2355 réponses à ce sujet

[Boulard]

Barraque peut le faire. Et Fofana peut dépanner sur un bout de match.

Barraque, faut voir, mais c'est bien le seul.
Fofana, pour dépanner même pas en rêve, il a plus de cannes, il a plus joué ailier depuis 10 ans. Ce ne serait rendre service à personne.

[el landeno]

George Moala (Clermont) : « Je voulais même battre les avants » Depuis 2018, le centre de Clermont George Moala met l'attaque de l'équipe sur l'avancée. L'ex-All Black raconte comment il a développé cette faculté et ce goût du défi physique, qui seront précieux contre le Racing 92 dimanche.

« Comment avez-vous développé ce style de jeu, où vous aimez aller au défi et avancer malgré les plaquages de l'adversaire ?
Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai toujours eu ça en moi. Si vous m'aviez vu jouer jeune, je jouais déjà comme ça. C'est ce que je voulais, montrer une présence physique sur le terrain. Mais mon milieu familial explique peut-être pourquoi je sais porter le ballon. Quand j'étais jeune, mon père, qui jouait au rugby, m'a dit : "Si tu as peur de jouer au rugby, n'y joue pas. C'est un sport de contacts, et tu dois gagner ces contacts, sinon, tu n'y arriveras pas !" Pourtant, quand j'étais petit, je n'aimais pas trop le rugby, je préférais le foot. Mais le foot n'est pas très important en Nouvelle-Zélande, on ne pouvait pas trop y jouer à l'école, on y faisait plutôt du rugby... Si j'avais eu plus d'opportunités de faire du foot, j'aurais continué !

 

 

Votre père venait des Tonga ?
Oui, ma famille a émigré en Nouvelle-Zélande une dizaine d'années avant ma naissance (5 novembre 1990). Je suis né à Auckland, on n'était pas très aisés, mes parents faisaient les boulots durs que les autres ne veulent pas faire et c'est pour ça que je les respecte. Avec mes deux frères et mes trois soeurs, ils faisaient en sorte qu'on parle tongien. Même si, croyez-le ou non, avec ma carrière de rugbyman, je n'ai jamais eu le temps d'aller aux Tonga !

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Malgré votre passion pour le foot, le rugby a vite repris le dessus ?
Oui, parce qu'en plus de mon père, mon grand frère Siosiua jouait aussi. Il est professionnel, aussi, il est venu en Europe un an avant moi et joue en Espagne depuis 2017. Il joue troisième-ligne et il est vraiment costaud, plus que moi ! Quand je le dis aux gars, ils n'arrivent pas à me croire (rires) !

Vous avez joué avec lui ?
Oui, au lycée, où il était le numéro 8 titulaire et moi... son remplaçant ! J'évoluais en troisième ligne ! Il jouait avec beaucoup d'engagement physique, il était agressif. Il était bien meilleur que moi au lycée, je regardais la présence qu'il amenait sur le terrain et je voulais faire comme mon frère. Puis, quand j'ai eu 16 ou 17 ans, mon entraîneur a remarqué que j'étais trop rapide pour être 8, et un jour avant le début de la saison, il m'a demandé si je voulais être centre.

« Là d'où je viens, beaucoup d'enfants avaient des ennuis, parce qu'il y avait des gangs, de la violence »

 

 

 

 

Que vous ont apporté ces années lycée ?
J'étais au Tamaki College, qui n'avait pas de grands succès en rugby. Mais l'année où j'y étais, ils étaient promus dans la meilleure compétition et on avait battu la Auckland Grammar School, j'avais même marqué un essai ! La majorité des élèves de notre école étaient polynésiens. Il y avait une bonne ambiance. Mais là d'où je viens, beaucoup d'enfants avaient des ennuis, parce qu'il y avait des gangs, de la violence. Notre entraîneur, M. Harris, a su nous en tenir à l'écart. Et il nous répétait que le rugby, on pouvait en faire notre vie et sortir de la pauvreté. J'ai compris ça très jeune. Il a joué un grand rôle pour moi.

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Quand vous êtes devenu professionnel, aux Blues d'Auckland, vous aviez la réputation de beaucoup aimer les séances de musculation...
J'aime toujours la muscu ! Pas autant qu'avant, mais il faut bien en passer par là si tu veux mettre de l'engagement physique. Comme je vieillis, je comprends mieux mon corps et je suis plus malin. Avant, j'y allais pour soulever le poids le plus lourd possible. Je cherchais à battre des records ! Je voulais battre tout le monde, même les avants... Quand j'avais 20-21 ans, je devais soulever 180 kg en développé-couché... peut-être même plus. Mais je suis loin de tout ça maintenant.

C'est cette force qui vous avait valu les surnoms de "Silverback" (Gorille à dos argenté) ou "George of the jungle" ?
(Il rit.) Je crois qu'une fois, j'ai marqué un essai et en me relevant, j'ai commencé à frapper ma poitrine avec mes poings... Alors mes amis m'ont dit : "On va t'appeler Silverback". Je crois que c'est Charlie Faumuina (le pilier de Toulouse, son ancien coéquipier aux Blues et chez les All Blacks) qui l'a lancé celui-là... On se moque toujours de moi avec ces surnoms ! (Rires.) »

 

 

[rugbyasm77]

Il y a rien à faire .. j'adore ce gars .

[Tchou]

Avec un soupçon de leadership en plus il serait parfait. Comme Yato.

 

Merci pour le partage de l'article (même pas eu le temps d'en faire la demande   ).

Cet article conforte tout le bien que je pense de ce joueur.

La dernière bonne recrue du club  (j'espère que Gibbes saura nous faire venir une ou deux pépites sudistes de cette trempe).

[Jean Paul Belmondo]

Bel article ou on apprends qu'il a un frere qui joue numero 8 en Espagne ( il a joué avec la nouvelle franchise les iberians dans une match de Rugby Europe Super Cup) .. dommage il a 32 ans mais si on est sur la même genetique ça aurait pu être interessant ...

 

On apprends aussi qu'il soulevait 180kg au developpé couché à 21 ans

[Tonyasm!]

À chaque fois que je commente son sujet c'est pour des louanges... Je t'aime George !

[kennaugh]

Quel monstre

[Ptolémée]

Quel monstre

 

vrai ! monstrueux 

[musky]

The beast, the best

[George Abitbol]

Je t'aime George !

[InASMWeTrust]

S'il avait des soutiens, je suis sûr qu'il ferait jouer après lui... proche de la perfection.

Il a aussi un jeu spécifique qui est celui de rentrer dans le lard de la défense (d'autant plus quand notre animation offensive est tristounette, et qu'on réduit son rôle à ça...). Donc en effet il se retrouve toujours pris dans 3-4 défenseurs, ce qui rend la libération difficile. On a un peu le même effet avec naqalevu : quand on l'envoie taper dans la ligne, il va forcément au sol. Quand il est dans un jeu léché et fluide, avec de 'espace, il sait faire des passes et transmettre la balle. 

Et puis même s'il ne transmettent pas, ces mecs là nous remettent dans l'avancée, et c'est surtout nécessaire que le 9 est le reste se mette au soutien au plus vite pour assurer la continuité du jeu. 

[jm12]

Il a aussi un jeu spécifique qui est celui de rentrer dans le lard de la défense (d'autant plus quand notre animation offensive est tristounette, et qu'on réduit son rôle à ça...). Donc en effet il se retrouve toujours pris dans 3-4 défenseurs, ce qui rend la libération difficile. On a un peu le même effet avec naqalevu : quand on l'envoie taper dans la ligne, il va forcément au sol. Quand il est dans un jeu léché et fluide, avec de 'espace, il sait faire des passes et transmettre la balle. 

Et puis même s'il ne transmettent pas, ces mecs là nous remettent dans l'avancée, et c'est surtout nécessaire que le 9 est le reste se mette au soutien au plus vite pour assurer la continuité du jeu. 

Et pourtant en face ils le savent mais même avec 3 mecs accrochés comme des sangsues il conserve avance et comme tu dis ça suppose des soutiens proches et efficaces !

 

Avec ou sans lui , l ' A S M est différente !

 

J 'ose rêver d'une conquête parfaite en touche et d'une mêlée qui avance et là , ce serait pas la même limonade !!!!!!!