A mais on a tout a fait le droit de pas etre initie au depart. Apres quand on est president d'un club comme le Racing92, on a aussi le droit de s'eduquer un minimum, et on a aussi le droit de ne pas decider de jouer des matchs de "rugby" (enfin une sorte de derive du rugby) dans un gymnase / salle de spectacle ...
Pour le cote "pret a tout plaquer si ca va mal", je sais pas trop, dans les trois cas que tu cites (Jacky, Mohed, et le Qatar), je pense qu'ils ont un ego bien trop important pour partir sans succès, mais je peux me tromper.
Sur ce point, c'est une belle plantade. Après, je pense qu'il y a un côté important dans l'apport que peuvent avoir des gens qui ne sont pas ancrés dans la culture rugby. Ce sport reste quand même très conservateur, accroché à des certitudes et des fonctionnements, à des valeurs (réelles et fantasmées pour d'autres). Certains gros clubs peuvent appuyer leur modèle économique sur une base culturelle bien ancrée (en gros le Sud-Ouest, une partie du Sud-est, le Massif central dans une moindre mesure), sans avoir à se renouveler et à chercher d'autres pistes pour se maintenir et se développer. Dans des terres où le rugby est moins ancré, il faut avoir des idées pour se faire une place. Guazzini a eu les siennes à une époque (le grand spectacle, les pom pom girls, les feux d'artifice, Michou, etc) et ça a marché. Je pense que Lorenzetti, en homme d'affaire et en chef d'entreprise (on ne peut pas lui enlever ses compétences dans ce domaine), a dû chercher une modèle économique différent pour faire émerger le R92. Son gymnase/salle de spectacle a été conçu dans cette perspective. Il s'est planté en effet. Maintenant, je ne lui enlève pas qu'il a construit qq chose qui commence à avoir de la gueule en termes sportifs (qu'on aime le R92 ou pas) : formation et émergence de jeunes talents, style de jeu, etc.