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[Alex chocolatines]

Mais on s'en fout du gros paquet de caps vu qu'on s'en branle des caps !

Suis un peu, quoi !

Ce qui compte c'est la maitrise ? à l'Irlandaise 

[Gourine63]

Ce qui compte c'est la maitrise ? à l'Irlandaise 

Ce qui compte c'est d'avoir l'arbitre dans la poche juste ce qu'il faut pour que les décisions "floues" tombent systématiquement côté français.

Voilà comment on gagne une coupe du monde...

[Alex chocolatines]

Ce qui compte c'est d'avoir l'arbitre dans la poche juste ce qu'il faut pour que les décisions "floues" tombent systématiquement côté français.

Voilà comment on gagne une coupe du monde...

Ben en 6 nations, elles sont tombées du bon coté les décisions floues non ? Sinon, on se collait 2 défaites de plus au palmarès 

[marco43]

journée météorologiquement tristounette en perspective, cette après midi ça va être rugby et ce soir ça va être rugby, ma femme va encore me faire la gueule, si en plus on perd contre les rosbeefs, demain je reste au lit

[Gourine63]

Ben en 6 nations, elles sont tombées du bon coté les décisions floues non ? Sinon, on se collait 2 défaites de plus au palmarès 

Ah ben que ce soit 6 nations ou top14, t'es clairement pas le supporter le plus à plaindre.

[el landeno]

De La Seyne-sur-Mer au XV de France : aux origines de Gaël Fickou Gaël Fickou va fêter dimanche sa 90e sélection face à l'Angleterre. À bientôt 30 ans, il est convaincu de pouvoir encore apporter aux Bleus. Son histoire, mais surtout son destin ont pris racine dans le Var, à La Seyne-sur-Mer.

 

 

Gaël Fickou croit beaucoup au destin. Le sien a sans doute basculé en juin 1962. À l'époque, sa grand-mère maternelle, sa « mémé », malheureusement décédée fin 2022, fuit l'Algérie. Accompagnée de sa fille, Annie, la mère de Gaël (également décédée en 2016 des suites d'une longue maladie), elle, débarque à La Seyne-sur-Mer. Point d'entrée dans la célèbre rade de Toulon. En septembre, elles sont recueillies au « Père Louis », une maison commune appartenant à un prêtre. Terre d'accueil des réfugiés pieds-noirs.

 

 

 

Le 24 septembre dernier, Gaël Fickou est venu se ressourcer en pleine Coupe du monde dans son restaurant le « Père Louis » à la Seyne-sur-Mer, dans le Var. (C.Negrel/L'Equipe)

C'est justement au « Père Louis » que nous avons retrouvé Gaël Fickou (29 ans) pendant la dernière Coupe du monde, fin septembre. Le centre de l'équipe de France profitait de quelques jours de repos après la victoire record face à la Namibie à Marseille (96-0). Aujourd'hui, le « Père Louis » est un restaurant branché. Sa terrasse, au pied de la plage de Balaguier, fait face à la Tour royale de Toulon. Même si l'automne vient de pointer le bout de son nez, le Var est encore baigné de soleil. Les températures sont estivales.

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En 2020, Gaël Fickou a acquis ce spot accueillant en compagnie de son frère aîné, Jérémie, et deux amis d'enfance (Mathieu Malaga et Antoine Danner). L'ancien propriétaire l'avait rebaptisé le Manureva et transformé en salle de réception. Les quatre associés ont vite décidé de redonner au « Père Louis » son nom d'antan, celui de sa création en 1790. Le taulier de la défense des Bleus ne sait pas, au moment de son acquisition, que ce lieu fait partie de son histoire. « Lorsque j'ai annoncé à ma mémé l'achat du "Père Louis ", elle s'est mise à pleurer et m'a raconté qu'elle avait débarqué ici même avec ma maman. C'est le destin. » Quelques mois plus tard, la famille s'installe à la cité Berthe, toujours à La Seyne-sur-Mer, où Gaël Fickou, né le 26 mars 1994, grandira.

 

 

 

Fickou entouré de son frère Jérémie et de sa cousine Laura. (DR)

« La première fois qu'il m'a vu jouer, il m'a même dit :"Gaël, tu joueras en équipe de France »

Gaël Fickou au sujet de Richard Rapalino, ancien responsable de l'école de rugby de Toulon

 

 

 

Mais jusqu'à l'âge de 13 ans, « le rugby n'existait pas », dit-il. Malgré un cousin célèbre : Léon Loppy, emblématique troisième-ligne du Rugby Club Toulonnais, sacré champion de France en 1992. Seul le ballon rond rythme son temps libre. Son grand-père maternel a été président de la Jeunesse Sportive Seynoise, club niché au milieu de la cité, dans les années 1980. Grand, rapide, costaud et technique, Fickou joue défenseur. Il se bâtit une solide réputation, au point d'intéresser deux clubs professionnels : le FC Sochaux et l'AS Monaco.

Le destin en décide autrement. Comme chaque année depuis l'âge de 5 ans, il est inscrit au stage de football de l'Olympique de Marseille, délocalisé sur l'île des Embiez, à quelques encablures de La Seyne-sur-Mer. « Sur le même modèle, le RCT a décidé d'organiser lui aussi des stages d'été pour amener les jeunes au rugby et repérer des talents, explique le vice-capitaine des Bleus. Comme j'adorais le sport et que nous n'avions pas les moyens de partir en vacances, mes parents y voyaient une bonne occasion de m'occuper. »

 

Gaël Fickou va fêter dimanche sa 90e sélection face à l'Angleterre. (A.Mounic/L'Equipe)

Gaël Fickou a 12-13 ans. « La première fois que je l'ai vu, je me suis dit : "Qui est ce gosse ?" se remémore Richard Rapalino, alors responsable de l'école de rugby de Toulon. Gaël avait des aptitudes intéressantes, une pointe de vitesse qui lui permettait de traverser le terrain. Athlétiquement, il était déjà au-dessus des autres. J'étais allé rencontrer ses parents pour savoir s'ils ne voulaient pas l'inscrire au rugby. Même son entraîneur de foot, Christophe Graziani, pensait que je voulais lui piquer ! Puis un jour, Gaël a sonné à la maison. Il m'a annoncé qu'il signait au rugby, mais pas à Toulon, à La Seyne-sur-Mer. » Comme son frère aîné Jérémie, son modèle. Pendant deux ans, il cumulera les deux activités avant de faire un choix définitif. Sa rencontre avec Richard Rapalino, très insistant, s'est avérée déterminante. « Il me répétait que j'avais un don pour le rugby, se souvient l'international français. La première fois qu'il m'a vu jouer, il m'a même dit : "Gaël, tu joueras en équipe de France !" »

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C'est chose faite. Il est aujourd'hui le joueur français le plus capé en activité. Mieux, il va faire son entrée dans le top 5 en fêtant sa 90e sélection face à l'Angleterre, onze ans jour pour jour après ses débuts sous le maillot frappé du coq. C'était le 16 mars 2013 face à l'Écosse au Stade de France (23-16). Il était entré en jeu à la 75e minute à la place de Mathieu Bastareaud. Mais, là encore, le destin aurait pu basculer différemment.

Gaël Fickou intègre le Pôle Espoirs de la région PACA en 2010. « C'était un surdoué, mais il ne le savait pas, se marre Jean Bidal, directeur de la fabrique à champions, aujourd'hui à la retraite. Il avait toujours un temps d'avance, il faisait à chaque fois la différence. Mais il me regardait constamment pour être certain d'avoir réalisé le bon geste, fait le bon choix. » « J'ai vite oublié le football, glisse Fickou. Mais je ne suis pas fier de la période qui a suivi, même si elle a été capitale dans mon ascension. » Ce dernier, qui fêtera ses 30 ans le 26 mars, développe : « J'avais des qualités rugbystiques indéniables, mais d'un point de vue scolaire, j'étais un cancre. Je séchais les cours, je me battais. Je faisais que des conneries ! J'adorais amuser la galerie... » Au point d'être viré ! Définitivement. De retour à la maison, sa mère le traite de « raté ». « J'avais tellement honte », rougit-il encore.

 

Le destin va finalement le rattraper une nouvelle fois par le colbac. Surclassé d'un an, Gaël Fickou est sélectionné pour une tournée d'été avec l'équipe de France des moins de 18 ans en Afrique du Sud, où le poste de centre est décimé par les blessures. « À la base, la Fédération ne voulait pas le surclasser, raconte Jean Bidal. Finalement, au lieu de prendre le numéro 4 dans la hiérarchie des juniors, ils ont pris le numéro 1 chez les cadets : Gaël ! » Pris sous son aile par un certain Teddy Thomas, qui deviendra l'un de ses meilleurs amis, le centre à la crête impressionne. Le point de départ de son ascension vers les sommets. Il intègre le Pôle France à Marcoussis, promotion René-Deleplace, pour la saison 2011-2012. Mais avant de quitter l'appartement familial, sa mère, à l'éducation stricte, le met en garde : « À la première et unique connerie, tu ne remets plus les pieds à la maison ! » Message reçu.

Le week-end, le Seynois redescend dans le Var pour évoluer sous les couleurs de Toulon, club phare de la région. En revanche, peu de jeunes réussissent à grappiller du temps de jeu chez les pros. Le président de l'époque, Mourad Boudjellal, qui vient de signer Bernard Laporte comme manager sportif (en 2011), recrute à tour de bras : Wilkinson, Giteau, Bastareaud, Botha... Encore surclassé, de deux ans cette fois, Fickou s'entraîne avec le groupe pro mais ne peut pas jouer. « Je n'étais pas majeur, je ne pouvais pas être assuré donc le club n'a pas souhaité prendre de risque », se rappelle-t-il. Il ne portera jamais le maillot rouge et noir du RCT. Sûr de son talent et de sa destinée, Fickou a compris qu'il n'aurait pas sa chance à Toulon.

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Le clash avec le duo Boudjellal-Laporte est inévitable. Le centre s'engage au Stade Toulousain, entraîné par Guy Novès. « Nous l'avions repéré mais, comme à chaque fois, nous n'avions aucune certitude, pose l'ex-manager du club. Il avait des qualités physiques et intellectuelles. C'était un garçon respectueux, à l'écoute, avec une envie de progresser et cet objectif de devenir un joueur de haut niveau. » Nous sommes à l'été 2012. Fickou a tout juste 18 ans. Son destin, est en marche. Une décennie plus tard, « il est incontournable, indéboulonnable », estime Novès. Joueur cadre du quinze de France, le numéro 13 a disputé sa troisième Coupe du monde en 2023 qui devait être « le point culminant de ma carrière ». Elle se terminera sur une nouvelle désillusion en quarts de finale (défaite 28-29 face à l'Afrique du Sud). « C'est le destin », glissera-t-il encore.

[Alligator427]

Si on veut faire un bilan de l'effectif, j'ai l'impression que l'équipe a Galtoche à finalement assez bien réussi l'intégration des jeunes appelés.

Deporteer a toutefois montré qu'il devait progresser en défense. Assez largement. Il sait ce qu'il a à faire .
Dans le jeu il apporte.

Barré à montré beaucoup de qualités mais quand nos 10 reviendront et que Ramos sera remis à l'arrière il devrait perdre sa place.

Devant ils ont tous fait le taf.

Désormais celui qui me paraît le plus en danger c'est Lucu. Je pense que Couilloud a largement sa place dans le groupe avec NLG.

[Arverne03]

Pour une fois GALTHIE était souriant ! Le miracle Lyonnais ? 

[F@b]

Pour une fois GALTHIE était souriant ! Le miracle Lyonnais ? 

C'est d'avoir joué en Auvergne RA, la proximité de sa maison, tout ça

[F@b]

Si on veut faire un bilan de l'effectif, j'ai l'impression que l'équipe a Galtoche à finalement assez bien réussi l'intégration des jeunes appelés.

Deporteer a toutefois montré qu'il devait progresser en défense. Assez largement. Il sait ce qu'il a à faire .
Dans le jeu il apporte.

Barré à montré beaucoup de qualités mais quand nos 10 reviendront et que Ramos sera remis à l'arrière il devrait perdre sa place.

Devant ils ont tous fait le taf.

Désormais celui qui me paraît le plus en danger c'est Lucu. Je pense que Couilloud a largement sa place dans le groupe avec NLG.

Oui
Ligne par ligne mes impressions perso sur le tournoi :
Baille, c'est relatif, un peu en deçà Marchand, je le préfère titu, Mauvaka apportant plus en remplacement
Belle trouvaille que Colombe

Seconde ligne, Flamand l'indispensable.
Meafou, Vini, Tao, Roumat, c'est quand même pas mal
Willemse a sûrement perdu gros

Troisième ligne, Ollivon, Aldritt, Cros c'est bien.

Le problème devant, c'est bien que ce soit riche, lorsqu'il manque une tête d'affiche, ça rame un peu

Charnière
Le Garrec a bien pris sa chance. Il a surtout accéléré le jeu par rapport à Lucu
Jalibert m'a un peu déçu. Il a peut être perdu gros aussi.
Ramos en 10, pas fan mais un buteur de ce niveau, c'est indispensable.

Ailiers, LBB et Penaud, j'adore. Ça flotte un peu en défense mais que ça va vite.

Au centre, même si Depoorter n'a pas été exceptionnel, j'espère qu'il va s'imposer. Rien que hier, sur le premier essai, ben avec Danty, y a pas essai
Reste le cas Fickou. Je l'ai trouvé bon contre les gallois et anglais mais je voudrais voir que chose.
Pas spécialement fan de Moefana pour ma part
En 15, Barré s'est bien débrouillé mais je ne suis pas certain qu'il s'impose sur le long terme.

[Bon Chasseur]

Pour ma part: fan de Ramos en 10 et jamais été fan de Ramos en 15 et je pense que Barré a déjà montré en 2 matches tout l'intérêt qu'il apporte au poste d'arrière qui nécessite au plus haut niveau des qualités athlétiques que n'a pas Ramos.

Je propose que Ramos soit le 23 couteau suisse de la ligne 3/4 au retour de Ntamack à son meilleur niveau, qui peut suppléer à l'ouverture voire à l'arrière. Mais Ramos en 10 titu jusqu'alors.

 

2è chose: peur pour l'après Atonio qui risque d'arriver très imminemment. Qui est le 3 titulaire des Bleus à ce moment là ? Colombe vient de débuter le niveau intl, Aldegheri est un bon 3 de champio mais pas un 3 intl de 60min. Restent Falatea trop tendre en mêlée et blessé actuellement, Laclayat qui ne me semble pas être de ce calibre et puis Haouas pb judiciaire/moral + cartons rouges, Affane des U20 bcp trop tendre bien entendu et puis le plus légitime à mes yeux: Demba Bamba qui a déjà tenu ce rôle de 3 titu solidement sur tout un tournoi (rappelons nous, 2019) qui est plus mûr désormais physiquement.

[Codorplusàvie]

Pour ma part: fan de Ramos en 10 et jamais été fan de Ramos en 15 et je pense que Barré a déjà montré en 2 matches tout l'intérêt qu'il apporte au poste d'arrière qui nécessite au plus haut niveau des qualités athlétiques que n'a pas Ramos.
Je propose que Ramos soit le 23 couteau suisse de la ligne 3/4 au retour de Ntamack à son meilleur niveau, qui peut suppléer à l'ouverture voire à l'arrière. Mais Ramos en 10 titu jusqu'alors.
 
2è chose: peur pour l'après Atonio qui risque d'arriver très imminemment. Qui est le 3 titulaire des Bleus à ce moment là ? Colombe vient de débuter le niveau intl, Aldegheri est un bon 3 de champio mais pas un 3 intl de 60min. Restent Falatea trop tendre en mêlée et blessé actuellement, Laclayat qui ne me semble pas être de ce calibre et puis Haouas pb judiciaire/moral + cartons rouges, Affane des U20 bcp trop tendre bien entendu et puis le plus légitime à mes yeux: Demba Bamba qui a déjà tenu ce rôle de 3 titu solidement sur tout un tournoi (rappelons nous, 2019) qui est plus mûr désormais physiquement.

Bayonne a, semble-t-il la solution.

[Bon Chasseur]

Bayonne a, semble-t-il la solution.

J'oubliais: Tevita TATAFU. 21 ans et éligible dès le mois de Novembre. Ne connais pas son niveau.

[el landeno]

Les Bleus trop poreux, une défense aux abois pendant le Tournoi C'est l'un des points noirs du Tournoi des Bleus. Les hommes de Fabien Galthié ont encaissé beaucoup d'essais, et souvent été perforés facilement.

 

 

Au jeu des points d'amélioration chers à Fabien Galthié, il y a d'abord eu la ritournelle de la discipline sur le début du Tournoi, après les cartons rouges de Paul Willemse contre l'Irlande (17-38, 1re j.) et Jonathan Danty face à l'Italie (13-13, 3e j.). Samedi soir, il a aussi évoqué un manque d'efficacité en première période contre les Anglais, qui rappelait ces longues minutes passées dans les 22 mètres italiens sans marquer à Villeneuve-d'Ascq.

 

 

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Mais ce qui a finalement le plus interpellé sur l'ensemble de la compétition, du festival irlandais au scénario renversant de l'Angleterre, c'est une défense bleue friable, parfois très facilement franchie. « Je suis très déçu par notre défense, ruminait Shaun Edwards, l'adjoint de Galthié en charge de ce secteur depuis quatre ans, au micro d'ITV samedi soir. Les Anglais nous ont pris de partout, et particulièrement au milieu du terrain. On manque des plaquages, on n'est pas assez agressifs. On ne devrait pas avoir à marquer plus de 30 points pour gagner un match. »

Les défaillances individuelles au coeur du constat

Les Bleus ont en effet dû compenser dans d'autres secteurs pour battre les Gallois et les Anglais et très bien finir la compétition, mais la note défensive est salée. Ils ont encaissé près de 25 points de moyenne par match sur ce Tournoi (24,8), près de trois essais (2,8), ont été franchis 5,4 fois et ont terminé avec un taux de réussite au plaquage de 74,1 %. La dégringolade est nette sur les trois derniers Tournois. L'année dernière, ce quinze de France tournait, par exemple, à 89 % de réussite au plaquage.

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En 2022, la défense était la clé de voûte du premier Grand Chelem depuis douze ans : 14,6 points et 1,4 essai encaissés en moyenne, 2,2 franchissements adverses et 90,1 % de réussite au plaquage. Mis à part le mur irlandais (4 essais encaissés en 2022, 6 en 2023, 7 en 2024) et les gros progrès d'Italiens qui partaient de très loin, les autres défenses du Six Nations sont plus poreuses depuis deux ans.

Un constat général qui s'explique par des directives arbitrales qui favorisent plus l'attaque depuis le Grand Chelem des Bleus en 2022. Ces deniers, si forts dans la dépossession, ont dû s'adapter, et comme l'expliquait notre consultant Jean-Baptiste Élissalde dans ces colonnes dimanche, « dans une transition vers un jeu avec davantage de possession, les Français ont pu en oublier ce qui faisait leur force : défendre pour mieux contre-attaquer ».

 

Toujours face à l'Angleterre, Léo Barré (15) ne peut rien faire pour empêcher Marcus Smith de marquer l'essai (46e). (P. Lahalle/L'Équipe)

Une transition dans laquelle les Bleus n'ont pas réussi à garder des standards défensifs aussi élevés que les Irlandais, qui ont gagné les deux derniers Tournois en partie là-dessus.

Dans le constat inquiétant se dressent des défaillances individuelles. Citons en exemple de un-contre-un perdu dans la fameuse zone centrale, Jonathan Danty pris par Tadhg Beirne sur le deuxième essai irlandais et Gaël Fickou par Ollie Lawrence sur le premier des Anglais. De simples accidents de concentration, de technique, d'agressivité ? Vu le pedigree défensif des nommés, la théorie tient tant que les mauvaises attitudes défensives ne s'accumulent pas.

L'attaque à la rescousse

Collectivement, ces Bleus, qui avaient fait de la rush defence de Shaun Edwards couplée à une bataille au sol quasi systématique une force presque inébranlable, sont encore en quête de repères. Moins de ballons grattés ou ralentis au sol, c'est aussi une ligne qui a moins de temps pour se replacer et établir des connexions, surtout quand l'énergie manque, comme on a pu le constater au début du Tournoi, ou que des nouveaux, comme le centre Nicolas Depoortere, découvrent le niveau international.

lire aussiS. Edwards : « La défense contribue au score »

La zone entre ce dernier et l'ouvreur de la fin de Tournoi Thomas Ramos a, par exemple, été fragilisée sur les deux derniers matches, comme les bords de rucks où les avants ont parfois eu du mal à circuler. Tout cumulé, cela donne trois essais encaissés trop facilement face aux Gallois et un 21-0 subi en six minutes à cheval sur la mi-temps samedi soir contre le quinze de la Rose.

Shaun Edwards et les autres membres du staff n'ont pas encore trouvé la bonne recette pour bâtir une nouvelle muraille bleue. « Ce soir (samedi), c'est probablement notre pire performance défensive depuis quatre ans, lâchait à chaud le technicien anglais. Notre attaque nous a sauvés, mais pour gagner d'autres trophées, ça ne suffira pas. »

 

 

[Arverne03]

Il est certain qu'au niveau défensif, ce n'est plus tout à fait ca.