne ! Enorme perf de Kevin Gourdon sur ces quarante minutes ", s'enthousiasmait l'ancien international (43  ans, 90  sélections), à la mi-temps du match France - Nouvelle-Zélande, perdu 19-24, le 26  novembre 2016, au Stade de France.

Depuis six mois, le flanker rochelaispointe parmi les meilleurs mondiaux au bilan statistique des ballons portés, des franchissements, des passes après contact ou des plaquages. C'est moins le nouveau statut international de -Kevin Gourdon qui semble incongru que son parcours de rugbyman. L'Ardéchois a grandi à La Voulte-sur-Rhône, une terre de rugby de clocher, biberonnée aux -exploits des frères Guy et Lilian Cam-berabero ou de Jacques Fouroux, un -village encore ému par le souvenir de l'improbable Bouclier de Brennus remporté en  1970, au terme d'une finale -gagnée 3-0 contre l'AS  Montferrand. Né vingt ans plus tard, le jeune Gourdon s'en moque un peu, il rêve plutôt de -tenir un autre ballon en main, s'ima-ginant gardien de but de football. " Je n'ai pas grandi dans un cocon rugbystique, avouait-il lors d'une interview au quo-tidien Sud-Ouest en début d'année. Mes parents n'étaient pas très rugby. Même plus tard, je n'étais pas vraiment rugby-rugby. "

Il se prendsuffisamment au jeu pour continuer l'aventure au RC  Toulon chez les juniors, avant de finir sa formation à Clermont-Ferrand. Une sorte de voie royale, qui devient de garage. Malgré deux titres remportés chez les Espoirs, Gourdon ne perce pas, une fois n'étant plus coutume. Souvent blessé, il n'était, selon ses propres dires, " pas au niveau ". Le troisième-ligne troque les volcans d'Auvergne pour les embruns roche-lais en  2012, découvrant le rugby pro-fessionnel à 22  ans, dans une équipe qui évolue alors en Pro D2, déjà sous les -ordres de Patrice Collazo.

Le manageur du Stade rochelais, leader du Top  14 ex aequo avec Clermont, se souvient d'un joueur doté d'un potentiel certain mais qui ne savait pas for-cément le faire fructifier. " Les débuts ont été compliqués. Lors des six premiers mois, je l'ai souvent remis en question, il a très peu joué ", explique l'ancien pilier international (1  sélection). Elève Gourdon : doué mais peut mieux faire ? " Il a fallu lui faire prendre conscience que le talent, c'est bien, mais que ça ne suffit pas. Je ne dis pas qu'il n'aime pas s'entraîner – ce n'est pas quelqu'un de feignant, il suffit de voir son activité sur le terrain –, mais il avait du mal à mettre la bonne -intensité à l'entraînement.  Kevin est -extrêmement motivé par la compétition. Il avait besoin de comprendre qu'il y a des étapes et que l'entraînement fait partie de cette compétition ", détaille Collazo. " Quand il passe au travers, il faut le -piquer, il est comme tout le monde. L'avantage, c'est qu'il comprend de suite ", précise encore l'entraîneur des Maritimes, qui n'a pas hésité, en décembre 2016, à mettre son joueur à disposition de l'équipe Espoirs pour lui permettre de " reprendre certains repères " après la tournée automnale des Bleus.

 

Aguerri aux joutes de la Pro D2, Gourdon passe le test du Top  14 avec succès, balayant les doutes sur sa capacité à -supporter le défi physique. Si le troisième-ligne est souvent décrit comme un joueur atypique, c'est autant pour sa -carrure, presque passe-partout en civil (1,90  m, 103  kg), loin des armoires à glace qu'il croise sur les terrains, que pour le recul que l'homme gardevis-à-vis du monde qui l'entoure. " Si on lui demandait d'arriver une heure avant le coup d'envoi du match pour préparer un match, ça lui irait ", rigole Patrice Collazo, qui évoque un homme " très calme, posé, souvent dans sa bulle ". Un peu ailleurs, pas forcément obnubilé par le ballon, mais toujours au -service de l'équipe. " Kevin a un profil atypique parce qu'il est très individualiste et très collectif à la fois. Il est dans sa partition, comme un soliste, mais qui se fond dans le collectif. " Tout dépend alors du système de jeu dans lequel il doit évoluer. Pour son manageur -rochelais, " il a -besoin de sa liberté. Avant un match, je lui donne très peu de consignes parce qu'on a une organisation qui lui permet de s'épanouir. Comme en équipe de France ".

Après seulement deux saisons de Top 14, il découvre le groupe tricolore lors du Tournoi 2016, pour ce qui sera un stage d'observation, en sparring-partner, sans jamais jouer. C'est aux anti-podes, loin des yeux, que Gourdon s'affirme. Depuis sa première sélection lors de la tournée en Argentine, le 19  juin 2016, et malgré une défaite 19-30 contre les Pumas, le numéro  7 ne sortira plus du XV d'un Guy Novès séduit par un joueur dont les qualités répondent parfaitement à ses envies d'envolées. Le -public français le découvre tout aussi -virevoltant lors des tests d'automne, -notamment contre les All Blacks. " Kevin est un maillon essentiel dans la con-tinuité de notre jeu.Il ne pèse pas 120  kg, ça l'oblige à se poser des questions. Il est bon sur ses qualités. Il a du timing ", relevait notamment l'entraîneur des avants des Bleus, Yannick Bru, après la victoire -contre les Samoa (52-8, le 12  novembre). " C'est un vrai joueur de rugby. Ce n'est pas une question de taille ou de poids. Il sent le rugby, le connaît, il voit les choses avant les autres et prend des décisions très vite ", insiste Collazo, qui ne tarit pas d'éloges au sujet de son " couteau suisse ", capable de jouer à tous les postes, de celui de troisième-ligne à celui d'arrière. " Je suis convaincu que ce serait un demi de mêlée exceptionnel. D'ailleurs, il rêve de jouer 9 ", raconte le manageur, qui n'a pas -hésité à le lancer au centre lors d'un match de Top 14 contre Toulon. " A la -limite, c'est un joueur qui n'a pas de -numéro dans le dos. "

Pour son premier Tournoi, le Rochelais a confirmé qu'il était devenu un élément essentiel du XV  tricolore, sans -perdre son insouciance. " Que je joue les All Blacks ou Saint-Jean-d'Angély en Fédérale, je me prépare de la même -manière ", avait-il expliqué en janvier pendant le stage de préparation. Lors de la défaite inaugurale à Twickenham, le 4  février, il termine meilleur plaqueur français (12  pla-quages), et se déploie en attaque, avec notamment une passe après contact décisive sur l'essai de -Rabah Slimani. Il n'y avait guère que la presse anglaise pour garder son flegme, à l'image du Sunday Times, qui estimait, au len-demain du crunch, que le garçon avait encore " du chemin à faire ", -notamment pour " améliorer sa vitesse de réflexion et d'action ".

La difficile victoire contre l'Ecosse, le 12  février au Stade de France, confirme d'ailleurs que Kevin Gourdon perd un peu ses ailes lorsque le jeu devient plus austère. Si sa polyvalence enchante, l'électron libre dépend aussi des autres. " Il a deux bras, deux jambes, comme tout le monde. Ça lui arrivera de passer au travers, de faire des non-matchs. Il a cette -capacité de débloquer des situations mais il a besoin, à la fin, de donner le ballon à un mec qui finit les actions ", recadre Patrice Collazo, qui s'inquiète des attentes soudainement suscitées par son poulain.

Car les observateurs sont nombreux à imaginer le soliste rochelais en chef d'orchestre d'un XV  tricolore qui joue encore trop souvent faux. " Avec le temps, je crois que Kevin Gourdon peut devenir un des leaders naturels de cette équipe. Quand je le vois jouer aujour-d'hui, j'ai l'impression que ça fait dix ans qu'il est en équipe de France ", expliquait notamment Christian Labit (46  ans, 17  sélections), le 14  février dans L'Equipe, quand Pierre Berbizier le voit comme un " leader de jeu " dont toutes les interventions " sont intelligentes et pertinentes pour le collectif ".

" Il ne faut pas lui donner les clés du -camion, tempère Patrice Collazo. C'est trop tôt, il n'est pas mûr pour ça. Il le sera peut-être, mais je pense qu'en faire un -leader de jeu, ce serait le brider. " Sous les feux de la rampe, Kevin Gourdon reste pourtant le même " parce qu'il est déconnecté, naturellement ". " Il a une personnalité différente, il vit le rugby à sa manière, mais il ne faut pas qu'il soit en marge du système. A force de lui dire qu'il est atypique, il risque de s'enfermer dans un personnage, alors qu'il n'est pas du tout comme ça ", prévient encore le manageur. Ce que confirme bien volontiers l'intéressé : " Je suis bien comme je suis. Ce n'est pas grave si je n'ai pas -vraiment une étiquette collée sur moi. " Déjà qu'il accepte de porter un numéro dans le dos…

Erwan Le Duc


 

Je lui trouve un petit coté Rives, pas pour son jeu mais pour avoir une personnalité un peu à part, pas totalement dans le moule rugby pur et dur.



#4 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 11 août 2017 - 14:48

Midol :

« J’ai fait toute ma formation à La Voulte, c’était le plaisir avec les amis surtout. J’y suis resté une dizaine d’années. Après j’ai eu l’opportunité de partir ailleurs, pour voir quelque chose de supérieur. Je suis parti une année à Toulon avant d’aller à Clermont. J’étais au Pôle Espoirs à Hyères. J’ai passé une très belle année avec de jolies rencontres. À l’époque, Toulon en termes de centre de formation, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux en France. J’avais visité plusieurs installations et Clermont c’était le top en termes de formation. J’ai décidé d’aller là-bas pour continuer de jouer à haut niveau. J’y suis resté quatre ans, jusqu’en 2012. À la base, je voulais signer avec Clermont. Ça ne s’est pas fait sur la fin et il y a La Rochelle qui m’a contacté dans la foulée. J’avais envie de jouer. »


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#5 arverne19

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Posté 11 août 2017 - 17:21

Midol :

« J’ai fait toute ma formation à La Voulte, c’était le plaisir avec les amis surtout. J’y suis resté une dizaine d’années. Après j’ai eu l’opportunité de partir ailleurs, pour voir quelque chose de supérieur. Je suis parti une année à Toulon avant d’aller à Clermont. J’étais au Pôle Espoirs à Hyères. J’ai passé une très belle année avec de jolies rencontres. À l’époque, Toulon en termes de centre de formation, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux en France. J’avais visité plusieurs installations et Clermont c’était le top en termes de formation. J’ai décidé d’aller là-bas pour continuer de jouer à haut niveau. J’y suis resté quatre ans, jusqu’en 2012. À la base, je voulais signer avec Clermont. Ça ne s’est pas fait sur la fin et il y a La Rochelle qui m’a contacté dans la foulée. J’avais envie de jouer. »

clair et net  ^_^



#6 el landeno

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Posté 16 février 2021 - 21:10

Kévin Gourdon, un 200e match avec La Rochelle Le troisième-ligne Kévin Gourdon, 31 ans, a fêté samedi dernier son 200e match sous les couleurs de La Rochelle, son club depuis 2012.

Les symboles ne sont jamais anodins et celui-ci n'a pas échappé à la règle. Samedi dernier, à Toulon, Kévin Gourdon a fêté son 200e match sous les couleurs rochelaises, face à celui qui l'a façonné et accompagné jusqu'en équipe de France (19 sélections).

 
 

« Quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'affection, alors que nous sommes à l'opposé sur tout »

Patrice Collazo à propos de Gourdon

 
 
 

Entre le troisième-ligne et Patrice Collazo, son manager entre 2012 entre 2018, le lien est resté fort. « Je lui ai fait un beau cadeau... C'est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'affection, alors que nous sommes à l'opposé sur tout, saluait Collazo après la défaite de son équipe face aux Rochelais de Gourdon (11-29)200 matches, c'est bien. Il le mérite. »

Le manager de Toulon signalait d'ailleurs que le compte était erroné, qu'il était en fait à 201, puisqu'il avait envoyé Gourdon disputer un match avec les Espoirs, le 18 décembre 2016, sur la pelouse de la plaine des jeux Colette-Besson, histoire de retrouver le goût de l'effort après ses premières sélections chez les Bleus.

« Plus le chiffre grossit, plus on se rend compte du chemin parcouru »

Kévin Gourdon

 
 
 

En conférence de presse d'avant-match, le troisième-ligne de 31 ans avait sobrement commenté ce cap des 200 : « Ça reste un chiffre, mais plus il grossit, plus on se rend compte du chemin parcouru. Et plus on en est fier. Parce que ce n'était pas prévu au tout début, je ne m'étais pas dit ''je jouerai autant et je ferai carrière dans un seul club''. Donc je suis très content. »

Le Rochelais a été célébré par ses partenaires à la fin de la rencontre, mais c'est dans la semaine et avant le coup d'envoi que sa présence a le plus compté. « C'est vrai qu'on a beaucoup parlé de ça. Les entraîneurs ont insisté là-dessus. C'est un beau clin d'oeil », confie le centre rochelais Geoffrey Doumayrou.

Un joueur important dans le vestiaire

« C'est un homme très important dans le vestiaire, ajoutait Jono Gibbes, le manager des Maritimes, à Mayol. C'était important qu'il y ait un hommage. Il a très bien parlé avant le match, il n'était pas trop dans l'émotion. Kévin a une personnalité spéciale. Il est très libre, avec un très bon état d'esprit.» « C'est un drôle de joueur, un drôle de mec », glisse affectueusement Collazo.

« Ce n'est pas vraiment une semaine normale, avouait Gourdon dans Sud-Ouest juste avant de partir à Toulon. Cela me rappelle de bons souvenirs, on se revoit avec des maillots qui ne sont plus tout jeunes, des coupes de cheveux qui n'étaient pas vraiment à la mode (sourire). C'est ça qui est sympa, pas mon rugby mais ce que j'ai pu ressentir au fil des années. »

Les Rochelais avaient coché le déplacement à Mayol, notamment pour leur troisième-ligne. Le clin d'oeil s'est déroulé comme prévu. Et Gourdon a apprécié.



#7 Bon Chasseur

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Posté 16 février 2021 - 22:41

J'ai pas trop compris Gourdon finalement. J'étais immédiatement fan et pro Gourdon en edF dès qu'il a commencé le Top 14 quasiment. Il a eu sa fameuse éclosion en 2016 suivie par sa baisse de forme et expliquait qu'il n'avait plus l'envie comme avant. En tournée 2018 en NZ, il fait son mauvais match, rattrapé par son bon match. Et puis plus grand chose vraiment, alors qu'il est tjrs pas mal à La Rochelle mais plus exceptionnel. Donc finalement: le manque d'envie a perduré ? Il se contente presque délibérément de son strict niveau moyen sans chercher plus ? On dirait.



#8 Gourine63

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Posté 17 février 2021 - 01:21

J'ai pas trop compris Gourdon finalement. J'étais immédiatement fan et pro Gourdon en edF dès qu'il a commencé le Top 14 quasiment. Il a eu sa fameuse éclosion en 2016 suivie par sa baisse de forme et expliquait qu'il n'avait plus l'envie comme avant. En tournée 2018 en NZ, il fait son mauvais match, rattrapé par son bon match. Et puis plus grand chose vraiment, alors qu'il est tjrs pas mal à La Rochelle mais plus exceptionnel. Donc finalement: le manque d'envie a perduré ? Il se contente presque délibérément de son strict niveau moyen sans chercher plus ? On dirait.


Y'a des gars qui ne cherchent pas forcément la lumière.

Jouer chaque semaine dans leur club et rentrer chez eux peinard le soir sans sélection nationale qui va venir pomper 6 mois de leur année chaque saison leur suffit amplement.

J'aurais tendance à être de ce bord là perso, j'ai zéro égo et faire ma petite vie tranquille sans être riche mais sans m'inquiéter non plus c'est déjà mon graal.
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#9 Bon Chasseur

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Posté 17 février 2021 - 01:34

Y'a des gars qui ne cherchent pas forcément la lumière.

Jouer chaque semaine dans leur club et rentrer chez eux peinard le soir sans sélection nationale qui va venir pomper 6 mois de leur année chaque saison leur suffit amplement.

J'aurais tendance à être de ce bord là perso, j'ai zéro égo et faire ma petite vie tranquille sans être riche mais sans m'inquiéter non plus c'est déjà mon graal.

mais le pire, c'est qu'on critique les athlètes pro qui "se laissent vivre" depuis nos canapés. Et dans la mm logique, on s'imagine que nous, à leurs places, on serait super ambitieux, à progresser et revenir au niveau international et continuer de pousser les portes etc. Mais si ça se trouve, et c'est même fort plausible, on glandouillerait. On se contenterait de ce que l'on a, un niveau correct, les chèques qui rentrent tous les mois, vivre une aventure sympa avec les copains toute la saison, et puis basta.

 

CEPENDANT: en l'occurrence pour Kev' là, dommage parce que s'il avait maintenu un haut niveau, il aurait été sélectionné et brillé à la dernière cdm 2019 au Japon, et aurait pu être conservé par Galthié comme exception des trentenaires. Si on repense au Gourdon de 2015-16-17, dans cette équipe là de Galthié, ça aurait été top.

 

Dernière chose: La Rochelle réussit une très bonne saison, sont preumz je pense, et ce serait le moment de revenir fort avant les phases finales. La R pourrait soulever son premier Brennus de tous les temps (me semble-t-il).



#10 el landeno

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Posté 17 février 2021 - 07:00

Kévin Gourdon (La Rochelle), un troisième-ligne devenu maître de l'esquive des plaquages Seul avant présent parmi les 25 joueurs du Top 14 ayant éliminé le plus d'adversaires cette saison, le troisième-ligne de La Rochelle vit son aptitude à esquiver comme un plaisir autant qu'une nécessité.

Kévin Gourdon a le don d'échapper souvent à ses adversaires. Mais au coeur d'une saison où il évolue à son plus haut niveau, il n'a en revanche pas pu éviter l'épisode Covid qui a figé son club plusieurs semaines en janvier et l'a lui-même placé au repos forcé. « Ça a été un peu dur mais ça va bien mieux, je suis à 100 % », assure sourire aux lèvres le troisième-ligne de 31 ans, revenu depuis à la compétition et qui a même fêté son 200e match sous les couleurs rochelaises par une victoire à Toulon (11-29), samedi dernier.

 
 

Le joueur est retourné au combat, mettant en avant ses qualités de plaqueur mais aussi de créateur. Premier attaquant pour fissurer la défense adverse ou en soutien pour assurer la continuité du jeu, Gourdon est le seul avant actuellement classé parmi les 25 joueurs du Championnat qui ont le plus battu de défenseurs (28 joueurs déjà éliminés après 16 journées).

Tout sauf un hasard pour ce troisième-ligne insaisissable qui a réussi à émerger au niveau international (19 sélections de 2016 à 2018) lors d'une décennie de rugby principalement frontal. Ses qualités, il estime avoir été amené à les développer faute de pouvoir compter sur un physique plus dominant à son poste (1,90 m, 103 kg).

« J'ai très vite su qu'avec mon gabarit moyen, au poste où je joue, je ne pouvais être que dans le registre de l'évitement, constate celui qui a parfois dépanné au centre. Je pense que c'était une nécessité. Physiquement, je ne fais pas partie des standards internationaux, ou même de Top 14, mais ce n'est pas grave. Certains ont des capacités hors norme, ils peuvent aller tout droit, pas de problème, ça avance. Ce n'est pas mon cas. »

« Je n'ai pas la même attitude sur des joueurs qui plaquent très bas que sur des joueurs qui prennent plus haut »

Kévin Gourdon

 
 
 

Gourdon a donc emprunté des chemins plus sinueux pour accéder au haut niveau. Guidé en cela par la culture inculquée dans son club formateur, La Voulte (Ardèche). « J'ai eu des éducateurs extraordinaires là-bas, se souvient-il, enjoué. Ils prônaient un jeu d'évitement et c'est comme ça que j'aimais le rugby, comme ça que mon jeu m'est venu. On m'a appris que le ballon allait forcément plus vite que l'homme, donc que la passe était primordiale. Jouer en évitant l'adversaire, ça me paraissait logique, c'était le meilleur moyen d'avancer. »

Pour échapper aux gros d'en face, Gourdon s'est ainsi constitué un bagage technique. À commencer par son jeu de jambes. « À La Voulte, un entraîneur me faisait faire des ateliers de steps (pas). J'avais plein de parcours avec des plots, des échelles... des circuits pour faire des petits appuis. Je n'en voyais pas spécialement l'utilité à l'époque, c'était dur, ça coupait les jambes. Mais au final, une fois que le travail a été digéré, ça a bien fonctionné, et ça m'a toujours servi. J'aurais aimé être plus explosif, je me serais sorti d'un plaquage en réaccélérant, mais je suis limité par mes capacités physiques. Pour se sortir d'un défenseur, il faut travailler avec ses jambes, soit frontalement - il faut être costaud et je ne le suis pas -, soit en allant sur les endroits plus faibles de son adversaire. »

Et voilà donc l'une des clés du jeu d'évitement du Rochelais : son sens de l'anticipation. « Être au bon endroit au bon moment, c'est ce qui me donne un avantage, analyse-t-il. Il faut observer ce qui se passe en face, repérer où sont les intervalles. Quand j'étais plus jeune, je regardais énormément les jeux d'attaque et de défense de nos adversaires. Je n'ai pas la même attitude sur des joueurs qui plaquent très bas que sur des joueurs qui prennent plus haut. Je cible les adversaires, si c'est un avant ou un trois-quarts, un pilier ou non, j'adapte mes courses et mes appuis en fonction de tout ça.

Par exemple, Matthias Haddad, le jeune de notre équipe, c'est un "Razmoket", il plaque très bas. Si je prends l'intervalle et qu'il vient sur mon intérieur, mon raffut ou une percussion ne servirait à rien. Peut-être que je tenterais un petit saut. Tu testes, tu prends ce qui fonctionne, tu retires ce qui ne marche pas. Au fur et à mesure des entraînements, des matches, tu disposes d'un bagage dans lequel tu peux te servir. Et comme dans tout, une répétition de tâche devient instinctive au bout d'un moment. »

Longtemps privée du talentueux Victor Vito cette saison, La Rochelle, qui compte sur plusieurs troisième-ligne aux profils plus frontaux (Alldritt, Liebenberg...), s'est logiquement appuyée sur Gourdon pour avancer d'une autre manière au coeur du jeu. L'Ardéchois a commencé six matches (sur onze) en troisième-ligne centre, un poste qu'il affectionne. « J'ai plus la possibilité d'avoir des bons ballons qu'en étant troisième-ligne aile, relève-t-il. Et puis c'est cool, tu as des ballons de relance, des responsabilités. Au rugby, on prend du plaisir en défendant - c'est notre cas à La Rochelle cette saison, où on ne lâche rien - mais surtout en avançant, en jouant debout, en multipliant les temps de jeu. » Bref, pour Gourdon, en étant lui-même.


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#11 Gourine63

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Posté 17 février 2021 - 08:05

mais le pire, c'est qu'on critique les athlètes pro qui "se laissent vivre" depuis nos canapés. Et dans la mm logique, on s'imagine que nous, à leurs places, on serait super ambitieux, à progresser et revenir au niveau international et continuer de pousser les portes etc. Mais si ça se trouve, et c'est même fort plausible, on glandouillerait. On se contenterait de ce que l'on a, un niveau correct, les chèques qui rentrent tous les mois, vivre une aventure sympa avec les copains toute la saison, et puis basta.
 
CEPENDANT: en l'occurrence pour Kev' là, dommage parce que s'il avait maintenu un haut niveau, il aurait été sélectionné et brillé à la dernière cdm 2019 au Japon, et aurait pu être conservé par Galthié comme exception des trentenaires. Si on repense au Gourdon de 2015-16-17, dans cette équipe là de Galthié, ça aurait été top.
 
Dernière chose: La Rochelle réussit une très bonne saison, sont preumz je pense, et ce serait le moment de revenir fort avant les phases finales. La R pourrait soulever son premier Brennus de tous les temps (me semble-t-il).


Ah mais je le reconnais sans souci, moi je ferais pareil, partir pendant 2 mois, être privé de ma famille des semaines et des semaines pour une sélection tout aussi prestigieuse soit-elle, ça n'aurait clairement pas été mon délire.

Après je comprends les joueurs qui sont des compétiteurs et pour qui ça compte beaucoup, chacun voit midi à sa porte, au final l'important c'est bien qu'on laisse chacun décider de la façon dont il veut mener sa barque.

#12 Frédéric58

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Posté 21 décembre 2021 - 13:42

Retraite prématurée : https://www.rugbyram...251/story.shtml



#13 kennaugh

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Posté 21 décembre 2021 - 13:44

Bien triste nouvelle, un très bon joueur assez sous-côté et un très bon mec qui arrête sa carrière. Je garderai notamment le souvenir de quelques très belles prestations avec les bleus dans une équipe qui marchait à l'envers


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#14 Arverne93

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Posté 21 décembre 2021 - 18:25

L'important c'est sa santé.
Il aura eu une belle carrière.
Courage à lui.

#15 Bon Chasseur

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Posté 21 décembre 2021 - 19:49

Rarement vu un 3èL casser systématiquement le premier plaquage comme lui. A son pic, je pense que c'était un des meilleurs joueurs au monde. Cet apogée n'a pas duré longtemps par contre. Il mettait systématiquement 15-20 plaquages tous les matches, tout le temps au soutien, tout le temps le jeu juste, la bonne passe, le timing parfait, il franchissait...

 






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