c'est ce que j'allais demander...
La on était à qui veut gagner des millions pas aux 12 coups de midi.
Il lui dit de faire attention à la marche
Posté 18 janvier 2022 - 18:56
c'est ce que j'allais demander...
La on était à qui veut gagner des millions pas aux 12 coups de midi.
Il lui dit de faire attention à la marche
Posté 18 janvier 2022 - 21:01
Présomption d'innocence ok. Mais les faits énoncés c'est pas de la gnognotte quand même.
Entre Laporte et Atcher, la présomption est impossible...
Ah non mais dites moi que c'est pas vrai !!!
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un club lui a proposé un million par an sur 5 ans, et il a refusé, et là pour 150 000 balles il va se faire prendre !!!!5 millions putain, il a refusé 5 millions !!!
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Et il pense être crédible là...
Posté 18 janvier 2022 - 21:12
Posté 18 janvier 2022 - 21:21
Attention BB, on en est au stade de l'instruction.
Attendons le verdict.
Mais sur le fond, je suis d'accord avec toi.
A propos, dans un article, je lis que les enquêteurs auraient opéré uniquement à charge .
Surprise !, il y aurait d'autres coupables possible, des pistes non étudiées ?
Les enquêteurs dans le cadre d'une instruction judiciaire sont sous la responsabilité d'un ou de juges d'instruction...Ils amènent des éléments de preuves ou non. Lire que les enquêteurs réunissent uniquement des éléments à charge, c'est un peu rapide voire malhonnête...Tous les éléments à décharge sont également mentionnés. De toute façon, les avocats ayant accès à l'intégralité des pièces du dossier, ils peuvent parfaitement émettre des réserves et demander des investigations supplémentaires...
Sur le fond, le simple fait de renvoyer les intéressés devant la justice est déjà une petite victoire...Maintenant place au procès...LAPORTE va se refermer derrière eux..
Posté 18 janvier 2022 - 21:38
Posté 18 janvier 2022 - 21:40
Auditorium de Marcoussis, le 7 mars 2017. À l'estrade, Bernard Laporte, Mohed Altrad, Serge Simon et Claude Atcher font face à l'habituel contingent de journalistes suiveurs du Tournoi des Six Nations. Les dirigeants fédéraux ont choisi cette fenêtre pour annoncer le partenariat entre la FFR et la société du président de Montpellier (Altrad Investment Authority, AIA) dont le nom apparaîtra sur le maillot de l'équipe de France, dans un premier temps jusqu'à la fin de cette année 2017, en soutien à la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde 2023. Une fois évacués les discours, arrive le temps des questions et celle du montant de cet accord. « Ce n'est pas moi qui signe le chèque », rétorque le président Bernard Laporte, en substance, renvoyant à l'homme d'affaires le soin de communiquer ou non sur cette somme. Le vice-président de la FFR en charge du marketing, Serge Simon, viendra voir le journaliste curieux à l'issue du barnum médiatique pour lui dire, sur le ton de la rigolade : « Tu n'as pas fini, toi, avec tes questions ! » À cette époque, il n'est pas encore question de la relation commerciale privée entre Laporte et Altrad.
Historiquement, la FFR s'était toujours refusée à vendre cet espace. Bernard Laporte, lui, en avait fait une promesse forte de campagne avant son élection fin 2016, sa manne devant ruisseler sur le rugby amateur. Le rapport de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dont nous avons pris connaissance, pointe de nombreux manquements aux usages dans l'élaboration d'un tel contrat.
En premier lieu, les policiers chargés de l'enquête pour des faits de favoritisme présumés entre Bernard Laporte et Mohed Altrad mentionnent un défaut de transparence et décrivent en détails comment Bernard Laporte, Serge Simon et Claude Atcher (ce dernier, prestataire de service via la société Score XV, signait certaines correspondances du titre de « Directeur business FFR ») ont travaillé dans l'ombre à la rédaction d'un premier accord d'un montant de 1,8 million d'euros TTC. En contrepartie, le chef d'entreprise montpelliérain soutenait la candidature tricolore à l'accueil de la Coupe du monde et jouissait de l'affichage de la mention « #France2023 soutenu par ALTRAD » sur le devant du maillot du quinze de France jusqu'au 15 novembre 2017, jour de la désignation du pays hôte.
« Au-delà de la personne du directeur marketing commercial et communication, la direction elle-même, en charge des partenariats, était écartée des négociations avec Altrad, posent les enquêteurs. Mme Violette (en congé maternité, responsable marketing et commercial) comme son adjoint M. Belnat, n'ont jamais été ni associés, ni informés du projet de contrat, comme du contrat lui-même, dont ils ont appris l'existence dans la presse. » S'appuyant sur la saisie des agendas de Mohed Altrad, la BRDE reconstitue la chronologie du dossier : « L'envoi du contrat par Claude Atcher à M. Altrad le 6 mars 2017, le suivi des mails internes sur la préparation à la conférence de presse, indiqueraient le rôle prépondérant de ce dernier (en charge de la candidature France 2023) dans les négociations, en concertation avec Serge Simon. »
Autre sujet à charge, soulevé par les enquêteurs, l'absence de « mise en concurrence de l'offre d'Altrad ». Les représentants de la Société Générale, Orange, BMW et la GMF, sponsors majeurs de la Fédération, s'en sont tous ouverts lors de leurs auditions. Dans le rapport de synthèse, chacun déplore avoir découvert ce partenariat dans les médias et s'être immédiatement tourné vers les services concernés de la FFR afin de « solliciter un entretien pour une éventuelle renégociation de leur convention en cas d'arrivée de ce sponsor maillot portant préjudice à l'efficacité de leur partenariat ».
Bernard Laporte et Serge Simon certifiaient pourtant avoir sondé leurs représentants présents au Bureau fédéral de Londres, le 4 février 2017. Ce que les principaux intéressés ont réfuté devant les enquêteurs, à l'exception des dirigeants de BMW qui se souvenaient avoir évoqué ce premier financement avec Serge Simon, à Dublin, le 25 février 2017. Cette carence pourrait apparaître comme une entorse au principe contractuel de priorité donnée aux partenaires actifs au moment de l'ouverture d'un nouveau dispositif, et donc de leur information nécessaire en amont.
De son côté, Mohed Altrad a affirmé aux enquêteurs que Bernard Laporte lui avait indiqué l'absence d'intérêt des autres partenaires. Il expliquait avoir « négocié le montant avec Bernard Laporte, de gré à gré, sans appel d'offres car, selon Me Bayon (conseil de la FFR), l'appel d'offres ne s'imposait pas en la matière ». L'homme d'affaires a également déclaré avoir eu Laporte pour unique interlocuteur et ne se souvenait pas de l'intervention d'Atcher. Dans son audition en garde à vue, « M. Laporte indiquait que c'était Serge Simon qui avait mené les négociations avec M. Altrad. Il ne savait plus quel avait été le rôle de M. Atcher ». Tandis que « M. Simon affirmait que c'était M. Atcher qui avait négocié le montant. Ce que ce dernier confirmait, missionné par M. Laporte auprès de M. Altrad ».
Qu'il s'agisse du premier contrat maillot courant jusqu'en novembre 2017 ou du second, portant sur la période 2018-2023, la question de leur juste valeur se pose à chaque fois. En interne, les salariés du département marketing considéraient le premier montant de 1,8 M€ faible, en dessous de sa marge de sponsoring habituelle (environ 2 M€ par saison). De plus, les droits de visibilité d'AlA devaient cesser le jour de la désignation du pays hôte du Mondial 2023 par World Rugby, le 15 novembre 2017. Or, il a été décidé que ce soutien serait porté sur le maillot bleu pour les deux derniers matches du mois de novembre (contre l'Afrique du Sud le 18, contre le Japon le 25). Un prolongement de bail qui dévalorisait encore la qualité de ce premier partenariat en divisant ces 1,8 M€ par 11 matches et non plus 9. La BRDE écrit : « M. Laporte disait l'ignorer (cette prolongation de deux matches). M. Atcher disait avoir exécuté une décision de la FFR tandis que M. Simon indiquait qu'il s'agissait d'une décision commune avec M. Atcher, trouvant cela "sympa dans le scénario de la victoire (de la candidature)." » Précisons que ces deux matches cadeau représentent une valeur de 400 000 euros.
« Très bon accord Cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi (...) Je t'embrasse. Mohed »
Mohed Altrad, dans un mail à Bernard Laporte, juillet 2017
La seconde attribution du maillot, cette fois pour une durée de cinq saisons et demie, tombe en janvier 2018. Face aux polémiques nées de la révélation du contrat personnel liant Bernard Laporte à Mohed Altrad à l'été 2017, mais aussi des méthodes cavalières ayant conduit au premier partenariat, l'état-major fédéral a paru vouloir respecter les règles. Le 15 juin 2017, Serge Simon a pris le soin de recevoir les quatre partenaires officiels afin de leur formuler une offre valorisée à 9,9 M€ par saison. Une proposition immédiatement déclinée. Dans un même temps, le vice-président de la FFR sollicitait, à l'occasion « d'entretiens informels », trois agences de marketing sportif afin de sonder le marché. « Relevons une certaine volonté de rechercher la concurrence (...) sous réserve que ce soit un discours de façade devant le personnel FFR », indiquent les enquêteurs.
Voici ce qui attire leur attention. Dans le courant du mois de juillet, une correspondance étroite démarrait entre Mohed Altrad et Claude Atcher pour un accord à 5,4 M€ par saison et des primes pour les mois de juillet et août 2017, bien loin donc du montant proposé aux partenaires historiques (9,9 M€) : « En juillet 2017, Claude Atcher (pour la FFR) faisait une proposition à Mohed Altrad, apparaissant sur un courriel entre Mme Violette et M. Atcher du 21 juillet 2017, pour un montant du partenariat total de 6,2 millions en moyenne (sans les primes), et sur 6 ans par année civile, entre 2018 et 2023 ». L'enquête fait ensuite référence à une autre correspondance : « Le 23 juillet 2017, un échange de courriels découverts dans la messagerie d'export de M. Altrad (en tant qu'élément effacé) indiquait qu'un accord mutuel entre ALTRAD et la FFR scellait le contrat, les protagonistes étant M. Altrad, B. Laporte et l'intermédiaire C. Atcher. »
Un dernier mail du boss d'AIA concluait : « Très bon accord Cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi. Je te tiens au courant demain de la décision du Conseil d'administration Altrad. Je t'embrasse. Mohed. » Les enquêteurs écrivent : « Ainsi M. Altrad attendait cette proposition dont il n'apparaissait pas surpris mais satisfait pour pouvoir la présenter au conseil d'administration d'ALTRAD le lendemain (...) L'accord sur le sponsoring maillot FFR/AIA semblait donc scellé entre les parties, en juillet 2017, pour un montant à la baisse entre le 25 et 29 juillet 2017 (5,4 millions au lieu de 6,2). »
À la rentrée, précise le rapport, Altrad, alerté par un « conseil », informe Laporte, Simon et Atcher sur la nécessité d'une mise en concurrence. La Fédération lance une consultation en octobre 2017. Le rapport indique : « Pourtant, l'annonce du sponsoring maillot était fixée à septembre sur la programmation de connivences multiples entre la FFR et le groupe ALTRAD, figurant sur le courriel du 10 août 2017 de M. Atcher à M. Altrad, en copie au président Laporte et à Serge Simon. » Les enquêteurs produisent ce mail : « Bonjour Mohed. Pour faire suite à notre dîner de lundi soir, dont je te remercie avec à la clé encore un très bon moment, tu trouveras ci-dessous les points clés de notre discussion ainsi que le plan d'action correspondant. » À l'intérieur, figure notamment un planning précis d'août à novembre sur les détails significatifs du partenariat allant au-delà du simple accord commercial sur le maillot du quinze de France.
Déjà à cette époque, des médias, peu nombreux, évoquaient la possibilité de conflits d'intérêt larvés. Le rapport d'enquête de 76 pages ajoute : « Ainsi, alors que l'accord avec AIA sur les modalités du contrat semblait imminent, la FFR se rapprochait à nouveau des partenaires officiels, courant octobre 2017, pour présenter une nouvelle offre financière, à l'occasion d'entretiens individuels avec M. Simon (ou M. Atcher), accompagné de Mme Violette, proposant des montants moindres que l'offre initiale de 9,9 M€ et proches de ceux négociés avec Altrad. » Un appel à la concurrence était finalement publié sur le site de la FFR le 31 octobre 2017, avec une date limite de dépôt fixée au 16 novembre 2017. Une démarche qui, au regard des inspecteurs, « semblait factice, car illusoire, dans la mesure où la publication figurait sur le site de la FFR uniquement, ce qui limite l'accès international et que le temps imparti était très restreint. (...) La relance en octobre de la concurrence dans des conditions peu efficientes (= repentir actif ?), consécutives vraisemblablement au scandale paru dans la presse, en août, révélait le décalage entre la proposition initiale proposé à la concurrence (9,9 M€) et le montant du contrat sponsoring maillot que comptait signer la FFR avec AIA en août 2017 (5,4 M€). »
À échéance de l'appel d'offre, seule la société AIA présentait une proposition financière de 6,8 M€ par saison jusqu'à la mi-saison 2023. Un contrat finalement paraphé le 3 février 2018 qui suggérait cette remarque au représentant de BMW pendant son audition : « M. Salimon reconnaissait qu'avec 2 millions de plus (BMW investissant alors 4,8 M€ pour la FFR) et le budget pour le faire, ce contrat aurait pu être intéressant, concluant qu'au vu des montants soit Altrad avait fait une affaire soit BMW payait trop cher. » Pendant que les autres partenaires renégociaient leurs engagements en vue d'obtenir plus de contreparties, la marque automobile de prestige allemande mettait fin prématurément à son contrat avec la FFR un an plus tard, en mars 2019.
Posté 18 janvier 2022 - 21:42
LAPORTE va se refermer derrière eux..
Posté 18 janvier 2022 - 23:28
Les enquêteurs dans le cadre d'une instruction judiciaire sont sous la responsabilité d'un ou de juges d'instruction...Ils amènent des éléments de preuves ou non. Lire que les enquêteurs réunissent uniquement des éléments à charge, c'est un peu rapide voire malhonnête...Tous les éléments à décharge sont également mentionnés. De toute façon, les avocats ayant accès à l'intégralité des pièces du dossier, ils peuvent parfaitement émettre des réserves et demander des investigations supplémentaires...
Sur le fond, le simple fait de renvoyer les intéressés devant la justice est déjà une petite victoire...Maintenant place au procès...LAPORTE va se refermer derrière eux..
Uniquement s'il y a mise en examen, avant les avocats n'ont pas accès au dossier (sauf brièvement juste avant l'audience de 1ere comparution)
Posté 19 janvier 2022 - 19:59
Posté 19 janvier 2022 - 20:25
et, d'autre part, qu'il en allait de l'intérêt supérieur du rugby français de ne pas être aussi sévère contre le club de M. Altrad.
M. Laporte était d'accord pour la sanction de 20 000 €. Puis ajoutait qu'il fallait en outre diminuer d'une semaine la sanction des joueurs (au cours de cette même séance de la commission d'appel, deux joueurs du MHR, Jacques du Plessis et Jannie du Plessis, comparaissaient pour des brutalités).
Posté 19 janvier 2022 - 20:49
Ce pauvre Bernie ne trouve pas le moindre soutien ici .... à croire qu'on est tous méchaaaaaaaaaants !
Pourtant se doit etre un bon président, il fait l'unanimité .
Contre lui ...
Posté 19 janvier 2022 - 20:52
Ce pauvre Bernie ne trouve pas le moindre soutien ici .... à croire qu'on est tous méchaaaaaaaaaants !
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Pourtant se doit etre un bon président, il fait l'unanimité .
Contre lui ...
Posté 19 janvier 2022 - 21:03
La preuve que non, il a été réélu
je parle du fofo ...
Sa réélection restera à jamais un mystère pour moi ... De là à dire qu'il y a eut magouille, connaissant le client, rien ne m'étonnerait ...
Posté 19 janvier 2022 - 21:09
je parle du fofo ...
Sa réélection restera à jamais un mystère pour moi ... De là à dire qu'il y a eut magouille, connaissant le client, rien ne m'étonnerait ...
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