Aller au contenu


Photo
* * * * - 5 note(s)

La FFR et ses magouilles


  • Veuillez vous connecter pour répondre
9791 réponses à ce sujet

#9601 thurfin

thurfin

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 214 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 27 septembre 2024 - 09:56

Grill n'est pas un homme de réseau (ni de magouilles), Lhermet idem.

Ils sont faits pour un poste qui n'accepte pas des mecs comme eux. Ils vont se faire bouffer.

Lhermet qui a bossé à la cellule performance de l'agence nationale du sport qui a aidé les athlètes à préparer les derniers JO, on a vu les résultats.

Si le rugby ne veux pas de gars comme lui, qu'il coule bien profond.


  • Bougnat et Breton aime ceci

#9602 steph

steph

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 356 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 27 septembre 2024 - 17:28

Lhermet qui a bossé à la cellule performance de l'agence nationale du sport qui a aidé les athlètes à préparer les derniers JO, on a vu les résultats.
Si le rugby ne veux pas de gars comme lui, qu'il coule bien profond.


J'espère juste qu'il ne s'est pas occupé spécifiquement de l'athlétisme...

#9603 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 369 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 30 septembre 2024 - 13:24

Florian Grill, le président de la FFR candidat à sa réélection, annonce un « serrage de vis obligatoire » À trois semaines de l'élection à la présidence de la FFR, l'actuel titulaire du poste, candidat à sa succession, a confirmé, après un été dramatique pour le rugby français, le besoin impérieux de recadrer aussi bien les finances que les comportements.

 
 
 

Au lendemain d'une réunion de travail avec World Rugby à Dublin, Florian Grill est arrivé vers 11 heures jeudi matin au siège de L'Équipe. Chemise foncée et pantalon beige, comme souvent. Les traits tirés aussi. Depuis le mois de juillet, Grill dort peu. Le président de la Fédération française de rugby a dû gérer les affaires nées de la tournée des Bleus en Argentine (propos racistes de Melvyn Jaminet, mise en examen pour viol avec violence en réunion pour Hugo Auradou et Oscar Jegou), mais aussi la disparation du jeune Medhi Narjissi le 7 août lors d'un rassemblement de l'équipe de France des moins de 18 ans.

 
 

Candidat à sa propre succession le 19 octobre face à Didier Codorniou, Grill s'est confié durant plus d'une heure sur la tournure de la campagne et sur les événements de l'été, qui obligent à revoir globalement l'encadrement des équipes de France. Avant d'être rejoint par Sylvain Deroeux, secrétaire général de la FFR, pour le déjeuner.

LE DÉBAT DES FINANCES
« Je fais de la gestion et d'autres font de la politique »

« La question financière, la querelle financière même, occupe une place centrale dans cette campagne...
C'est vrai mais cela ne devrait pas être le cas. Les chiffres sont les chiffres, point barre.

Didier Codorniou et ses colistiers contestent formellement votre diagnostic négatif des finances de la FFR, qu'ils jugent volontairement gonflé par vous afin de pouvoir ensuite réapparaître dans le costume du sauveur.
J'ai un trésorier qui s'appelle Claude Hélias ; il est expert-comptable. Nous nous appuyons sur les constats du commissaire aux comptes. J'ai KPMG, une marque mondiale reconnue, qui vient de livrer un diagnostic financier. Ils savent de quoi ils parlent. Les fonds propres sont de 29 M€, pas 50 ou 100 (comme l'a alternativement déclaré Codorniou). Il y a une trésorerie qui est de 69 millions, mais comme il y a pratiquement 50 millions de fonds d'assurance, il reste une vingtaine de millions d'euros de trésorerie nette. Le fonds d'assurance n'est pas l'argent de la Fédération, et quand on sait que nous avons 19 millions d'euros de pertes sur France 2023 (en raison du GIE Hospitalités), on est bien dans une tension financière forte, un point c'est tout. Ne pas dire la vérité là-dessus, c'est mentir aux clubs, et ce n'est jamais bon de mentir aux clubs. C'est même très dangereux parce que quand on est malade, la première des choses à faire, c'est de poser le bon diagnostic.

74e0f.jpg
 
Florian Grill, (J.-B. Autissier/L'Équipe)
 
 

Selon vos opposants, aussi bien sur le GIE que sur le redressement fiscal (estimé à 4 M€) ou le contrat "dérisqué" avec le consortium du Stade de France (perte estimée à 7 M€), vous noirciriez à dessein le tableau, ce qui ferait fuir des partenaires, comme la GMF...
Je ne fais que suivre les recommandations du commissaire aux comptes qui, pour Daimani (société recrutée par Claude Atcher pour commercialiser des hospitalités pendant la Coupe du monde 2023), le redressement fiscal et le Stade de France, nous a enjoint de passer ces sommes en provisions. Il fallait le faire. Bien sûr qu'on va tout essayer pour récupérer l'argent de Daimani, mais, en attendant, on n'est sûrs de rien, donc on provisionne. Concernant la GMF, c'est là encore de la désinformation : la GMF est partie car elle n'était pas contente de la nouvelle grille des partenariats, conçue par la gouvernance précédente (notamment Serge Simon). Ils ne voulaient pas être partenaires de rang 2 et ne voulaient pas payer le surcoût pour être partenaire de rang 1. Notre budget partenaires est tenu, et même dépassé. Dans les mois qui viennent, deux nouveaux partenaires devraient nous rejoindre.

Pourquoi existe-t-il une telle différence d'analyse financière entre Didier Codorniou et vous ?
Parce que moi je fais de la gestion et d'autres font de la politique. Mais bon, ces mensonges m'agacent parce qu'il y a tellement de chantiers : un chantier organisationnel, un chantier sportif, un chantier des installations de nos clubs qui souvent datent des années 70, le chantier de la relance des licenciés, le chantier des valeurs, qui est immense... Nous, on a dit qu'on allait redresser les comptes de la Fédération en trois ans, sans impacter les clubs, et sans faire un plan social à la fédé.

Codorniou dit que le rugby amateur est en grande souffrance. Partagez-vous ce constat ?
Ça fait sept ans que je le dis. On est en croissance sur le rugby à 5, le rugby féminin, le baby rugby. Mais ça masque de grandes difficultés sur les catégories minimes, cadets et juniors, qui sont en baisse. On a des clubs qui se regroupent jusqu'à 9 pour faire une équipe juniors. On ne pourra pas demain, avec une seule équipe juniors, alimenter 9 équipes en seniors. C'est pour ça qu'on a fait un plan Marshall avec 20 millions d'euros, soit 50 000 euros par club. C'est pour ça qu'on a créé huit titres de champions de France supplémentaires pour le rugby territorial. Aujourd'hui, si vous prenez les Pyrénées-Orientales, le Pays catalan, qui est quand même un territoire de rugby, il reste 42 clubs. Il y a vingt ans, il y en avait 80. C'est pour ça qu'on a mis 3 millions de plus sur les ligues régionales et sur les comités départementaux.

Après quatorze mois au pouvoir, certains considèrent que vous n'avez pas tenu toutes vos promesses...
Nous avons réussi à pacifier le rugby pendant la Coupe du monde, réussi également à assurer le rugby français avec 0 % d'augmentation (à la suite du départ de la GMF) et en couvrant tous nos bénévoles. Nous sommes en train de lancer le rugby santé, le rugby adapté, la formation sportive, les écoles d'arbitrage. Comme nous n'avons pas d'argent, il faut des idées. Nous avons mis beaucoup d'argent dans le "local", car je travaille pour une Fédération complètement décentralisée. Ce n'est pas depuis Marcoussis que nous allons développer le rugby dans les Landes, le Béarn ou en Normandie. Je rappelle que la FFR est un énorme navire qu'on a piloté dans des conditions extrêmement complexes puisqu'on a 11 élus sur 40 au comité directeur, et 3 ligues régionales sur 18. Forcément, on a des courroies de transmission locales qui ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Donc, tout ne peut pas se faire en un an. Voilà pourquoi, pour nous, l'objectif, c'est de gagner fort cette élection puis gagner fort celles des ligues (le 6 novembre) et tout faire pour qu'Abdel Benazzi gagne à World Rugby.

LA CAMPAGNE
« Le rugby aurait mérité un débat »

En face de vous, il y a un ancien international de renom. Que pensez-vous de Codorniou ?
Je l'avais rencontré, j'avais trouvé la conversation très intéressante et je lui avais même proposé qu'on travaille ensemble. Les choses se sont sérieusement crispées ces derniers temps puisqu'il nous accuse d'oeuvrer en sous-main au sein des sphères parisiennes... J'ai tenu et je tiendrai mon engagement de faire une campagne propre. C'est ce que j'ai toujours fait, y compris contre Bernard Laporte, qui avait déjà dit à l'époque que je maîtrisais la justice, le CAC 40, la presse... Ça me fait sourire et je ne veux pas commenter. Je regrette que lui (Codorniou) et moi n'ayons pas pu débattre. J'étais prêt à ça, où que ce soit. Je ne fixais pas de règle. Le rugby aurait mérité un débat. Cela aurait permis aux clubs de mieux comprendre.

Pensez-vous que la renommée de Codorniou puisse avoir un impact dans la campagne ?
Je ne pense pas. Les clubs distinguent parfaitement le dirigeant de la légende. Ce qu'ils veulent, c'est un dirigeant. Pas un nom. Codorniou est le premier vice-président de la région Occitanie. Il dit qu'il est certain de lever minimum 120 millions d'euros (sur quatre ans), mais s'il y a tant d'argent public à déverser sur les clubs, pourquoi ça n'a pas été fait dans les clubs de la région Occitanie ? On aurait pu commencer par là. Parce que la problématique des vestiaires et des installations vétustes, elle est pleine et entière en Occitanie.

712b9.jpg
 
Didier Codorniou (P. Mérimée/L'Équipe)

Gagner fort, c'est un terme que vous employez souvent. Pourquoi est-ce si important de gagner nettement ?
Parce que l'été a été particulièrement violent pour les familles et, oui, au moment de la disparition de Medhi (Narjissi), je me suis posé la question de la démission (il est très ému). Et pas que moi : Jean-Marc (Lhermet) et Sylvain (Deroeux) aussi. Après, le sens du devoir et de la responsabilité a pris le dessus. Nous avions, là aussi, un devoir de vérité. La mémoire de Medhi l'impose, et l'honneur de la Fédération aussi.

S'agissant de la disparition de Medhi Narjissi, son père, Jalil, regrettait récemment dans nos colonnes le manque d'accompagnement de la FFR. Qu'auriez-vous dû faire de différent ?
Ce n'est pas une erreur de ne pas être allé tout de suite au Cap. Il fallait que je gère la cellule de crise pour rapatrier les trente gamins. Là où j'ai fait une erreur, et je m'en suis excusé après, c'est que j'ai mal compris les attentes de la famille. Après avoir annoncé le drame à Jalil, dans nos échanges, j'ai vraiment senti qu'il ne voulait pas me voir, que j'incarnais le mal absolu parce que je lui avais annoncé la disparition de son fils. Je me suis trompé, je m'en suis excusé. Ce n'est pas facile de trouver le bon ton face à la douleur d'une famille, à la colère d'une famille, qui est tout à fait légitime. Il n'y aura jamais assez d'accompagnement. On n'a jamais arrêté et on continue en ce moment. On prolonge les recherches... On a quatre personnes qui travaillent en permanence sur ce sujet. Si ça m'était arrivé, j'en voudrais à la Terre entière.

f0ec7.jpg
 
Dias Beach, en Afrique du Sud, où a disparu, le 7 août, le jeune Medhi Narjissi. (M. Nkateko/L'Équipe)
LE MANAGEMENT DES ÉQUIPES DE FRANCE
« Il y aura des contrôles, des mesures et des sanctions »

Les événements de cet été posent également la question du management global des équipes de France...
C'est le sens des états généraux (29 août). À l'évidence, ce qui fonctionnait depuis des années ne marche plus. Le principe fondé sur la responsabilité et l'autonomie, ça ne marche pas. Les langues se sont déliées : en Argentine, il n'y a pas eu que trois joueurs qui sont sortis (après le dernier match contre les Pumas), mais davantage, et ça pouvait même concerner les membres du staff. On ne nous a alors pas dit toute la vérité. Il y aura un avant et un après.

On a beaucoup entendu, cet été, dire : "Mais où était l'élu fédéral, le chef de délégation ?" Faut-il ajouter des encadrants lors des tournées ? Combien ? Pour quoi faire ?
Ce n'est pas parce que je vais rajouter un élu que le problème va se régler. Les problèmes sur les tournées de l'équipe de France, ça ne date pas d'aujourd'hui. Le sujet, c'est qu'on va mettre un cadre beaucoup plus strict, avec des sanctions financières qui pourront toucher les joueurs et les staffs des équipes de France. Il y a une forme d'acceptation de ces débordements y compris dans les clubs. On ne va pas interdire la troisième mi-temps, c'est notre culture, mais la quatrième et la cinquième. Quand on porte le coq et qu'on a la chance d'être un joueur professionnel, on ne peut pas prendre que le positif, c'est-à-dire beaucoup d'argent, et ne pas assumer un certain nombre de responsabilités qui vont avec. Cet argent vient de partenaires qui font coller leurs marques à des valeurs présupposées du rugby. Il faut que tout le monde se rende compte que ça ne tient plus la route. Je suis en colère. J'ai envie que nos équipes de France et nos staffs comprennent la responsabilité qui est la leur. Ceux qui ne le comprendront pas ne seront plus avec nous.

Une charte de bonne conduite et d'exemplarité verra-t-elle le jour ?
Il y aura des contrôles, des mesures et des sanctions. Lorsque nous avons organisé les états généraux, tout le monde s'est dit favorable aux mesures de sensibilisation mais aussi des contrôles et des sanctions. Certains le faisaient déjà, d'autres non. Les langues se délient. C'est le début de la guérison.

Concernant le quinze de France, quel est votre périmètre d'action ?
J'ai mon mot à dire, mais j'ai un bras droit qui s'appelle Jean-Marc Lhermet. Il pilote les équipes de France.

N'aurait-il pas dû être présent dès le début de la tournée du quinze de France en Argentine ?
Jean-Marc était au congrès de la FFR avec moi. C'était très important aussi. Quelle est la vision d'un président ? Il doit savoir déléguer. Ce n'est pas quelqu'un qui porte le survêtement. Ce n'est pas un super-entraîneur ou un super-manager.

Juridiquement, comment pouvez-vous mettre en place ce système de sanctions ?
Les clubs professionnels ont la possibilité d'organiser des contrôles dès lors que le CSE et les salariés le valident. Nous, nous ne sommes pas les employeurs directs des joueurs de l'équipe de France et nous ne savons pas encore si juridiquement nous sommes en droit de faire des contrôles. Si c'est le cas, on le fera.

Avez-vous déjà établi des barèmes ?
Avant, il y avait une espèce de sanction un peu générique qui était : "Nuit à l'intérêt supérieur du rugby". On est en train de codifier et clarifier tout ça très précisément. Des sujets peuvent toucher à des propos racistes, d'autres à des violences sexuelles ou des violences tout court mais aussi à des excès d'alcool. Il y a une échelle à déterminer sans oublier la question de la récidive. On doit dire la vérité. Je n'ai pas souvenir que ça a été vraiment la pratique du rugby sur les cinquante dernières années. Avant, on préférait laver son linge sale en famille. Ce n'est pas ma conception des choses.

Si les débordements nocturnes de cet été (en dehors des accusations de viol) étaient amenés se reproduire à l'avenir, que se passerait-il ?
On m'a demandé pourquoi il y avait une sanction pour Melvyn Jaminet et pas pour les autres. Jaminet n'a pas été sanctionné par la commission de discipline indépendante de la FFR pour sa sortie nocturne, mais pour des propos racistes. Avant, les soirées étaient possibles. Cette règle était communément admise par tout le monde, et même parfois organisée par le staff. Ce n'est plus possible. On va fixer de nouvelles règles. Un premier cadre devra être précis pour la tournée d'automne avec des mesures adoptées avant le début du rassemblement. Pour les filles, qui sont parties au Canada pour le Women XV, on a fixé des grandes règles parce que nous n'avons pas eu le temps de tout finaliser. On ne peut pas continuer comme si de rien n'était. Le serrage de vis est obligatoire.

Quelle est la responsabilité du sélectionneur Fabien Galthié en Argentine sachant que des sorties nocturnes avaient déjà eu lieu avant et pendant la Coupe du monde 2023 ?
Un cadre était fondé sur l'autonomisation et la responsabilisation. On admettait ces soirées. C'est fini. Mais je ne vais pas faire le procès du passé. Moi, ce qui m'intéresse, c'est l'avenir.

Fabien Galthié l'entend ?
Il n'a pas le choix. Les salariés de la FFR doivent fonctionner dans ce cadre. Ce n'est pas négociable.

L'absence de Raphaël Ibanez en Argentine a aussi fait débat. Qu'en est-il ?
Sa présence n'aurait strictement rien changé. Il aurait fallu un cordon de police de 2 heures à 6 heures du matin pour vérifier les entrées et les sorties de l'hôtel... »


  • Frédéric58, ZACH et Un jaune dans un ballon aiment ceci

#9604 InASMWeTrust

InASMWeTrust

    Raoul Bitenbois III

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 101 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:On the banks of the Odon
  • Mon club:

Posté 30 septembre 2024 - 13:55

Net et sans bavure. mais ça reste sobre, propre et sans chercher règlement de comptes ou polémiques. 


  • Frédéric58 aime ceci

#9605 InASMWeTrust

InASMWeTrust

    Raoul Bitenbois III

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 101 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:On the banks of the Odon
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 08:51

"Un manque de hauteur et de classe": Laporte regrette la non-démission de Grill après les nombreuses polémiques (bfmtv.com)

 

Quand Laporte te reproche de n'avoir ni classe ni hauteur, tu le prends pour un honneur ! Et évidemment il se prononce en faveur de Codo (celui du Sud, pas notre adorateur de Simmons)... 



#9606 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 369 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 12:37

16 membres du comité directeur de la FFR, opposants au président Florian Grill, ont démissionné
66daa.jpg
 
16 démissions sont survenues au sein du comité directeur de la FFR. (B. Stickland/Presse Sports)
À 18 jours de l'élection à la FFR, prévue le 19 octobre, 16 membres du comité directeur, opposants au président Florian Grill, ont décidé de démissionner, sous fond de désaccord dans le contentieux qui oppose l'instance fédérale à son ancien équipementier Le Coq Sportif.
Romain Bergognepublié le 1 octobre 2024 à 13h11
Pas le temps de lire cet article ?Découvrez la lecture audio.
 
ma liste
commenter
réagir
partager
 
 

Dans une lettre datée du lundi 30 septembre et rendue publique ce mardi, 16 membres du comité directeur de la FFR - qui en compte 40 - ont annoncé leur démission. Tous sont des opposants au président Florian Grill, alors que l'élection à la présidence de la FFR - qui mettra aux prises ce dernier à Didier Codorniou - approche à grand pas (elle est prévue le 19 octobre).

 
L'ÉQUIPE
publicité
Les 16 membres du comité directeur qui ont démissionné :
Patrick Buisson, Antoine Martinez, Henri Mondino, Marie-Agnès Masdieu, Anne Gallissaire, Marie-Pierre Pagès, Michel Macary, Jacky Vimbert, André Prigent, Patrice Croquet, Patrice Dumoulin, Véronique Cros, Lydie Bonnet, Guilhem Guirado, Dominique Coquelet, Etuato Mulikihaamea.

Les démissionnaires justifient ainsi leur décision, en s'adressant à Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, vice-président délégué au haut niveau et Sylvain Doroeux, secrétaire général de la FFR : « Nous vous avions prévenu par lettre que si vous ne retiriez pas l'assignation en liquidation judiciaire contre notre ancien partenaire équipementier, la société Le Coq Sportif, nous démissionnerions. Non seulement vous n'avez pas retiré ladite assignation mais vous avez justifié un peu plus votre position par un courrier de trois pages et des déclarations médiatiques. Cet entêtement au-delà du raisonnable a tout d'abord eu comme conséquence de faire débouter la FFR par le Tribunal de Commerce et de l'exposer à une plainte pour procédure abusive déposée par Le Coq Sportif avec demande d'indemnités de 50 000 €. Votre aveuglement a donc pour conséquence logique et peut-être souhaitée de votre part, notre démission collective. »

5,3 M€ d'impayés

Mi-septembre, la FFR a en effet décidé d'assigner en justice son ancien équipementier, Le Coq Sportif, pour 5,3 millions d'euros impayés. « Ils nous doivent 5,3 millions d'euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d'intérêts de retard, précisait alors Florian Grill à l'AFP. On a fait plusieurs plans d'apurement de la dette du Coq Sportif. Aucun de ces plans n'a été respecté et on arrive à un moment où on les assigne en liquidation judiciaire. S'ils veulent sortir de la liquidation judiciaire, qu'ils nous règlent. Quand on est arrivés à la Fédération (en juin 2023), on était déjà à plus de 4,6 millions d'impayés. »

 
L'ÉQUIPE
publicité
 

Une première audience s'est tenue au tribunal de commerce de Troyes le 27 septembre. Mais aucune décision n'a été rendue, le juge mettant sa décision en délibéré au 29 octobre, seul un tribunal de commerce spécialisé pouvant être désigné pour une affaire concernant un débiteur dont le chiffre d'affaires est d'au moins 40 M€. Le dossier devrait être renvoyé vers une juridiction parisienne, après l'élection présidentielle donc, dont la campagne prend des tournures cacophoniques dans sa dernière ligne droite.



#9607 thurfin

thurfin

    Equipe de France

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 214 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 13:13

Ca sent le pot de pue cette histoire "le coq". Pourquoi s'arc-bouter là dessus ? La boite n'est même pas dans une grosse ligue et je vois pas en quoi les présidents de club en aurait quelque chose à foutre pour en faire un thème de campagne.

Le contrat le coq sportif ne doit pas être net (après tout c'est signé Laporte)

Accessoirement ils mentent, la fédé n'a pas été débouté vu que le tribunal n'a pas encore rendu sa décision, ils ont juste transféré le dossier vers une autre juridiction jugée plus compétente (B.B confirmera ou non) 


  • cocotte 63, xdderf63 et InASMWeTrust aiment ceci

#9608 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 526 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Valcivières 63
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 13:41

Ca sent le pot de pue cette histoire "le coq". Pourquoi s'arc-bouter là dessus ? La boite n'est même pas dans une grosse ligue et je vois pas en quoi les présidents de club en aurait quelque chose à foutre pour en faire un thème de campagne.

Le contrat le coq sportif ne doit pas être net (après tout c'est signé Laporte)

Accessoirement ils mentent, la fédé n'a pas été débouté vu que le tribunal n'a pas encore rendu sa décision, ils ont juste transféré le dossier vers une autre juridiction jugée plus compétente (B.B confirmera ou non) 

C'est exactement ça


  • Frédéric58, xdderf63 et InASMWeTrust aiment ceci

#9609 Ptolémée

Ptolémée

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 32 773 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris 8 - rue la Boétie
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 17:01

et on ne sait pas tout ! heureusement



#9610 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 369 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 17:50

du très grand Laporte sur RMC hier rapporte Rugbyrama !

vraiment , avec ses potes, ils volent en escadrille


  • ZACH aime ceci

#9611 frednirom

frednirom

    le Var est dans le fruit.

  • Modérateurs
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 37 586 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:paris 18
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 18:14

étonnant.



#9612 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 726 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 18:21

Laporte qui parle démission, merci les gars, vous égayez ma soirée  :D



#9613 Eria

Eria

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 944 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont ferrand
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 18:47

Le rugby c'est le sud,Grill et Lhermet sont pas assez véreux, ils se tiennent trop bien a table,zont pas les compétences...
  • ZACH aime ceci

#9614 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 369 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 01 octobre 2024 - 20:13

Grill, Lhermet , il sont  du centre ... mais pas du milieu  :P


  • Buckaroo aime ceci

#9615 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 369 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 02 octobre 2024 - 05:40

« Interprétation mensongère des finances de la FFR » : qui dit vrai entre Didier Codorniou et Florian Grill, les candidats à la présidence de la Fédé ? Candidat à la présidence de la FFR, Didier Codorniou accuse son rival Florian Grill de mensonge et de manipulation dans la description de la situation financière de l'institution. Après lecture de l'audit restitué en septembre par KPMG, « L'Équipe » a essayé d'éclaircir cette cacophonie.

 
 

On se croirait revenu aux bonnes vieilles soirées avec Georges Marchais sur Antenne 2. Vous venez avec vos chiffres, je viens avec les miens. La campagne électorale pour la présidence de la Fédération française de rugby, dont le scrutin se déroulera le 19 octobre, tourne à ce genre de dialogue de sourds entre Didier Codorniou et Florian Grill concernant l'état des finances de l'institution.

 
 

Pas une interview sans que le challenger ne mentionne « l'interprétation mensongère des finances de la FFR » du président en exercice, sa « manipulation intellectuelle », et même « anxiogène » qui ferait fuir de potentiels sponsors. Les mots sont forts mais sont-ils adossés à une réalité chiffrée ? Nous avons pu consulter la synthèse financière restituée par le cabinet d'audit KPMG et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'optimisme de l'équipe Codorniou ne s'y reflète pas.

Ce que montre le diagnostic financier de KPMG

D'après Codorniou, « la situation n'est pas aussi alarmante que veut bien le dire Florian Grill ». On parle pourtant d'une Fédération dont l'exercice 2024-2025 constituera le septième de suite avec un déficit d'exploitation. (chronologiquement, - 7,6 M€, - 2,3, - 4,2, - 5,6, - 1,4, - 15,5, - 25), soit 62 millions de déficits cumulés. C'est du jamais vu dans l'histoire de cette institution. Les experts du cabinet d'audit KPMG ont livré un état des lieux courant sur six ans (juin 2018 - juin 2023), permettant de cerner l'origine de la dégradation des comptes de la FFR.

 
 

« Les produits d'exploitation progressent de 7 % sur cette période (de 119 M€ à 127 M€) quand les charges progressent de 26 % (de 113 M€ à 143 M€). La masse salariale chargée, qui représentait 19,5 M€ au 30 juin 2016, représente 35 M€ à la fin de l'exercice 2023, soit une progression de 79 %. » La masse salariale du quinze de France masculin est ainsi passée de 6 à 12 millions. Problème : on ne peut pas modifier des CDI ou des contrats de quatre ans d'un staff du jour au lendemain.

Pour cacher cette forêt, l'arbre du fonds d'investissement CVC a servi de camouflage à l'administration Laporte. Mais ces recettes exceptionnelles ont principalement été utilisées pour colmater un déficit d'exploitation devenu systémique. Cette politique du court terme, rendue obsessionnelle par la Coupe du monde 2023, aura une fin (dernier versement de 13 M€ de CVC en 2026) et une suite (CVC continuera de ponctionner 14 % des recettes du Six Nations). L'impact des 19 millions (plutôt 16 car 3,4 M€ ont déjà été provisionnés) à verser par la FFR pour amortir les pertes du groupement d'intérêt économique (GIE) hospitalités explique la prévision d'un atterrissage à - 10 M€ du résultat net en 2024.

En enlevant la part des assurances grands blessés (48 M€), la trésorerie de la FFR (68 M€) sera donc sérieusement dégradée par la provision liée au GIE. Les experts de KPMG ajoutent : « Les immobilisations en cours pour le projet Montbrand (centre d'innovation lancé à Pantin par la gouvernance Laporte), qui sont d'un montant de 10 M€ à ce jour, impacteront fortement les futurs budgets d'exploitation de la FFR (investissement global prévisionnel de 36 M€). »

Des fonds propres qui fondent

Après les avoir chiffrés à 100 millions à l'AFP en juin, Codorniou évalue désormais les fonds propres de la FFR à 50 M€. KPMG les situe à 38 M€. Et précise : « Sur la base d'un budget d'exploitation similaire à 2024-2025 pour 2026 et 2027 (première année sans la contribution de CVC), les fonds propres pourraient atteindre à la fin de l'exercice 2027 un montant d'environ 2 M€. »

Pas de provisions gonflées

Selon Codorniou et ses colistiers, « Grill gonfle volontairement les provisions pour pouvoir ensuite faire des reprises de provisions et se glorifier qu'il a redressé les résultats. » Cigale ou fourmi, provisionner ou, comme le déclare Codorniou, « faire confiance à l'État et à l'ensemble des acteurs pour éponger ce déficit (GIE) et permettre à la FFR de récupérer ses provisions », on fait face à une question de principe. « Moi, je suis les règles du commissaire aux comptes », indique Grill. Les 19 millions de pertes du GIE sont-elles une réalité virtuelle pour l'opposition alors qu'il a déjà été demandé à la FFR de commencer à les payer ?

« C'est une obligation de provisionner des risques financiers, une norme comptable », insiste Claude Hélias, trésorier de la gouvernance actuelle. « En ce moment, la gouvernance passe des provisions qu'elle pourra récupérer l'année prochaine », assure Codorniou. Comment peut-il en être aussi sûr ? Comment peut-il assurer que la provision GIE (3 + 16) « est largement surestimée » ? Sur quels éléments se base-t-il pour présager que l'État épongera l'ardoise de la FFR ? Ou que « la procédure au tribunal permettra sans doute de récupérer les 12 M€ de Daimani* » alors que la holding suisse, qui a perdu toutes les procédures juridiques jusqu'ici, multiplie les manoeuvres dilatoires et qu'un dépôt de bilan de sa part - comme cela a été le cas pour Daimani France - ne peut être écarté ?

(*) Opérateur pour le centre d'hospitalités internationales à la coupe du monde 2023 choisi par Atcher et qui s'est avéré défaillant

Pour nourrir sa lecture optimiste, Codorniou, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions sur le sujet, rappelle que le groupement d'intérêt public (GIP) pourrait absorber les pertes du GIE, oubliant ou feignant d'oublier que cette hypothèse est aujourd'hui obsolète. Il tient également pour acquis que les 17 M€ de surplus de crédit du programme Campus 2023 doivent d'ores et déjà être comptabilisés au profit de la FFR. Or, l'Afdas, l'opérateur en charge de cette gestion, n'a pas encore donné son accord pour que ces crédits puissent servir à rémunérer les CTC (conseillers techniques des clubs) de la FFR.

Personne ne sait si elle acceptera, quand, ni si elle plafonnera ou non ces montants. Par ailleurs, la FFR est bel et bien obligée de provisionner 4 M€ en raison d'une erreur flagrante de TVA commise du temps de Laporte et Atcher qui lui vaut un redressement fiscal.

La créance du Coq sportif divise les deux camps

Il faudra d'ailleurs sans doute ajouter une autre provision : celle de la créance du Coq sportif. Sur ce sujet, l'opposition a livré une analyse singulière, fustigeant Grill d'assigner « une société exemplaire à bien des égards » en liquidation judiciaire, « précipitant des centaines de familles de salariés dans la précarité ». Les 16 élus de l'opposition au comité directeur ont même démissionné ce mardi en évoquant cette raison en premier.

À son arrivée, Grill a imposé des intérêts de retard à l'équipementier - l'administration Laporte n'avait pas jugé utile de le faire -, multiplié les plans d'étalement de la créance (de 5,3 M€ désormais) que le Coq n'a quasiment jamais respecté et attendu la fin des JO (le Coq sportif était l'équipementier des équipes de France) pour activer l'ultimatum. D'après l'opposition, « cette réussite (des Jeux), reconnue par le monde entier, laisse penser que les conditions financières sont maintenant réunies pour trouver des solutions tangibles. » Au doigt mouillé peut-être.

Publié lundi, le rapport financier intermédiaire d'Airesis, la maison mère du Coq, démontre exactement le contraire, actant une perte de l'ordre de 19 M€ pour le premier semestre 2024, environ 78 M€ d'emprunts bancaires et des fonds propres ultra-dégradés (-56 M€). « Un président de Fédération est censé avant tout défendre les intérêts de ses salariés, protéger ses clubs, objecte Grill. Préfèrent-ils qu'on perde des emplois à la FFR ? »

 

  • cocotte 63, Frédéric58, Silhouette et 3 autres aiment ceci




1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 0 guests, 0 anonymous users


    Bing (1)