Le ST hors Championnat et relégué, première décision de la LNR de Roubert
https://www.lefigaro...larial-20250313
deuxième décision: Charabas arbitrera ASM LOU assisté de Ramos et Karim Ghezal, Bonhoure à la vidéo
Posté 13 mars 2025 - 13:20
Le ST hors Championnat et relégué, première décision de la LNR de Roubert
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deuxième décision: Charabas arbitrera ASM LOU assisté de Ramos et Karim Ghezal, Bonhoure à la vidéo
Posté 13 mars 2025 - 14:22
Posté 13 mars 2025 - 14:24
la ffr n a plus de sous ?
on voulait faire un stade, offrir des télés aux clubs ? et on a plus de sous ?
Posté 13 mars 2025 - 15:37
la ffr n a plus de sous ?
on voulait faire un stade, offrir des télés aux clubs ? et on a plus de sous ?
Non, ça c'était la belle époque, quand l'argent et le miel ruisselaient, l'abondance régnait autour de notre triade de la prospérité.
Posté 13 mars 2025 - 16:26
Les champions sont passés deux fois, c'est à ça qu'on les reconnaît...
Posté 13 mars 2025 - 17:56
Mercredi soir, après la réunion de l'UCPR qui l'a quasiment couronné, Yann Roubert n'avait pas vraiment voulu commenter sa victoire, préférant attendre l'officialisation de son élection à la présidence de la LNR. Elle a eu lieu ce jeudi matin. Il a été choisi à l'unanimité. Dans quelques jours, il quittera son fauteuil de président du LOU. Il le fera sans doute après le match de Vannes, sans regrets, mais avec beaucoup d'émotions, et une pensée pour le staff, les joueurs, les dirigeants, les salariés, et le public. À 47 ans, il succède donc à René Bouscatel (78 ans) qui reste toutefois au comité directeur, en tant que membre du conseil des personnes qualifiées.
À midi, ce jeudi, alors que les membres de l'Assemblée générale passaient à table dans un des salons de l'hôtel Pullman situé à proximité de Bercy, le futur ex-président de Lyon a participé à sa première conférence de presse. Avant de répondre aux questions des journalistes durant une vingtaine de minutes, Roubert, décontracté et facile, a prononcé quelques mots : « Je suis ravi de me retrouver dans cette nouvelle position. Je suis très heureux de la confiance que m'ont témoignée mes pairs et l'ensemble des membres de l'AG, cette confiance qui m'honore et qui m'oblige pour les quatre années à venir. J'espère que la Ligue sera forte, on a les moyens d'être forts. J'aimerais une Ligue unie, solidaire, et moderne, mais moderne, ne signifie pas rupture. Je veux avancer avec énormément de gratitude et de respect pour ce qui a été fait avant... J'ai aussi une pensée pour Bouscatel, je tiens à le remercier pour ce qu'il a fait à la Ligue, et pour le rugby, en général. Il reste au comité directeur. Je vais essayer d'être digne de mes illustres successeurs. Choisir, c'est aussi renoncer, je vais prochainement quitter la présidence du LOU. Je pars sans regrets. »
« En préambule, vous avez évoqué le souci et la nécessité d'avoir une Ligue unie. Mais il y a des sujets qui fâchent. On pense notamment au salary-cap sur lequel tout le monde n'est pas sur la même longueur d'onde...
Unité et solidarité ne veulent pas dire unanimité. Ma position est constante : une baisse modérée et progressive tant que le rugby français est le mieux-disant, le meilleur au monde, celui qui attire le plus de spectateurs dans ses stades, de téléspectateurs, les plus grands joueurs. Tant que l'ensemble du XV de France joue en Top 14, on a un peu de marge. Mais je m'en remettrai à la majorité de l'Assemblée générale. Nous avons jusqu'en 2027 pour trouver une position commune. Je suis bien conscient qu'elle ne sera pas unanime.
Quelle est votre position sur la tricherie présumée au salary-cap du Stade Toulousain dans l'affaire Jaminet ?
Je ne connais pas le dossier. Je ne suis même pas sûr d'y avoir accès, il est entre les mains de la commission médiation du salary-cap. Elle sera donc traitée. Mais je n'en fais pas mystère. Je suis d'une intransigeance totale en cas de tricherie et, même, favorable à une augmentation de la sanction en cas de récidive. Les autorités compétentes ont été saisies, mon rôle de président ne me donne pas de prérogatives sur le sujet.
« Notre Championnat, je pense qu'on peut le dire, est leader dans le monde. En tout cas, c'est celui qui attire le plus de stars, le plus de monde dans les stades, ça donne une obligation »
Serez-vous un président rémunéré ?
J'ai toujours été transparent sur le sujet qui sera engagé, en réunion, avec les présidents des clubs professionnels. Mais je ne peux pas être à plein temps et bénévole. Et si le poste reste bénévole, je trouverai une activité en parallèle.
Vous avez expliqué aussi la nécessité d'un développement à l'international. Que cela signifie-t-il ?
Oui, il y a des sujets à l'international. Notre Championnat, je pense qu'on peut le dire, est leader dans le monde. En tout cas, c'est celui qui attire le plus de stars, le plus de monde dans les stades, ça donne une obligation. On est respecté, écouté, parfois jalousé. Notre objectif est double. Il faut promouvoir ce modèle, ce n'est jamais très agréable de voir que le rugby souffre dans certaines parties du monde. L'Angleterre a perdu des clubs, le pays de Galles et l'Australie ne vont pas bien... On a un rôle à jouer, de promotion de ce modèle. Et on doit tirer les autres vers le haut.
Quelle est votre position par rapport à la FFR qui veut peut-être augmenter le nombre de matches internationaux ?
Évidemment, très étroite. Je suis convaincu que les relations seront saines et cordiales. On se connaît bien, j'entends parler de mon jeune âge, mais ça fait quand même un petit moment que je suis ces sujets. Je connais bien les gens de la Fédération. Je ne dis pas qu'on sera d'accord sur tout, il y aura des sujets difficiles à traiter parfois. Mais on a tous intérêt à avoir un rugby qui va bien : la FFR, l'équipe de France, les clubs professionnels et amateurs. Il faudra qu'on se fixe un certain nombre d'objectifs et de problématiques dans cette future convention que nous allons négocier. On s'y frottera sans tabou mais avec une ligne rouge qui sera bien sûr de préserver nos compétitions.
« Bien sûr, on n'est absolument pas insensible à la situation financière de la FFR. Il n'y a pas de solution miracle »
Si, durant ce mandat, vous n'aviez qu'une seule mesure à défendre, laquelle serait-elle ?
Ma femme dirait d'aller chez le coiffeur... Les deux sujets qui vont nous occuper le plus, c'est la nouvelle convention avec la FFF, et l'accompagnement du rugby amateur.
Vous avez eu des appels du pied de Florian Grill qui aimerait être aidé financièrement par la Ligue tant la situation de la FFR est désespérée... Est-ce une demande que la Ligue peut entendre ?
On peut tout entendre, et travailler sur le sujet. Bien sûr, on n'est absolument pas insensible à la situation financière de la FFR. Il n'y a pas de solution miracle. Dans la mesure de nos moyens, on étudiera la question. On veut un rugby qui aille bien. »
Posté 13 mars 2025 - 18:11
Moi je le connais pas le gonze, donc je vais pas le crépir mais je vais pas non plus sauter au plafond, nous verrons bien ce qu'il fait.
Sinon, ce bon vieux Bouscatel avait l'âge de la retraite, il a bien fait d'arrêter.
Posté 13 mars 2025 - 18:21
CE que j'en retiens, c'est qu'à chaque élection, Revol et Lorenzetti oeuvrent toujours dans l'ombre, et sont un peu des faiseurs de rois, ou du moins de candidats.
Posté 13 mars 2025 - 19:45
Moi je le connais pas le gonze, donc je vais pas le crépir mais je vais pas non plus sauter au plafond, nous verrons bien ce qu'il fait.
Sinon, ce bon vieux Bouscatel avait l'âge de la retraite, il a bien fait d'arrêter.
il s est cassé la gueule oui .....
Posté 13 mars 2025 - 19:46
Je pense qu'il y a aussi une bascule vers des gens tournés vers des modèles économiques très professionnels, différents de cette période d'entre-deux actuelle. Je ne sais si ça va dans le bon sens, mais c'est un vrai changement.Moi je le connais pas le gonze, donc je vais pas le crépir mais je vais pas non plus sauter au plafond, nous verrons bien ce qu'il fait.
Sinon, ce bon vieux Bouscatel avait l'âge de la retraite, il a bien fait d'arrêter.
Posté 13 mars 2025 - 20:42
Il avait beau avoir été responsable sport de la société créée par Olivier Ginon, actionnaire principal du club lyonnais, avoir débuté son parcours professionnel chez Bouygues Telecom en charge du sponsoring sportif (voile et montagne) puis chez SFR, ça tranchait dans le milieu rugby où on voyait un LOU ravi de sa nouvelle mission, plus running que troisième mi-temps.
« Il a beaucoup appris à force de se casser les dents ou de se faire avoir par le monde du rugby, sourit Pierre Mignoni, que Roubert a choisi comme manager du club en 2015. Au début, je le sentais touché par le fait que le LOU ne parvenait pas à se maintenir. C'est quelqu'un d'optimiste, d'accès très facile, souriant mais dans le contrôle de soi. Une fois, je l'ai vu différent, ailleurs, un peu dans les nuages. Quand on a gagné le Challenge (en 2022). C'était enfin une récompense après tout ce boulot accompli. »
« Il n'a jamais cherché à se construire un personnage rugby, à faire semblant »
Julien Puricelli, ancien joueur du LOU
Julien Puricelli, aujourd'hui dans le staff, est arrivé à Lyon en 2014 comme joueur : « C'était assez courageux de sa part d'arriver à 35 ans dans un milieu comme le rugby, assez clivant. Il y avait un décalage. » Qui a pu être source d'incompréhension, voire d'agacement. « On s'est parfois fait la guerre parce qu'il ne voyait pas, par exemple, pourquoi on réclamait le maillot après une victoire importante. Il n'avait pas une approche affective du rugby, tout simplement parce que ce n'est pas sa culture. Mais il n'a jamais cherché à se construire un personnage rugby, à faire semblant. »
La culture de ce Haut-Savoyard, bien que né à Saint-Étienne, ce sont les grands espaces. « Avec des chaussures de rando et un sac à dos, ce n'est pas le même homme, sourit Mignoni. Capable d'entraîner Pierre-Louis Barassi escalader le mont Blanc parce qu'il a gagné un pari ! » Des sommets, il en a gravi un peu partout dans le monde.
Il y a vingt ans, il prenait une année sabbatique pour escalader des dizaines de 5 000 et 6 000 mètres avec des amis, une aventure dont il écrira un livre de souvenirs (Yassalaba : un an aux bouts du monde). C'est là, dans ces grands espaces, que Roubert se rend quand il doit prendre une décision importante - garder ou non Xavier Garbajosa ? Se présenter ou non à la LNR ? etc.
« Yann est très structuré. Il a une vision moderne du management »
Bernard Pontneau, président de la Section Paloise
Sportif, il l'est et pas seulement quand il s'agissait de quitter les dîners de la LNR avec Bernard Pontneau en trottinette pour rejoindre l'hôtel. Le président de la Section Paloise est un soutien depuis le début : « Il est parti de loin et il a monté un modèle lyonnais économique et sportif remarquable. Yann est très structuré. Il a une vision moderne du management. »
Ses adversaires diront que le vrai patron, c'est Ginon. Que Roubert, 47 ans, n'est qu'un exécutant. « Et alors ? coupe Pontneau. Est-ce que Bernard Arnault sait fabriquer un sac Hermès ? Yann sait écouter, sait déléguer. Il participe à la LNR depuis huit ans, en charge aussi de tout ce qui est compétitions européennes (il est au comité directeur de l'EPCR depuis 2016). Il a bien en tête tous les grands dossiers, tous les plans stratégiques. »
Personne d'ailleurs ne remet en cause ses qualités d'organisation. Si les grandes décisions stratégiques se prenaient logiquement à trois, avec Ginon, précise Mignoni, c'est son duo, avec Roubert, qui avait les mains dans le cambouis pour mener à bien le développement sportif et économique.
« J'ai une image forte en tête, se souvient Puricelli. Le LOU vient de remonter en Top 14 et Yann Roubert nous montre une photo de Gerland en disant que c'est là qu'on va jouer. Le club faisait l'ascenseur et il nous dit qu'on va emménager dans un stade où l'avenir ne peut s'écrire qu'en Top 14 ! Un président ''rugby'' aurait été plus proche des joueurs, mais pas sûr qu'il aurait eu cette approche entrepreneuriale pour venir à bout du projet de GL Events. » Une approche et une compétence qui ont séduit les dirigeants de clubs professionnels.
Posté 13 mars 2025 - 23:02
Posté 14 mars 2025 - 06:36
Mr ROUBERT élu.
Enfin une cervelle de Canut à la tête de la LNR.
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Et comme disent les canuts : ce n'est pas en tissant qu'on fait des ép'rons !
Posté 14 mars 2025 - 08:23
Hum, s'il est contre les magouilles, il ne va pas un peu s'ennuyer à ce poste ?
Plus sérieusement, ça fait quoi concrètement un président de la LNR ?
A priori, il n'a pas d'autorité sur les dépassement de Salary Cap mais il a quoi comme prérogatives?
Déjà, il est garant des règles, et s'assure qu'on n'enterre pas discrètement les dossiers gênants.
Ensuite, la LNR a quand même en charge les relations avec les diffuseurs TV et la négociation des droits, les relations avec la FFR (mise à disposition des joueurs EDF), les relations avec les instances européennes des Coupes d'Europe.
Posté 14 mars 2025 - 18:21
Mais c'est vraiment un boulot a temps plein pour XX(X) personnes ?Déjà, il est garant des règles, et s'assure qu'on n'enterre pas discrètement les dossiers gênants.
Ensuite, la LNR a quand même en charge les relations avec les diffuseurs TV et la négociation des droits, les relations avec la FFR (mise à disposition des joueurs EDF), les relations avec les instances européennes des Coupes d'Europe.
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