Tao revient de blessure donc pas de garantie sur la longueur. Ça craint.
Chalureau de retour ?
Chalureau (le copain de Zebdome…) a été commotionné contre les Fidji …
Posté 02 septembre 2023 - 18:41
Tao revient de blessure donc pas de garantie sur la longueur. Ça craint.
Chalureau de retour ?
Posté 02 septembre 2023 - 18:50
cette ingérence politique est absolument insupportable de la part d'opprtunistes qui ne savent même pas que le ballon est ovale.
Inadmissible!
L’ingérence soit. L’agression perpétrée par « Chalu », si l’on se réfère à la jurisprudence Haouas écarté au nom des «valeurs véhiculées par le XV de France », aurait dû poser question
Posté 02 septembre 2023 - 18:50
cette ingérence politique est absolument insupportable de la part d'opprtunistes qui ne savent même pas que le ballon est ovale.
Inadmissible!
tain.. pourquoi ça me surprend pas ... ah ah ah ..
Posté 02 septembre 2023 - 18:50
Si le XV de France gagne c'est Millesime K qui fera la chanson de la victoire
Posté 02 septembre 2023 - 18:55
Les nuages commencent à s'amonceler depuis quelques temps...
Posté 02 septembre 2023 - 19:13
Si le XV de France gagne c'est Millesime K qui fera la chanson de la victoire
Posté 02 septembre 2023 - 22:36
cette ingérence politique est absolument insupportable de la part d'opprtunistes qui ne savent même pas que le ballon est ovale.
Inadmissible!
Je ne trouve pas forcement mal que des politiques s'inquiètent des valeurs morales de ceux qui vont représenter la France , car au delà du sport ,porter les couleurs de notre pays implique une obligation de représentativité et là, on ne peut pas dire que ce soit brillant, ballon ovale ou pas .
Posté 02 septembre 2023 - 23:54
merci
Fabien Galthié dort encore. Le jour n'est pas encore levé sur la baie de Sydney. La veille, le 16 novembre 2003, les Bleus ont pris une correction par l'Angleterre en demi-finales de la Coupe du monde (24-7), la faute à une pluie malvenue, diront-ils. « Je suis déjà allé en vacances en France et je vous assure qu'il pleut parfois là-bas aussi », notera avec ironie Clive Woodward, le coach du quinze de la Rose, dans son autobiographie, Winning, parue en 2005.
À 34 ans et après dix-sept ans au plus haut niveau, c'en est fini de sa carrière de joueur. Galthié devient consultant pour Canal + et Sport +, mais il est vite rattrapé par le jeu. En juin 2004, Max Guazzini, président du Stade Français, lui propose d'entraîner le club parisien, où l'ex-demi de mêlée a évolué de 2001 à 2003. « Lorsque Nick Mallett était notre coach, Fabien avait un rôle important sur le plan technique. Il aime l'entraînement, peut-être même plus que les matches. J'avais donc le feeling qu'il serait un bon entraîneur, rembobine Guazzini. D'ailleurs la première année de son exercice, en 2004-2005, nous avons atteint deux finales, en Championnat (contre le Biarritz Olympique, 34 -37) et en Coupe d'Europe (contre Toulouse, 12-18), les deux perdues en prolongation. Pour un débutant, c'est pas mal. La saison 2006-2007, on a été premier du début à la fin du Championnat et on a remporté le titre. Ensuite, il m'a demandé d'arrêter. Il avait envie d'autre chose. »
« Je débutais ma carrière quand lui a terminé la sienne, se souvient l'ancien talonneur parisien Mathieu Blin. Lors du premier entraînement avec Nick Mallett, Fabien était arrivé en retard. Nick lui a dit : "C'est la première et la dernière fois." Il l'a pris à la fin de l'entraînement et ils ont fait ensemble des séances de 120 minutes. Il avait la caisse, Nick. Il a déboîté Fabien devant tout le monde. Mais Fabien ne s'est pas échappé. C'est un mec qui s'envoie. On a eu de bonnes relations par la suite, même si ç'a été parfois tendu... Il aime quand il y a du répondant. Il est vite devenu le stratège de Mallett et nous a ensuite entraînés pendant quatre ans. Et durant ces quatre ans, on ne s'est pas fait chier une seule fois à l'entraînement. C'était ouf. Il m'a permis de tirer le meilleur de moi-même. Il a vu que j'étais un soldat et en même temps que j'avais une main sur le groupe, sur le vivre-ensemble. J'ai été plusieurs dizaines de fois capitaine sous son mandat. Même s'il y avait parfois une certaine tension. Une fois à l'entraînement à Marcel-Bec, Fabrice Landreau(alors adjoint de Galthié) m'a retenu car on allait se foutre sur la gueule. Je n'aurais pas dû m'énerver comme ça. »
« Le centre d'entraînement de Toulon avec lui, c'était la NASA »
Mourad Boudjellal, ex-président du RCT
Dès ce premier magistère pointent les forces et les faiblesses du futur coach du quinze de France. Un entraîneur visionnaire, tourné vers l'excellence, exigeant et précis, mais contesté sur son approche humaine. Au cours de cette enquête, tous nos interlocuteurs se sont néanmoins accordés sur un point : Galthié est certainement le meilleur technicien du rugby français, voire du monde. « Parmi tous les entraîneurs que j'ai eus à Toulon, il est celui qui connaît le mieux le rugby », assure ainsi Mourad Boudjellal. Le centre d'entraînement du RCT avec lui, c'était la NASA. »« J'en ai croisé des bons, mais Fabien, c'est un génie », affirme de son côté l'ancien demi de mêlée montpelliérain Julien Tomas.
Après le Stade Français, Galthié quitte le Top 14 pour rejoindre l'Argentine et l'encadrement des Pumas. Il en revient deux ans plus tard, en 2010, pour prendre en main, à la surprise générale, la petite équipe de Montpellier, sauvée in extremis quelques semaines plus tôt de la descente. « Le contrat était énorme, assure un ancien dirigeant du club, Galthié était alors l'entraîneur le mieux payé du Championnat. » L'entraîneur de 41 ans débarque dans ce qui est alors un modeste club avant tout réputé pour l'excellence de sa réception d'après match. « On était une équipe de bras cassés, reconnaît Tomas. On avait joué le maintien à la dernière journée, le couteau sous la gorge. »
Neuf mois plus tard, le Montpellier HR se hisse en finale du Top 14 (victoire de Toulouse 15-10). « Cette saison-là, poursuit l'ex-demi de mêlée, Galthié nous a permis de réaliser une avancée énorme. Je me souviens, avant la finale, on était allé marcher tous les deux, il me parlait du rugby de 2020, on était en 2011... C'était fou. Dans un même match, on pouvait avoir deux projets de jeu. On en mettait un en place en première mi-temps et un autre en seconde. En face, les gars étaient perdus. Ils devaient défendre sur plusieurs animations offensives. À chaque lancement, on pouvait changer de système. Bon, il arrivait qu'on ait les fils qui se touchent parce que si t'as pas 30 types avec le cerveau connecté, c'est compliqué. »
Galthié est en recherche permanente, en quête de perfection, refusant la routine. « Pour moi qui ai passé les diplômes d'entraîneur, enchaîne Tomas, c'était génial. Dans mes carnets, je notais tout. Il était vraiment au-dessus. Rugbystiquement, il nous a transformés. »« C'est franchement le meilleur,confirme l'ancien pilier Yvan Watremez, arrivé à Montpellier en 2012. À l'entraînement, tout devait être parfait, l'angle des courses, le timing... »
« Il n'est pas humain, certains avaient des plaques rouges en arrivant à l'entraînement »
Yvan Watremez, ex-pilier de Montpellier
Mais beaucoup le disent aussi, coach Galthié peut aussi, à l'époque, se montrer insupportable, cassant. Pour certains, les séances d'entraînement tournent parfois à l'humiliation. « Il veut du résultat, il n'est pas humain, dit Watremez. Certains avaient des plaques rouges en arrivant à l'entraînement. Tu te disais chaque matin : "Qu'est-ce qu'il va me faire ?" Il y a alors deux solutions : soit tu te dis que ça va te faire progresser, soit tu es au fond du seau. Mais bon, sur l'année, tu y passes, au fond du seau. » « Sur le discours collectif, il est très bon, analyse Tomas. En revanche, dans l'entretien personnel, il te défonce. Des gars ont pris des frigos, on ne les a plus revus. Faut être costaud avec lui car il te rentre dans la gueule. Je me souviens, on faisait des petits toros de foot, il nous criait dessus "Vous êtes des branleurs !" J'avais les mains rouges à force de faire des passes. Il n'était pas 8 heures du matin et il te rongeait déjà le cerveau. »
Un homme, à l'époque, humanisait le vestiaire. Aujourd'hui, Éric Béchu repose dans une merveille de petit cimetière de son Ariège natale, à l'orée du petit village de Montégut-en-Couserans. Sur sa tombe, on peut lire sur une plaque de marbre « Ensemble, on ne risquait rien ». L'homme était apprécié de tous et a été l'éducateur de l'actuel sélectionneur des Bleus à Colomiers, avant de devenir son adjoint à Montpellier. « Éric Béchu avait un côté humain que n'avait pas Fabien, raconte Julien Tomas, il mettait du positif dans le vestiaire, savait gérer les mecs. Il faisait le tampon, adoucissait l'exigence de Fabien. »
Galthié a été très affecté par le décès de l'ancien numéro 8 de Saint-Gaudens et Saint-Girons, emporté par un cancer du pancréas le 15 janvier 2013. Pour lui, Béchu était un ami et bien plus, un adjoint idéal, celui qui réparait les coeurs et les âmes quand son cadet les avait un peu trop bousculés. Forcément, l'homme a laissé un grand vide lorsqu'il s'en est allé. « Fabien, au début de la journée, il cherche dans les vestiaires pour savoir avec qui il va pouvoir s'embrouiller », raconte un joueur. « C'est vrai qu'il est très dur, convient Watremez. En même temps, après les matches, il venait faire la séance physique avec les remplaçants. Je n'ai jamais vu un autre entraîneur faire ça. Il nous mettait minable mais lui aussi se mettait minable. De la même façon, quand mon enfant est né, il m'a offert à Noël de jolis jouets en bois pour lui. J'ai trouvé ça beau. C'est le paradoxe. Une fois que t'as eu Galthié comme coach, les autres, à-côté, ce sont des enfants. Même un mec comme Vern Cotter (ex-entraîneur de Clermont et Montpellier, membre du staff de la Roumanie), c'est un enfant à côté. Moi, après Fabien, la carrière est passée crème ! »
« Il a tué des carrières mais en a fait aussi, relève Tomas. Des mecs partaient en dépression. D'autres, ça les galvanisait. Moi, j'avançais malgré tout, il m'a tiré vers le haut, même si je souffrais. On a tous souffert. Lui te répond : "C'est ça, le haut niveau." »« Le manager doit tenir compte de tous, juge Mathieu Blin. Ne pas savoir changer son management en fonction de ton interlocuteur, c'est une erreur. Certains ont besoin d'être valorisés, mis en confiance. Si tu continues à faire l'inverse, tu oublies que tu broies les personnes. Fabien, je l'ai vu dessouder des mecs, commettre des erreurs managériales énormes. Au Stade Français, il a cru que Pierre Rabadan et moi avions voulu qu'il parte. C'était totalement faux et, au contraire, on trouvait qu'il apportait beaucoup plus qu'il ne générait de difficultés. »
Galthié n'a bien entendu pas le monopole de la dureté. Il semble par ailleurs que le coach du quinze de France ait assoupli sa méthode. Mais quand on demande au groupe un tel niveau de dévouement, de rigueur et d'exigence, mieux vaut s'imposer les mêmes critères. Et c'est là où Galthié a parfois fauté. On se souvient de la bulle sanitaire mise en place par la Fédération lors du Tournoi 2021 et que le technicien avait « crevée », créant la polémique. En octobre 2014, celui qui était alors le manager du Montpellier Hérault Rugby avait délaissé - certes, avec l'aval de sa hiérarchie - son équipe un week-end de match pour aller fêter au Brésil l'anniversaire de Serge Kampf, mécène du rugby français et PDG de Capgemini.
Dans un curieux mélange des genres, lors de la saison 2017-2018, Galthié a continué de commenter des matches du Tournoi des Six Nations certains week-ends où le RC Toulon, dont il était alors l'entraîneur, disputait des matches du Top 14... « On l'avait dealé », plaide aujourd'hui Mourad Boudjellal. Peut-être, mais ce choix passe parfois mal dans le vestiaire et auprès du staff, ce qui lui vaut critiques et ressentiment. « Faudrait pas qu'il y ait un jour trois défaites d'affilée avec le quinze de France », met en garde un ancien joueur. « Il est profondément centré sur lui-même », témoigne un ex-coéquipier.
« Il a tué des carrières mais en a fait aussi (...) Moi, il m'a tiré vers le haut »
Julien Tomas, ex-demi de mêlée de Montpellier
« On adore détester Fabien », défend Dominique Dal Pos, l'ancien copain de jeunesse. « Je suis fatigué d'avoir à répondre à ces critiques. Moi, ce Galthié-là, je ne le connais pas », dit aussi l'un de ses proches. Mourad Boudjellal tient le même discours. L'ex-président du RC Toulon pourrait en vouloir à Galthié de ne pas avoir donné le meilleur de lui-même la saison où il a managé son club, en 2017-2018. Mais non : « Il n'était pas vraiment présent cette saison-là car il avait des problèmes d'ordre privé. C'est le seul entraîneur qui est venu chez moi. Quand il était coach de Montpellier, on avait connu des moments de tension entre nos clubs. À chaque fois, il avait bien réagi, gardé son calme ou manié l'humour. J'aimais bien. Moi je n'ai pas connu le Galthié dur, humiliant. Au contraire, à Toulon, il badait les joueurs. Je me souviens, on buvait un café au centre d'entraînement quand est arrivé (le centre néo-zélandais) Ma'a Nonu. Fabien était comme un gamin devant lui, c'était étrange... Et il faut dire aussi qu'Altrad (Mohed Altrad, président de Montpellier) lui a fait beaucoup de mal. »
Entre l'ancien international et le patron milliardaire du MHR, la discorde remonte à décembre 2014, quand, les défaites s'enchaînant et une partie du vestiaire ayant pris leur coach en grippe, Altrad avait brutalement retiré l'équipe à Galthié avant de le malmener psychologiquement. Quelques années plus tard, le sélectionneur des Bleus gagnera contre son ancien employeur devant le conseil des prud'hommes, mais l'épisode l'a marqué. Peut-être l'a-t-il amené à se remettre en cause.
Tout comme son échec à Toulon, où il a été remplacé au terme d'une seule saison et d'une élimination par le LOU qui s'est jouée d'un rien en quarts de finale du Top 14, le 18 mai 2018 (19-19, 2 essais à 1 pour Lyon). « En fin de saison, Fabien m'avait dit : "Je vais me refaire." Mais c'était trop tard. De toute façon, il était obnubilé par l'équipe de France. » Patrice Collazo succède alors à Galthié, lequel reste au RCT pour entraîner les jeunes. Cette saison-là, il prête aussi son talent de coach à une équipe de séminaristes tout en poursuivant parallèlement une carrière de consultant au sein de Capgemini Consulting. Dans les bureaux feutrés des tours de la Défense, l'ex-international traite de résolutions de cas au même titre que les consultants sortis des grandes écoles.
« Il a cette volonté de faire évoluer les choses, quitte à se mettre en danger »
Un entraîneur du Top 14
En avril 2019, sonne enfin l'heure, évidente - longtemps entravée en raison de ses problèmes de management et d'inimitiés dans le milieu - de sa nomination à la tête des Bleus. « Il est certain que la fonction du sélectionneur lui convient parfaitement, estime Julien Tomas. Il peut y exprimer tout son savoir rugbystique, mettre en place ses idées et n'a les joueurs avec lui que quelques moments dans l'année. » Galthié commence par épauler en tant qu'adjoint Jacques Brunel en vue de la Coupe du monde 2019, avant de prendre en main pour de bon la destinée du quinze de France. Il va mettre en place un staff compétent, puis laisser court à son inventivité au service du jeu.
Rugbystiquement, le technicien a été formé à l'école de Robert Bru, comme nombre de sélectionneurs français avant lui (Berbizier, Villepreux, Skrela, Novès...). Il a suivi les cours du fondateur du rugby de mouvement (avec René Deleplace) au CREPS de Toulouse. Il a partagé quelques entraînements avec Jacques Fouroux. Sa saison en Afrique du Sud, en 1995, l'a aussi ouvert à un rugby plus direct. Galthié a par ailleurs été l'une des pierres angulaires du système Laporte particulièrement performant des années 2000. Cette mosaïque d'expériences l'affranchit de tout dogme ou d'une philosophie de jeu très marquée, à l'inverse des Fouroux, Villepreux, Skrela ou Laporte.
« Souvent, quand tu maîtrises un système, tu n'as pas envie d'en changer, explique un entraîneur du Top 14, tu le connais par coeur et te réfugies derrière lui. Pas Galthié. Il a cette volonté de faire évoluer les choses, quitte à se mettre en danger. Depuis sa prise de fonction, il est plus dans la dépossession mais ne se réfugie pas dans ses croyances. C'est une vraie qualité. »« Il se déjuge souvent, ce qui est une forme d'intelligence, analyse Valentin Insardi, psychologue référent de la Ligue de rugby et ancien joueur pro de Bourgoin. L'équipe de France n'est jamais larguée tactiquement... Il a une grande compréhension du rugby qui lui permet d'appréhender la manière dont va jouer l'adversaire et d'adapter son équipe en fonction de celle-ci. »
L'analyse de l'équipe rivale est clairement l'une des forces du patron des Bleus. « Lorsqu'il était chroniqueur pour notre journal, raconte Alexandre Bardot, journaliste à L'Équipe et interlocuteur de Galthié à l'époque, le matin, il racontait dans nos colonnes comment allait se dérouler le match et très souvent, c'est exactement ce qu'il se passait. Aujourd'hui, son questionnement constitue l'une de ses forces d'entraîneur. Le rugby, depuis qu'il a arrêté de jouer, en 2003, a été bouleversé. Mais il se tient toujours informé, cherche, creuse. Il a été voir Eddie Jones (actuel sélectionneur de l'Australie), une franchise galloise... Il absorbe et il n'est pas dogmatique. Il a l'envie d'un rugby positif mais n'appartient pas à une école. Il explore sa propre voie et s'adapte. Par exemple, au début de son mandat, le quinze de France jouait beaucoup au pied, c'était lié à des constatations statistiques. Mais si le règlement évolue, on fera autre chose, disait-il. Comme lors du Tournoi 2021 après le troisième match (victoire des Bleus 32-21 contre l'Écosse). Il a noté une inflexion de l'arbitrage plus favorable à l'attaque et il a changé. »
À l'image de nombreux coaches, Galthié s'appuie en effet sur les statistiques. Mais lui va beaucoup plus loin. Depuis mars 2021, il s'est adjoint les compétences de SAS Institute, une société de service informatique qui l'avait sollicité il y a quelques années pour partager son expérience auprès des salariés. « Fabien est habité par le rugby et va dans les moindres détails de la performance, la qualité de la pelouse, la diététique, raconte Jean-François Sebastian, DG France de SAS Institute. C'est un perfectionniste presque pathologique. Il nous challenge énormément et nous demande des choses que, techniquement, il est actuellement impossible de réaliser. Il voudrait par exemple que les joueurs puissent s'entraîner par métavers. »
De fait, Galthié a révolutionné l'entraînement des Bleus. Il a ainsi imposé aux joueurs, comme le font depuis longtemps d'autres disciplines, la même intensité à l'entraînement qu'en match. A fait de Marcoussis, et dans d'autres proportions que lors de son passage à Toulon, une sorte de base high tech. Sans pour autant se faire dicter sa conduite par la data. « Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent, c'est nous qui dirigeons les chiffres pour définir les choix stratégiques de préparation », dit-il. En match, Galthié se fie à ce qu'il voit. Car s'il a fait changer le quinze de France de dimension, s'il conceptualise et rationalise beaucoup son travail, il est aussi un ultrasensible.
« Fabien fait tout pour mettre l'équipe dans les meilleures conditions pour gagner, complète Jean-Claude Skrela. Il utilise très bien les joueurs majeurs. Cette équipe respire beaucoup de respect. Et l'investissement y est énorme. Fabien n'est pas tout seul, mais il est vraiment le leader. Il dispose de joueurs capables de décider où et comment il faut jouer, notamment l'épine dorsale 2, 8, 9, 10 et 15. Il n'a peut-être pas un système défini mais il a un fil conducteur, des idées de jeu qui sont très claires pour les joueurs. Or ce sont eux qui sont sur le terrain et ils sont excellents. La règle des JIFF (depuis la saison 2010-2011, les clubs du Top 14 doivent compter au moins 55 % de joueurs issus des filières de formation dans leur effectif) a été capitale.
Le quinze de France qui vient de corriger l'Australie (41-17) pour son dernier match de préparation et a remporté le Tournoi 2022 en réalisant le Grand Chelem est-il le fruit d'une génération exceptionnelle, portée par les Dupont, Alldritt, Ntamack, Ramos, Marchand, Penaud, ou celui d'un système Galthié qui a tiré les joueurs vers le haut ? Les deux, certainement. « Il profite du talent de cette génération et dispose de moyens qu'aucun autre entraîneur n'a obtenu avant lui, analyse Pierre Berbizier. Cette équipe a appris à gagner des matches, maintenant, il faut qu'elle apprenne à gagner cette Coupe du monde. » Celle-ci sera le juge de paix pour le coach Galthié. Un rendez-vous avec l'histoire du jeu et avec lui-même.
Posté 03 septembre 2023 - 08:48
L’ingérence soit. L’agression perpétrée par « Chalu », si l’on se réfère à la jurisprudence Haouas écarté au nom des «valeurs véhiculées par le XV de France », aurait dû poser question
Il y a aussi la temporalité des faits. Haouas vient de tabasser sa femme. Chalureau a ete condamné en 2020 a 6 mois de prison avec sursis. Je crois quil y a un appel en cours.
Doit on aller au delà de leur peine et les condamner toute leur vie, voire les tatouer sur leur front de leur delit?
pourquoi ressort cette histoire maintenant? On a pas assez de blessés comme ca a gerer que des moralistes learder price viennent foutre un peu plus le bordel
Posté 03 septembre 2023 - 09:01
Je ne trouve pas forcement mal que des politiques s'inquiètent des valeurs morales de ceux qui vont représenter la France , car au delà du sport ,porter les couleurs de notre pays implique une obligation de représentativité et là, on ne peut pas dire que ce soit brillant, ballon ovale ou pas .
tu rigoles j'espère.
ce Monsieur n'en a rien à faire, il se paye juste une pub opportuniste sur une affaire vieille de 3 ans et jugée...
C'est inadmissible cette ingérence.
Posté 03 septembre 2023 - 09:07
tu rigoles j'espère.
ce Monsieur n'en a rien à faire, il se paye juste une pub opportuniste sur une affaire vieille de 3 ans et jugée...
C'est inadmissible cette ingérence.
Le fait que ce soit ou non opportuniste (je ne sais même pas de quel bord politique est la personne qui s'est indignée) ne change rien aux faits. Pour ma part, je trouve que des voix auraient sans doute dû s'élever au moment de sa première sélection après les faits. A minima.
Posté 03 septembre 2023 - 09:42
tu rigoles j'espère.
ce Monsieur n'en a rien à faire, il se paye juste une pub opportuniste sur une affaire vieille de 3 ans et jugée...
C'est inadmissible cette ingérence.
Je ne rigole pas du tout et comme dans l'affaire Haouas je trouverais normal que l'on se passe en équipe de France de mecs qui véhiculent ce genre de "valeurs" ou d'attitudes..
Jouer en équipe de France c'est porter un étendard , représenter un pays , donner une image , je trouve normal qu'un élu du peuple s'insurge que cette représentation soit portée par un mec convaincu de racisme .
Maintenant j'aurais encore mieux compris si cette indignation était intervenue dés la première sélection du Monsieur en équipe de France et pas seulement maintenant , là je suis d'accord.
Personnellement j'aurais un peu honte si ce mec porte les couleurs de la France devant les caméras du monde entier.
Quand à la pub opportuniste ......j'ai du mal à voir l'intérêt !!
Posté 03 septembre 2023 - 10:14
Posté 03 septembre 2023 - 13:21
Quand je vois que cette polémique est relayée par LFI demandant meme l’annulation de sa sélection car non éligible a leur yeux de représenter la France, et que ce parti a réintégré Quatennens qui pour le coup continuera de représenter les francais a l’assemblée, je me dis que la France est bien malade et ca ne va pas aller en s’arrangeant.
mais c’est tellement plus facile d’être opportuniste que de balayer devant sa porte…
Posté 03 septembre 2023 - 13:29
Quand je vois que cette polémique est relayée par LFI demandant meme l’annulation de sa sélection car non éligible a leur yeux de représenter la France, et que ce parti a réintégré Quatennens qui pour le coup continuera de représenter les francais a l’assemblée, je me dis que la France est bien malade et ca ne va pas aller en s’arrangeant.
mais c’est tellement plus facile d’être opportuniste que de balayer devant sa porte…
On va pas s'étaler sur de la politique, mais pour l'indignation sélective, tu marque un point.
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