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La FFR et ses magouilles


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9791 réponses à ce sujet

#9616 cocotte 63

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Posté 02 octobre 2024 - 06:35

Guihem une réaction ???
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#9617 InASMWeTrust

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Posté 02 octobre 2024 - 07:20

L'Equipe est téléguidée par les juges et les partis politiques opposés à Codorniou, c'est une évidence. 


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#9618 Codorplusàvie

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Posté 02 octobre 2024 - 07:43

Codorniou doit maintenant avoir passer plus de temps en cravatte à promesses qu'en crampons.

#9619 Y&B

Y&B

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Posté 02 octobre 2024 - 07:49

Grill et Lhermet sont trop honnêtes dans ce marigot, ils vont se faire black-bouler et après, ce sera le naufrage !

#9620 l'ours des tavernes

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Posté 02 octobre 2024 - 09:07

Mais en cas de naufrage, qui va payer ?

Quand tu voie l état de la France, peut probable qu elle injecte les millions manquant
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#9621 InASMWeTrust

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Posté 02 octobre 2024 - 09:49

Mais en cas de naufrage, qui va payer ?

Quand tu voie l état de la France, peut probable qu elle injecte les millions manquant

Le mec s'en fout. Il a comme métier de se faire élire, pas de gérer une fédération. Il installera ses potes, se servira et partira quand ça sentira mauvais, pour devenir député, Pdt de la région Occitanie, vice-Pdt de World- Rugby, manager au MHR ou je ne sais quoi. 


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#9622 Y&B

Y&B

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Posté 02 octobre 2024 - 09:55

Mais en cas de naufrage, qui va payer ?

Quand tu voie l état de la France, peut probable qu elle injecte les millions manquant


Le rugby vit au dessus de ses moyens, tout le monde le sait et comme tu le sous-entends, si l’équipe de peintres mafieux revient, les dépenses vont s’envoler, ce sera la banqueroute et il n’y aura plus personne pour renflouer le navire.
Pire, ils risquent d’accuser l’équipe en place d’avoir précipité le drame.
Perso, j’y vois pas beau si le « Petit Prince » arrive aux manettes :(
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#9623 thurfin

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Posté 02 octobre 2024 - 09:59

L'equipe depuis longtemps a plus de recul et d'objectivité sur le sujet, alors que la depeche (et donc merdol) roulent ouvertement pour laporte-cordoniou.



#9624 ZACH

ZACH

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Posté 02 octobre 2024 - 10:07

 

« Interprétation mensongère des finances de la FFR » : qui dit vrai entre Didier Codorniou et Florian Grill, les candidats à la présidence de la Fédé ? Candidat à la présidence de la FFR, Didier Codorniou accuse son rival Florian Grill de mensonge et de manipulation dans la description de la situation financière de l'institution. Après lecture de l'audit restitué en septembre par KPMG, « L'Équipe » a essayé d'éclaircir cette cacophonie.

 

 
 

On se croirait revenu aux bonnes vieilles soirées avec Georges Marchais sur Antenne 2. Vous venez avec vos chiffres, je viens avec les miens. La campagne électorale pour la présidence de la Fédération française de rugby, dont le scrutin se déroulera le 19 octobre, tourne à ce genre de dialogue de sourds entre Didier Codorniou et Florian Grill concernant l'état des finances de l'institution.

 
 

Pas une interview sans que le challenger ne mentionne « l'interprétation mensongère des finances de la FFR » du président en exercice, sa « manipulation intellectuelle », et même « anxiogène » qui ferait fuir de potentiels sponsors. Les mots sont forts mais sont-ils adossés à une réalité chiffrée ? Nous avons pu consulter la synthèse financière restituée par le cabinet d'audit KPMG et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'optimisme de l'équipe Codorniou ne s'y reflète pas.

Ce que montre le diagnostic financier de KPMG

D'après Codorniou, « la situation n'est pas aussi alarmante que veut bien le dire Florian Grill ». On parle pourtant d'une Fédération dont l'exercice 2024-2025 constituera le septième de suite avec un déficit d'exploitation. (chronologiquement, - 7,6 M€, - 2,3, - 4,2, - 5,6, - 1,4, - 15,5, - 25), soit 62 millions de déficits cumulés. C'est du jamais vu dans l'histoire de cette institution. Les experts du cabinet d'audit KPMG ont livré un état des lieux courant sur six ans (juin 2018 - juin 2023), permettant de cerner l'origine de la dégradation des comptes de la FFR.

 
 

« Les produits d'exploitation progressent de 7 % sur cette période (de 119 M€ à 127 M€) quand les charges progressent de 26 % (de 113 M€ à 143 M€). La masse salariale chargée, qui représentait 19,5 M€ au 30 juin 2016, représente 35 M€ à la fin de l'exercice 2023, soit une progression de 79 %. » La masse salariale du quinze de France masculin est ainsi passée de 6 à 12 millions. Problème : on ne peut pas modifier des CDI ou des contrats de quatre ans d'un staff du jour au lendemain.

Pour cacher cette forêt, l'arbre du fonds d'investissement CVC a servi de camouflage à l'administration Laporte. Mais ces recettes exceptionnelles ont principalement été utilisées pour colmater un déficit d'exploitation devenu systémique. Cette politique du court terme, rendue obsessionnelle par la Coupe du monde 2023, aura une fin (dernier versement de 13 M€ de CVC en 2026) et une suite (CVC continuera de ponctionner 14 % des recettes du Six Nations). L'impact des 19 millions (plutôt 16 car 3,4 M€ ont déjà été provisionnés) à verser par la FFR pour amortir les pertes du groupement d'intérêt économique (GIE) hospitalités explique la prévision d'un atterrissage à - 10 M€ du résultat net en 2024.

En enlevant la part des assurances grands blessés (48 M€), la trésorerie de la FFR (68 M€) sera donc sérieusement dégradée par la provision liée au GIE. Les experts de KPMG ajoutent : « Les immobilisations en cours pour le projet Montbrand (centre d'innovation lancé à Pantin par la gouvernance Laporte), qui sont d'un montant de 10 M€ à ce jour, impacteront fortement les futurs budgets d'exploitation de la FFR (investissement global prévisionnel de 36 M€). »

Des fonds propres qui fondent

Après les avoir chiffrés à 100 millions à l'AFP en juin, Codorniou évalue désormais les fonds propres de la FFR à 50 M€. KPMG les situe à 38 M€. Et précise : « Sur la base d'un budget d'exploitation similaire à 2024-2025 pour 2026 et 2027 (première année sans la contribution de CVC), les fonds propres pourraient atteindre à la fin de l'exercice 2027 un montant d'environ 2 M€. »

Pas de provisions gonflées

Selon Codorniou et ses colistiers, « Grill gonfle volontairement les provisions pour pouvoir ensuite faire des reprises de provisions et se glorifier qu'il a redressé les résultats. » Cigale ou fourmi, provisionner ou, comme le déclare Codorniou, « faire confiance à l'État et à l'ensemble des acteurs pour éponger ce déficit (GIE) et permettre à la FFR de récupérer ses provisions », on fait face à une question de principe. « Moi, je suis les règles du commissaire aux comptes », indique Grill. Les 19 millions de pertes du GIE sont-elles une réalité virtuelle pour l'opposition alors qu'il a déjà été demandé à la FFR de commencer à les payer ?

« C'est une obligation de provisionner des risques financiers, une norme comptable », insiste Claude Hélias, trésorier de la gouvernance actuelle. « En ce moment, la gouvernance passe des provisions qu'elle pourra récupérer l'année prochaine », assure Codorniou. Comment peut-il en être aussi sûr ? Comment peut-il assurer que la provision GIE (3 + 16) « est largement surestimée » ? Sur quels éléments se base-t-il pour présager que l'État épongera l'ardoise de la FFR ? Ou que « la procédure au tribunal permettra sans doute de récupérer les 12 M€ de Daimani* » alors que la holding suisse, qui a perdu toutes les procédures juridiques jusqu'ici, multiplie les manoeuvres dilatoires et qu'un dépôt de bilan de sa part - comme cela a été le cas pour Daimani France - ne peut être écarté ?

(*) Opérateur pour le centre d'hospitalités internationales à la coupe du monde 2023 choisi par Atcher et qui s'est avéré défaillant

Pour nourrir sa lecture optimiste, Codorniou, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions sur le sujet, rappelle que le groupement d'intérêt public (GIP) pourrait absorber les pertes du GIE, oubliant ou feignant d'oublier que cette hypothèse est aujourd'hui obsolète. Il tient également pour acquis que les 17 M€ de surplus de crédit du programme Campus 2023 doivent d'ores et déjà être comptabilisés au profit de la FFR. Or, l'Afdas, l'opérateur en charge de cette gestion, n'a pas encore donné son accord pour que ces crédits puissent servir à rémunérer les CTC (conseillers techniques des clubs) de la FFR.

Personne ne sait si elle acceptera, quand, ni si elle plafonnera ou non ces montants. Par ailleurs, la FFR est bel et bien obligée de provisionner 4 M€ en raison d'une erreur flagrante de TVA commise du temps de Laporte et Atcher qui lui vaut un redressement fiscal.

La créance du Coq sportif divise les deux camps

Il faudra d'ailleurs sans doute ajouter une autre provision : celle de la créance du Coq sportif. Sur ce sujet, l'opposition a livré une analyse singulière, fustigeant Grill d'assigner « une société exemplaire à bien des égards » en liquidation judiciaire, « précipitant des centaines de familles de salariés dans la précarité ». Les 16 élus de l'opposition au comité directeur ont même démissionné ce mardi en évoquant cette raison en premier.

À son arrivée, Grill a imposé des intérêts de retard à l'équipementier - l'administration Laporte n'avait pas jugé utile de le faire -, multiplié les plans d'étalement de la créance (de 5,3 M€ désormais) que le Coq n'a quasiment jamais respecté et attendu la fin des JO (le Coq sportif était l'équipementier des équipes de France) pour activer l'ultimatum. D'après l'opposition, « cette réussite (des Jeux), reconnue par le monde entier, laisse penser que les conditions financières sont maintenant réunies pour trouver des solutions tangibles. » Au doigt mouillé peut-être.

Publié lundi, le rapport financier intermédiaire d'Airesis, la maison mère du Coq, démontre exactement le contraire, actant une perte de l'ordre de 19 M€ pour le premier semestre 2024, environ 78 M€ d'emprunts bancaires et des fonds propres ultra-dégradés (-56 M€). « Un président de Fédération est censé avant tout défendre les intérêts de ses salariés, protéger ses clubs, objecte Grill. Préfèrent-ils qu'on perde des emplois à la FFR ? »

 

 

C’est affligeant.

Pour être familier à la lecture de ces comptes sociaux, je suis dégoûté de constater que La Binocle soit toujours en liberté et que Codorniou, bête à manger du foin, occupe l’espace médiatique.

Comment les électeurs qui l’avaient ont mis en place peuvent ils être aussi cons?

Je ne peux pas croire qu’ils soient tous achetés ou plutôt vendus pour des petits intérêts à la mort moi le noeux… :cartonrouge:

Grill va être réélu mais là simple idée que ces pipasses de united gangsters La Binocle puissent revenir aux affaires est édifiante .

Eux , aux manettes et la FFR est en liquidation….theorique car l’état est derrière par une DSP.

Honte à ces charlots 


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#9625 cocotte 63

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Posté 02 octobre 2024 - 11:01

Laporte a été élu deux fois, donc fermez le ban ! on a compris la "pertinence" du collège électoral... des champions !

 

Ecole de rugby ... Ecole de la vie... :censure:



#9626 Alex chocolatines

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Posté 02 octobre 2024 - 17:29

ça part en couille tout ça, Grill qui a apparemment pas trop bien géré le drame chez les juniors, puis en face des mecs qui disent que le pognon va couler à flot si ils sont aux manettes.

Les amateurs vont voter pour qui ? Celui qui promet  l'austérité ou celui qui offre des téloches et divers cadeaux ?  :ermm: 


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#9627 el landeno

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Posté 02 octobre 2024 - 20:11

Polémique à la FFR après la mort tragique d'un adolescent à Futuna en mai dernier Deux mois et demi avant la disparition de Medhi Narjissi, le jeune rugbyman Maagi Jessop, 13 ans, périssait par noyade à Futuna, lors d'une balade avant un entraînement de rugby. Mardi, les seize démissionnaires du comité directeur de la FFR accusaient Florian Grill d'avoir dissimulé cette information.

 
 

Ce mardi 1er octobre, seize membres du comité directeur de la Fédération française de rugby (FFR), étiquetés opposition, démissionnaient. Ils mettaient ainsi à exécution une menace brandie une dizaine de jours auparavant : soit Florian Grill, président en exercice, retirait son assignation en liquidation judiciaire contre le Coq sportif, soit les seize claquaient la porte. Leur argumentaire autour du dossier Coq sportif est plus que discutable : l'équipementier doit 5,3 millions d'euros à la FFR, n'a respecté aucun des différents plans d'étalement de la dette et sa situation financière ne fait qu'empirer. Cette démission a également un côté donquichottesque, étant donné qu'elle intervient 18 jours avant le scrutin de l'élection présidentielle à la FFR et qu'il n'y aura plus de comité directeur d'ici là.

Mais la lettre de démission contient un autre grief à l'encontre de Florian Grill. « Nous avons appris fortuitement ces derniers jours qu'une tragédie avait frappé un de nos enfants sans que nous en soyons informés, écrivent les démissionnaires. En effet, un licencié du Club de Sigave de l'île de Futuna, Maagi Jessop, âgé de 13 ans, s'est noyé lors d'un stage rugby le 22 mai 2024. Plus de 4 mois plus tard, l'information nous est parvenue par un canal personnel, regrettant le manque de manifestation de soutien à la famille et au club de la part de la FFR ! Cette triste information vous est parvenue immédiatement après la tragédie mais vous ne l'avez pas partagée avec l'instance souveraine de la FFR, le Comité directeur dont nous faisons partie, comme si la mort d'un de nos enfants ne relevait pas de notre responsabilité. »

Le drame est inscrit au PV du bureau fédéral des 22-23 mai

Florian Grill est informé de la tragique nouvelle dans la nuit du 22 au 23 mai, par un mail d'Etuato Mulikihaamea, président du comité territorial de Wallis et Futuna, envoyé à 0h25 : « Je viens par ce mail vous informer sur un accident survenu hier en fin de journée sur Futuna, concernant un jeune de l'école de rugby du club Oneliki. Je n'ai pas encore les détails précis sur cet incident qui a provoqué le décès du jeune. » Le 23 mai, à 7h59, Grill répond : « Bonjour Etuato. Pas de mot suite à cette information. Toutes mes condoléances à la famille et aux proches ainsi qu'à tout le rugby à Futuna. Bon courage à toi dans cette tourmente. J'ajoute Virginie, Laetitia et Sylvain en copie. Tiens-nous au courant. »

Un bureau fédéral a lieu les 22 et 23 mai (cette double date est inscrite ainsi sur le PV de compte rendu). En préambule de l'ordre du jour, il est consigné par écrit : « Florian Grill souhaite rendre hommage au jeune joueur de Futuna récemment décédé et souhaite apporter son soutien à la famille, aux proches et à son club. »

 
 

Un comité directeur de la FFR (majorité + opposition) a lieu le 31 mai, mais la validation du procès-verbal du bureau fédéral des 22-23 mai sera soumise au vote au comité directeur suivant, le 14 juin. En préambule de cette séance, Florian Grill rend hommage à Lucas Portelli, récemment décédé, exprimant son soutien à sa famille, à ses proches et à son club. Aucune mention n'est faite du décès du jeune Maagi Jessop. Vient l'approbation du PV du bureau fédéral des 22-23 mai. Elle est validée, à 19 voix pour, 8 contre.

On imagine que chaque élu aura consulté les PV au moment de venir siéger en comité directeur. Manifestement, tout le monde ne l'a pas fait. Sauf Michel Macary (opposition, démissionnaire ce mardi), qui semble s'y être astreint si l'on en juge par la question qu'il pose à ce moment-là à propos d'un tournoi de beach-volley (sic) qui doit être du beach-rugby. On lui répond. Il n'y aura pas d'autre question.

« En tant que membre du comité directeur, (Etuato Mulikihaamea) pouvait intervenir et informer le comité directeur quand il le souhaitait, par le canal qu'il souhaitait »

Florian Grill, président de la FFR, à propos de la noyade de Maagi Jessop

 
 
 

Etuato Mulikihaamea est absent et excusé de ce comité directeur. Il l'était aussi à celui du 31 mai. « Mais en tant que membre du comité directeur, président du comité territorial de Wallis et Futuna, donc représentant de la Fédération sur place, il pouvait intervenir et informer le comité directeur quand il le souhaitait, par le canal qu'il souhaitait », indique Grill. Depuis le 23 mai, le sujet du décès de Maagi Jessop n'a plus jamais été évoqué, ni en bureau fédéral ni en comité directeur.

Le 14 août (l'incident est évoqué dans L'Équipe dès le 7 août), la disparition dans l'océan, en Afrique du Sud, de Medhi Narjissi, joueur de l'équipe de France U18, est annoncée en bureau fédéral. Elle est ensuite longuement discutée en comité directeur, le 23 août. Une minute de silence est observée en ouverture de cette réunion, à laquelle assiste Etuato Mulikihaamea. Ce jour-là non plus, personne ne fait mention du décès par noyade de Maagi Jessop.

Dans sa réponse au moment de l'annonce du drame, Grill invitait Mulikihaamea « à nous tenir au courant ». Ce « nous » comprend la dizaine de destinataires en copie, dont Sylvain Deroeux (secrétaire général de la FFR), Virginie Deprince (secrétaire générale adjointe) et Laetitia Pachoud, en charge de la C3PR (Cellule de prévention et de protection des populations rugby), non démissionnaire mais plutôt proche de l'opposition puisqu'elle était vice-présidente de Bernard Laporte et qu'elle a signé la motion de défiance envers Grill le 23 août dernier. Motion qu'Etuato Mulikihaamea a également signée. 

Mulikihaamea a sollicité en juin l'accompagnement et le soutien de la FFR

Le 27 juin, à 0h07, ce dernier écrivait à Florian Grill, Sylvain Deroeux et Jordan Roux (élu du comité directeur en charge de la territorialité) : « Je viens par ce mail pour vous solliciter sur la situation très particulière de notre rugby, suite au décès d'un jeune dans notre Comité. Les circonstances sont accidentelles suite à une sortie plein air au bord d'un lac sur Futuna. Je vous prie de trouver en PJ le compte rendu de cette sortie faite par notre cadre sur Futuna, en l'occurrence Monsieur Nisie Feleu. Cette tragédie impacte notre sport et particulièrement la famille du jeune ainsi que l'ensemble de nos pratiquants. Je sollicite la FFR aujourd'hui pour un accompagnement, un soutien en direction des proches du garçon et j'espère que mon mail trouvera une attention particulière auprès de la FFR. Je vous remercie par avance de l'intérêt que vous apporterez à ma demande. »

En pièce jointe de ce mail, un document Word, signé par Nisie Feleu, responsable de la sortie, donne des informations relatives à l'événement du 22 mai au lieu-dit Vaifau : « Objectif : les jeunes devaient partir en métropole le 20 mai 2024, mais les événements de la Nouvelle-Calédonie les ont obligés à repousser leur déplacement. Nous avons donc décidé de faire une balade au lieu-dit Vaifau pour l'échauffement et revenir au rugby. Organisation : 4 accompagnateurs et 32 jeunes joueurs (de U10 à U14). Et Apiliato restant au terrain pour la veille. À l'arrivée, 2 surveillants sur la berge (Malu et moi) et 2 dans l'eau avec les gamins. Drame : au moment de partir, je les rassemble pour une photo et là, je me rends compte qu'il manquait Maagi. Il a échappé à ma vigilance. »

« Je souhaitais un accompagnement particulier de la famille, du club mais aussi de nos dirigeants fortement accablés par ce drame. (...) Ma sollicitation est restée lettre morte jusqu'à aujourd'hui, et cela n'a eu aucun écho dans les sphères de notre Fédération »

Etuato Mulikihaamea, président du comité territorial de Wallis et Futuna

 
 
 

Grill répond à 7h16 le lendemain : « Bonjour Etuato. Bien sûr. Nous faisons le point et revenons vers toi. J'ajoute aussi Laetitia (Pachoud) en copie. » Ce que reprochent aujourd'hui les démissionnaires, dont Etuato Mulikihaamea, c'est que cette requête du 27 juin soit restée lettre morte. C'est ce qu'a écrit Mulikihaamea dans un mail du 23 septembre, à 0h35, cette fois adressé à tout le comité directeur. « Par courriel en date du 27 juin, je vous avais fait part de la tragédie ayant coûté la vie à un jeune de notre Territoire, licencié dans un de nos clubs de Futuna. Je souhaitais un accompagnement particulier de la famille, du club mais aussi de nos dirigeants fortement accablés par ce drame. Je comprends parfaitement les contraintes de votre agenda, des événements liés aux affaires de la tournée en Argentine et de la douloureuse disparition du jeune Medhi, que nous avons honorée lors de différents événements localement. Ma sollicitation est restée lettre morte jusqu'à aujourd'hui, et cela n'a eu aucun écho dans les sphères de notre Fédération. Je vous adresse à nouveau une demande de reconnaissance pour ce jeune qui nous a quittés. »

Florian Grill répond le 24 septembre, lui expliquant que Laetitia Pachoud et Sylvain Deroeux allaient revenir vers lui. « Dans les premiers jours et semaines, la situation est confuse, nous indique aujourd'hui Deroeux. On est en plein dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie. Notre cadre technique pour l'Outre-mer, Frédéric Pomarel, a du mal à contacter la famille, le club. Les gens ne lui répondent pas. » Le club n'a ainsi pas fait de déclaration d'accident. Il n'y a pas non plus de déclaration à l'assurance. « On ne sait pas avec exactitude si l'accident a eu lieu dans le cadre de l'activité rugby », dit Grill. « En parallèle, nous avons reçu une réquisition de la police locale nous demandant de leur fournir des pièces », ajoute Deroeux. L'enquête éclaircira sans doute les conditions du drame.

 
 

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#9628 Y&B

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Posté 03 octobre 2024 - 05:16

L’équipe Grill-Lhermet n’a décidément pas de bol … un peu à l’image de notre club préféré … une cagade et c’est pour eux !!!

#9629 el landeno

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Posté 03 octobre 2024 - 14:14

« On attendait un geste (de la FFR), ne serait-ce qu'une gerbe de fleurs » après le drame de Futuna
406dc.jpg
 
Etuato Mulikihaamea, président du comité territorial de Wallis et Futuna. (Wallis-et-Futuna La 1ère)
Président du comité territorial de Wallis et Futuna, membre démissionnaire du comité directeur de la FFR depuis mardi, Etuato Mulikihaamea attendait un autre traitement du drame ayant coûté la vie au jeune Maagi Jessop (13 ans) en mai dernier.
F. Be.publié le 3 octobre 2024 à 10h56
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« Le 23 mai, c'est vous qui annoncez à Florian Grill la mort du jeune Maagi Jessop, licencié au club de Sigave sur l'île de Futuna. Mardi, vous avez signé la lettre collective de démission du comité directeur de la FFR dans laquelle vous reprochez la rétention de cette information par la gouvernance en place...
Ça m'a un petit peu embêté que l'histoire du petit Maagi se retrouve dans cette lettre. Je leur avais demandé de ne pas faire de la récupération politique avec ce drame, surtout en ce moment, en pleine campagne présidentielle à la FFR (scrutin le 19 octobre). Je ne voulais pas trop remettre tout ça sur la table parce qu'ici (à Futuna), on a fait notre deuil. Ce que je peux dire, c'est que la famille, le club, toute la communauté rugby de Futuna attendaient autre chose de la fédération, un tout autre accompagnement.

 
L'ÉQUIPE
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Eux expliquent que le cadre fédéral en charge de l'Outre-mer Frédéric Pomarel a eu beaucoup de mal à entrer en contact avec les gens concernés sur place. Et qu'il subsiste un flou qui ne permet pas de déterminer que l'accident, une noyade dans le lac de Vaifau, a eu lieu dans le cadre d'une activité rugby.
Je ne veux pas alimenter une polémique mais le responsable de la sortie, notre CTC (cadre technique de club) à Futuna, Nisie Feleu, a adressé (le 27 juin) un compte-rendu assez clair du déroulement des faits. C'était des gosses du rugby, dans une activité liée au rugby. On a été énormément déçus parce qu'on attendait une autre attention portée à ce drame. On attendait un geste de la maison-mère, ne serait-ce qu'une gerbe de fleurs pour les obsèques.

Ici, des gens m'ont demandé si on était considérés comme des sous-licenciés. C'est notre deuxième décès d'un enfant du rugby sur l'île. Le premier, c'était du temps de la présidence de Bernard Laporte et les frais d'obsèques avaient été pris en charge par la FFR. En général, le fonds d'aide Albert-Ferrasse est activé, il aurait pu l'être...

« En métropole, il faut trouver à tout prix un responsable, il faut qu'une tête tombe. Chez nous, ce n'est pas comme ça. »

 
 
 

Pourquoi n'avez-vous pas personnellement informé et alerté tous les membres du comité directeur tout de suite ?
C'est peut-être l'erreur que j'ai faite. J'ai ciblé mes mails à quelques personnes. J'aurais dû écrire à tout le monde. 

 
L'ÉQUIPE
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La FFR explique également que le club n'a pas fait de déclaration d'accident. Pourquoi ?
Même pour le premier décès dont je vous parlais, un gosse qui avait fait un malaise sur le terrain pendant le tour de chauffe, je ne crois pas qu'il y avait eu de déclaration d'accident. Ici, c'est différent de la métropole. On a nos coutumes. En métropole, il faut trouver à tout prix un responsable, il faut qu'une tête tombe. Chez nous, ce n'est pas comme ça. La famille ne portera pas plainte. L'enquête de police ne donnera pas grand-chose, il n'y aura pas de suite. Nous avons fait notre deuil. L'apaisement est là. Des messes ont eu lieu pour Maagi, des minutes d'applaudissement dans nos tournois aussi. »

 
 


#9630 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posté 03 octobre 2024 - 16:01

Moi j'vous l'dis la mort dans l'âme, il est mal pour sa réélection le père Grill , très mal  :crying:






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