SS (avant le procès) :
« Le bilan de l’équipe de France lors du Tournoi des Six-Nations est décevant. Ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attendait. C’est forcément une déception. Je ne suis pas le manager de l’équipe de France, je suis le vice-président en charge des équipes de France. »
« Le sportif appartient au staff et à Jacques Brunel. Je vous garantis que je ne m’occupe jamais de la composition des équipes de France. »
« Jusqu’à 20 ans, on est en formation. Et en terme de formation on est tout à fait respectable. J’entends souvent ce refrain qui dit que la formation française est nulle. Non. Ce n’est pas vrai. On est champion du monde des moins de 20 ans. Jusqu’à 20 ans, on challenge. On challenge les nations et souvent on les bat. Par contre, ces joueurs à très haut potentiel que l’on emmène jusqu’à 20 ans, avec le modèle français actuel, il y a deux choix. Soit ils sont très très bons et ils montent directement comme Demba Bamba, Romain Ntamack et d’autres. Soit ils vont dans les clubs. Et le système français créé des conditions qui font que lorsque les autres nations s’occupent de ces joueurs à très fort potentiel et les font jouer dans les provinces Irlandaises et Écossaises, en France, on en perd beaucoup. »
« Ce n’est pas un reproche aux présidents des clubs. C’est comme ça et je suis un fan du Top 14. Je suis un enfant de club, j’ai gagné deux fois le Brennus [NDC et en plus il est médecin] et je sais ce que ça représente. C’est une institution qu’il ne faut pas attaquer. Mais il faut que l’on trouve notre modèle. Personnellement, je ne pense pas qu’il y ait trop d’étrangers dans le Top 14. Mais il faut trouver le modèle. Il faut trouver un modèle qui puisse permettre aux joueurs de 20 ans de poursuivre leur maturation, et trouver un modèle de co-gestion des joueurs internationaux. Comment les clubs et la Fédération arrivent à co-gérer les internationaux comme le font les autres nations dans l’intérêt de l’équipe de France et des clubs ? »
Sur la destitution du capitaine :
« C’est faux. Guilhem Guirado l’a dit, Jacques Brunel l’a dit. Je comprends que, dans un climat compliqué avec peu de paroles car on ne s’exprime pas beaucoup, qu’il y ait beaucoup de fantasmes et d’interprétations. Mais Guilhem l’a déjà démenti et je n’ai pas besoin de faire plus. »
Sur les compos d'équipe :
« Là aussi. C’est complètement faux. Je n’intervient pas dans la composition d’équipe. Je ne suis pas touché par cela mais ce n’est pas le bon côté de l’exercice du pouvoir. Mais c’est un prix à payer. »
« Je ne lis pas les critiques, mais il y a toujours quelqu’un qui les lit pour vous. Dire que ça ne me touche pas ce serait faux. Bien sûr que ça touche, car il y a aussi les proches, les enfants, ceux qui vous connaissent dans votre intimité et ils se posent des questions. »
Sur la sortie écossaise :
« Je n’ai pas autorisé les joueurs à faire la fête à Edimbourg, c’est faux. »
Sur l'audit :
« Il n’y a jamais eu d’audit sur Guy Novès, il y a eu une consultation avec les joueurs, les présidents et les entraîneurs des clubs du Top 14. L’idée était de savoir comment améliorer les choses. L’un des maux du rugby français, c’est l’antagonisme entre le staff de l’équipe de France et les staffs des clubs du Top 14. La LNR s’est construite contre la Fédération depuis 20 ans et le rugby français souffre de ce la. Et dans ces consultations en sont ressortis que si on pouvait faire quelque chose, on allait le faire. On a essayé d’avancer un modèle avec beaucoup plus d’interactions. Jacques Brunel a fait le tour des clubs du Top 14 et c’est cela le résultat de la consultation. »
« Je m’occupe de l’international et ça prend beaucoup de temps. Avant, nous n’étions pas du tout présent donc ça demande un temps fou de reconquérir ce territoire. Il y a beaucoup de lobbying à faire, il faut convaincre les gens que la France est capable de faire des choses. Je suis aux Six-Nations et je suis responsable de la Commission de rugby féminine à World Rugby et également à celle des Six-Nations. Il y a donc beaucoup d’activités. »