Jump to content


Photo
* * * * - 5 votes

La FFR et ses magouilles


  • Please log in to reply
9841 replies to this topic

#6391 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 25,185 posts
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 18:56 PM

c'est ce que j'allais demander... :D

 

La on était à qui veut gagner des millions pas aux 12 coups de midi.

Il lui dit de faire attention à la marche  :D


  • TH69 likes this

#6392 jiesse

jiesse

    Joueur de Fédérale 3

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPip
  • 1,142 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:vic
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:01 PM

Présomption d'innocence ok. Mais les faits énoncés c'est pas de la gnognotte quand même.

                                                                                     Entre Laporte et Atcher, la présomption est impossible...   :devil:


Ah non mais dites moi que c'est pas vrai !!! :huh:  :blink:  :rolleyes:  :D

 

un club lui a proposé un million par an sur 5 ans, et il a refusé, et là pour 150 000 balles il va se faire prendre !!!!5 millions putain, il a refusé 5 millions !!! :bawling:  :bawling:  :bawling:

Et il pense être crédible là...  :rolleyes:



#6393 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

    Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13,385 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Labo et Cie
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:12 PM

Les 5 Millions, c'était des francs CFA

#6394 DOUDOU63

DOUDOU63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 11,509 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:BILLOM
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:21 PM

Attention BB, on en est au stade de l'instruction.

Attendons le verdict.

Mais sur le fond, je suis d'accord avec toi.

 

A propos, dans un article, je lis que les enquêteurs auraient opéré uniquement à charge .

Surprise !, il y aurait d'autres coupables possible, des pistes non étudiées ?

Les enquêteurs dans le cadre d'une instruction judiciaire sont sous la responsabilité d'un ou de juges d'instruction...Ils amènent des éléments de preuves ou non. Lire que les enquêteurs réunissent uniquement des éléments à charge, c'est un peu rapide voire malhonnête...Tous les éléments à décharge sont également mentionnés. De toute façon, les avocats ayant accès à l'intégralité des pièces du dossier, ils peuvent parfaitement émettre des réserves et demander des investigations supplémentaires...

 

Sur le fond, le simple fait de renvoyer les intéressés devant la justice est déjà une petite victoire...Maintenant place au procès...LAPORTE va se refermer derrière eux.. :huh:


  • Bougnat et Breton and George Abitbol like this

#6395 Bad Zé

Bad Zé

    Nouvelle modération obscurantisse

  • Modérateurs
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 19,083 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Barcelonne
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:38 PM

Fini les vacances au Crotoy.
Fini la p'tite auto.
Fini le tiercé.
  • Make ASM Great Again and Alex chocolatines like this

#6396 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6,707 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:40 PM

Le maillot du XV de France au coeur de l'enquête policière dans l'affaire Laporte-Altrad L'enquête de la BRDE, dont « L'Équipe» a pris connaissance, fait apparaître comment la gouvernance de la FFR aurait favorisé Mohed Altrad dans l'obtention du contrat de sponsoring maillot du quinze de France. Tout en lui accordant une remise généreuse.

Auditorium de Marcoussis, le 7 mars 2017. À l'estrade, Bernard Laporte, Mohed Altrad, Serge Simon et Claude Atcher font face à l'habituel contingent de journalistes suiveurs du Tournoi des Six Nations. Les dirigeants fédéraux ont choisi cette fenêtre pour annoncer le partenariat entre la FFR et la société du président de Montpellier (Altrad Investment Authority, AIA) dont le nom apparaîtra sur le maillot de l'équipe de France, dans un premier temps jusqu'à la fin de cette année 2017, en soutien à la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde 2023. Une fois évacués les discours, arrive le temps des questions et celle du montant de cet accord. « Ce n'est pas moi qui signe le chèque », rétorque le président Bernard Laporte, en substance, renvoyant à l'homme d'affaires le soin de communiquer ou non sur cette somme. Le vice-président de la FFR en charge du marketing, Serge Simon, viendra voir le journaliste curieux à l'issue du barnum médiatique pour lui dire, sur le ton de la rigolade : « Tu n'as pas fini, toi, avec tes questions ! » À cette époque, il n'est pas encore question de la relation commerciale privée entre Laporte et Altrad.

 
 

Historiquement, la FFR s'était toujours refusée à vendre cet espace. Bernard Laporte, lui, en avait fait une promesse forte de campagne avant son élection fin 2016, sa manne devant ruisseler sur le rugby amateur. Le rapport de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dont nous avons pris connaissance, pointe de nombreux manquements aux usages dans l'élaboration d'un tel contrat.

En premier lieu, les policiers chargés de l'enquête pour des faits de favoritisme présumés entre Bernard Laporte et Mohed Altrad mentionnent un défaut de transparence et décrivent en détails comment Bernard Laporte, Serge Simon et Claude Atcher (ce dernier, prestataire de service via la société Score XV, signait certaines correspondances du titre de « Directeur business FFR ») ont travaillé dans l'ombre à la rédaction d'un premier accord d'un montant de 1,8 million d'euros TTC. En contrepartie, le chef d'entreprise montpelliérain soutenait la candidature tricolore à l'accueil de la Coupe du monde et jouissait de l'affichage de la mention « #France2023 soutenu par ALTRAD » sur le devant du maillot du quinze de France jusqu'au 15 novembre 2017, jour de la désignation du pays hôte.

« Au-delà de la personne du directeur marketing commercial et communication, la direction elle-même, en charge des partenariats, était écartée des négociations avec Altrad, posent les enquêteurs. Mme Violette (en congé maternité, responsable marketing et commercial) comme son adjoint M. Belnat, n'ont jamais été ni associés, ni informés du projet de contrat, comme du contrat lui-même, dont ils ont appris l'existence dans la presse. » S'appuyant sur la saisie des agendas de Mohed Altrad, la BRDE reconstitue la chronologie du dossier : « L'envoi du contrat par Claude Atcher à M. Altrad le 6 mars 2017, le suivi des mails internes sur la préparation à la conférence de presse, indiqueraient le rôle prépondérant de ce dernier (en charge de la candidature France 2023dans les négociations, en concertation avec Serge Simon. »

Claude Atcher au coeur des négociations entre Altrad et la FFR

Autre sujet à charge, soulevé par les enquêteurs, l'absence de « mise en concurrence de l'offre d'Altrad ». Les représentants de la Société Générale, Orange, BMW et la GMF, sponsors majeurs de la Fédération, s'en sont tous ouverts lors de leurs auditions. Dans le rapport de synthèse, chacun déplore avoir découvert ce partenariat dans les médias et s'être immédiatement tourné vers les services concernés de la FFR afin de « solliciter un entretien pour une éventuelle renégociation de leur convention en cas d'arrivée de ce sponsor maillot portant préjudice à l'efficacité de leur partenariat ».

Bernard Laporte et Serge Simon certifiaient pourtant avoir sondé leurs représentants présents au Bureau fédéral de Londres, le 4 février 2017. Ce que les principaux intéressés ont réfuté devant les enquêteurs, à l'exception des dirigeants de BMW qui se souvenaient avoir évoqué ce premier financement avec Serge Simon, à Dublin, le 25 février 2017. Cette carence pourrait apparaître comme une entorse au principe contractuel de priorité donnée aux partenaires actifs au moment de l'ouverture d'un nouveau dispositif, et donc de leur information nécessaire en amont.

1746c.jpg
 
Claude Atcher, Mohed Altrad, Bernard Laporte et Serge Simon (de g. à dr.) avaient officialisé leur accord de partenariat devant la presse le 7 mars 2017. (D.Opoczynski/PhotoPQR/Le Parisien/maxPPP)

De son côté, Mohed Altrad a affirmé aux enquêteurs que Bernard Laporte lui avait indiqué l'absence d'intérêt des autres partenaires. Il expliquait avoir « négocié le montant avec Bernard Laporte, de gré à gré, sans appel d'offres car, selon Me Bayon (conseil de la FFR), l'appel d'offres ne s'imposait pas en la matière ». L'homme d'affaires a également déclaré avoir eu Laporte pour unique interlocuteur et ne se souvenait pas de l'intervention d'Atcher. Dans son audition en garde à vue, « M. Laporte indiquait que c'était Serge Simon qui avait mené les négociations avec M. Altrad. Il ne savait plus quel avait été le rôle de M. Atcher ». Tandis que « M. Simon affirmait que c'était M. Atcher qui avait négocié le montant. Ce que ce dernier confirmait, missionné par M. Laporte auprès de M. Altrad ».

Qu'il s'agisse du premier contrat maillot courant jusqu'en novembre 2017 ou du second, portant sur la période 2018-2023, la question de leur juste valeur se pose à chaque fois. En interne, les salariés du département marketing considéraient le premier montant de 1,8 M€ faible, en dessous de sa marge de sponsoring habituelle (environ 2 M€ par saison). De plus, les droits de visibilité d'AlA devaient cesser le jour de la désignation du pays hôte du Mondial 2023 par World Rugby, le 15 novembre 2017. Or, il a été décidé que ce soutien serait porté sur le maillot bleu pour les deux derniers matches du mois de novembre (contre l'Afrique du Sud le 18, contre le Japon le 25). Un prolongement de bail qui dévalorisait encore la qualité de ce premier partenariat en divisant ces 1,8 M€ par 11 matches et non plus 9. La BRDE écrit : « M. Laporte disait l'ignorer (cette prolongation de deux matches). M. Atcher disait avoir exécuté une décision de la FFR tandis que M. Simon indiquait qu'il s'agissait d'une décision commune avec M. Atcher, trouvant cela "sympa dans le scénario de la victoire (de la candidature)." » Précisons que ces deux matches cadeau représentent une valeur de 400 000 euros.

« Très bon accord Cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi (...) Je t'embrasse. Mohed »

Mohed Altrad, dans un mail à Bernard Laporte, juillet 2017

 
 
 

La seconde attribution du maillot, cette fois pour une durée de cinq saisons et demie, tombe en janvier 2018. Face aux polémiques nées de la révélation du contrat personnel liant Bernard Laporte à Mohed Altrad à l'été 2017, mais aussi des méthodes cavalières ayant conduit au premier partenariat, l'état-major fédéral a paru vouloir respecter les règles. Le 15 juin 2017, Serge Simon a pris le soin de recevoir les quatre partenaires officiels afin de leur formuler une offre valorisée à 9,9 M€ par saison. Une proposition immédiatement déclinée. Dans un même temps, le vice-président de la FFR sollicitait, à l'occasion « d'entretiens informels », trois agences de marketing sportif afin de sonder le marché. « Relevons une certaine volonté de rechercher la concurrence (...) sous réserve que ce soit un discours de façade devant le personnel FFR », indiquent les enquêteurs.

Voici ce qui attire leur attention. Dans le courant du mois de juillet, une correspondance étroite démarrait entre Mohed Altrad et Claude Atcher pour un accord à 5,4 M€ par saison et des primes pour les mois de juillet et août 2017, bien loin donc du montant proposé aux partenaires historiques (9,9 M€) : « En juillet 2017, Claude Atcher (pour la FFR) faisait une proposition à Mohed Altrad, apparaissant sur un courriel entre Mme Violette et M. Atcher du 21 juillet 2017, pour un montant du partenariat total de 6,2 millions en moyenne (sans les primes), et sur 6 ans par année civile, entre 2018 et 2023 ». L'enquête fait ensuite référence à une autre correspondance : « Le 23 juillet 2017, un échange de courriels découverts dans la messagerie d'export de M. Altrad (en tant qu'élément effacé) indiquait qu'un accord mutuel entre ALTRAD et la FFR scellait le contrat, les protagonistes étant M. Altrad, B. Laporte et l'intermédiaire C. Atcher. »

70ba3.jpg
 
Charles Ollivon et Teddy Thomas se congratulent lors de la victoire des Bleus face à l'Angleterre (24-17), le 2 février 2020, vêtu d'un maillot au logo Altrad placé sur la poitrine. (A. Mounic/L'Équipe)

Un dernier mail du boss d'AIA concluait : « Très bon accord Cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi. Je te tiens au courant demain de la décision du Conseil d'administration Altrad. Je t'embrasse. Mohed. » Les enquêteurs écrivent : « Ainsi M. Altrad attendait cette proposition dont il n'apparaissait pas surpris mais satisfait pour pouvoir la présenter au conseil d'administration d'ALTRAD le lendemain (...) L'accord sur le sponsoring maillot FFR/AIA semblait donc scellé entre les parties, en juillet 2017, pour un montant à la baisse entre le 25 et 29 juillet 2017 (5,4 millions au lieu de 6,2). »

Un appel d'offres comme un écran de fumée ?

À la rentrée, précise le rapport, Altrad, alerté par un « conseil », informe Laporte, Simon et Atcher sur la nécessité d'une mise en concurrence. La Fédération lance une consultation en octobre 2017. Le rapport indique : « Pourtant, l'annonce du sponsoring maillot était fixée à septembre sur la programmation de connivences multiples entre la FFR et le groupe ALTRAD, figurant sur le courriel du 10 août 2017 de M. Atcher à M. Altrad, en copie au président Laporte et à Serge Simon. » Les enquêteurs produisent ce mail : « Bonjour Mohed. Pour faire suite à notre dîner de lundi soir, dont je te remercie avec à la clé encore un très bon moment, tu trouveras ci-dessous les points clés de notre discussion ainsi que le plan d'action correspondant. » À l'intérieur, figure notamment un planning précis d'août à novembre sur les détails significatifs du partenariat allant au-delà du simple accord commercial sur le maillot du quinze de France.

Déjà à cette époque, des médias, peu nombreux, évoquaient la possibilité de conflits d'intérêt larvés. Le rapport d'enquête de 76 pages ajoute : « Ainsi, alors que l'accord avec AIA sur les modalités du contrat semblait imminent, la FFR se rapprochait à nouveau des partenaires officiels, courant octobre 2017, pour présenter une nouvelle offre financière, à l'occasion d'entretiens individuels avec M. Simon (ou M. Atcher), accompagné de Mme Violette, proposant des montants moindres que l'offre initiale de 9,9 M€ et proches de ceux négociés avec Altrad. » Un appel à la concurrence était finalement publié sur le site de la FFR le 31 octobre 2017, avec une date limite de dépôt fixée au 16 novembre 2017. Une démarche qui, au regard des inspecteurs, « semblait factice, car illusoire, dans la mesure où la publication figurait sur le site de la FFR uniquement, ce qui limite l'accès international et que le temps imparti était très restreint. (...) La relance en octobre de la concurrence dans des conditions peu efficientes (= repentir actif ?), consécutives vraisemblablement au scandale paru dans la presse, en août, révélait le décalage entre la proposition initiale proposé à la concurrence (9,9 M€) et le montant du contrat sponsoring maillot que comptait signer la FFR avec AIA en août 2017 (5,4 M€). »

À échéance de l'appel d'offre, seule la société AIA présentait une proposition financière de 6,8 M€ par saison jusqu'à la mi-saison 2023. Un contrat finalement paraphé le 3 février 2018 qui suggérait cette remarque au représentant de BMW pendant son audition : « M. Salimon reconnaissait qu'avec 2 millions de plus (BMW investissant alors 4,8 M€ pour la FFR) et le budget pour le faire, ce contrat aurait pu être intéressant, concluant qu'au vu des montants soit Altrad avait fait une affaire soit BMW payait trop cher. » Pendant que les autres partenaires renégociaient leurs engagements en vue d'obtenir plus de contreparties, la marque automobile de prestige allemande mettait fin prématurément à son contrat avec la FFR un an plus tard, en mars 2019.

 

  • Jicé, Bad Zé and ZACH like this

#6397 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

    Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13,385 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Labo et Cie
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 21:42 PM

LAPORTE va se refermer derrière eux.. :huh:


Du pénitentier il va de soi. Il va en prendre du pénitentier au pénitentier

#6398 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8,599 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Valcivières 63
  • Mon club:

Posted 18 January 2022 - 23:28 PM

Les enquêteurs dans le cadre d'une instruction judiciaire sont sous la responsabilité d'un ou de juges d'instruction...Ils amènent des éléments de preuves ou non. Lire que les enquêteurs réunissent uniquement des éléments à charge, c'est un peu rapide voire malhonnête...Tous les éléments à décharge sont également mentionnés. De toute façon, les avocats ayant accès à l'intégralité des pièces du dossier, ils peuvent parfaitement émettre des réserves et demander des investigations supplémentaires...

 

Sur le fond, le simple fait de renvoyer les intéressés devant la justice est déjà une petite victoire...Maintenant place au procès...LAPORTE va se refermer derrière eux.. :huh:

Uniquement s'il y a mise en examen, avant les avocats n'ont pas accès au dossier (sauf brièvement juste avant l'audience de 1ere comparution)



#6399 renardmontferrandais

renardmontferrandais

    Champion du Monde

  • QG
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 10,519 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Chatel-Guyon
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 08:05 AM

Liste-Enqu-te-Laporte-Altrad.jpg


  • Bougnat et Breton, leberger and Alex chocolatines like this

#6400 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

    Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13,385 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Labo et Cie
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 19:59 PM

Ça vous a plu hein, vous en d'mandez encore?



Alors écoutez l'histoire de Bernie et ´Ltrad



L'échange téléphonique du 30 juin 2017 - à l'origine de l'affaire Laporte-Altrad - entre le président de la FFR Bernard Laporte et celui de la commission d'appel, Jean-Daniel Simonet, antérieur à une baisse de sanctions touchant le MHR, est retenu comme un élément à charge par les enquêteurs de la BRDE.

Frédéric Bernès et Renaud Bourel (avec C. Do.)
19 janvier 2022 à 19h53
commenter

partager


On aura à peu près tout lu et tout entendu au sujet du coup de téléphone passé par Bernard Laporte à Jean-Daniel Simonet, président de la Commission d'appel de la FFR, pour possiblement tenter d'influer sur les sanctions prises à l'encontre du MHR, le club de Mohed Altrad. Un jour, dans Le Parisien, Laporte certifiait qu'il lui avait téléphoné « pour porter à sa connaissance des événements (fusion avortée entre le Racing et le Stade Français) afin qu'il en tienne compte dans sa décision » ; un autre, au micro de Jean-Pierre Elkabbach, il jurait l'avoir appelé « en pensant que tout est délibéré et là, malheureusement, rien n'est délibéré. Je lui ai donc dit : "Faites votre boulot avec la justice qu'il faut". »

lire aussi
Affaire Laporte-Altrad : un rapport de police accablant, vers un procès en septembre
Ce qu'on ne savait pas, c'est que ce 30 juin 2017, les appels entre Laporte et Simonet furent au nombre de sept, aussi bien dans un sens que dans l'autre. C'est ce que fait apparaître l'épluchage des fadettes auquel s'est livrée la BRDE (Brigade de répression de la délinquance économique), chargée de mener les investigations dans l'affaire Laporte-Altrad par le Parquet national financier. Ce matin-là, Laporte a pris place à bord d'un TGV en direction de Luxembourg en compagnie de Claude Atcher, dans le cadre de la campagne pour France 2023, et Nicolas Hourquet, responsable des relations internationales à la FFR.

La veille, le 29 juin, à Marcoussis, la commission d'appel - composée de Simonet, Robert Malterre et Philippe Peyramaure, tous trois avocats - a décidé de maintenir telles quelles les sanctions infligées par la Ligue au club d'Altrad (70 000 euros d'amende, 1 match de suspension de son stade). Le 30 juin 2017, dans le TGV, Laporte emprunte le téléphone d'Hourquet et appelle Simonet une première fois, à 9 h 55. C'est le début d'une frénésie téléphonique que les enquêteurs ont pu restituer chronologiquement, dans le rapport de synthèse dont L'Équipe a eu connaissance.

- 9 h 55 : Laporte vers Simonet.
- 10 h : Simonet vers Laporte et inversement à la même heure.
-10 h 13 : Simonet vers Laporte.
-10 h 21 : Laporte vers Simonet.
-10 h 29 : Simonet vers Laporte.
- 12 h 01 : Laporte vers Simonet.

Laporte a toujours dit qu'il n'avait jamais appelé Simonet avant ce 30 juin. Et ce jour-là, ils se téléphonent sept fois en deux heures et six minutes. Au même moment, indiquent les enquêteurs, Laporte était en contact assidu avec Altrad, toujours via le téléphone de Hourquet.

- 10 h 16 : Laporte vers Altrad.
- 10 h 19 : Altrad vers Laporte.
-10 h 20 : Altrad vers Laporte.
-11 h 33 : Altrad vers Laporte.
-12 h 32 : un numéro attribué au MHR envoyait un SMS à Laporte.
-14h07 : Laporte vers Altrad.

« M. Laporte venait de l'appeler (Simonet) et il était furieux des sanctions contre Montpellier. Il exigeait que la commission revienne sur ces sanctions »
Philippe Peyramaure, membre de la commission d'appel, aux enquêteurs
Cette matinée du 30 juin, le téléphone de Laurent Gabbanini chauffe lui aussi. Les éléments recueillis par les enquêteurs font apparaître que le directeur général adjoint de la FFR a multiplié les échanges avec Laporte et Altrad. « Rappelons, écrit la BRDE, que par courriel horodaté à 10 h 30, M. Gabbanini sollicitait M. Lajat (responsable du service juridique de la FFR) afin d'obtenir les décisions prises par la commission d'appel le 29 juin 2017. Ce dernier l'informait par retour de courriel, à 10 h 51, des décisions initiales (sanctions inchangées) puis, à 11 h 21, des décisions modifiées (plus clémentes). M. Gabbanini ne donnait pas suite et ne questionnait pas M. Lajat sur le motif de ce changement de sanctions, ce qui tendrait à laisser penser qu'il en avait déjà connaissance. »

La commission de discipline de la LNR avait condamné (le 7 juin 2017) l'Altrad Stadium à un match de suspension et avait infligé une amende au club de Mohed Altrad après MHR-Racing (le 22 avril 2017), où six banderoles hostiles à la Ligue et au président francilien (Jacky Lorenzetti) avaient été déployées. (Sy. Thomas /L'Équipe)
La commission de discipline de la LNR avait condamné (le 7 juin 2017) l'Altrad Stadium à un match de suspension et avait infligé une amende au club de Mohed Altrad après MHR-Racing (le 22 avril 2017), où six banderoles hostiles à la Ligue et au président francilien (Jacky Lorenzetti) avaient été déployées. (Sy. Thomas /L'Équipe)
Quand la presse commence à s'intéresser à cette affaire, Laporte cherche à questionner l'attitude de Peyramaure. « Une seule (des trois personnes siégeant) a démissionné, celle qui est le représentant de la Ligue. Cela peut poser des questions, déclare-t-il à l'époque. Il (Peyramaure, qui décida le premier de démissionner après avoir appris dans le JDD l'existence d'un contrat d'image entre Laporte et Altrad) est instrumentalisé, c'est évident. » Quelques jours plus tard, sur les treize membres de cette Commission, sept auront démissionné.

S'appuyant sur le rapport des Inspecteurs généraux du ministère des Sports, les enquêteurs de la BRDE considèrent que le 29 juin, en quittant Marcoussis, Simonet, Peyramaure et Malterre avaient entériné une décision ferme et définitive. Les policiers ont recueilli en ce sens les témoignages de M. Lajat et Mme Denuziller, la juriste qui assistait aux délibérations ce jour-là, recueilli aussi le compte rendu succinct rédigé par la juriste à l'attention de son supérieur hiérarchique ainsi que ses notes manuscrites. « Le lendemain, 30 juin 2017, M. Simonet dictait, par téléphone, d'autres sanctions à M. Lajat, précisent les enquêteurs. Le MHR sera sanctionné par la commission d'appel d'une amende de 20 000€ (soit le minimum requis pour la catégorie de faute relevée) tandis que la suspension de terrain était annulée. Les témoignages de Mme Denuziller et M. Lajat évoquaient les coups de téléphone de M. Simonet le 30 juin, celui-ci évoquant un appel de M. Laporte, et rappelant plusieurs fois pour modifier les sanctions. »

lire aussi
Comment Bernard Laporte s'est mis au service de Mohed Altrad
Il est également mentionné dans le rapport de la BRDE que « M. Simonet refusait l'organisation d'une conférence téléphonique proposée par M. Lajat le 30 juin au matin. » Les trois membres siégeant sur ce dossier auraient tous pu échanger, en simultané. Ce qui n'arriva pas. Simonet avisa Malterre puis Peyramaure de sa volonté de modifier la décision, mais Peyramaure et Malterre ne parlèrent pas directement.

« M. Simonet indiquait être resté muet car il était choqué [...], que M. Laporte lui parlait d'une façon qu'il jugeait inappropriée au regard du principe d'indépendance »
Propos tenus par Jean-Daniel Simonet lors de sa garde à vue, selon le rapport
Interrogé par les enquêteurs, Peyramaure restitua la teneur du coup de fil que lui passa Simonet ce matin-là (10 h 01 avant un autre appel à 10 h 36). « M. Laporte venait de l'appeler et était furieux des sanctions contre Montpellier. Il exigeait que la commission revienne sur ces sanctions, au motif d'une part que le groupe Altrad était le partenaire de l'équipe de France et qu'il accompagnait la candidature de la France pour l'obtention de la prochaine Coupe du monde et, d'autre part, qu'il en allait de l'intérêt supérieur du rugby français de ne pas être aussi sévère contre le club de M. Altrad. M. Laporte avait été extrêmement brutal dans son expression. »

lire aussi
Le maillot du XV de France au coeur de l'enquête policière dans l'affaire Laporte-Altrad
Au cours de son audition, Peyramaure relatait d'autres échanges avec Simonet « au cours desquels ce dernier regrettait d'avoir cédé à la demande de M. Laporte, réfléchir à démissionner du fait du caractère inacceptable de l'intervention de Laporte. Puis en abandonner l'idée pour préserver la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde. »

La BRDE mentionne que le témoignage de Peyramaure est conforme aux déclarations de Benjamin Peyrelevade, vice-président de la Commission à l'époque des faits et à qui Simonet téléphona le 3 juillet 2017. « Choqué, est-il écrit dans le rapport, M. Peyrelevade indiquait avoir vérifié auprès de M. Lajat la réalité de ce changement de décision puis avoir rappelé Simonet pour lui exprimer sa désapprobation et la nécessité de démissionner pour protéger la commission. M. Simonet lui aurait répondu y réfléchir et ne pas penser que l'affaire sortirait dans la presse. » Après avoir exprimé son refus de modifier la sanction, Peyramaure s'était rangé à la règle de la majorité des voix, « les services juridiques lui ayant spécifié que la décision ne pouvait préciser les divergences de vue de ses membres. »

« M. Altrad avait connaissance de l'appel du président Laporte au président de la commission, et que ce dernier lui rapportait les sanctions finales et vraisemblablement celles de la veille, caractérisant le recel de trafic d'influence »
La BRDE dans son rapport
En garde à vue, relève le rapport, « M. Simonet indique que M. Laporte aurait tenu un monologue, adoptant le tutoiement [...] lui parlant du président Altrad et de tout ce qu'il faisait de bien pour le rugby amateur. » Il est aussi précisé que Simonet assure ne pas avoir évoqué les sanctions décidées la veille lorsque Laporte lui a téléphoné, « contrairement à ce qu'affirmait en audition M. Laporte. M. Simonet indiquait être resté muet à cette occasion car il était choqué [...], que M. Laporte lui parlait d'une façon qu'il jugeait inappropriée au regard du principe d'indépendance. Il se rappelait que M. Laporte avait eu un propos "politique" sur le fait qu'Altrad était un soutien pour la candidature de la France. Niant en premier lieu se rappeler d'avoir eu plusieurs échanges téléphoniques avec M. Laporte, il indiquait ensuite que M. Laporte avait appelé plusieurs fois pour faire valoir ses arguments politiques. »

lire aussi
Altrad : « Je rejette l'idée de la corruption et aussi celle du trafic d'influence »
Un témoin entendu par la BRDE déclare qu'Altrad avait signifié au président de la FFR, lors d'un rendez-vous avec celui-ci à Montpellier en juin 2017, « qu'il trouvait disproportionnées » les sanctions touchant son club. Rien dans ce témoignage n'atteste que le patron du MHR lui aurait demandé d'intervenir. Les policiers font le lien entre cet échange Altrad-Laporte et les trois coups de téléphone entre Maurice Buzy-Pucheu, responsable des Commissions à la FFR, et Simonet, les 27, 28 et 29 juin. Même s'il ne se souvenait plus bien l'objet de ses appels à Simonet, Buzy-Pucheu affirmait « ne pas avoir reçu d'instructions pour solliciter la clémence de la commission. »

lire aussi
L'édito de Jean-Philippe Leclaire : trop de fautes
Quant à la motivation de l'abaissement des sanctions, Simonet a d'abord évoqué devant les enquêteurs « une réflexion juridique qu'il aurait mûri chez lui (le 29 juin) » après un échange avec Florent Lajat, le responsable du service juridique de la FFR, qui infirmera lors de son audition puisqu'il était en congé cet après-midi-là. Puis Simonet finit par reconnaître devant les enquêteurs que c'est Lajat, le lendemain, qui a trouvé comment motiver la décision. Dans la retranscription de son témoignage, Lajat signalait qu'à l'occasion de leurs échanges téléphoniques, « M. Simonet aurait évoqué vouloir supprimer toute sanction du club puis aurait penché vers une sanction amoindrie avant de lui indiquer l'appel téléphonique de M. Laporte qu'il disait rappeler. M. Simonet revenait ensuite vers lui en signalant que M. Laporte était d'accord pour la sanction de 20 000 €. Puis ajoutait qu'il fallait en outre diminuer d'une semaine la sanction des joueurs (au cours de cette même séance de la commission d'appel, deux joueurs du MHR, Jacques du Plessis et Jannie du Plessis, comparaissaient pour des brutalités). Enfin, M. Simonet indiquait à M. Lajat ne pas avoir réfléchi à la motivation de ces baisses de sanctions. »

En audition, est-il indiqué dans l'enquête, Altrad a reconnu avoir appelé Laporte le 30 juin au matin, que celui-ci lui a indiqué qu'il allait se renseigner auprès de M. Simonet avant de lui communiquer le quantum des sanctions. « On soulignera, concluent les enquêteurs, que M. Altrad avait donc connaissance de l'appel du président Laporte au président de la commission, et que ce dernier lui rapportait les sanctions finales et vraisemblablement celles de la veille, caractérisant le recel de trafic d'influence. Les faits de trafic d'influence semblaient caractérisés par cette intervention de M. Laporte, contraire à l'éthique, appuyée, argumentée et sans fondement juridique, M. Laporte rappelant ne pas connaître les faits sanctionnés. »
  • Silhouette, xdderf63 and Buckaroo like this

#6401 George Abitbol

George Abitbol

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 22,907 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Créteil
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 20:25 PM

et, d'autre part, qu'il en allait de l'intérêt supérieur du rugby français de ne pas être aussi sévère contre le club de M. Altrad.

  :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

 

M. Laporte était d'accord pour la sanction de 20 000 €. Puis ajoutait qu'il fallait en outre diminuer d'une semaine la sanction des joueurs (au cours de cette même séance de la commission d'appel, deux joueurs du MHR, Jacques du Plessis et Jannie du Plessis, comparaissaient pour des brutalités).

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:



#6402 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 25,185 posts
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 20:49 PM

Ce pauvre Bernie ne trouve pas le moindre soutien ici .... à croire qu'on est tous méchaaaaaaaaaants  !  :D 

 

Pourtant se doit etre un bon président, il fait l'unanimité .

 

 

 

 

 

 

Contre lui ...  :D   



#6403 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

    Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13,385 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Labo et Cie
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 20:52 PM

Ce pauvre Bernie ne trouve pas le moindre soutien ici .... à croire qu'on est tous méchaaaaaaaaaants  !  :D 
 
Pourtant se doit etre un bon président, il fait l'unanimité .
 
 
 
 
 
 
Contre lui ...  :D


La preuve que non, il a été réélu

#6404 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 25,185 posts
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 21:03 PM

La preuve que non, il a été réélu

je parle du fofo ...

 

Sa réélection restera à jamais un mystère pour moi ... De là à dire qu'il y a eut magouille, connaissant le client, rien ne m'étonnerait ... 


  • PPR likes this

#6405 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

    Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13,385 posts
  • Genre:Homme
  • Ville:Labo et Cie
  • Mon club:

Posted 19 January 2022 - 21:09 PM

je parle du fofo ...
 
Sa réélection restera à jamais un mystère pour moi ... De là à dire qu'il y a eut magouille, connaissant le client, rien ne m'étonnerait ...


Même pas, il y a des abonnements C+ dans les club house

Il est représentatif des valeurs koa




3 user(s) are reading this topic

0 members, 3 guests, 0 anonymous users