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[Bart Simpson]

Imposé par le fait que le site est classé.
T'imagines le sérieux de la situation si tu vois un Hollandais en string courrir à côté de Woods dans les 200 derniers mètres ?

Ça aurait mis du divertissement.

Le réalisateur est à la ramasse, sur les 3 étapes de montagne Gaudu est à chaque fois distancé au train. On a pas vu une image en direct au moment où il pète.

Aujourd'hui les 4 premiers sont arrivés, au lieu de revenir sur les leaders il fait un plan large sur le pdd

[Silhouette]

Imposé par le fait que le site est classé.
T'imagines le sérieux de la situation si tu vois un Hollandais en string courrir à côté de Woods dans les 200 derniers mètres ?

Ah mais on est d'accord sur la logique du truc. L'execution en revanche, j'etais pas sur qu'ils pourraient le faire, donc je reconnais qu'ils ont ete plus efficaces que je ne l'imaginais.

[el landeno]

La montée si particulière du puy de Dôme, théâtre d'une journée à part sur le Tour Cinquante-neuf après le duel mythique entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, trente-cinq après le dernier passage du Tour, le très protégé puy de Dôme, vidé du public, a de nouveau été le théâtre d'une journée à part.

À la sortie de Massagettes, il se dresse au loin, immense cône de lave sombre dans le contre-jour matinal. La version ensoleillée du « phare », comme l'appellent les gens d'ici, ne se dévoile qu'à son pied où, tôt le matin, une procession de tee-shirts à pois tire déjà des glacières posées sur des chariots. Il est 8 h 15, et pour ces supporters matinaux l'aventure s'arrête ici, au pied du Dôme, fermé au public à l'occasion de la 9e étape entre Saint-Léonard-de-Noblat et son arrivée au sommet de la chaîne des Puys.

 

 

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Quelques privilégiés, de l'organisation, de la sécurité et des médias sont, eux, autorisés à poursuivre leur route et grimpent dans le train électrique ouvert en 2012 et habillé pour l'occasion aux couleurs du Tour. Un premier convoi les mène, en vingt minutes, quatre kilomètres plus haut, au rythme d'un tortillard luxueux mais qui traîne sa peine et l'inertie des 12 % de la pente, avec vue sur un vaste panorama déclinant toutes les nuances possibles de vert, hérissé de quelques monts déplumés, le puy de Côme, le Côme de Pariou... C'est beau. Beau mais haut, et la Grande Boucle a dû attendre trente-cinq ans avant de revenir à ces altitudes auvergnates préservées où Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, en 1964, écrivirent la légende de leur duel.

Le puy de Dôme se mérite, écrin de verdure et de silence auquel aucun des suiveurs n'est habitué, surtout pas les employés de Doublet chargés, tous les jours, de monter puis démonter la zone d'arrivée. Clément André, chef projet événementiel de l'entreprise, s'émerveille de travailler « pour la première fois dans un tel calme. D'habitude, il y a le public, les tests sono ». Un très léger son s'échappe des enceintes, Bob Marley puis Atomic de Blondie, et répond à peine au murmure des structures métalliques que les employés, trois fois moins que d'habitude, empilent comme un énorme Meccano sur le chemin de terre où se déploie l'arche d'arrivée, sans aucun chaos : « C'est une logistique de fou, sans répétition générale, s'étonne Clément André. On s'adapte tous les jours à des sites différents. »

 

Le sommet du puy de Dôme, seulement habité par les personnes chargées de la logistique et de l'installation sur la ligne d'arrivée. (Y.Hautbois/L'Equipe)

 

 

Mais celui-ci est vraiment à part. « Unique », selon Stéphane Boury, responsable des arrivées du Tour depuis 2015 qui, depuis le matin, depuis même plus d'un an puisqu'il est venu repérer les lieux avant la fin du précédent Tour de France, s'active et recadre ses troupes (« vous ne marchez pas sur les pelouses, vous ramassez vos bouteilles ») au sein d'« une organisation inédite ». « On n'est plus monté ici depuis près de quarante ans et, à l'époque, ce n'était pas la même logistique, ajoute-t-il. Puisque la condition était de n'avoir aucun spectateur ici, il a fallu fermer tous les accès piétons. Cela fait quatre jours que des agents de sécurité bloquent tous les chemins à 15 kilomètres à la ronde et la nuit dernière, des militaires sont descendus par les chemins pour évacuer les éventuels récalcitrants qui seraient montés. »

lire aussiPourquoi la montée du puy de Dôme au Tour de France se fera sans spectateurs ?

« Je dirais qu'il n'y a que 5 % de ce qu'il y a d'habitude sur une arrivée du Tour ici. Mais c'est le sport qui commande »

Stéphane Boury, responsable des arrivées du Tour

 

 

 

Dans la nuit, un petit malin, jeune fan de vélo originaire de Béziers (Hérault), a été exfiltré par quelques nettoyeurs habitués à des terrains plus difficiles alors que des drones thermiques ont parcouru le ciel pour repérer les éventuels bivouacs. Seul un certain Didier, passé sous les radars d'un contrôleur pourtant tatillon, joue les touristes et s'ébaubit d'une nature « bizarre » où règnent des papillons apollon, des vipères péliade dans la bruyère et la gentiane présente, malheureusement, sous sa seule forme florale. À 1 465 mètres d'altitude, la vue sur la chaîne des Puys avec ses 80 volcans est somptueuse et David Foulon, de la direction logistique d'ASO, vingt et un Tours au compteur, classe le site dans son « top 3. Il y a énormément de contraintes mais ça vaut le coup, c'est magique ».

 

Le sommet du puy de Dôme était calme et silencieux une très grande partie de la journée dimanche. (Y.Hautbois/L'Equipe)

Les règles étaient claires : pas de public, très peu de voitures et des publicités a minima. Pas même derrière le podium, installé sur un promontoire métallique offrant une vue splendide sur un site classé au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis juillet 2018. Les enjeux et les pressions ont été tels que les organisateurs n'ont pas cherché à dribbler les élus locaux qui, tout récemment, ont fini par entrouvrir la porte « alors qu'avant, c'était niet pour la vie », confie un témoin. Dimanche, Le Tour et le Puy ont renouvelé leurs voeux dans une zone arrivée qui a pris forme en quelques heures.

Dès la fin de la matinée, les employés ont relevé « un sacré challenge, insiste Stéphane Boury. On a épuré la zone comme jamais on avait épuré une zone arrivée auparavant sur le Tour. Je dirais qu'il n'y a que 5 % de ce qu'il y a d'habitude sur une arrivée du Tour ici. Mais c'est le sport qui commande ». Présent sur place, Nicolas Tournebize observe le barnum comme un enfant, « heureux et impressionné. Je trouve que l'événement va très bien avec le puy de Dôme ». Le directeur général du site aurait pu s'inquiéter des conséquences du dispositif sur la faune et la flore mais « tout est conforme à ce qu'on discute depuis des mois. L'empreinte carbone n'a peut-être jamais été aussi faible puisqu'on a réduit le nombre de voitures, grâce au train électrique qui récupère de l'énergie en descendant ».

« On a l'habitude des arrivées en montagne, au Ventoux notamment, mais là, on se sent vraiment privilégié car le site est fermé à ces heures-là »

Sébastien Terray, patron de Portix, un prestataire du Tour

 

 

 

Au sommet du Dôme, en ce jour si particulier, environ 300 personnes fourmillent, contre 570 000 touristes par an avec un record de 8 900 sur une journée, dont 3 000 randonneurs venus à pied. Dimanche, le Puy, plus léger du poids des hommes, respirait et, dans la nuit, il n'avait accueilli en son ventre que trois personnes, dont Sébastien Terray, patron de Portix, un des prestataires qui a acheminé un 38 tonnes long de 16,5 mètres : « On était les premiers à monter hier soir, vers 20 h 30, sans encombre malgré le passage au-dessus des rails du train et le tape-cul sur la fin. J'ai dormi dans mon tracteur, on a eu la visite des militaires qui patrouillait à 5 heures du matin. On a l'habitude des arrivées en montagne, au Ventoux notamment, mais là, on se sent vraiment privilégié car le site est fermé à ces heures-là. »

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Autre heureux homme, alors qu'un petit vent se lève et que les démineurs arrivent sur site avec les chiens : Nicolas Roche. L'ancien coureur de Cofidis (39 ans), vainqueur de deux étapes de la Vuelta (2013 et 2015), commente la Grande Boucle pour le signal international mais, chaque matin, il enfourche son vélo pour son plaisir et, aussi, pour filmer les cinq derniers kilomètres. À part l'Amicale des filous noctambules (dont Romain Bardet par le passé) et une fois dans l'année à l'occasion d'une cyclo, aucun coureur n'est autorisé à grimper l'écrin, sauf Roche donc, « pistonné », rit-il. « C'est incroyable, la montée est belle, je me suis même arrêté pour prendre des photos », ajoute l'Irlandais. Sur la ligne surplombée par les ruines du Temple de Mercure bâti au IIe siècle et par une antenne de 89 mètres de haut - seule verrue du site -, il tourne une vidéo, un peu pour ses réseaux sociaux, beaucoup pour ses propres souvenirs. Stéphane Boury, lui, gardera à l'esprit « un pique-nique avec quelques collègues, samedi soir, pour le coucher du soleil. C'était très émouvant, il n'y avait aucun bruit, c'était magique ».

 

Une banderole de soutien à Romain Bardet, local de l'étape du puy de Dôme, dimanche. (B.Papon/L'Equipe)

Dimanche, tout était encore calme, trop calme, et les premiers nuages de poussière soulevés sur les cinquante derniers mètres de terre sèche ont annoncé l'arrivée des troupes, en rang dispersé. D'abord Michael Woods, le vainqueur, qui a grignoté l'écart avec Matteo Jorgenson, puis le Français Pierre Latour (2e), émouvant, exténué et amusé d'avoir vu « quelqu'un se faire plaquer au sol » par les forces de l'ordre postées dans les fourrés de l'ultime montée.

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Et le peloton a repris ses droits au milieu du silence

Comme lors de l'estive, la montagne jalouse de ses secrets et de ses trésors ramenait alors un peloton égrené tout au long de la journée sur les routes écrasées par la chaleur de l'Auvergne. Un à un, les petits moutons sur deux roues poussaient au-delà de la ligne, pas tous dans le même état de fraîcheur. Le coureur de Groupama-FDJ David Gaudu, assis dans le pâturage, en avait perdu le souffle et la parole, ahanant péniblement alors que Simon Yates et Jai Hindley, ses concurrents directs pour un podium de plus en plus chimérique, l'avaient devancé dans un brouillard sablonneux.

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Le Puy perdait alors de sa quiétude et de sa superbe, le peloton reprenait ses droits, ses habitudes foutraques et maladroites, indifférent à son hôte majestueux qui, dominant le plateau de Gergovie, attendait une autre bataille, à une autre altitude encore.

 

Le sommet s'est affolé uniquement lorsque les coureurs, comme le Maillot Jaune Jonas Vingegaard, et la caravane médiatique sont arrivés (B.Papon/L'Equipe)

Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard avaient laissé filer les échappés pour mieux se retrouver, épaule contre épaule, jusqu'à ce que le Slovène, dans les pourcentages les plus raides mais sans public, prenne le large pour huit petites secondes. Le Danois pouvait alors se consoler immédiatement auprès de son épouse Trine Hansen, qui finirait la journée à échanger avec Laurent Wauquiez. Devant un podium qui rendait autant hommage aux héros du jour qu'à un panorama exceptionnel, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes lui glissa que « le puy de Dôme ne pouvait pas rêver de plus grand combat pour ses retrouvailles avec le Tour » après trente-cinq ans à se chamailler, à se réclamer et à se fuir pour mieux se retrouver, enfin.

 

[zone et beu]

Ça aurait mis du divertissement.

Le réalisateur est à la ramasse, sur les 3 étapes de montagne Gaudu est à chaque fois distancé au train. On a pas vu une image en direct au moment où il pète.

Aujourd'hui les 4 premiers sont arrivés, au lieu de revenir sur les leaders il fait un plan large sur le pdd

D'accord avec toi, pourquoi n'ont ils pas prévu au minimum 12 motos images? Ou alors donner un caméra à chaque force de l ordre jalonnant la montée et les transformer en cadreurs  

[pims]

Ou alors donner un caméra à chaque force de l ordre jalonnant la montée et les transformer en cadreurs  

à mon avis ils auraient plutôt eu le réflexe de l'éteindre

[kennaugh]

À noter que le protocole officiel n'existe plus et qu'un cas covid n'est plus synonyme de disqualification automatique. Mais les équipes continuent à l'exiger pour les interviews, les confs, etc..

Si il y a encore un protocole Covid sur le Tour qui impose d'ailleurs le port du masque dans les zones de contacts entre coureurs et "l'extérieurs".

 

Sinon oui belle étape pour une échappée à attendre mardi, d'autant plus que beaucoup de coureurs doivent être frustré de ne pas avoir pris la bonne échappée hier

[Mammoth]

Avec une journée de recul c'était quand-même une belle étape entre la bagarre dans l'échappée, et le duel attendu qui aura quand même eu lieu, certes pendant 1,5km mais quel 1,5km ! J'ai aimé le public en nombre dans la montée de la baraque, rien à envier à un col des Alpes en terme de ferveur.
La montée du Pdd c'est un truc assez hors du temps, l'absence de public, l'étroitesse de la route et bien sûr la difficulté de la pente ont donné une atmosphère très atypique à cette montée. Et derriere les 2 bolides, cela a fait de sacrée dégâts au niveau des leaders. Les couleurs arrivaient quasiment un par un, complètement rincés, au sommet (mention à Pinot qui s'est depouillé pour aider Gaudu même si le débours est important), c'est quand même du beau vélo.

Au final, pour moi c'est une réussite, on en attendait sans doute un peu trop (moi le 1er), mais je pense que le tour reviendra sur le pdd, peut-être pas souvent, mais reviendra.

[julien]

Attention à l'étape de demain...avec en plus 39 degrés annoncés, des difficultés nombreuses àdéfaut de très difficiles et un risque d'orages...

[Bart Simpson]

Si il y a encore un protocole Covid sur le Tour qui impose d'ailleurs le port du masque dans les zones de contacts entre coureurs et "l'extérieurs".
 
Sinon oui belle étape pour une échappée à attendre mardi, d'autant plus que beaucoup de coureurs doivent être frustré de ne pas avoir pris la bonne échappée hier

protocole pour qui veut.

Y a qu'à regarder les photos de Laure Bouleau avec Lafay, Pogacar...masque sous le menton.

C'est juste pour la télé

[kennaugh]

protocole pour qui veut.

Y a qu'à regarder les photos de Laure Bouleau avec Lafay, Pogacar...masque sous le menton.

C'est juste pour la télé

De toute façon même au plus dur du Covid tout le monde ne respectait pas les protocoles. Pour le coup là il y a un protocole, après il est respecté par tous ou non

[Jesus Hans Hubert Vorme]

Imposé par le fait que le site est classé.
T'imagines le sérieux de la situation si tu vois un Hollandais en string courrir à côté de Woods dans les 200 derniers mètres ?

Le site classé accueille tous les jours de l'été des centaines, sinon des milliers de touristes. Il n'y a que pour le tour de France que cela pose un problème.

Attention à l'étape de demain...avec en plus 39 degrés annoncés, des difficultés nombreuses àdéfaut de très difficiles et un risque d'orages...

L'étape ne sera jamais plate, du Bellucci plutôt nerveux. Mais tu te laisses griser par les températures, bien inférieures, surtout si ça pète.

[Bad Zé]

Avec une journée de recul c'était quand-même une belle étape entre la bagarre dans l'échappée, et le duel attendu qui aura quand même eu lieu, certes pendant 1,5km mais quel 1,5km ! J'ai aimé le public en nombre dans la montée de la baraque, rien à envier à un col des Alpes en terme de ferveur.
La montée du Pdd c'est un truc assez hors du temps, l'absence de public, l'étroitesse de la route et bien sûr la difficulté de la pente ont donné une atmosphère très atypique à cette montée. Et derriere les 2 bolides, cela a fait de sacrée dégâts au niveau des leaders. Les couleurs arrivaient quasiment un par un, complètement rincés, au sommet (mention à Pinot qui s'est depouillé pour aider Gaudu même si le débours est important), c'est quand même du beau vélo.
Au final, pour moi c'est une réussite, on en attendait sans doute un peu trop (moi le 1er), mais je pense que le tour reviendra sur le pdd, peut-être pas souvent, mais reviendra.

Il me semble avoir entendu que des l'année prochaine, pour les 60 ans du duel Poupou Anquetil.

[Sushi]

Étape 10

1 Wout Van Aert
2 Magnus Cort Nielsen
3 Alberto Bettiol
4 Ruben Guerreiro
5 Valentin Madouas

MF Julian Alaphilippe
Joker Nelson Powless

[Bougnat et Breton]

Le site classé accueille tous les jours de l'été des centaines, sinon des milliers de touristes. Il n'y a que pour le tour de France que cela pose un problème.
L'étape ne sera jamais plate, du Bellucci plutôt nerveux. Mais tu te laisses griser par les températures, bien inférieures, surtout si ça pète.

mais ils ne viennent pas avec des hélicoptères, des centaines de voitures, une nuée de motos , une caravane publicitaire, des milliers de spectateurs massés sur la route ......non, ils prennent tranquillement le panoramique des dômes sans faire un vacarme épouvantable et sans générer une pollution sonore et visuelle telle quelle aurait été s'il n'y avait pas eu des restrictions d'accès.

[DOUDOU63]

à mon avis ils auraient plutôt eu le réflexe de l'éteindre

Pfffff...Même sur un topic consensuel et  convivial entre nous, tu ne peux pas t'empêcher de balancer une flèche acérée......Désolant  ....Mais, c'est vrai  je suis un âne, donc je m'offusque sans raison...bien évidemment ...