Abendanon sur sport auvergne.fr
Avec David Strettle vous êtes sûrement le joueur qui connaît le mieux les Saracens, j'imagine que vous en avez parlé avec les joueurs, le staff ?
« Oui c'est vrai c'est une très bonne chose d'avoir David dans l'équipe. Il a joué avec les Sracens pendant cinq ans et il connaît très bien les joueurs. C'est bien d'apprendre des choses de David, d'avoir des informations sur les trois-quarts, les avants, les coachs, tout ça. Donc j'espère qu'on peut utiliser ces petits détails qu'il a donné. J'espère que ça va être bon pour nous. »
Qu'est ce que vous craignez dans cette équipe qu'on annonce monstrueuse ?
« Oui, ils ont une très bonne équipe, tout le monde le sait. Mais il y a deux ans on joué contre eux trois fois et on a gagné deux fois donc on sait qu'on a le jeu pour battre cette équipe. On est les outsiders pour le match et c'est quelque chose d'anormal pour une grosse équipe comme Clermont. On va utiliser ça à notre avantage. Je pense que tous les journaux en Angleterre ont déjà dit que les Saracens allaient gagner. Mais on a vraiment une grosse équipe aussi, il fait juste mettre beaucoup de pression sur eux »
Est-ce qu'en tant qu'Anglais, c'est une équipe que vous avez aimé affronter et aimé battre ? Les Saracens ne sont d'ailleurs pas très populaires en Angleterre...
« Oui c'est une équipe que tout le monde aime battre. Les gens disent qu'ils ne sont pas vraiment populaire en Angleterre c'est vrai, mais c'est parce qu'ils gagnent tout le temps donc personne n'aime une équipe qui gagne tout le temps. Après c'est une semaine différente il faut vraiment prendre du plaisir et tout le monde a hâte de jouer le match pour mettre notre jeu en place contre les Saracens. »
« Il faut vraiment tout donner sur le terrain et finir le boulot »
Est-ce que par rapport au match de 2015 (victoire en demi-finale 13-9, ndlr), vous pensez que vous êtes plus fort encore qu'à cette époque là ?
« C'était il y a deux ans et on a bien progressé pendant cette période là. Je pense que maintenant on est une équipe avec un peu plus de maturité, d'intelligence. On a montré ça contre le Leinster (en demi-finale le 23 avril et une victoire 27-22, ndlr), un match qu'il y a deux ans on aurait peut-être perdu mais on l'a gagné. »
Vous avez marqué un superbe essai il y a deux ans en finale, c'est le genre de match qui va vraiment générer un plus dans votre manière de vous exprimer sur le terrain ?
« Oui c'est sûr. Je pense que dans des matchs comme une finale, c'est une petite chose qui fera gagner le match comme il y a deux ans ou peut-être que c'est un grand tampon que va mettre Vahaamahina sur quelqu'un. Si quelqu'un dans l'équipe va lever la main et faire une chose magique ça sera très très bon pour l'équipe. »
Personnellement, par rapport à il y a deux ans, vous l'abordez différemment mentalement ? Vous avez l'expérience...
« C'est un peu différent pour moi parce que je joue à l'aile cette fois et j'étais arrière il y a deux ans. Mais c'est encore la même, on se prépare de la même façon et on sait qu'on a mis beaucoup de chose pendant l'année pour arriver à ces moments là. Donc maintenant il faut vraiment tout donner sur le terrain et finir le boulot. »